Wednesday, 13 March 2024 00:00

Édito: L'UDPS pas gourmande !



Sous tous les cieux, même dans des pays dits de vieilles démocraties, les tractations et autres grandes manœuvres politiques sont engagées au lendemain des joutes électorales, dans le but, en cas de non atteinte de la majorité parlementaire par un quelconque parti ou regroupement politique, de constituer la coalition majoritaire, en vue de la formation du futur Gouvernement.

C'est également le moment pendant lequel la formation politique ayant raflé plus des strapontins à l'Assemblée nationale profite pour réclamer le grand morceau, lors du partage du butin. C'est, d'ailleurs, reconnue de nos jours comme la règle démocratique universelle. 

Et, très souvent, de tels partis politiques vont jusqu'à revendiquer, non seulement le fauteuil du Premier ministre, mais également le perchoir de la Chambre basse du Parlement, ainsi que plusieurs gouvernorats et présidences des organes délibérants de province, en plus des cabinets ministériels stratégiques et juteux au sein de l'Exécutif national.

Ceux qui n'ont pas courte mémoire rameutent encore à l'esprit les vieux -bons ou mauvais, c'est selon- souvenirs de l'ancien parti présidentiel, le PPRD -Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie-, qui, à lui seul, s'était accaparé de tout, avec Augustin Matata Ponyo comme Premier ministre, Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l'Assemblée nationale, Alexandre Luba Ntambo et Aimé Ngoy Mukena d'heureuse mémoire s'étaient succédé à la Défense nationale, Richard Muyej Mangez Mans et Evariste Boshab Mabudj s'étaient relayé à l'Intérieur, Patrice Kitebi aux Finances, ainsi que André Kimbuta Yango et Moïse Katumbi Chapwe, respectivement gouverneurs de Kinshasa et de l'ex- Grand Katanga. Pour ne citer que ceux-là.

À cette époque, pourtant pas si lointaine, n'échappait de nulles lèvres la rhétorique de la gourmandise ni celle de l'égoïsme collées à la peau du PPRD. Normal, diraient d'aucuns. Entendu que le parti présidentiel de l'époque en avait le droit.

Fort malheureusement et contre toute attente, depuis que Kabuya Tshilumba Augustin, dans sa casquette du président intérimaire et du secrétaire général de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social- [il est aussi Informateur et député national], a déclaré que la Primature, selon les assurances lui faites par le Président de la République, revient de droit au parti présidentiel, les commentaires fusent de partout et vont dans tous les sens.

Au point que les uns taxent l'UDPS d'égoïste qui ne satisfait que ses propres intérêts mesquins, au détriment des autres partis avec lesquels ils se sont battus, pour maintenir le pouvoir, en accordant un second mandat à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo; et d'autres l'accusent, sans mettre des gants, d'être gourmande, cherchant à s'empiffrer de tout.

Même certains tabloïds, semblables à des feuilles de chou, voire des médias en ligne, s'en mêlent, en publiant des titres pompeux et sensationnels, pour se faire de l'argent ou en se faisant recruter à coups de billets verts par les pourfendeurs de l'UDPS.

Pourtant, ici, contrairement aux ambitions démesurées du parti présidentiel de l'ancien régime, l'UDPS n'entend se contenter que de la Primature, ce qui est démocratiquement légal, laissant le perchoir de l'Assemblée nationale, voire même du Sénat aux autres membres de la coalition majoritaire.

D'où vient alors que certaines mauvaises langues, sans scrupules, taxent l'UDPS d'égoïste et de gourmande ? En ne revendiquant que la Primature, ce qui lui revient, d'ailleurs, de droit, en vertu de la règle démocratique universelle sus évoquée, en quoi est-ce que le parti présidentiel a-t-il péché ? L'UDPS est l'unique formation politique au monde, qui, en dépit du fait qu'elle est en tête de la liste des formations politiques ayant raflé plus des sièges à l'Assemblée nationale, au terme des législatives nationales, n'a pas le droit de jouir des avantages et privilèges qui lui reviennent ?

Autant de questions qui valent tout leur pesant d'or, d'autant plus que sont fausses et injustifiées toutes les accusations portées contre l'actuel parti présidentiel. Des accusations dénuées de tout fondement, et visiblement répandues via une campagne de sape et de dénigrement, dans le seul but de diaboliser et de salir l'UDPS aux yeux de l'opinion nationale, afin que celle-ci puisse l'exécrer et la vomir.

Compte tenu de ce qui précède, l'UDPS n'est décidément pas égoïste ni gourmande. Trêve donc d'exagération.

Bijou NDJODJI BATEKO



À l'occasion de la Journée mondiale de l'audition le 5 mars, centrée sur les problèmes engendrés par les idées fausses et la stigmatisation dans la société, notamment le manque de sensibilisation et d'informations précises auprès du grand public et des professionnels de santé, l'OMS a tenu à rectifier certaines idées reçues erronées concernant les soins des oreilles et de l'audition.

Selon l'OMS, voici les pratiques à éviter pour maintenir une bonne audition :

  • Nettoyer le cérumen ;

Réalité : Les oreilles se nettoient naturellement.

  • Traiter la douleur auriculaire avec un remède maison ;

Réalité : Consultez un professionnel de santé.

  • Utiliser des cotons-tiges pour les oreilles ;

Réalité : Ils sont déconseillés pour le nettoyage des oreilles.

  • Considérer l'écoulement auriculaire comme un léger désagrément ;

Réalité : C'est une urgence médicale.

L'OMS souligne que, à l'échelle mondiale, plus de 80 % des besoins en soins auriculaires et auditifs ne sont toujours pas satisfaits. Les idées fausses profondément ancrées et les attitudes stigmatisantes sont des obstacles majeurs à la prévention et au traitement de la perte auditive. Il est crucial de changer ces perceptions pour améliorer l'accès aux soins auriculaires et auditifs et réduire l'impact de la déficience auditive non traitée.

Thérèse Ntumba



La RDC est toujours confrontée à une insécurité grave dans sa partie Est. Ces hostilités persistantes ont causé d'innombrables pertes humaines, le bilan dépassant sûrement le million depuis près de 30 ans. Face à cette situation, la priorité absolue des autorités congolaises est de trouver une solution.

Depuis son accession au pouvoir, Félix Tshisekedi a mis l'accent sur la diplomatie comme moyen de résolution. Malgré l'évidence du soutien du Rwanda au M23, principal groupe armé responsable des troubles dans cette région des Grands Lacs, aucune ombre de sanction ne pèse actuellement sur le Rwanda, contrairement à la Russie pour son agression de l'Ukraine. Cette situation laisse supposer un soutien extérieur au Rwanda, qui dépasse même les frontières du continent africain. Africain ou non, les Congolais aspirent à une chose : la paix.

De multiples processus de paix ont été tentés sans succès jusqu'à présent. Récemment, le président congolais Félix Tshisekedi a été reçu par son homologue angolais, Joao Lourenço, médiateur de l'Union africaine pour cette crise. Cette rencontre a abouti à un accord de principe pour une discussion directe entre le Président Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame. Cependant, Kinshasa a rejeté l'idée de dialoguer avec le mouvement rebelle M23.

actualite.cd/CC



 
 

L’AS VClub offre son hospitalité, ce mercredi 13 mars, au FC Lupopo au stade des Martyrs de Kinshasa, en match de la 3e journée de la phase de Play Off du championnat national de football de la RDC.

Alors que le même mercredi le TP Mazembe recevra l’AS Maniema Union au stade de Kamalondo tandis qu’à coté de là le stade Kibasa Maliba servira de cadre pour la rencontre SC Don Bosco-Lubumbashi Sport.

Entre-temps, l’As Maniema Union mène la barque avec six unités, suivie du TP.Mazembe (4 points), ex-aequo avec l’AS VClub (4 points), le FC Lupopo (2 points), Les Aigles du Congo (2 points), Dauphins noirs (1 point), Don Bosco (1 point) et Lubumbashi Sport (0 point).

Les deux premiers de cette phase joueront la Ligue des champions de la CAF alors que le troisième sera automatiquement qualifié à la Coupe de la Confédération de la CAF, la saison prochaine.

radiookapi.net/CC



Des athlètes congolais ayant pris part aux XIIIes Jeux africains d'Accra 2024 (Ghana) ont exigé, lundi 11 mars, le paiement de leurs frais de mission avant de retourner à Kinshasa.

Ils ont exprimé leurs mécontentements lors de leurs entretiens devant les médias, dans la capitale ghanéenne.

Ces athlètes regrettent également d’avoir été abandonnés à leur triste sort au pays de Kwame Nkrumah.

« Nous sommes dans le regret total parce que nous sommes arrivés ici le 1er mars avec beaucoup de difficultés. Et depuis qu’on est là, le ministère a autorisé que la fédération puisse prendre des engagements pour qu’on puisse compétir parce qu’on avait des dettes que l’Etat n’a pas payées. A un jour de notre retour à Kinshasa, on n’a rien en main et on nous demande de quitter le village et d’aller dans des hôtels où on ne nous connait pas. Donc on a besoin de notre argent et s’il n’y a pas d’argent, on ne quittera pas Accra », a fait savoir l’entraineure des Léopards dames karaté, Nancy Tshiaba.

Elle se demande également comment, sans moyens financiers, la délégation d’athlètes congolais va quitter le village des jeux pour faite un quelconque déplacement :

« Comment se rendre à des hôtels, où on ne nous connait pas et puis à l’aéroport. Comment est-ce qu’on va quitter ici jusqu’à l’aéroport et partir à Kinshasa, comment est-ce que cette équipe va quitter l’aéroport de Kinshasa pour les mais alors qu’il y a des athlètes qui viennent des provinces. Et puis on a des écoliers parmi nous ».

Ces ambassadeurs congolais aux Jeux d’Accras exigent d’être payés à mains propre et non via les banques.

Intervenant sur la chaine nationale, RTNC, le ministre des Sports, Claude François Kabulo Mwana Kabulo a assuré que ces athlètes recevront leurs frais de mission une fois arrivés à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



La CAF -Confédération Africaine de Football- a procédé au tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions, ce mardi 12 mars 2024, au Caire, en Egypte.

Unique représentant de la RDC -République Démocratique du Congo- resté aux interclubs de la CAF, le Tout-puissant Mazembe va croiser l'Atletico Luanda d'Angola. Le match aller est prévu le vendredi 29 mars, à Lubumbashi, et le match retour le samedi 06 avril, à Luanda.

Pour rappel, la team noir et blanc de Lubumbashi a fini deuxième du groupe A, avec 10 points, derrière le Mamelodi Sundowns d'Afrique du Sud, qui a terminé avec trois unités de plus. Les Englebertois ont réussi à finir devant le Pyramids FC d'Égypte, club où évolue l'avant-centre congolais, Fiston Mayele Kalala.

 Gratis Makabi



Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a eu, lundi 11 mars, un entretien téléphonique, de près d'une demi-heure, avec son homologue mauritanien et Président en exercice de l'Union africaine Mohamed Ould Ghazouani.

Le Chef de l'État s'est félicité de l'identification du M23 comme force négative au même titre que les ADF et les FDLR. 

Pour sa part, le Président mauritanien a salué l'expérience du Président Tshisekedi qu'il promet de consulter régulièrement.

Par ailleurs, le Président Tshisekedi a remercié M. Ghazouani pour l'accompagnement de l'Union africaine (UA) aux efforts de paix en RDC et pour l' endossement, par la Commission paix et sécurité de l'UA, de l'intervention de la mission de la SADC dans l'Est du pays.

opinion-info/CC



Contrairement aux informations et photos qui circulent sur les réseaux sociaux, montrant les athlètes congolais en train de passer nuit dans des conditions difficiles à l'aéroport d'Accra au Ghana où ils participent à la 12ᵉ édition des Jeux Africains, le ministre des Sports sur place a démenti cette version des faits.

Dans une interview accordée à la presse sur place au Ghana, Francois Kabulo, ministre des Sports et loisirs de la RDC a expliqué pourquoi la délégation congolaise s'est retrouvée fatiguée et que certains athlètes ont fini par se coucher au sol pour se reposer après plusieurs heures de vol.

"Le principe est simple. C'est le pays organisateur qui prend en charge les délégations moyennant les frais de participation aux jeux qu'ils paient. La RDC s'était déjà acquittée des frais de participation dans toutes les disciplines. Visiblement les organisateurs sont débordés par l'arrivée des délégations de plusieurs pays sur place à Accra. Nos athlètes(RDC) ont attendu jusqu'à 02 h 00 du matin à l'aéroport d'Accra les bus qui devraient les prendre pour les amener au village des jeux où sont leurs logements. Le temps de finir avec toutes ces courses, tout le monde était fatigué et d'autres sur les images ont préféré se reposer un peu question d'être frais et prêt pour bien entamer la compétition. Les journalistes aussi ont passé quelques minutes avant d'être placés dans leurs chambres. Ce n'est pas une quelconque désorganisation au sein de notre délégation comme ça se dit dans les réseaux sociaux", a-t-il fait comprendre.

Par ailleurs, une première délégation congolaise avait rejoint Accra le 05 mars dernier pour prendre part à la cérémonie d'ouverture de ces Jeux Africains qui ont débuté le 08 mars et vont se clôturer le 23 du même mois avec la participation de 35 disciplines retenues.

Rappelons que la RDC va aligner au total 152 athlètes dans 16 disciplines confondues. Il s'agit du basket ball, la boxe, l'haltérophilie, le handball, le judo, le karaté-do, le taekwondo, le volley-ball, l'athlétisme, le badminton, le cyclisme, la lutte, la natation, le tennis et le tennis de table.

GLK



La RDC continue de garnir son armoire à médailles dans ces 13è jeux Africains. Le lundi 10 Mars 2024, les Léopards avaient rendez-vous avec Rabby kilangi (57KG), Andy Kabeya (74KG), Aaron Mboo Isomi (97KG) en Lutte libre. Tous, à l'arrivée sont passé tout proche du cloche. 

En Lutte libre, Rabby Kilangi a lancé son périple en pompe. Il s'est débarrassé facilement du Ghanéen Frimpong Miles (10-0). Mais, en demi-finale dans une bataille serrée aux points  (3-5) le nigérian Siméon Enozunimi va le déclassé. Le bronze, il aura par forfait, car son challenger a brillé par son absence sur le Tatami.

«La volonté, le travail, me forgent et font de moi c'est que je suis aujourd'hui. Dans le futur je tâcherai de maintenir le même rythme pour que je ne dégringole pas afin de toujours avancer. Ce soir, le meilleur a gagné» a-t-il lâché.

Chez les 97KG, Aaron Mboo Isomi n'a pas fait mieux qu'en 2019. Médaillé d'argent au pays de Mohamed XI, Isomi est tombé en demi-finale contre l'équato-guinéen Benjamin Rubio Ronda avant de s'offrir la peau du Béninois bah Lilman pour le bronze, toujours en Lutte libre. 

Andy Mukendi Kabeya avait rendez-vous avec l'histoire en Lutte libre aussi chez les 74 KG. Chef de la bande, le capitaine a réussi son entrée en quart de la meilleure manière en se débarrassant facilement du Ghanéen Élie Djekoudakon (10 - 0). Déterminé à aller chercher l'Or, « Airabora » verra son rêve être brisé en demi-finale par l'Algérien Ikaal Abdelkader. Désillusion. Tout de même avec un mental d'acier, il ira cherché le bronze contre le Nigérian Beverman (8-5) pour ne pas revenir bredouille au pays. 

« C'est le mental inébranlable qui fait ma force. Je ne voulais pas rentrer les mains vides. C'était pas facile surtout avec les conditions avec lesquelles je me suis préparé mais j'ai remporté cette médaille dans un combat serré, aux points bien que J'espérais avoir la médaille l'Or mais Je remercie le bon Dieu pour tout qu'il m'a donné. Cette médaille, je la dédie aux populations de l'Est meurtrie par les affres de la guerre», s'est-il confié à la presse 

Une belle moisson de la Lutte congolaise avec 4  médailles en bronze dans ces Olympiades,ce, malgré une préparation dans des conditions piteuses. En fin de ce mois de Mars, à Alexandrie en Egypte ils prendront part au Championnat d'Afrique couplé aux éliminatoires des JO de Paris 2024.

Jenovic Lumbuenadio



La Cour constitutionnelle s'est prononcé mardi 12 mars sur les recours en contestation des résultats des élections des députés nationaux tenues le 20 décembre 2023. Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour constitutionnelle, a indiqué que seules 49 affaires ont été déclarées recevables et fondées. 

« Le  greffe de la Cour constitutionnelle a enrôlé 1123 dossiers pour l’ensemble de la République. Après examen de l’échantillon de certains recours en raison de leurs complexités, elle a donné acte à 21 désistements. Elle a déclaré 525 affaires irrecevables et 400 affaires recevables mais non fondées. Tous ces arrêts sont entièrement rédigés et motivés avec possibilité d’être consultés au greffe », a déclaré le juge Dieudonné Kamuleta Badibanga, avant de prononcer des arrêts à titre illustratif.

La conséquence immédiate de cette décision est simple : quarante-neuf (49) députés siégeant à l’Assemblée nationale perdent leur siège.

Parmi les « heureux repêchés » par la Cour constitutionnelle figure déjà Tabu Makusi Angèle, questeure de l’Assemblée Nationale de la législature 2018-2023, élue de Djugu en Ituri. La « dame de fer de Djugu » rempile donc un quatrième mandat au Palais du Peuple.

Du nombre des heureux élus proclamés par la Cour constitutionnelle, l’on note Adèle Kayinda, actuelle ministre du Portefeuille, Modero Nsimba, Robert Niondo et Makung Kayung ou encore Willy Mishiki.

actualite.cd/Andy Kambale Matuku/Josué Bengbazo/CC

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Ali Kalonga

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