Dimanche 3 octobre à Kinshasa. Romario Lukau tente de dévoiler le secret de l’un des dizaines de tableaux de peintures exposés dans la galerie Malabo.

« J’ai nommé ce tableau Résistance. C’est vrai que nous avons beaucoup de problèmes au pays. La covid19, la guerre, la souffrance, beaucoup de difficultés, mais malgré tout cela il nous faut garder espoir et rester fort », explique le  jeune artiste visuel.

C’est la première fois qu’il est à l’honneur d’une exposition individuelle à Kinshasa. Lancée depuis le 2 octobre, cette exposition se déroule autour du thème :

«  Les temps qui nous lient ». Pour Romario, il s’agit surtout d’appeler ses contemporains au dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de nos sociétés « Ce qui se passe ici, c’est ce qui se passe ailleurs. Les choses qui se passent ailleurs nous touchent également. La pandémie de Covid19 est une bonne illustration de cela. »

Pour cette exposition, le jeune artiste issu de l’académie des beaux-arts a choisi de  mettre son coup de pinceau sur des toiles aux fonds jaune pour s’exprimer.

«  Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Comme les anciens ont trouvé des solutions à leurs problèmes , nous devons aussi dialoguer pour faire face aux défis du présent et ceux du futur », explique-t-il. 

Une dizaine de personnes sont venues explorer avec enthousiasme les créations du jeune artiste. « Bravo pour cette nouvelle exposition hors normes! Oui, il faut casser les dogmes et les barrières. On vous souhaite plein succès! » a écrit Myoto Liyolo sur son compte twitter.

Romario, Rolook comme il aime s’appeler,  fait partie de la nouvelle génération talentueuse qui veut porter la voix de la société congolaise «  Être artiste, c’est être à l’écoute des souffrances , des joies, de sentiments et des idées qui traversent les communautés. » assure-t-il.

Son exposition reste ouverte du mardi au samedi de 10 heures à 18 heures à la galerie Malabo, au croisement des avenues Huilleries et Kato à Kinshasa. L’entrée est libre.

 

actualite.cd/CC



L’artiste chanteur et rappeur Alain Chirwisa dit Alesh sera en concert de présentation de son deuxième album studio dénommé « Mongongo », le samedi 30 octobre prochain, à la Grande Halle de l’Institut Français de Kinshasa à partir de 18h30. L’album est une tentative de création d’un nouveau genre musical, appelé Ndombofronic, que l’artiste considère comme un mélange des sonorités Ndombolo, de certaines musiques Afros dont le Kwaito, l’Afrobeat et le Kuduro, et des musiques purement électroniques.

Dans cet album de 12 titres, Alesh aborde plusieurs problématiques sociales du Congo et du continent africain dont les revendications sociales à l’exigence de redevabilité et de transparence dans la gestions des affaires publiques, en transitant par l’amour et la célébration d’une vie réussie, par un plaidoyer pour la reconnaissance des artistes et des sportifs comme ambassadeurs de leurs pays respectifs, ou encore la responsabilisation du jeune africain, et même à un hymne de gratitude aux DJs Congolais qui ont fait de lui une star incontestée des musiques urbaines congolaises. Ce qui fait de « Mongongo » un intéressant voyage, autant par la diversité de ses sonorités que par la multiplicité des thématiques qu' il traite.

L’album « Mongongo », qui veut dire « la Voix », est sorti le 21 mai dernier. Inspiré du rôle déclencheur que joue la VOIX dans toute destinée individuelle ou collective, Alesh accorde un double sens à ce titre d’album : Rien ne peut être accompli par qui que ce soit sans qu’une voix intérieure n’ait déclenché son action. On ne devient médecin qu’après avoir entendu une voix intérieure qui nous indique de suivre cette voie, etc. En second lieu, Alesh estime que sa musique flirte en permanence avec l’audace de porter la voix des sans voix du fait de l’étiquette lui étant souvent collée en RDC, celle d’artiste « engagé ». Cet album se veut donc être le reflet de sa propre voix et de celle des autres.

L’album contient des titres tels que « Aller-Retour », « Number One », « Bunda » ou encore « Na ndenge ya mabe te ». Gally Garvey et d’autres artistes invités feront la première partie du concert.

Emmanuel Kuzamba



Les 8 confessions religieuses qui se sont réunies samedi 2 octobre  au Centre Interdiocésain, sous la présidence du Mgr Marcel Utembi, n’ont pas trouvé de consensus sur la désignation du président du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

À la fin des échanges, le pasteur Dodo Kamba, représentant légal de la Représentation des Églises du Réveil (REC), a affirmé devant la presse qu'une correspondance sera adressée au président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia.

"Nous avons eu à parler, et nous sommes arrivés à tirer certaines conclusions. Ce que nous allons adresser une correspondance au président de l'Assemblée nationale lui répondant par rapport au travail que nous avons fait", a dit le pasteur Dodo Kamba.

Dans la foulée, il soutient que les 6 confessions religieuses ne voudront pas être responsables d'un quelconque glissement en 2023.

"Nous réitérons la confiance au travail que nous avons abattu, que nous estimons être cohérent. Et comme nous avons su le dire, on a été tenté de convaincre nos confrères pour pouvoir nous rejoindre et revenir à la raison, pour pouvoir accepter et nous suivre dans cette ligne parce que le temps court. On n'a pas de temps à perdre. Nous ne voulons pas porter la responsabilité d'un quelconque glissement. Alors, ça n'a pas été facile. Il y a eu encore beaucoup de choses. Nous respectons les avis de chacun de nous et surtout les avis qui viennent des églises sœurs l'Église Catholique et l'Église Protestante", a renchéri le pasteur Dodo Kamba.

S'agissant d'une probable nouvelle rencontre le lundi prochain, le pasteur Dodo Kamba a déclaré que cela n'a pas été prévu. Il persiste et signe que la suite sera connue lorsque l'assemblée nationale recevra la correspondance sur le déroulement des travaux des confessions religieuses.

De son côté, l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) s'est remis au Saint Esprit pour espérer trouver un consensus. "Jusqu'à présent pas de compromis et l'avenir nous dira quoi (...) on a encore lundi. Dieu seul sait, l'esprit nous dira quoi le week-end", a déclaré l'abbé Donatien Nshole.

Rappelons par ailleurs que le président de la chambre basse du Parlement avait accordé un ultime délai de 3 jours aux confessions religieuses pour parler le même langage en ce qui concerne la désignation des animateurs de la CENI, qui doivent provenir de leur composante.

Jephté Kitsita (avec Ali Kalonga)



Dans ce nouveau numéro du Podcast de la Culture Emmanuel Kuzamba reçoit le talentueux Jeremy Nsingi. 43 ans, cet artiste n’est pas un simple dessinateur. Cet ancien étudiant en médecine n’a pas pu échapper à son destin. Les traits de ses dessins l’ont conduit à l’Académie des Beaux Arts. Aujourd’hui, c’est bédéiste reconnu. Dans podcast, il revient sur son parcours, ses rencontres notamment avec Barly Baruti, ses réalisations, ses projets et surtout ses rêves. 

« Le dessin et les couleurs attirent et le gout de la lecture s’aiguise. La BD, c’est comme le cinéma. Le scénario, l’histoire, l’émotion, etc. », dit-il dans ce podcast. Il soutient le style congolais et l’explique: « Comme la rumba congolaise, il existe également une BD congolaise ».

Jeremy Nsingi ose aussi quelque chose de particulier: « Nous racontons le kinois d’aujourd’hui. Nous essayons aussi de faire vivre Gims, Trump, Stallone, Mugabe et d’autres célébrités de divers secteurs »

Toujours dans podcast, il partage aussi ses principaux défis: « Trop peu d’investisseurs interviennent dans le domaine du livre. Certains auteurs travaillent avec les éditeurs européens. Nous ici nous essayons de présenter quelque chose en proposant le même prix que celui du pain. Nous éditons en Chine pour réduire le cout de la production (…). Mon plus grand rêve est de faire des congolais de grands lecteurs à partir de la BD ». 



Le président Félix-Antoine Tshisekedi a indiqué au cours du conseil des ministres du vendredi 1er octobre que pour la rentrée scolaire prévue le lundi 4 octobre prochain, environ 2 millions de nouveaux inscrits sont attendus.

Il a rappelé son engagement à faire de l’éducation une priorité. Ceci se traduit par l’instauration de la gratuité de l’école et la valorisation de la formation professionnelle.

C’est ce qu’indique le compte-rendu de ce conseil des ministres lus par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

« Ce constat positif met en exergue des efforts réalisés par le Gouvernement, d’une part, et la maturation de l’appropriation du programme de la gratuité par la population, particulièrement les parents, d’autre part. Au-delà de ces acquis, le programme de gratuité devrait atteindre l’objectif de zéro paiement par enfant congolais, d’améliorer les infrastructures adéquates ainsi que les conditions de travail et de traitement des enseignants pour un rendement scolaire optimal et qualitatif », indique le compte-rendu.

Pour ce faire, le Président de la République a instruit le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique de renforcer la collaboration avec son administration pour améliorer le partage d’information et la gestion des bases des données, « en vue d’extirper les fictifs (enseignants, écoles, etc.), et d’introduire les concepts de mesure de résultats, de développer une culture de pilotage, de transparence et de redevabilité ».

Le chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre de :

  • Prendre les dispositions nécessaires pour la rentrée scolaire sur toute l'étendue de la République, avec les mesures exceptionnelles pour les provinces sous état de siège, et spécialement sur la scolarité des enfants hébergés dans les orphelinats en âge de scolarité, pour qu'ils bénéficient de l'égalité des chances en matière d'éducation ;
  • Créer une taskforce interministérielle notamment entre les ministères du Budget, des Finances et de l’Enseignement primaire secondaire et technique en collaboration avec son Cabinet, pour effectuer un suivi et une évaluation efficace du programme de la gratuité.

« Rappelant que cette rentrée scolaire intervient, une fois de plus, sous la menace de la pandémie à COVID-19, le Président de la République a insisté sur l’impératif d’instruire les chefs d'Établissements à mettre en place des dispositifs pratiques pour le respect des gestes-barrières », conclut Patrick Muyaya.

radiookapi/CC
 


La situation de l’étudiant congolais bloqué à l’aéroport de Bruxelles, était également parmi les sujets au cœur de la réunion du conseil des ministres de vendredi. Jérôme MASUDI WASO a été placé en centre fermé à l’aéroport de Zaventem en Belgique sous prétexte qu’il n’aurait pas les aptitudes pour prétendre poursuivre ses études universitaires alors qu’il a été inscrit à l’Université Catholique de Louvain et qu’il dispose de tous les documents requis y afférents.

Il a fermement condamné cet qu’il a qualifié d’acte déplorable et a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères d’approcher l’Ambassadeur du Royaume de Belgique accrédité en République Démocratique du Congo pour lui exprimer la totale désapprobation de cet acte et exiger la libération immédiate de l’étudiant. 

Le Président de la République a insisté sur la nécessité de rappeler aux autorités belges d’assurer, par devoir de réciprocité, un meilleur traitement aux citoyens congolais qui arrivent sur leur sol comme la République Démocratique du Congo le fait pour les sujets belges.

De son côté, l’Université de Louvain a expliqué Jérome Waso été autorisé à s’inscrire.

« Sur la base des informations dont elle dispose, l’université ne comprend pas que l’accès au territoire lui soit refusé. Elle demande une clarification des raisons de ce refus et attend son nouvel étudiant », avait déclaré l’UCL.

 actualite.cd/CC


Publié le 1er octobre 2010, le rapport Mapping des Nations-Unies sur les graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire perpétrées en RDC entre mars 1993 et juin 2003, a totalisé 11 ans d'existence ce vendredi 30 septembre.

Au cours d'un point de presse organisé à cette occasion, l'organisation de la société civile "Groupe de travail sur la Justice transitionnelle", dresse un bilan négatif. Contrairement aux recommandations de ce rapport, il n'existe pas à ce jour en RDC un début de mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle, de l'installation du Tribunal pénal international et de la création d'une commission vérité et réconciliation. 

Pour la coordonnatrice du "Groupe de travail sur la justice transitionnelle", Thérèse Kulungu Mbungu, le silence sur ce rapport constitue une prime à l'impunité et une incitation à poursuivre, voire à intensifier les crimes contre les populations congolaises.

"Le rapport moisit dans les tiroirs des Nations-Unies sans jamais avoir été exploité. Pendant ce temps, les auteurs présumés de ces crimes affreux circulent allègrement et occupent des postes politiques,  militaires ou sécuritaires importants en RDC et dans les pays voisins, au grand dam des victimes et de leurs proches", a-t-elle dénoncé.

Le Groupe de travail sur la justice transitionnelle se dit inquiet de constater que la volonté exprimée par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, lors du Conseil des ministres du 7 août 2020,  de mettre en place des mécanismes de Justice transitionnelle, n'a pas été suivie d'actes à ce jour.

Les acteurs de la société civile pensent que la mise en place des recommandations du rapport Mapping permettra d'établir la vérité sur le passé, d'engager les poursuites judiciaires, de procéder à la réforme effective des institutions, de procéder à la réparation des victimes, d'effectuer un travail de mémoire et d'eviter la répétition de l'histoire.

Avant de clore son intervention, Thérèse Kulungu a réitéré la déclaration du prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege, du 9 septembre dernier, dans laquelle il a invité  le chef de l'État congolais à faire adopter une résolution à l'ONU pour mettre en place une équipe d'enquêteurs devant exhumer les nombreuses fosses communes dans l'Est de la RDC, collecter  et préserver les éléments de preuve d'actes susceptibles de constituer des crimes de guerres, des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide perpétrés sur le sol congolais.

"Le moment est venu pour le chef de l'État de concrétiser son engagement à faire adopter une stratégie nationale de Justice transitionnelle et à demander de manière expresse aux Nations-Unies, l'établissement d'un Tribunal pénal international pour la RDC et le soutien à la mise en place des chambres spécialisées mixtes pour rendre justice aux victimes des crimes les plus graves et mettre fin à la culture de l'impunité qui alimente les conflits dans notre pays depuis les années 90", a-t-il déclaré.

Conseiller en matière de justice transitionnelle au ministère des Droits humains, Joseph Kasa a réaffirmé la détermination de Fabrice Puela à mettre en place les mécanismes de la Justice transitionnelle avant son départ à la tête de ce ministère.

Rappelons que le rapport Mapping a été publié le 1er octobre 2010 après découverte par la mission onusienne de 3 fosses communes dans la province du Nord-Kivu à la fin de 2005. Il documente 617 incidents auxquels se rapportent les violations les plus graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire sur la période de mars 1993 à juin 2003.

Orly-Darel Ngiambukulu



Colruyt group a lancé officiellement, ce jeudi 30 octobre à Kinshasa, son projet de plantation de 12 millions d'arbres sur plus de 10 milles hectares dans les regroupements de Sua Kasongo et Sua Kahumba, chefferie de Pelende Nord (Kwango) pour une durée de 25 ans.

Ce projet s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique via le reboisement en appuyant le programme présidentiel jardin scolaire 1 milliard d'arbres à l'horizon 2023.

Déjà, deux pépinières sont déjà disponibles sur le terrain avec un groupe d'ingénieurs qui y travaillent.

"On a déjà démarré le projet. Nous avons deux pépinières. L'objectif c'est d'avoir un élément écologique et aussi un élément social. On va faire 12 millions d'arbres sur 12 milles hectares dans la province du Kwango. On est très heureux de pouvoir faire ça. On a déjà signé des accords avec des chefs locaux, on a des ingénieurs avec qui on va travailler. On a cherché un endroit où il n'y a plus d'arbres, tout est brillant. C'est-à-dire la reforestation c'est important là bas. C'est assez près de Kinshasa pour le transport, pour l'organisation. On a trouvé la chefferie qui était très accueillante et intéressée de travailler avec nous. C'est aussi un élément qui nous a poussé à faire le projet au Congo. Le projet 1 milliard d'arbres est fantastique, on veut travailler avec cela. C'est une belle initiative", a expliqué M. Jef Colruyt.

Grâce à cette reforestation, Colruyt group ambitionne de capter 120 000 tonnes de CO2 à l'horizon 2030.

Un partenariat win-win avec les communautés locales

Le gouvernement provincial avec les autorités locales ont remis dans un premier temps, un espace totalement déforesté de 4 milles hectares sur les 10 milles souhaités. Une campagne de sensibilisation de la population afin de soutenir le projet de reboisement et de lutter contre l'abattage d'arbres est lancée.

"C'est une opportunité que la province du Kwango ne peut donc pas louper. C'est la contribution du Kwango aux problèmes climatiques. La contribution du Kwango, dans un premier temps, j'ai donné quatre milles hectares pour le reboisement. C'est une destruction massive chez-moi essentiellement pour le commerce de la braise. Je pense que cela a des conséquences. Et un tel projet, nous ne pouvons pas rester bras croisés. C'est ce qui justifie ma présence personnellement ici. Il y a une campagne qui a été menée, une sensibilisation pour faire comprendre à la population que le déploiement est un problème. J'ai lancé une 4 ou 5 équipes afin de faire connaître à la population le problème climatique qu'il y a et ensuite le projet Colruyt et qu'est-ce qu'ils vont en bénéficier. Le cahier de charge est sur mon bureau. Il y aura des écoles  et des ponts qui seront  construits. J'ai signé le contrat pendant 25 ans. Quatre milles hectares ne seront pas touchés et pendant 20 ans nous aurons la forêt", a expliqué le gouverneur du Kwango, Jean-Marie Peti Petit.

"Je suis satisfait parce que c'est un projet que j'ai accompagné depuis le début. Toute la prospection de terres qu'ils ont prises. C'est dans ma chefferie. C'est dans deux des 25 groupements de ma chefferie que ça se trouve. Ce sont deux noms qui ont été cités dans le discours : Sua Kasongo et Sua Kahumba. Je suis très heureux de ce lancement officiel aujourd'hui. La population de la chérie est consciente. Le processus a commencé depuis le mois de mars. De là jusqu'au mois d'août où le protocole d'accord, nous avons fait plusieurs visites, pas moins de 15 visites. Nous avons sensibilisé mais c'est un travail de longue haleine. Déjà les travaux qui sont faits là, c'est la population locale qui y travaillent. En plus, le fait qu'ils ont cédé leurs terres c'est une façon d'accompagner le projet", a ajouté le Chef coutumier Louis Makambu, de la chefferie de Pelende Nord, territoire de Kenge (Kwango).

À son tour, Colruyt group va mettre en place des programmes en gestion forestière et en agriculture. Le projet devra construire des infrastructures sociales (Hôpital, école et pont) et donner des opportunités d'agroforesterie aux communautés locales.

Ce qu'il faut savoir du Colruyt group

Colruyt Group est actif dans la distribution de denrées alimentaires et de produits non alimentaires en Belgique, en France et au Grand-Duché de Luxembourg, avec plus de 600 magasins en gestion propre et environ 580 magasins affiliés. En Belgique, il s'agit des magasins Colruyt, Okay, Bio-Planet, Cru, Dreamland, Dreambaby, Bike Republic et des magasins affiliés Spar et Spar Compact. 

En France, le groupe compte des magasins Colruyt, mais également des magasins affiliés Coccinelle, Coccimarket et Panier Sympa. Le groupe est actionnaire majoritaire de The Fashion Society, qui regroupe les chaînes de vêtements ZEB, PointCarré, The Fashion Store et ZEB For Stars. JIMS exploite des clubs de fitness en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Solucious et Culinoa livrent des produits de foodservice et de détail à des clients professionnels en Belgique (hôpitaux, PME, horeca...). 

Les autres activités englobent la fourniture d'énergie par DATS 24 en Belgique (carburants, gaz naturel et énergie verte), les solutions d'impression et de gestion de documents (Symeta Hybrid) et la production d'énergie verte (Eoly). Le groupe emploie plus de 32.000 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de EUR 9,9 milliards en 2020/21. Colruyt est coté à la bourse d'Euronext Bruxelles (COLR) sous le code 15IN BE0974256852. 

Auguy Mudiayi

A Propos

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Ali Kalonga

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