SOUVENIR… SOUVENIR…
Ça s’était passé un 15 août, comme aujourd’hui…

Le 15 août 1992, Etienne Tshisekedi est élu Premier ministre de la transition par la Conférence nationale souveraine (CNS).
Ce jour-là, après d’innombrables tractations, Etienne Tshisekedi était élu Premier ministre par la Conférence nationale souveraine (CNS). Pour la première fois au Zaïre, un Premier ministre accédait à ce poste par voie d’élections et non par la volonté du Président Mobutu.
Etienne Tshisekedi sera, néanmoins, remercié dès janvier 1993 (soit 5 mois après), à la suite d’une controverse monétaire liée à la mise en circulation du nouveau billet de cinq millions de Zaïre. Cette éviction occasionnera une nouvelle crise qui va déboucher sur un blocage institutionnel de la transition.
Finalement, en juin 1994, tandis que la crise rwandaise permet au Président Mobutu de briser l’isolement international dans lequel il se trouve depuis 1990, et alors que l’opposition n’en finit plus de se déchirer, la “troisième voie” se concrétise par le retour à la Primature du réputé “bon gestionnaire” Léon Kengo wa Dondo. C’est à ce moment-là que l’opposition radicale se marginalisera de plus en plus. Tant et si bien qu’à l’aube de la chute du régime Mobutu, après six années de débats constitutionnels stériles, de reniements et de débauchages notoires d’opposants plus soucieux du relatif confort des per diem que de leur combat politique, la classe politique zaïroise avait perdu l’essentiel du crédit dont elle jouissait à l’étranger comme à l’intérieur du pays. Le changement devrait venir d’ailleurs… de Laurent-Désiré Kabila. 

Benjamin Babunga



L'artiste musicien, Ferré Gola va tenir une conférence, le mercredi 17 août 2022, au Vendôme Club, à Paris, à partir de 16h00, à l'occasion de la sortie de son nouvel opus intitulé "Dynastie".

Le chanteur congolais va se livrer à la presse et ses mélomanes, une semaine après sa sortie de prison, où il a été détenu pendant plus de deux mois.

Rappelons que Dynastie a été largué, le vendredi 25 mars dernier sur toutes les plateformes de téléchargement musical et de streaming.

Cet opus contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.

Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Marionnettes, Alita, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, IGF, Ça pique, Carte rose, Dose unique et Royaume Kunga.

Gratis Makabi



L'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) a procédé, ce vendredi 12 août 2022, à la cérémonie de remise des sacres aux gagnantes de la 6ème édition du  "Prix Jeune Femme Journaliste" (PJFJ). Concours des meilleurs reportages sur le genre réalisés par les jeunes femmes journalistes..

Plusieurs personnalités ont pris part à ces assises tenues à Léon Hôtel, entre autres le représentant du ministre de la jeunesse, le représentant d'INTERNEWS, et les membres de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC).

Tanya Mubadi Bokadi de Congo Média Libre TV (Kinshasa) a été sacrée dans la catégorie Télévision. Joëlle Safina Bufole de Uwezo Africa FM (Bukavu) a été plébiscitée pour la catégorie radio.

Tandis que Lynn Mazianda Samba de Lasamba news (Kinshasa) a été couronnée dans la catégorie média en ligne.

Gratis Makabi



 

 
Les combattants du M23 se sont emparés de Bunagana, important centre de commerce transfrontalier entre la RDC et l'Ouganda, et tout proche du Rwanda (Nord-Kivu), depuis le 13 juin 2022. Ce jours là, 137 soldats congolais et 37 policiers avaient traversé la frontière et étaient recueillis par l'UPDF (l'armée ougandaise). La situation a provoqué depuis fin mars la fuite de milliers d'habitants vers l'Ouganda et Rutshuru.
 
Les autorités congolaises ont présenté des preuves de l’implication de l’Armée rwandaise dans la progression du M23. Un rapport d'experts missionnés par les Nations unies confirme également que l'armée rwandaise a lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises depuis novembre 2021 et jusqu'en juin 2022. Des accusations que Kigali a toujours rejeté alléguant que les FARDC se battent aux côtés des FDLR. 
 
Jeudi 11 août, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a, de son côté, appelé les gouvernements congolais et rwandais à cesser de soutenir les groupes armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

"Il existe des rapports crédibles sur un soutien aux groupes armés par toutes les parties, y compris les FDLR par les forces congolaises et le M23 par les forces rwandaises", avait déclaré Antony Blinken à l'issue de discussions avec le président rwandais Paul Kagame à Kigali.

Et d’ajouter:

"Notre position est claire: le soutien à tout groupe armé doit cesser. Il ne s'agit pas d'un groupe contre un autre. Le principe de base est qu'il ne devrait pas y avoir de soutien venant des gouvernements et des forces armées aux groupes armés comme le M23 et les FDLR", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.

Les échanges directs entre Kinshasa et Kigali menés sous l’égide de l’Angola sont au point mort. A part des appels à la cessation des hostilités et une feuille de route signée par les deux parties, rien de concret n’a été réalisé. Bunagana est toujours occupé et plusieurs autres localités. Kinshasa attend davantage du conseil de sécurité de l’ONU pour mettre la pression sur Kigali.

actualite.cd/CC



Le député national Jean Marc Kabund qui a comparu ce vendredi 12 août en chambre du conseil de la Cour de cassation, vient d'être assigné en résidence surveillée après une requête introduite par ses avocats en contestation de sa détention à Makala.

"La Cour de cassation a répondu favorablement à notre requête, notre client est rentré à la prison prendre ses  effets et rejoindre sa maison où il est assigné en résidence surveillée", a confirmé Me Victor Tshiedi, avocat de Jean Marc Kabund.

La Cour de cassation a ainsi agi conformément à la loi organique relative à la procédure devant la Cour de cassation qui veut que tout député en fonction placé sous mandat d'arrêt provisoire, en lieu et place d'aller en prison, soit assigné en résidence surveillée.

L'ancien président intérimaire de l'UDPS et un très proche collaborateur de Félix Tshisekedi est sous mandat d’arrêt provisoire depuis le mardi 9 août 2022a à la prison centrale de Makala. Il est poursuivi pour avoir tenu, au cours d’un point de presse, des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat. 

Ivan Kasongo et Ali Kalonga

 



Invité de marque à l’occasion des cérémonies commémoratives de l’accession de la République du Tchad à la souveraineté internationale, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi s’est dit impressionné par la gestion de son homologue tchadien, Mahamat Idriss Déby, une année après l’assassinat de son père, le défunt Marchal Idriss Déby Itno.

« Mes impressions sont excellentes. Je remercie  infiniment mon frère Mahamat Idriss Déby qui continue de m’impressionner. Je le remercie de m’avoir fait honneur, de m’avoir invité à assister à ce défilé. Je disais qu’il m’impressionne parce que j’étais là déjà pour accompagner à sa dernière demeure le défunt Marchal Idriss Déby Itno. C’étaient des circonstances terriblement douloureuses », a déclaré Félix Tshisekedi dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter de la présidence Tchadienne.

Pour le Chef de l’Etat congolais qui assistait à ces cérémonies notamment en tant que président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Général d’Armée Mahamat Idriss Déby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République du Tchad a fait preuve d’un courage « exceptionnel » une année après le coup d’état ayant conduit à l’assassinat de son devancier, également son père biologique.

« Je me rappelle encore dans l’état dans lequel il était. Il était très affecté…Il a démontré qu’il est un homme qui est vraiment à sa place. Il a gardé le Tchad stable, en sécurité et il a réussi un exploit, celui d’amener une grande partie de la classe politique de l’opposition dans ce processus de dialogue », a ajouté Félix Tshisekedi.

Félix Tshisekedi s’est aussi dit impressionné par le professionnalisme de l’armée tchadienne « équipée et organisée » et compte s’en inspirer pour les réformes en cours au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

« Je pars vraiment avec des impressions très positives et je suis très optimiste quant à l’avenir du Tchad. J’ai assisté à un défilé impressionnant. J’ai vu que l’Armée tchadienne est une armée de métier, très bien organisée et équipée. Ça va me servir de modèle. Nous sommes aussi en ce moment dans la phase de réforme de notre armée. Je comprends les exploits que le Tchad fait ailleurs sur le continent », a-t-il rétorqué.

Longtemps considéré comme un pays pauvre sans réelle influence régionale et en proie à des rébellions, le Tchad a pris une stature nouvelle sur la scène africaine au cours de la décennie écoulée. Il doit ce regain d’influence avant tout à sa capacité à déployer son armée sur les théâtres d’opérations extérieurs pour combattre les mouvements jihadistes au Sahel et au lac Tchad. Devenu un acteur militaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme, le pouvoir tchadien a joué la carte de la diplomatie militaire et consolidé son alliance politique et son partenariat sécuritaire avec les pays occidentaux, notamment la France et les Etats-Unis.

L’armée tchadienne, qui comprend, selon les estimations, entre 40 000 et 65 000 soldats, jouit depuis près d’une décennie d’une bonne réputation à l’extérieur de son territoire. En 2013, renseigne un rapport du groupe « International Crisis group » l’engagement des troupes tchadiennes au Sahel central contre des mouvements jihadistes, puis à partir de fin 2014 dans les pays frontaliers du lac Tchad contre les factions de Boko Haram, a même fait du Tchad un acteur militaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme.

Carmel NDEO



La société civile de Rutshuru annonce des manifestations qui iront de ce territoire jusque dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dans les tout prochains jours. L'annonce a été faite mercredi 10 juillet 2022 à l'issue d'une rencontre qui a regroupé plusieurs organisations de cette structure citoyenne dans la région. 

Dans leur déclaration dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD le jeudi, ces organisations de la société civile fustigent l'inaction du gouvernement face à la rébellion du M23 soutenu par le Rwanda, et qui occupe la cité de Bunagana, voici maintenant plus d'un mois. 

« Nous remarquons avec amertume que nos militaires n'attaquent plus les rebelles. Au lieu des offensives, ils font de défensives. Et comme conséquences, les meurtres, viols et déplacement massif des habitants dans des sites collectifs dans une situation humanitaire précaire. Voilà pourquoi, nous projetons d'organiser une marche pacifique de Rutshuru à Goma et qui va se solder par un sit-in au gouvernorat de la province », indique Jean-Claude Bambaze, président de cette structure citoyenne.

Il estime que « même si une accalmie s'observe sur la ligne de front ces jours, il s'observe la non-assistance des déplacés qui sont dans plusieurs villages de Rutshuru ces derniers temps. » 

« Ça fait plus de 4 jours que la situation est calme à Bunagana. L'ennemi consolide sa position et les éléments des FARDC [Ndlr : consolident aussi la leur]. Mais, les déplacés à l'intérieur du territoire vivent sans assistance. Ils sont en train de demander par-ci par-là les vivres et non vivres. C'est compliqué pour eux. Tout ceci nous motive d'organiser la marche pacifique pour interpeller les autorités afin de restaurer l'autorité de l'État à Bunagana pour que ces déplacés regagnent leur domiciles », ajoute-t-il.

Il sied de rappeler que la cité de Bunagana et quelques villages environnants sont occupés par les hommes armés du M23 et leurs alliés du RDF, depuis environ 2 mois. Cette occupation est à la base de la paralysie des activités sur place et du déplacement massif des habitants qui ont vidé la contrée pour se mettre à l'abri.

Bantou Kapanza Son



Le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima Kazadi a participé, jeudi 11 août, à la quatrième série de matinée d’information électorale organisée par l’ONG Ligue des femmes congolaises pour les élections (LIFCE) à Kinshasa.

La présidente de la LIFCE, Charlotte Mayele, signifié que cette activité qui entre également dans le cadre de la formation continue CENI-LIFCE, a pour objectif d’avoir les informations fiables sur le processus électoral pour une sensibilisation à la base mais aussi de renforcer leurs capacités en matière électorale et aussi d’accompagner la CENI, leur partenaire depuis plus de 5 ans.

« En ce qui concerne les élections, nous sommes les partenaires privilégiés de la CENI. Nous avons besoin de l’accompagnement de la CENI. Et la LIFCE, en tant que mission d'observation électorale de la CENI, nous nous sommes engagés dans cette voie pour avoir des accréditations pour accomplir ce que nous avons toujours l’habitude de faire, parce qu'il faut qu'il ait des observateurs et témoins pour confirmer la transparence du processus électoral. Donc, nous voulons apporter notre pierre à la gouvernance doctorale », a déclaré Me Mimie Konde.

A la fin, la LIFCE a remis à Denis Kadima son plan stratégique quinquennal sur le processus électoral. M. Kadima a briefé les participants sur les activités que mène la centrale électorale et des innovations à venir.

« Là où c'est nécessaire nous allons apporter des innovations pour des élections de qualité. Notre souhait c'est de poser des actes. Nous sommes en train de revoir la cartographie et nous assurer que nos bureaux soient proches de vos résidences. L’exercice qui commence dans les mois à venir est la révision du fichier électoral. Nous allons améliorer la méthode de la qualité de saisie des emprunts et ajouter l’iris. Nous allons introduire une nouvelle technologie qui s'appelle « OCR», une technologie que nous allons utiliser pour la réception des électeurs. Elle comprend tous les détails, toutes les informations possibles écrites à la main qu'on va déposer sur cet appareil ; lequel va le saisir directement. Cela nous permettra de gagner du temps. Donc, c'est une innovation que nous allons apporter pour éviter les enrôlements multiples. Nous allons également utiliser la reconnaissance faciale pour les mineurs. Ce sont des améliorations que nous allons apporter », a déclaré Denis Kadima.

Et d’affirmer :

« Nous sommes déterminés à organiser les élections locales qui n'ont jamais eu lieu. Il y a 40 ans. Nous allons permettre aux congolais résidant à l’extérieur de s'inscrire dans les ambassades et voter. Mais seulement, dans une phase pilote avec 5 pays, notamment la Belgique, la France, les Etats Unis, le Canada et l'Afrique du Sud. Et parmi les conditions de vote, ces pays ne doivent pas être frontaliers à la RDC. Nous allons élargir cet exercice dans tous les pays où la RDC a une représentation ». 

La LIFCE a été informée des préparatifs du calendrier électoral, facteur de beaucoup de conditions telles que les dates qui doivent être réalisées obligatoirement, précise la CENI. Cela dans la transparence qui veut que « gagneront ceux qui auront gagné ».

Fonseca MANSIANGA

A Propos

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Ali Kalonga

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