Le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention et l'Organisation des Nations-Unies pour l'enfance (UNICEF) s'emploient à intensifier la promotion de l'allaitement maternel en République démocratique du Congo.

C'est dans ce cadre qu'ils ont initié "Plus fort avec le lait maternel uniquement" et ce, en marge de la Semaine mondiale de l'allaitement (SMAM 2022), dont le thème est : "Intensifions l'allaitement - Éduquer, promouvoir et soutenir".

D'après un communiqué conjoint parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD ce mardi, cette initiative vise à encourager des politiques favorables à l'allaitement et de changements pour arrêter de donner de l'eau et autres aliments aux nourrissons avant l'âge de six mois. 

Selon l'enquête MICS, rappelle ce document, 5/10, soit 54% des nourrissons de moins de six mois sont exclusivement allaités en RD Congo. 

Prince Mayiro

(Ci-dessous l'intégralité du communiqué)

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT

Seuls cinq nourrissons de moins de six mois sur dix soit 54% sont exclusivement allaités en RDC. 

L’eau et les autres aliments sont les principaux obstacles.

Initiative « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement » vise à encourager des politiques favorables à l'allaitement et de changement social et de comportement pour arrêter de donner de l'eau et autres aliments aux nourrissons avant l’âge de six mois.

Kinshasa, 16 Août 2022 – L’UNICEF et le Ministère de la Santé intensifient la promotion de l’allaitement maternel à travers l’initiative Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement », en marge de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) 2022, dont le thème est « Intensifions l'allaitement – Éduquer, promouvoir et soutenir ».

En République Démocratique du Congo, selon l’enquête MICS 2018, seuls cinq nourrissons de moins de six mois sur dix soit, 54% sont exclusivement allaités en RDC. L’initiative « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement » vise à améliorer la couverture de l’allaitement maternel exclusif chez les nourrissons de moins de 6 mois, contribuer à réduire la proportion de nourrissons de moins de 6 mois qui reçoivent de l'eau et des aliments de complément en plus du lait maternel afin de leur faire bénéficier 
d’un meilleur départ dans la vie.

Cette initiative encourage également l’adoption de politiques favorables à l'allaitement et des changements sociaux pour arrêter de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois. La pratique de donner de l’eau aux enfants de moins de six mois est très répandue en République Démocratique du Congo : 20% des nouveau-nés reçoivent un aliment autre que le lait maternel, principalement de l’eau dès leur premier mois de vie. Entre l’âge de 4 et 5 mois, ce pourcentage concerne 70% des enfants selon la MICS,2018, ce qui contribue à la malnutrition, aux autres maladies et même au décès des enfants.

La RDC est le premier pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre où les enfants ne grandissent pas bien où 9 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la malnutrition chronique et près de 2 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë sévère selon l’enquête MICS 2018.

« Le Gouvernement de la RDC, à travers le Programme National de Nutrition (PRONANUT) encourage les femmes à continuer de donner uniquement du lait maternel à leurs bébés au cours des 6 premiers mois de leur vie y compris dans le contexte des épidémies », a déclaré Dr. Jean Jacques Mbungani, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

 Le lait maternel sauve la vie des enfants car il contient des anticorps qui renforcent leur organisme et les protègent contre de nombreuses maladies de l’enfance. Donner de l’eau et d’autres aliments aux nourrissons contribue à la malnutrition, aux maladies et même aux décès d’enfants.

« Il ne faut pas donner de l'eau ou d'autres liquides ni même d’autres aliments solides entre la naissance et l'âge de six mois, même dans les climats chauds et secs. Le lait maternel contient toute l'eau et les nutriments nécessaires à la bonne croissance d'un enfant », a souligné Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC. 

Pour que les enfants de moins de six mois restent en bonne santé, les données scientifiques recommandent de leur donner exclusivement du lait maternel à la demande (jour et nuit). Une mauvaise alimentation nuit de manière permanente à la croissance et au développement du cerveau des enfants. 
L'allaitement maternel présente également des avantages importants pour les mères : il accélère la récupération après l'accouchement, retarde le retour du cycle menstruel, ce qui permet d'espacer les naissances et réduire le risque de cancers des ovaires et du sein.

L’absence d'allaitement a un coût considérable. Une recherche réalisée par Alive & Thrive et publiée par le Health Policy and Planning Journal en juin 2019 a permis de chiffrer les conséquences économiques d’un allaitement inadéquat en RDC. Cette étude révèle que les pratiques optimales d’allaitement maternel ont le potentiel de :

•    Sauver près de 27.000 décès d’enfants de moins de 2 ans (causés par la diarrhée et la pneumonie) ; 
•    Prévenir presque 341 décès de mères dus au cancer et au diabète de type II ;
•    Rapporter à l’économie presque 900 millions dollars américains soit 2,8 % du Revenu National Brut (RNB) à travers l’amélioration des capacités cognitives des enfants et la prévention d’une mortalité précoce et la réduction du risque de mortalité maternelle ;
•     Réduire les dépenses des familles liées au traitement de maladie (diarrhée, pneumonie etc.), l'achat des substituts de lait maternel, etc.  

Afin de faire face à cette situation et de changer les mauvaises pratiques d’allaitement maternel, dans le cadre de l’initiative « Plus Fort Avec Le Lait Maternel Uniquement », les stratégies de changement social et de comportement doivent être mises à contribution à différents niveaux en vue de renforcer l’engagement politique et réglementaires , améliorer la perception du public et l'environnement social, renforcer les normes et les pratiques du système de soins de santé, engager les systèmes communautaires ainsi que promouvoir les comportements et le soutien social au niveau des ménages.

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Une liberté provisoire a été accordée mardi 16 août 2022 à François Beya, ancien Conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi poursuivi par la justice, apprend-t-on des sources judiciaires.

Déjà les proches de "Fantomas" se plaignaient de sa santé déficiente. Et ses avocats demandaient avec insistances la libération provisoire de leur client pour que ce dernier accède aux soins appropriés.

Le rapport médical présenté a su convaincre les juges de la Haute cour militaire au regard de la santé de cet ancien proche du président de la République.

Cette liberté provisoire vient atténuer, sans nul doute, les tensions existants entre la défense de Beya et le ministère public. La défense dénonçait les « manœuvres dilatoires du ministère public pour traîner les choses ».

François Beya a été arrêté le 05 février dernier par les agents de l'Agence nationale de renseignement et gardé dans les locaux de l'ANR avant d'être transféré à la prison de Makala le 4 avril 2022.

Il a donc passé 6 mois et 11 jours entre les mains de la justice congolaise. L'ancien "Monsieur Sécurité" de Fatshi est poursuivi notamment pour outrage au Chef de l'Etat et complot visant à éjecter le magistrat suprême de son poste.

Ali Kalonga (avec Gaël Hombo)



En marge des préparatifs des IXèmes jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa, le Ministre de l’Intégration Régionale et de la Francophonie, Didier Mazenga, a invité ses collègues des infrastructures, Alexis Gisaro et des sports, Serge Nkonde à poursuivre les travaux d’aménagement des voies d’accès et des sites en cours, et à finaliser les opérations d’acquisition d’équipements requis pour la bonne organisation des jeux.

Il l’a dit lors de la présentation du rapport sur l’état d’avancement des préparatifs de ces jeux à la 64e réunion hebdomadaire du conseil des ministres tenue le vendredi 12 août par visioconférence.

Le ministre Didier Mazenga a signalé par ailleurs que lors de la réunion du 9 juillet 2022, tenue autour du Premier Ministre, Sama Lukonde, à l’issue de laquelle, il a été réaffirmé la détermination du Gouvernement congolais à tout mettre en œuvre pour tenir le pari du délai.

Dans cette optique, le Ministre de l’Intégration Régionale a effectué une mission en Côte d’Ivoire suivant la recommandation de Comité International des Jeux de la Francophonie qui oblige l’Etat qui accueille les jeux à collaborer avec l’Etat qui a organisé la dernière édition afin de partager l’expérience.

Bernard MPOYI



Le Centre Neuro-Psychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP) éprouve beaucoup de difficultés à prendre en charge ses patients faute des moyens. L'hôpital compte actuellement environ 65 malades mentaux abandonnés par les familles qui ont communiqué les mauvaises adresses, et par la Police nationale congolaise (PNC).

C'est ce qu'a affirmé le professeur Valentin Ngoma Malanda, vice-doyen de la faculté de Médecine de l'Université de Kinshasa et médecin directeur du CNPP, au cours d'une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD le 12 août 2022.

« La Police nationale congolaise et d'autres institutions de vocation similaire ont pris l'habitude de nous amener depuis l'an 2012, lors du sommet de la Francophonie organisé à Kinshasa, des malades mentaux. Malheureusement, la Police vient parfois nous abandonner les malades. Et comme si cela ne suffisait pas, beaucoup de familles des malades mentaux ont aussi pris la mauvaise habitude de venir nous les confier en laissant des fausses adresses.  Automatiquement, la charge de la prise en charge de ces malades nous revient. Normalement, c'est une charge qui incombe à des services étatiques compétents en la matière », a-t-il affirmé.

Le médecin directeur du CNPP a saisi cette occasion pour parler du calvaire que traverse son établissement, coupé de la subvention du gouvernement, pour loger ces malades mentaux, les soigner, les nourrir et leur trouver de quoi se couvrir en cette période de froid intense.

« Nous éprouvons beaucoup de difficultés pour prendre en charge ces malades mentaux abandonnés. Les prendre en charge signifie d'abord leur garantir un bon logement, les soigner et les nourrir. Notamment, en cette période de froide rigoureuse, il faut bien les couvrir et les habiller. C'est une lourde charge qui résorbe la majeure partie de nos recettes qui auraient pu servir à nous doter des réactifs, des médicaments et à réhabiliter nos infrastructures », s'est-il plaint.

A l'en croire, cela fait plus d'une année que le Centre Neuro-Psychopathologique n'a pas bénéficié d'un seul rond de la part du gouvernement en termes de subvention pour prendre en charge les malades. 

Selon ce professeur des universités, le CNPP est actuellement buté à beaucoup de difficultés dont le manque des médicaments et des réactifs. En ce qui concerne le problème d'appareillage, le professeur Valentin Ngoma souligne que l'unique appareil de radiologie dont disposait le CNPP, de génération 1960, est irrémédiablement tombé en panne. 

Dans le chapitre des problèmes figurent aussi les infrastructures qui se trouvent actuellement dans un état de délabrement très avancé et le vieillissement du personnel. Le professeur Valentin Ngoma a demandé au gouvernement qui est l'employeur de songer à engager de nombreuses unités plus jeunes et compétentes pour rajeunir le personnel du CNPP.

Orly-Darel Ngiambukulu



Le parti Alliance pour le changement de Jean-Marc Kabund (AC) digère mal le maintien de Jean-Marc Kabund, trois jours après l'avis de la Cour de cassation sur ce dossier

L'AC fustige par ailleurs la lanterne du ministère public, qui selon eux, était bien plus rapide pour les précédentes étapes.

" Nous sommes en train de nous plier à la procédure. Seulement nous avons décrié la lanterne. Nous allons à la fin de cette procédure ramener auprès de l'administration pénitentiaire les éléments préalables à la libération d'un détenu", a dit son porte-parole.

L'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a été inculpé de quatre chefs d’accusation, dont outrage au président de la République  Félix Tshisekedi. Des propos qu’il avait tenus au cours d’un point de presse en annonçant son départ du camp au pouvoir pour l’opposition radicale ont suscité une vive polémique. 

Pour rappel, la Cour de cassation a décidé,  vendredi 12 août, d'assigner Kabund en résidence surveillée dans un cadre à déterminer par le Parquet général. Mais ses avocats ont plaidé pour une assignation à domicile, c’est-à-dire, dans sa résidence de Kingabwa.

G.T



Le conseiller principal du Chef de l’Etat en charge des questions religieuses, l’abbé Théo Tshilomba Kabeya, a remis dimanche, un véhicule 4×4, une enveloppe et 4 motos, dons du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nouvel évêque du diocèse de Tshumbe, Mgr Vincent Tshomba Shamba, lors de la cérémonie de la prise de possession canonique de son diocèse.

L’abbé Théo Tshilomba Kabeya, qui invente le Chef de l’Etat, a également promis de remettre dans le bref délai, une moto à tout prêtre catholique du diocèse de Tshumbe qui manque un moyen de déplacement.

Prenant la parole, le cardinal Fridolin Ambongo a exhorté le nouveau berger à servir sans discrimination et à lutter contre le tribunal « Ekonda-Eswe » qui ne fait pas honneur au diocèse de Tshumbe.

« Votre nomination à la tête de ce diocèse n’est pas seulement une gloire mais aussi une responsabilité », lui at-il rappelé.

politico.cd/CC


Le Président de la République, Félix Tshisekedi a réagi pour la toute première fois à propos des démêlés qui opposent son ex-bras droit, le député national Jean-Marc Kabund et la justice qui l’accuse notamment d’avoir tenu des propos «injurieux, diffamatoires et outrageants à l’endroit du Chef de l’État ».

Au cours d’un échange jeudi 11 août avec la communauté congolaise vivant au Tchad, Félix Tshisekedi qualifié notamment de « danger au sommet de l’Etat, jouisseur », a appelé l’auteur de ces allégations, en la personne de Jean-Marc Kabund de les prouver dans la Justice.

« Je n’ai aucun problème avec la critique du régime, de la gestion du pays, mais ne ment pas. Si tu commences à mentir pour faire croire aux gens que le Président est un voleur, c’est grave. Alors, là, il faudra justifier, prouver aux juges…si les prisons seront pleines avec différentes personnes de ce genre-là, ça le sera », a déclaré Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise au Tchad.

L’ex 1er Vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’État et la propagation des faux bruits. Les propos «injurieux, diffamatoires et outrageants à l’endroit du Chef de l’État» qui lui sont reprochés ont été tenus lors d’une conférence de presse qu’il a animé en date du 18 juillet 2022.

En effet, dans son réquisitoire adressée à l’Assemblée nationale, le procureur général près la Cour de Cassation avait énuméré quelques propos, tels que :

« Les caisses de l’État saignent jour et nuit » ;
« Felix Tshisekedi est un danger public au sommet de l’État » ;

« Le gouvernement a abandonné sa mission principale Le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables » ;

« Le parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres de cloons politiques » ;

« L’appareil de l’État est devenu de plus en plus un club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l’État » ;

« Les militaires et les policiers vivent dans des conditions execrables, depuis que Monsieur Felix Tshisekedi est au pouvoir il n’a jamais songé à doter l’uniforme aux éléments des FARDC et la PNC », etc.

Jean-Marc Kabund, ex-allié du président, Félix Tshisekedi a été placé en détention après avoir été auditionné le 9 août par le parquet général près la Cour de cassation avant d’être assigné à résidence surveillée. Cependant, 48 heures après cette décision, le président de l’alliance pour le Changement est toujours détenu à la prison centrale de Makala.

Carmel NDEO



Un contingent burundais de la Force régionale de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) est officiellement entré à Uvira (Sud-Kivu), ce lundi 15 août 2022. C’est dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d'États de ladite organisation pour notamment traquer des groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Selon le lieutenant Marc Elongo, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la partie Sud du Sud-Kivu, cette force burundaise a pour mission, sous le commandement de l’armée congolaise, de traquer tous les groupes armés étrangers et locaux afin de restaurer la paix dans la région.

« C'est depuis ce lundi 15 août 2022, que le contingent des forces de défense du Burundi est entré officiellement en RDC dans la Zone de responsabilité du Secteur opérationnel Sukola 2 sud Sud-Kivu. Ce contingent burundais est actuellement cantonné au centre d'instruction de Luberizi et, est venu dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d'États de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) », a-t-il déclaré dans une communication à la presse.

Il souligne que le commandant secteur opérationnel Sukola II Sud Sud-Kivu, le général Ramazani Fundi, appelle la population au calme et à collaborer avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à l'activisme des forces irrégulières.

Il sied de rappeler que le 21 avril dernier, lors d'un sommet tenu à Nairobi, les présidents des pays membres de l'EAC ont exprimé leur volonté de mettre en place une force régionale à déployer en RDC pour combattre les forces négatives dans l'Est.

Déogratias Cubaka, à Bukavu

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Ali Kalonga

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