Joëlle Bile, candidate présidente de la République, s'est retirée de la course vendredi 15 décembre en faveur de Félix Tshisekedi.

Ce, à cinq jours des élections et après trois semaines de campagne électorale.

"Au prix de mille et une difficultés, j'ai présenté ma candidature à l'élection présidentielle de décembre 2023. Cette démarche visait principalement à revitaliser l'espace politique, en cherchant son assainissement et son renouvellement (...). Après trois semaines de campagne électorale, au cours desquelles j'ai partagé avec notre peuple la nécessité urgente d'une République basée sur des valeurs, je prends la décision aujourd'hui de me retirer de la course et de soutenir la candidature numéro 20, Félix Tshisekedi", a déclaré ce vendredi Joelle Bile.

Initialement écartée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la candidature de Joelle Bile a été finalement validée par la Cour constitutionnelle.

En expliquant son ralliement à Félix Tshisekedi, elle a ajouté : "Ce choix se justifie, en plus de toutes les raisons légitimes précédemment évoquées, par ma volonté de consolider les acquis et de contribuer à apporter les éléments nécessaires pour établir une République basée sur des valeurs dans notre nation, tout en préservant notre souveraineté nationale".

À ce stade, Marie-José Ifoku demeure la seule femme en lice.

La veille, Patrice Majondo Mwamba avait également annoncé son ralliement à la candidature de Félix Tshisekedi.

Ces désistements interviennent moins d'une semaine avant la tenue des élections générales prévues le 20 décembre.

LM/CC/actualite.cd



À quelques jours des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement a vivement réagi à l'annonce de la création d'une alliance politico-militaire impliquant plusieurs groupes armés, dont la rébellion du M23. Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s'est joint à Bertrand Bisimwa, le "président du M23", pour présenter cette coalition lors d'une conférence tenue dans un hôtel à Nairobi.

Le gouvernement de Kinshasa considère cette démarche comme une forme d'intimidation envers les citoyens congolais qui s'apprêtent à participer aux élections prévues le 20 décembre 2023. "Ça n'a rien de surprenant. Nous vous disons depuis plusieurs semaines ici que les opposants préparent plus la contestation que les élections", a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, lors d'un briefing presse.

Il a souligné que Corneille Nangaa, en tant qu'ancien responsable de la CENI, devrait avoir honte de s'associer à une coalition rebelle. "C'est l'institution qui est chargée justement de travailler pour consolider la démocratie", a ajouté Muyaya.

Se basant sur une déclaration de Corneille Nangaa souhaitant la bienvenue à Moïse Katumbi dans la Grande Orientale, Patrick Muyaya estime que le leader de Ensemble pour la République doit se désolidariser publiquement de Corneille Nangaa.

"Nous vous disions qu'ils sont ensemble contre la République. Moi, je voudrais que Monsieur Moïse Katumbi qui est candidat s'exprime publiquement sur cette question, sinon nous, nous allons conclure. Lorsque Katumbi avait commencé sa campagne en province orientale, Monsieur Nangaa lui a souhaité la bienvenue et a dit de lui tous les biens qu'il a dit, aujourd'hui, nous pensons qu'il y a un complot contre la République qui part du Rwanda. Corneille Nangaa ne s'est pas gêné de s'afficher avec quelqu'un réputé terroriste et qui a dit publiquement son soutien à un candidat qui s'appelle Moïse Katumbi", a-t-il fait remarquer.

En réaction, Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi, a répondu aux déclarations du porte-parole du gouvernement. "J’ai suivi les élucubrations et les mensonges assez déroutants de Patrick Muyaya. (...) Qui est-il pour donner des instructions à Moïse Katumbi, c’est de la mauvaise plaisanterie", a-t-il déclaré.

Kamitatu a souligné que Moïse Katumbi n'était pas en faveur de la violence et a critiqué l'absence de bilan du pouvoir actuel. "Quand on n’a pas de bilan, on invente. On est dans la culture permanente du mensonge", a-t-il ajouté, affirmant que les problèmes avec Corneille Nangaa ne devraient pas être imputés à Moïse Katumbi.

Et d’ajouter: « Quand on n'a pas de bilan, on invente. On est dans une culture permanente du mensonge. On cherche à agresser, à semer la peur. Cela ne trompera plus personne. Une chose est sûre : Corneille Nangaa était votre allié. C'est lui qui a manipulé les résultats de 2018, tout le monde le sait. Aujourd'hui, que vous ayez des différends avec Corneille Nangaa, ne les imputez pas à Moïse Katumbi ».

Le directeur de cabinet de Moise Katumbia également mentionné des selfies pris par Patrick Muyaya avec Paul Kagame, président rwandais, comme un point de critique. "Alors votre problème avec vos anciens amis, vous les traitez et n’associez jamais Moïse Katumbi à cela", a conclu Kamitatu.

actualite.cd/CC



Le général autoproclamé Kasereka Kasiyano, commandant du groupe armé FPP-AP dément faire partie de l'Alliance Fleuve Congo, le mouvement politico-militaire qui a vu le jour vendredi 15 décembre à Nairobi (Kenya). Il accuse Corneille Naanga de l'avoir faussement cité, et évoque une manipulation orchestrée par le groupe armé Kyaghanda Yira, membre de l'alliance de Corneille Naanga, suite à un conflit d'intérêts. Ce chef du groupe armé FPP-AP dit faire plutôt partie de la dynamique des Wazalendo, ces patriotes qui affrontent le M23 dans le Rutshuru et le Masisi, et affirme qu'il ne servira jamais de lit aux ennemis du Congo.

« Cette histoire (alliance fleuve Congo, ndlr) nous a surpris. Nous ne savons pas où est-ce qu'ils se sont assis pour créér leur alliance. Et nous n'avons pas de lien avec Corneille Naanga et on n'a jamais échangé avec lui. Ils ont dit général Kabidon de Kyaghanda Yira, mais moi je ne suis pas de Kyaghanda Yira. Je suis de FPP-AP », réagit-il dans un entretien avec ACTUALITE.CD.

Et d’ajouter :

« Ce que je sais, le Kyaghanda Yira (un autre groupe armé qui s'est approprié le nom d'une association culturelle Yira, ndlr) me déteste et m'a longtemps combattu, et voilà qu'il m'accuse d'avoir fait alliance avec le M23, alors que nous ne sommes pas dans cette alliance. Aujourd'hui, nous nous sommes sur le front (contre le M23) du côté de Kiseguru, Kishishe, et Tongo. Je ne peux pas vraiment me rallier au M23 ».

Il souligne plutôt la présence de Sikuli Lafontaine, un autre chef rebelle réputé dans le Grand-Nord-Kivu, du côté du M23.

« Nous avons reçu des informations qui attestent que Lafontaine est du côté (du M23). Depuis longtemps, c'est Lafontaine qui négocie le groupe de Kyaghanda Yira pour voir comment le soutenir dans son ralliement avec le M23. Nous le savons très bien et ils me combattent parce qu'ils savent que moi je ne suis d'accord à rallier le M23. Ce sont des étrangers qui veulent troubler la paix, et je ne peux pas les soutenir »,  révèle-t-il.

Il indique être prêt à se battre contre cette coalition qui vient de voir le jour à Nairobi.  

« Nous sommes prêts à nous battre contre ce groupe qui vient d'être créé parce qu'ils s'agit des gens qui veulent troubler la sécurité de notre pays. Nous nous sommes des Wazalendo (patriotes) et nous n'accepterons jamais de perdre notre pays », déclare le général autoproclamé Kasereka Kasiyano Kabidon.

Nos efforts pour joindre d'autres acteurs cités dans cette alliance de Corneille Naanga n'ont pas encore abouti.

Claude Sengenya



À la surprise générale, l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) – entre 2015 et 2021 – Corneille Nangaa a lancé vendredi 16 décembre dans la capitale kényane, Nairobi, un mouvement politico-militaire dénommé « Alliance Fleuve Congo », qui est allié au M23.

En réaction, le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a expliqué qu’il est dommage de voir Corneille Nangaa « qui était censé être plus que tout le monde défenseur de la démocratie », puisse, pour des « appétits personnels », penser que les enfants congolais doivent mourir pour assouvir ses appétits d’arrivée au pouvoir.

En même temps, il a invité Moïse Katumbi, candidat numéro 3 à la présidentielle de ce 20 décembre, à se « désolidariser » publiquement de l’appui lui apporté par Corneille Nangaa.

« Mais ceci n’est pas surprenant pour nous parce que nous savons qu’il y a une coalition contre la République. C’est pour ça qu’il est important pour le candidat Katumbi qui a bénéficié d’un soutien public de Corneille Nangaa, de se prononcer sur le sujet, il doit se désolidariser », a martelé Patrick Muyaya au cours d’une interview accordée à la RFI.

Selon le porte-parole du gouvernement, ça fait plus d’une année que la République démocratique du Congo est engagée dans un laborieux processus de paix. A cet effet, des progrès ont été enregistrés, notamment il y a quelques jours, avec l’implication à haut niveau du gouvernement américain.

« Nous sommes en période de cessez-le-feu qui est plutôt bien observé et ce n’est pas dans ce contexte là, où on veut taire définitivement les armes qu’un individu doit surgir pour dire que lui, il a une mission messianique de tuer les congolais. C’est complètement antipatriotique et incompréhensible », a-t-il renchéri.

Désormais allié au M23, Corneille Nangaa et Alliance Fleuve Congo vont également composer avec d’autres groupes armés dont PARECO, Kyahanda, FPDC,Twirigwaneho, FRPI, Chini ya kilima, et Zaïre.

Monge Junior Diama



Le Président de la République honoraire Joseph Kabila est invité à participer aux consultations organisées par le comité des sages de la SADC, du 18 au 22 décembre 2023, à Kinshasa, capitale rd-congolaise.

D'après la lettre d'invitation, datée du 11 décembre, consultée par Opinions-info.cd, le comité souhaite une rencontre avec ce dernier, le mardi 19 décembre prochain, soit à la veille des élections générales prévues en RDC, le mercredi 20 décembre.

" Par conséquent, il est prévu que le comité des sages effectue une mission en République Démocratique du Congo, entre le 18 et le 22 décembre 2023, conformément aux décisions prises par la réunion extraordinaire de la troïka du comité ministériel de l'organe. La mission sera dirigée par son excellence le Dr Jakaya Mrisho Kikwete, président du comité des sages (POE) de la SADC, et ancien Président de la République unie de Tanzanie, qui sera accompagné par les membres du groupe de référence pour la médiation, l'ambassadeur Lucy Mungoma et l'ambassadeur Joey M. Bimha, qui seront également déployés en vue de soutenir le POE", peut-on lire.

Toutefois, c'est à l'ancien Président de la République Joseph Kabila de confirmer si la date de la rencontre proposée lui convient.

Fadi Lendo



24 heures après la création d'une coalition politico-militaire par l'ancien président de la CENI -Commission électorale nationale indépendante- Corneille Nangaa, à Nairobi, le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula annonce, ce samedi 16 décembre, via la radio Top Congo, que l'ambassadeur du Kenya à Kinshasa, Georges Wanyonyi Masafu, est convoqué ce même samedi à 11 heures précises.

" Nous venons d'échanger avec mon collègue de l'Intérieur, et mon directeur de cabinet est instruit pour qu'ils reçoivent l'ambassadeur du Kenya, à qui nous allons demander de nous donner des explications de tout ce qui se passe, et, le cas échéant, on n'hésitera pas d'exprimer notre désapprobation", a-dit Christophe Lutundula.

Pour rappel, l'AFC -Alliance Fleuve Congo-, créée par Corneille Nangaa, est une coalition regroupant les forces politiques, sociales et militaires, avec des groupes armés allant de l'ex Province orientale, Sud et Nord Kivu, Maniema jusqu'au Katanga, notamment le M23, représenté personnellement à la cérémonie par son président Bertrand Bisimwa.

D'après Corneille Nangaa, ce mouvement compte déjà 17 partis politiques et plus de 260 personnalités politiques.

Fadi Lendo/CC

 


Le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, le Directeur Général a.i de l’ONIP -Office National d’Identification de la Population-, Stanislas Kenza Lukengu, et le Directeur Afrique de la firme internationale « IDEMIA », Cédric Huet, ont co-animé un briefing Presse vendredi 15 décembre 2023, dans la salle de la Presse de la RTNC1, sous le thème central : « Délivrance des Cartes d'Identité Nationale(CIN) : début des opérations, enjeux et perspectives.»

Premier à prendre la parole, le ministre Patrick Muyaya s'est dit réjoui d'obtenir sa première carte d'identité, ce qui sera le cas pour tous les Congolais suivant le chronogramme de l'ONIP.

"Comme promis par le Gouvernement de la République, les Congolais auront dorénavant une carte d'identité, 40 ans après. Une carte conçue par IDEMIA et à obtenir gratuitement", a dit Patrick Muyaya.

Quant à l'obtention de la nouvelle carte d'indentité, le Directeur Général a.i de l’ONIP a précisé que "les bénéficiaires doivent se munir d'une carte d'électeur, d'un passeport congolais, d'un permis de conduire, ou soit se présenter avec trois témoins attestant leur appartenance à la RDC".

Et d'ajouter: " Les personnes jouissant d'une certaine notoriété publique se feront identifier, afin d'obtenir leurs cartes dès ce samedi 16 décembre 2023, au Ministère de l'Intérieur".

Prenant la parole en dernier lieu, le Directeur Afrique de la firme internationale « IDEMIA », Cédric Huet, a mis un accent particulier sur les éléments de sécurité de la carte.

À l'en croire, le portrait couleur intégré dans la carte en polycarbonate est sécurisé grâce à la technologie de gravure laser LASINK.

Un portrait secondaire du détenteur de la carte, a-t-il ajouté, apparaît sous forme d'image fantôme.

"Une impression offset arc-en-ciel applique un dégradé de couleurs sur toute la largeur de la carte", a-t-il dit!

Serge Mavungu

 


Le Président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, était en déplacement de campagne mercredi à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami dans le centre de la RDC.

Dans son discours, Tshisekedi a invité la population a voté en faveur des candidats de l’Union Sacrée pour la Nation, la plateforme qui le soutient.

« Je vous demande de voter pour moi afin que je puisse mener à bien d’autres projets pour le peuple congolais. Mais votez aussi pour les candidats de l’Union Sacrée », a sollicité Félix Tshisekedi.

Le candidat numéro 20 a justifié cette demande par le manque de soutien des députés sortants à son action gouvernementale.

« Il faut changer cette fois-ci vos députés, car les anciens ne m’ont pas facilité la tâche. Cette élection est pour la création d’emplois, l’unité, la sécurité et la prospérité pour que chaque congolais puisse vivre décemment de ce qu’il gagne. Nous ne pouvons pas répartir à zéro, consolidons nos acquis ensemble avec le n°20 », a-t-il ajouté.

Lors de cette visite de terrain, Félix Tshisekedi a pu recueillir les préoccupations de la population locale, marquées notamment par le chômage des jeunes, le manque d’infrastructures routières et les problèmes d’accès à la justice. Il a promis de poursuivre les efforts en matière de sécurité, de création d’emplois et de développement.

Le Président sortant a, par ailleurs, appelé les jeunes à s’engager dans l’armée et la police pour défendre l’intégrité du territoire national et lutter contre l’insécurité dans l’Est du pays. Ces déclarations s’inscrivent dans la dernière ligne droite de la campagne électorale en vue de la présidentielle du 20 décembre prochain.

Ézechiel-Timothée Mampuya



A seulement six jours de la tenue des scrutins en République démocratique du Congo, le candidat Président de la République, Patrice Majondo vient d’annoncer son désistement en faveur de Félix Tshisekedi.

Aligné au numéro 12 sur la liste définitive des candidats Président publiée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Patrice Majondo est le premier à rallier la candidature du Président sortant et candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi.

Il est jusqu’ici, le premier à se désister en faveur du candidat numéro 20 de l’Union sacrée de la Nation contrairement à Moïse Katumbi qui a vu son rang être renforcé par Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni.

Carmel NDEO



Félix Tshisekedi est l’un des candidats président de la République les plus adulés par le souverain primaire à tous les niveaux. Dans une déclaration publique ce mercredi 13 décembre dernier, Pius Mwabilu a encensé le président sortant indiquant voir en lui le meilleur président congolais qui mérite l’appréciation de tout le monde en RDC.

« Félix Tshisekedi est le meilleur Président que la RDC ait connu depuis l’indépendance. Ceux qui ne veulent pas de lui n’ont que leur aigreur et leur haine gratuite à lui opposer. Mais à nous tous il offre son amour inconditionnel pour notre pays qu’il veut changer à tout prix, y compris contre sa propre vie», a-t-il déclaré.

Pour ce politique, Tshisekedi constitue un élément essentiel et obligatoire pour le développement de la République. « Il est du devoir de chaque Patriote congolais de le protéger car il est la chance de notre génération, la dernière chance que Dieu nous donne pour corriger nos erreurs du passé et entamer la reconstruction d’un Congo Prospère et Grand, une Nation plus digne, plus prospère et plus unie.. Le 20 Décembre, Congo dans le cœur, Numéro 20 Fatshi dans les Urnes», a rajouté Pius Muabilu, candidat N°201 à Mont-Amba.

Félix Tshisekedi continu à militer pour sa réélection. Actuellement dans le Grand-Kasaï, le politique a demandé à la population de voter pour lui dans l’espoir d’un Congo nouveau.

Gaël Hombo

A Propos

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