Fally Ipupa très prudent : Découvrez pourquoi il a désinfecté le micro avant de chanter avec les anciens du Quartier Latin !
La récente rencontre entre Fally Ipupa et les anciens membres du groupe Quartier Latin à Paris a suscité l’attention des fans sur les réseaux sociaux. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention, c’est un geste apparemment anodin de la part de Fally Ipupa : la désinfection du micro qu’il allait utiliser.
Alors que Fally Ipupa et plusieurs anciens membres du groupe Quartier Latin étaient présents pour rendre hommage à leur camarade Passekoss, décédé récemment, Fally a pris soin de désinfecter minutieusement le micro avant d’entamer sa prestation. Ce geste, bien que banal dans le contexte actuel de pandémie, n’a pas manqué d’attirer les regards et les commentaires des fans sur les réseaux sociaux.
Au-delà de l’aspect sanitaire, certains y ont vu une dimension plus symbolique, une sorte de “purification” du micro avant de prendre la parole. Fally Ipupa, connu pour son professionnalisme et son souci du détail, aurait ainsi marqué son respect envers ses anciens camarades et l’événement auquel il participait.
Elles ont fait l’actu cette semaine!
Dans une toute nouvelle rubrique, le desk femme d’Actualite.cd vous propose de revenir chaque semaine sur des femmes qui ont marque l’actualité en RDC, en Afrique et dans le reste du monde.
Cette semaine, retour sur les nominations de deux femmes à des postes de décision, un transfuge politique et la libération d’une activiste au Kenya.
Brigitte Nsensele Wa Nsensele, Première Présidente du Conseil d'État de la RDC
Le 16 janvier 2025, Brigitte Nsensele Wa Nsensele a été nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République Démocratique du Congo. Titulaire d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, elle succède à Marthe Odio Nonde, désormais désignée juge à la Cour constitutionnelle. Cette nomination marque une étape importante dans l’institutionnalisation de la présence féminine à des postes clés dans le pays.
Mamitsho Pontshia, nouvelle directrice générale adjointe de Congo Airways
Le même jour, une autre avancée notable a eu lieu avec la nomination de Mamitsho Pontshia au poste de directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Cette décision, également annoncée le 16 janvier, souligne l'importance croissante des femmes dans les secteurs stratégiques du pays.
Néné Nkulu quitte Kabila pour rallier l'opposition républicaine et soutenir les institutions
Dans une annonce faite le 11 janvier 2025, une page d’histoire a été tournée pour le parti politique AFBC (Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais) et son initiatrice, Nene Nkulu. Cette formation politique a officiellement quitté le FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila pour rejoindre l’opposition républicaine, tout en exprimant son soutien aux institutions de la République, en particulier pour le rétablissement de la paix dans la région Est de la RDC (République Démocratique du Congo).
Maria Sarungi Tsehai, militante des droits humains, enlevée à Nairobi
Au-delà des frontières de la RDC, l'activiste tanzanienne Maria Sarungi Tsehai, connue pour son combat en faveur de la liberté d'expression et des droits des femmes, a été enlevée le 12 janvier en plein cœur de Nairobi. Elle a été libérée quelques heures plus tard, sous la pression de plusieurs ONG. Cette attaque souligne les risques auxquels sont confrontées les militantes des droits humains dans certaines régions d'Afrique.
Nancy Clémence Tshimueneka
Nord-Kivu : une centaine de cas Mpox enregistrés depuis le 1er janvier
Au moins 138 cas positifs de l'épidémie de Mpox ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette année. Ce chiffre a été révélé par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du gouverneur militaire chargée des questions sanitaires, lors d'une réunion d'évaluation du plan de riposte provinciale ce vendredi 17 janvier 2025.
La conseillère a souligné que la majorité des cas ont été détectés dans les camps de déplacés, où vivent des milliers de personnes ayant fui les violences causées par le M23/RDF.
« Nous avons évalué des recommandations, les défis pour proposer des pistes de solutions. Actuellement, nous avons 1 284 cas depuis que l’épidémie a commencé. A la deuxième semaine de l’année 2025, nous enregistrons 138 cas actifs. La plupart des cas sont concentrés dans les camps de déplacés. Donc, nous devons multiplier des efforts pour travailler dans les camps de déplacés, afin que nos compatriotes ne puissent pas mourir de cette maladie », a-t-elle déclaré.
L'urgence d'une réponse efficace a été mise en avant par Mme Kamala qui a insisté sur la nécessité d'agir rapidement pour protéger la vie de ces populations vulnérables, déjà éprouvées par les conséquences de la guerre.
Il est important de rappeler qu'au total, plus de 1 000 cas de Monkeypox ont été recensés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette épidémie. En réponse, le Gouvernement provincial assure la continuité des activités de riposte, notamment la vaccination des contacts des cas et la prise en charge médicale des malades dans les zones de santé les plus affectées, à savoir Karisimbi, Goma et Nyiragongo.
Le gouvernement provincial appelle la population à respecter rigoureusement les mesures barrières, telles que le lavage régulier des mains. La variole du singe, une maladie virale rare, se transmet principalement par contact direct avec des personnes infectées ou leurs fluides corporels, ainsi que par voie sexuelle.
Les symptômes incluent une forte fièvre soudaine suivie d'éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide.
Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires ont mis en place des mesures de prévention urgentes. Elles recommandent fortement d’éviter tout contact physique ou sexuel avec des personnes présentant des signes de la maladie, de se laver régulièrement les mains, et de consulter rapidement en cas de symptômes.
La mobilisation de la communauté et le respect des consignes sanitaires sont cruciaux pour endiguer cette épidémie et protéger les populations les plus vulnérables.
Josué Mutanava, à Goma
Le maire de Boma annonce l’ouverture du nouveau cimetière public dès la semaine prochaine
Le maire de la ville de Boma (Kongo-Central), Senghor Butuyibi, a annoncé samedi 18 janvier, l’ouverture dès la semaine prochaine du nouveau cimetière public à Boma.
Ce nouveau site d’enterrement baptisé « Nlunga Vasa », est situé à environ 20 kilomètres sur la route de Matadi et s’étend sur 31 hectares.
L’autorité urbaine fait savoir que les travaux d'aménagement financés sur fonds propre de la Mairie, sont déjà presque arrivés à terme.
Senghor Butuyibi invite la population de Boma à s’approprier ce lieu d'inhumation, en lieu et place des cimetières privés :
« Jusque-là, la population hésite encore. Nous voulons qu’elle puisse s’approprier ce cimetière. Elle doit donner la valeur à ce nouveau site, au lieu d’aller dans des cimetières privés ».
L’Office de voirie et drainage, (OVD) indique qu’il travaille déjà sur l’aménagement des parkings et l’ouverture des espaces pour rendre ce cimetière facilement accessible.
L'ancien cimetière Kimpungu II est fermé depuis l'année dernière à cause de sa saturation.
radiookapi.net/CC
Félix Tshisekedi : « Le gouvernement de la RDC reste résolu à défendre l'intégrité de son territoire »
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 18 janvier, la volonté du Gouvernement congolais de défendre le territoire national et toute la population.
Il a rappelé cet engagement lors de la cérémonie d’échange de vœux avec les membres du corps diplomatique accrédités en RDC, organisée au Palais de la nation, à Kinshasa :
« Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, reste résolu à défendre l'intégrité de son territoire et à protéger ses concitoyens contre toute forme d'agressions ».
Félix Tshisekeid a également réaffirmé sa volonté de résoudre pacifiquement la crise qui oppose la RDC au Rwanda, en rejetant toute tentative extérieure de légitimer la rébellion du M23.
Pour le chef de l’Etat congolais, il est temps que les principes de responsabilité et de justice prévalent face à la guerre dans la partie Est de la RDC.
Il a assuré que le Gouvernement congolais continue à renforcer les capacités opérationnelles de ses forces de défense pour éradiquer tous les groupes armés responsables des violences.
Il a toutefois rappelé que mettre fin aux conflits armés passe aussi par une stratégie intégrée de développement, de justice sociale et de gouvernance inclusive.
Pour Félix Tshisekedi, le processus de Luanda, malgré les obstacles, reste une opportunité que Kinshasa privilégie dans un esprit sincère mais lucide.
« La RDC ne se soumettra jamais aux pressions d'acteurs extérieurs qui tentent d'imposer des conditions contraires à nos intérêts et à notre souveraineté. Nous ne cesserons de réaffirmer notre position, le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons jamais. Toute tentative de normaliser ou de légitimer ce criminel constitue une insulte à la mémoire des victimes et un affront aux principes fondamentaux du droit international », a-t-il poursuivi.
Devant ses hôtes, M. Tshisekedi a par ailleurs salué les efforts de la SADC avec le renouvellement l’an dernier du mandat de la SAMI/DRC. Il a indiqué que son appui constitue un exemple concret de l'efficacité de la coopération régionale pour faire face aux défis sécuritaires.
radiookapi.net/CC
Rapport de l'IGF sur la gestion de la BCC entre 2018 et 2020 : le ministre de la Justice ordonne l'ouverture d'un dossier judiciaire à charge des responsables des détournements !
Ali KalongaLe ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a instruit le Parquet Général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, afin d'ouvrir un dossier judiciaire à charge des responsables de détournements des deniers publics, à la suite du rapport transmis par l'IGF -Inspection Générale des Finances- sur la gestion de la BCC -Banque Centrale du Congo- de 2018 à 2020.
D'après un communiqué parvenu à notre rédaction, le patron de la Justice congolaise insiste notamment sur le détournement de la somme de 315.612.000 USD résultant des avances fiscales consenties, de 2012 à 2020, par la Gécamines à la République, tel que publié par ledit rapport.
"À ce jour, des mandats d'arrêt internationaux ont été émis à charge des personnes incriminées et transmis aux organes de justice de plusieurs pays, pour les appréhender", a-t-on lu.
Le ministre Constant Mutamba révèle, en outre, que des interpellations vont être lancées, dès la semaine prochaine, à l'égard de toutes les personnes impliquées dans ces actes qui se trouvent au pays.
Pour rappel, des actes de mauvaise gestion ont été identifiés lors des enquêtes menées par les services de l’IGF à la BCC et au ministère de la Santé, en août 2020.
Après des enquêtes menées au sein de la BCC -Banque centrale du Congo-, axées sur la gestion du compte général de l’Etat, les agents de l'IGF -Inspection générale des Finances- accuse la direction de cette institution bancaire de s’adonner à des prélèvements injustifiés sur certaines opérations de paiement de l’Etat. Une façon de faire qui ne s’accommode pas avec la gestion de la chose publique.
Lors de leur passage à la BCC, les agents de l’IGF avaient encore relevé un autre méfait relatif aux cautions versées au profit de l’Etat; lesquelles, à en croire la cellule de communication de l’inspection, n’ont pas été retracées après leur versement. Ce qui, pour une institution financière de l’envergure de la BCC, est une bourde; car, cela dénote de la malversation financière.
Gratis Makabi
Ligue des Champions de la CAF : Mazembe assomme Al Hilal Omdurman de Florent Ibenge à Lubumbashi et quitte la compétition avec honneur
Les Corbeaux du Tout-Puissant Mazembe, déjà éliminés de la Ligue des champions africaine, ont étrillé le club soudanais d'Al Hilal Omdurman du coach Florent Ibenge, sur le score de 4 buts à 0, dans le cadre de la 6ᵉ et dernière journée de la phase des groupes, ce samedi 18 janvier 2025, à Lubumbashi (RDC).
Avec une possession supérieure depuis l'entame du match, Mazembe est passé devant Al Hilal, en ouvrant le score grâce à Barthélémy Diouf, à la 21ᵉ minute. Près de 8 minutes plus tard, Ibrahima Keita, sur coup de pied arrêté, va alourdir le score. 2 buts à zéro, c'est le score à la pause.
En seconde période, les protégés de Lamine N'diaye vont intensifier les occasions. À la 58ᵉ minute, Cheick Oumar Fofana va trouver de la meilleure manière Merceil Ngimbi pour le troisième but. Dans les derniers instants de la seconde période, Mazembe va inscrire le quatrième but, grâce au penalty qui va être transformé par Suleman Shaibu.
Par cette victoire, le TP Mazembe va quitter la compétition avec honneur, après 5 journées sans aucune victoire. Ce succès a permis à Mazembe de montrer aux fanatiques qu'ils sont capables malgré l'élimination.
Le classement définitif du groupe A se présente comme suit :
1. Al Hilal : 10 points (6 MJ)
2. MC Alger : 9 points (6 MJ)
3. Young Africans : 8 points (6 MJ)
4. TP Mazembe : 5 points (6 MJ)
Il convient de signaler que, le Al Hilal Omdurman du Soudan et le Mouloudia Club d'Alger ont validé leur ticket pour l'étape suivante, le quart de finale de la Ligue des Champions de la CAF saison 2024-2025.
Michel Onashoto
Défis sécuritaires et économiques : Tshisekedi rassuré du soutien des pays accrédités en RDC
Les diplomates accrédités en République démocratique du Congo ont exprimé samedi leur soutien au Gouvernement congolais et à ses efforts pour relever les défis sécuritaires et socio-économiques, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux avec le Chef de l’État, au Palais de la Nation à Kinshasa.
« Nous vous exprimons le soutien des pays accrédités en RDC pour le rétablissement de la paix dans l’est du pays et dans toute la région des Grands lacs, ainsi que pour l’exécution des projets de développement économiques, prioritaires pour les peuples de cette région », a indiqué Rachid Agassim, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc en RDC.
S’exprimant en sa qualité de vice-doyen et doyen intérimaire du corps diplomatique accrédité en RDC, l’ambassadeur Agassim a principalement loué le niveau d’implication du Président Félix Tshisekedi au processus de paix de Luanda, en dépit des vicissitudes rencontrées depuis le début.
« Vous avez également manifesté votre intérêt, votre attachement et votre engagement pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo, à travers votre mobilisation et participation aux différentes rencontres autour du processus de paix de Luanda », a affirmé le diplomate marocain.
En outre, l’ambassadeur Rachid Agassim a exprimé le soutien de son organisation aux initiatives diplomatiques du Gouvernement congolais sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, citant entre autres la candidature de la RDC au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une troisième expérience de membre non permanent.
« Les membres du corps diplomatique accrédités en République démocratique du Congo souhaitent un aboutissement positif de la candidature de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré Rachid Agassim.
Le lancement de cette candidature figure, d’après lui, parmi les événements phares de l’année 2024, au même titre notamment, que l’investiture du Président Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays, l’élection de la RDC au Conseil des droits humains de l’ONU pour la période 2025-2027 et la résolution de la crise tchadienne en tant que facilitateur désigné de la CEEAC.
La Première ministre Judith Suminwa, la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et la vice-ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi, ont assisté à cette cérémonie.
ACP/CC
Guerre d’agression : plusieurs localités « d’importance stratégique » récupérées par l’armée nationale (Vice-Premier ministre, ministre de la Défense)
Plusieurs localités d’importance stratégique autrefois occupées par l’ennemi, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été récupérées par l’armée nationale, d’après le compte-rendu du 29ème Conseil des ministres consulté dimanche par l’ACP.
« Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle sur toutes les lignes de front dans la partie Est de notre pays. Face à la posture offensive de la coalition de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont opposé des répliques énergiques qui se sont soldées par la récupération de plusieurs localités d’importance stratégique et poursuivent sans désemparer leurs actions de contre-offensive« , lit-on dans ce compte-rendu de la réunion gouvernementale présidée par le Chef de l’État congolais, à la Cité de l’Union Africaine (UA).
Au Nord-Kivu, a affirmé le patron de la Défense, « plusieurs terroristes M23/RDF ont été neutralisés par les FARDC le 28 décembre 2024 dans la localité de Ndoluma, en territoire de Lubero. Entre le 7 et le 12 janvier 2025, nos vaillants militaires ont réussi à reconquérir, après des violents combats, la cité de Luofu« .
« En territoires de Masisi et Walikale, les FARDC se battent avec détermination pour empêcher l’ennemi, malgré ses renforts en hommes et en matériels de technologie de pointe venus du Rwanda, d’atteindre son objectif d’expansion. En territoire de Nyiragongo, les FARDC soutenues par les VDP font face à la coalition ennemie au niveau de Kibumba et dans le Parc National des Virunga« , a-t-il révélé.
« Au Sud-Kivu, nos vaillants militaires ont reconquis le 12 janvier 2025 plusieurs localités et cités occupées par la coalition de l’agresseur rwandais notamment Lumbishi, Ruzitanka, Kamatale et Kabingo. Les actions décisives se poursuivent contre les groupes armés Twirwanero et Red Tabara, supplétifs des agresseurs rwandais dans la région, en territoires de Fizi et Mwanga« , a ajouté Guy Kabondo Muadiamviita, cité dans ce compte-rendu.
En ce qui concerne la province d’Ituri, le conseil des ministres a été informé de la présence d’un dispositif opérationnel en alerte et la traque contre les miliciens CODECO et ADF/MTM se poursuit.
Poursuite des opérations contre l’activisme des » Mobondo » dans l’ouest
S’agissant en outre de la partie ouest de la RDC, le Conseil des ministres a été informé de la poursuite des opérations d’éradication du phénomène » Mobondo « .
» Des actions militaires se poursuivent dans le cadre de l’opération Ngemba pour mettre fin à l’activisme de Mobondo dans le triangle Kongo Central – Kinshasa – Grand Bandundu. Sur l’axe Kwamouth-Bagata, 12 Mobondo ont été neutralisés par les FARDC entre le 1er et le 07 janvier 2025 et l’objectif est de parvenir à la destruction de la base de Mobondo en territoire de Popokabaka, à la limite avec le Kongo-Central« , a fait savoir le patron de la Défense nationale, cité par la source.
« Au demeurant, les FARDC restent déterminées sur tous les fronts opérationnels à restaurer la sécurité, à récupérer les zones perdues et à rétablir l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo« , a-t-il conclu.
Le Gouvernement de la République avait rassuré de son engagement à récupérer tous les territoires occupés par l’ennemi, lors du dernier conseil supérieur de la Défense présidé il y a une semaine par le Président Tshisekedi, à la Cité de l’UA.
» Vous allez davantage vivre dans les jours qui viennent la montée en puissance des Fardc. Et les pans du territoire national seront récupérés un à un « , avait rassuré Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement.
L’idée est de poursuivre la restauration de l’autorité de l’État dans toute cette zone, en dépit des pressions extérieures, poussant à dialoguer avec le groupe terroriste du M23. Démarche que Félix Tshisekedi a rejetée catégoriquement, lors de l’échange de vœux samedi avec les diplomates accrédités en RDC.
ACP/C.L./CC
La RDC projette d’organiser la quatrième édition des Jeux Congolais (Conseil des ministres)
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a été informé du projet d’organisation de la quatrième édition des » Jeux Congolais » après 51 ans d’interruption, d’après le compte-rendu du 29ème conseil des ministres, consulté dimanche par l’ACP.
« Le Ministre des Sports et Loisirs a informé le Conseil de l’organisation de la quatrième édition des Jeux Congolais. Il a indiqué qu’après 51 ans, le Gouvernement à travers son ministère, a résolu de relancer l’organisation des Jeux Congolais aux fins de matérialiser la volonté politique du Chef de l’Etat« , lit-on dans ce document.
« La quatrième édition poursuit les objectifs notamment : (i) de contribuer à la consolidation de la Paix, de l’Unité et de la Cohésion nationale ; (ii) d’offrir une opportunité idéale aux dirigeants sportifs, cadres techniques et médico sportifs ainsi qu’à d’autres personnes ressources d’échanger et de convenir sur la mise en œuvre de la politique sportive nationale ; (iii) d’assurer la promotion du sport Congolais et promouvoir les athlètes Congolais des différentes disciplines sportives pour une meilleure carrière professionnelle ; et (iv) de doter le Pays des nouvelles infrastructures sportives modernes et réhabiliter celles existantes« , a expliqué Didier Budimbu, cité par la source.
A cet effet, a fait savoir le ministre des Sports, « 22 disciplines sportives sont sélectionnées tenant compte de leur implantation sur le plan national dont 16 pour le sport de compétition, 3 pour le sport des personnes vivant avec handicap et 3 pour le sport d’exhibition« .
« Aux fins de garantir le caractère inclusif desdits jeux, la participation des 26 provinces est requise dans les deux versions féminine et masculine ainsi qu’avec la catégorie des personnes vivant avec handicap« , a-t-il rassuré.
« Pour y participer, les provinces devront souscrire aux disciplines sportives inscrites au programme des Jeux et régulièrement pratiquées dans leurs circonscriptions territoriales sous le contrôle respectif des Chefs des Divisions provinciales des Sports et loisirs, des Ligues provinciales, des Ententes et Cercles sportifs » a-t-il souligné.
En ce qui concerne les effectifs des participants toutes catégories mélangées, le ministre Budimbu a précisé que le nombre des participants représentant les 26 provinces est estimé à 8.070 personnes composées des Athlètes, des Juges arbitres ; des Entraineurs ; des Cadres médico-sportifs; des Officiels des provinces ainsi que des membres des Commissions et autres structures organisationnelles.
Le vœu d’organiser à la longue des Jeux Congolais avait été formulé pour la première fois par le Président Tshisekedi, dans son mot de clôture des derniers Jeux de la Francophonie, au mois de d’août 2022, au stade des Martyrs, à Kinshasa. Il avait été réitéré lors du dîner qu’il avait accordé aux athlètes congolais médaillés et vainqueurs dans différentes disciplines, à la Cité de l’UA, juste après la fin de la compétition.
ACP/C.L./CC