Le cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa, est arrivé ce jeudi 25 août à Rome, en Italie, pour prendre part au consistoire de la création de 21 nouveaux cardinaux par le pape François.“Le 27 août prochain, j’organiserai un consistoire pour la nomination de nouveaux cardinaux”, avait annoncé le Saint-Père juste après sa traditionnelle prière dominicale, prononcée depuis la fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre.

La création de ces nouveaux cardinaux a pour objet d’augmenter le nombre des cardinaux électeurs tombé à 117. Cinq parmi les nouveaux cardinaux ayant déjà atteint l’âge de 80 ans ne seront pas électeurs lors de l’élection du nouveau Pape.

Voici les noms des nouveaux cardinaux cités par le souverain pontife lors de l’annonce de la tenue de ce huitième consistoire de son pontificat. Le Saint-Père avait pris le soin de préciser leurs titres respectifs.

Parmi les futurs cardinaux électeurs figurent Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille (sud de la France), Peter Okpaleke, évêque d’Ekwulobia (Nigeria), Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus (Brésil), Filipe Neri António Sebastião di Rosário Ferrão, archevêque de Goa et Damão (Inde), Robert Walter McElroy, évêque de San Diego (Etats-Unis) et Virgilio Do Carmo Da Silva, archevêque de Dili (Timor Oriental), Oscar Cantoni, évêque de Côme (Italie), Anthony Poola, archevêque de Hyderabad (Inde), Paulo Cezar Costa, archevêque de Brasilia (Brésil), Richard Kuuia Baawobr, évêque de Wa (Ghana), William Seng Chye Goh, archevêque de Singapour, Adalberto Martinez Flores, archevêque d’Asunción (Paraguay) et Giorgio Marengo, préfet apostolique d’Oulan Bator(Mongolie).

Trois futurs cardinaux occupent des fonctions dans la Curie (gouvernement du Vatican) : Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Lazzaro You Heung-sik, préfet de la congrégation pour le clergé, et Fernando Vérgez Alzaga, président du gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Les cinq nouveaux cardinaux âgés de plus de 80 ans, qui ne pourront donc pas voter, sont Jorge Enrique Jiménez Carvajal, archevêque émérite de Carthagène (Colombie), Lucas Van Looy, archevêque émérite de Gand (Belgique), Arrigo Miglio, archevêque émérite de Cagliari (Sardaigne, Italie), Gianfranco Ghirlanda, professeur de théologie, et Fortunato Frezza, chanoine de Saint-Pierre.

ouragan.cd/CC



L'artiste musicien, Gaz Mawete va se produire, ce samedi 27 août 2022, à Rennes, en France, dans le cadre de White Garden Party.

Le chanteur congolais aligne des concerts et shows cases dans le vieux continent depuis la sortie en mars dernier de tout premier opus intitulé "Puzzle".

Il s'est déjà produit à la Maroquinerie à Paris (France), au Dyoukes Club à Bruxelles (Belgique), à la Chokolate Cory à Düsseldorf (Allemagne), Viveyard à Oslo (Norvège), et Anadolu Hôtel en Chypre du nord.

Dans l'album Puzzle, l'on retrouve des morceaux qui cartonnent tels que que 500 en collaboration avec Chily, Miam miam chanté avec Keblack, et Se na se en feat avec le chanteur ivoirien Suspect 95.

Outre ces featurings, y a des chansons chantées en solo telles que Etumba, Tintin, Ba seki nga, Ma moitié, Fofana, Baby mama et dans le noir.

 Gratis Makabi

 


L’ancien directeur du Chef de l’État, Vital Kamerhe est de nouveau dans le premier cercle du pouvoir après ces déboires judiciaires. L’homme des 100 jours a été vu, ce mardi 23 août 2022 à la Cité de l’Union Africaine aux côtés du ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula et de l’ancien président nigérian Olesegun Obasanjo, qui a été invité par le président de la République Félix Tshisekedi.

Selon une source à la présidence, le président de l’Union pour la Nation Congolaise sera chargé par le président de la République de jouer un rôle important pour le retour de la paix à l’Est de la République.

L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a repris le lundi dernier, les activités politiques formelles après deux années d’absence officielle sur la scène politique. Il avait présider, la réunion du bureau politique de son parti, Union pour la Nation congolaise (UNC).

La réunion du lundi 22 août élargie aux députés membres de l’UNC et autres hauts cadres a été, pour Vital Kamerhe, la première activité politique formelle depuis son acquittement, il y a deux mois, par la Cour de cassation.

Roger AMANI



La Synergie des mouvements citoyens annonce la reprise des manifestations visant à réclamer le départ de la Mission de l'organisation des Nations-Unies au Congo (MONUSCO) pour ce jeudi 25 août.

C'est que ces associations citoyennes font savoir dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi. Elles se réjouissent du retrait de la MONUSCO de la ville de Butembo, mais tiennent à un départ effectif de la mission accusée d'inefficacité dans la traque de la centaine de groupes armés actifs au Nord-Kivu.

« Nous disons Non aux délocalisations mais au départ non négocié de la MONUSCO et agences du système des Nations-Unies », insistent les mouvements citoyens.

Dans la semaine du 25 au 31 juillet dernier, une trentaine de personnes ont trouvé la mort lors des manifestations contre la MONUSCO dans plusieurs villes de l'Est du pays. Après l'enterrement des victimes, les mouvements citoyens estiment que la trêve a pris fin.

« Nous serons toujours dans les rues pour imposer le départ du dernier contingent de la MONUSCO. Prenons déjà des dispositions nécessaires car la victoire est à notre porte. Ne pas poursuivre la lutte, c'est cracher sur la mémoire des congolais tués dans la lutte anti-MONUSCO », concluent-ils.

La MONUSCO, est la mission de l'ONU de maintient de la paix la plus importante au monde. Déployée en République démocratique du Congo en 1999, la force a longtemps été accusée de ne pas pleinement remplir sa mission de stabiliser le Congo. À ce jour, les mouvements citoyens l'accusent de collaborer avec certains groupes armés.

Glody Murhabazi, à Goma



Le procès du député national et ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, va démarrer le 5 septembre prochain devant la Cour de cassation. 

C'est ce que renseigne une citation à prévenu émise, le mardi 23 août 2022, par cette juridiction. 

«... D'avoir à comparaître par devant la Cour de cassation siégeant en matière répressive au local ordinaire de ses audiences publiques le 5 septembre 2022 à 9h30 du matin », peut-on lire dans ce document. 

Cette citation à prévenu renseigne aussi que l'opposant J-M Kabund est « en détention préventive avec assignation à résidence surveillée à la prison centrale de Makala ». 

Il sied de noter que l'ancien président ad intérim de l'UDPS/Tshisekedi est poursuivi pour outrage au gouvernement, outrage au parlement, offense au chef de l’État et propagation des faux bruits. 

Merveil Molo



Le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda, a entrepris de réchauffer la coopération entre la RDC et la Russie dans le domaine militaire en ce moment particulier où le pays fait face à l’agression perpétrée par son voisin le Rwanda, sous couvert du M23.

Chaque Etat est libre et souverain en matière de coopération. Aucun pays ne pouvant prétendre à l’exclusivité de la coopération, la RDC tourne le regard vers Moscou pour équiper son armée et former ses officiers.

C’est dans cette perspective, que profitant de son séjour en Russie où il a participé à la Xème conférence sur la sécurité internationale tenue du 15 au 18 août, le ministre de la Défense Gilbert Kabanda a eu des contacts avec quelques officiels russes.

Il était question d’échanger sur la possibilité d’obtenir de la Russie des équipements militaires modernes. A ce propos, le ministre Kabanda s’est entretenu avec Alexander Fomin, vice-ministre de la Défense de la Russie.

Gilbert Kabanda a eu également un entretien avec Anatoly Punchuk, directeur régional de la coopération. Ce dernier a rassuré la RDC de la disponibilité de son pays d’équiper les forces armées congolaises et de former les officiers congolais.

T.N



Après son succès enregistré dans plusieurs pays de l’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie centrale et de l’Afrique notamment en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Cameroun, au Sénégal, en Zambie, en Angola et au Congo Brazzaville, la plateforme internationale de covoiturage « YANGO », se déploie en République Démocratique du Congo. La cérémonie du lancement officiel a eu lieu ce mardi 23 août dans la salle Romeo Golf, à Kinshasa.

En effet, « YANGO » est le nom du nouveau service de mobilité en ligne de la capitale de la République Démocratique du Congo qui facilite les habitants de Kinshasa de se déplacer dans la ville. Yango promet des voyages à un coup moins élevé, des fonctionnalités technologiques avancées et un service pratique.

Utilisations et Innovations

Avec des tarifs commençant à 2500 Franc congolais pour un trajet, le service vise à maintenir les prix abordables grâce à ses propres solutions technologiques de pointe. Yango assure la qualité du service en contrôlant la note que les clients attribuent aux chauffeurs à la fin de chaque trajet. Les utilisateurs auront également à leur disposition une équipe d’assistance qu’ils pourront contacter via l’application pour poser des questions, signaler un désagrément ou même récupérer un objet perdu. Une autre option de sécurité disponible dans l’application pour les conducteurs est la possibilité de partager l’itinéraire avec leurs contacts.

Cette innovation offre l’opportunité aux proches du client de suivre ses déplacements sur la carte de l’application. Contrairement à d’autres services de transport en ligne, YANGO dispose de technologies uniques.

A titre illustratif, l’application de YANGO disponible notamment sur play store pour Android et AppStore pour IOS, utilise ses propres cartes et des systèmes innovants de calcul d’itinéraires qui réduisent considérablement les coûts du service non seulement pour les passagers mais aussi pour les conducteurs, qui pourront désormais travailler sur la base d’une « commande en chaine ».

En effet, ce système permet aux chauffeurs de gagner en temps dans la recherche de nouveaux clients, car ils peuvent se rendre au prochain point de départ dès à mesure qu’ils terminent le voyage ou la course en cours. L’optimisation du temps passé sur la route, grâce à des déplacements consécutifs et intelligemment répartis, se traduit par une réduction des coûts de carburant, une diminution de l’usure des voitures et même une réduction de la congestion des villes.

Dans son discours de lancement, son directeur national, Eric Bemba a laissé entendre que Yango voit de grandes opportunités pour développer des affaires en RDC suite à l’augmentation constante de la quantité de personnes connectées numériquement dans le pays.

« Le pays a une économie en développement actif et il y a une forte demande pour un service de covoiturage moderne. Tout en visant à être le service le plus abordable du marché, Yango met l’accent sur la qualité et les caractéristiques de sécurité qui permettent aux utilisateurs et aux conducteurs de se sentir à l’aise lors de chaque trajet. Nous sommes convaincus que les habitants de la RDC apprécieront le soin et les fonctionnalités que nous avons ajoutés à notre service de covoiturage », a déclaré Eric Bemba, directeur national de Yango.

Fonctionnement

En ce qui concerne son modus operandi, Éric Bemba a indiqué que YANGO ne travaillera pas directement avec les chauffeurs, mais avec des partenaires locaux, des sociétés de transport enregistrées auprès d’entités juridiques de la RDC, que les personnes intéressées à rejoindre Yango devront contacter.

Concurremment au lancement de l’application, un centre dédié aux chauffeurs a été ouvert récemment à Kinshasa par des partenaires de Yango. « Les chauffeurs peuvent y apprendre à travailler avec l’application et suivre des formations et des tests », a-t-il précisé.

Selon Yango, les commissions qu’elle facturera à ses partenaires à Kinshasa, par trajet, « sont parmi les plus basses du marché africain », grâce aux solutions technologiques qu’elle utilise.

De plus, les remises éventuellement offertes aux utilisateurs ne seront pas déduites du paiement final aux chauffeurs. Avec des options de sécurité et de supériorité technologique, Yango vise à devenir rapidement l’un des leaders de l’industrie de la mobilité urbaine à Kinshasa et à étendre ses actions à d’autres grandes villes de la RDC.

Il faut noter que le service « YANGO » est disponible dans plusieurs langues, dont le français, à la fois pour Android et IOS. Pour utiliser ce service, les utilisateurs devront télécharger l’application et activer le service de géo localisation. Ensuite, il faudra indiquer les lieux d’origine et de destination et l’algorithme indiquera le conducteur le plus proche, déterminera le trajet le plus rapide possible pour éviter les embouteillages, estimera le temps de trajet et calculera le prix. Dans un premier temps, le paiement se fait en espèces alors que d’autres formes de paiement seront disponibles dans les prochains jours .

YANGO fait partie de Yandex, l’une des plus grandes entreprises Tech d’Europe avec 200 millions d’utilisateurs actifs. Elle opère dans plus de 1000 grandes villes réparties en plus de 25 pays à travers le monde. En Afrique, elle a commencé en 2018 à partir de la Côte d’Ivoire. Yango combine trois produits notamment :

  • YANGO : application Client;
  • YANGO Pro : application chauffeur et
  • Dispatcher : interface web partenaire.

Carmel NDEO



La star de la musique congolaise, Reddy Amisi signe fin septembre son grand retour sur scène à travers l’album “Bailo canto”. Le clip de l’une des chansons de cette plaquette intitulée “Mimi maman” est déjà prêt. En effet, le chanteur congolais ancien de Viva la musica, Reddy Amisi compte immortaliser son surnom dans son nouvel opus intitulé “Bailo Canto”. Cet album va sans nul doute signer son comeback scénique douze ans après son dernier album “Likelemba”.Le patron de Casa do Canto s’affaire à apporter la dernière touche à son nouveau-né. C’est son quatrième album après sa séparation avec Papa Wemba dans Viva la Musica, son ancien groupe. L’album “Bailo Canto” comportera dix titres. Voici plus de 18 ans que la star congolaise a opté pour évoluer dans son propre groupe “la Casa do Canto”. Reddy Amisi, dit “Bailo Canto” a marqué l’échiquier musical congolais par ses chansons intemporelles.

Ainsi, “Bomengo ata kala”“Bala Keba”, “Orphelin, Intérêt”, “Etoile”, “Libala”… se réclament de cet artiste que les mélomanes de la musique congolaise savourent à tout moment.

A ce jour, Reddy Amisi est une référence pour la jeune génération des artistes congolais. Dans Viva Musica, il s’est illustré comme auteur de belles chansons dans les albums suivants : Queen Lina (1990), Injustice (1993), Prudence (1994), Ziggy (1996), Etoile (1998), Fin d’exil (2000) avec Stino Mubi. Après 19 ans dans Viva la Musica, l’artiste s’est révélé encore fécond dans son propre groupe “La Caso do Canto” avec des opus comme Compteur à zéro (2002), Ligne droite (2005) et Likelemba (2010).

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