Les manifestations pour exiger le départ de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) ont repris ce mercredi 27 juillet 2022 à plusieurs endroits dans la ville de Goma (Nord-Kivu). Nombreux axes routiers sont jusque ce matin impraticables suite aux barricades posées sur la chaussée par les manifestants. C'est le cas des axes Instigo-Katindo, Mutinga-Katoyi et Mutinga-Majengo où des coups de feu sont entendus. La police use des tirs de sommation pour disperser les manifestants afin de dégager les voies.  Plusieurs activités commerciales restent fermées dans les points chauds de la ville.

« Il y avait beaucoup de pierres sur la route ce matin ici à Buhene vers vision 20-20. La police a tiré en l’air pour disperser les manifestants et dégager la route. La circulation reprend timidement mais les boutiques, magasins et autres commerces sont encore fermés. Nous observons encore la situation. Peut-être qu'on va ouvrir les boutiques dans l’après-midi si la situation évolue bien », confie Muhindo Jean-Marie, habitant du quartier Majengo.  

Au centre-ville par contre, les activités reprennent timidement. Quelques boutiques ont rouvert et la circulation reprend également. 

« Il y a certaines maisons de commerce qui commencent à rouvrir. Plusieurs activités socio-économiques reprennent timidement. Les bases de la Monusco sont gardées par les militaires et policiers. Le cas de la base logistique de la RVA et celle de Sotraki à Kyeshero », a dit Jules Ngeleza, président du conseil communal de la jeunesse de la commune de Goma.

Après une journée caractérisée par de nouvelles scènes de violences à Goma suite aux manifestations contre la Monusco, la tension est restée perceptible mardi jusqu’au soir et plusieurs endroits sont restés inaccessibles.

Plusieurs bases de la Monusco ont été attaquées et pillées par les manifestants lundi et mardi à Goma. Le bilan de ces manifestations à Goma et Butembo font état de 15 morts dont 12 manifestants et trois casques bleus ainsi qu'une cinquantaine de blessés. 

Jonathan Kombi, à Goma

Wednesday, 27 July 2022 00:00

La loi des « Wewa »

Tuesday, 26 July 2022 00:00

Bye Bye MONUSCO ?



Compte tenu des manifestations citoyennes au Nord-Kivu pour le départ des forces onusiennes; lesquelles manifestations qui se soldent par des morts, des blessés et des pillages des installations de la Monusco, la Rédaction du "Culturecongolaise.com" remet à la Une l'article de Mutamba Lukusa publié le 29 septembre 2021.

Le plan de retrait de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo) à l’horizon 2024 a été validé ce 14 août dernier à Kinshasa. Un rapport préliminaire a été présenté à Mme Bintou Keita, n°1 de la MONUSCO, et à Jean Michel Sama Lukonde, Premier ministre. Ce rapport doit encore être soumis, pour signature, au mois de septembre, aux Nations unies à New York. La mission de l’ONU au Congo pourrait donc durer 25 ans ! Enfer et damnation !

Mon ami qui sait tout rappelle qu’en juillet 2007, une mission d'évaluation technique de l'ONU avait sillonné le pays. Son objectif était de proposer, en novembre 2007, au Conseil de sécurité de l'ONU un calendrier de retrait progressif des Casques bleus. Mais 14 ans après, ils sont toujours là. Nihil novi sub sole. Saperlipopette !

Serait-il qu’ils sortent par la porte et rentrent par la fenêtre ? C’est depuis septembre 1999 qu’ils sont là pour observer le cessez-le-feu au lendemain de l’Accord de Lusaka. Puis, ils passèrent au contrôle de ce cessez-le-feu. Ensuite, il fut question de conduire le processus de transition politique à son terme, à savoir les élections. Bien plus tard, ils s’attribuèrent comme mission d’assurer la protection des civils, d’appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions ainsi que les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité. Sapristi ! Comme on dit, l’appétit vient en mangeant.

Bien rémunérés, ils mangent trois fois par jour. Ils transfèrent leurs plantureuses épargnes vers leurs pays d’origine. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage….  Ceci expliquant cela, il ne serait pas étonnant que l’ONU affirme que le calendrier de retrait ne sera respecté que si le gouvernement mène les réformes qu’il a annoncées en vue de remédier aux causes structurelles des conflits armés, tutti quanti.  Ce prétexte a déjà été utilisé dans le passé. Il n’est pas exclu qu’il le soit à nouveau. L’histoire au Congo a la fâcheuse tendance  à se répéter.

A l’instar de la Conférence de Berlin de 1885 quand les puissances occidentales se partagèrent l’Afrique,  elles se sont aussi partagées le marché des fournitures de la MONUSCO. Le Japon fournit les véhicules Toyota et les médicaments, les Etats-Unis vendent le matériel informatique et les logiciels, les Britanniques livrent les carburants etc. Rien d’étonnant dès lors que des prétextes soient utilisés pour retarder le retrait des casques bleus. Stupeur et tremblements !

Comme si cela ne suffisait pas, nos Casques bleus furent impliqués dans toutes sortes de magouilles. Abus d’autorité, abus sexuels (pédophilie, prostitution à grande échelle, y compris avec des mineurs des deux sexes, harcèlement sexuel, viols, tentatives de viols) en passant par le trafic de l'or et des armes sans compter des assassinats.  Enfer et damnation !

Faisant suite à l’inconduite de son personnel, l’ONU décréta la tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels. Mais le mal était déjà fait. Malgré la brigade spéciale d’intervention, la population reproche aux Casques bleus leur passivité devant les massacres qui sont perpétrés dans l’Est du pays.

De l’avis de mon ami qui sait tout, les unités armées de la MONUSCO ne sont ni suffisamment équipées ni entraînées pour faire face à une menace militaire d’envergure. Mais la mission de l’ONU n’est pas entièrement négative. Elle a eu ses morts. Son soutien à la période de transition politique fut appréciable. Elle a permis d’atténuer les différences crises qui ont miné le processus. La MONUSCO s’est aussi substituée à l’Etat là où il n’existe pas, construisant des routes, ponts, prisons, dispensaires…. Elle a recruté et formé du personnel congolais de grande qualité. Avec un budget annuel de 1,5 milliards de dollars, son poids économique demeure important. Son effectif qui s’élève à près de 16.000 personnes contribue à l’économie nationale par ses consommations. La Radio Okapi a joué un grand rôle dans l’information et l’unification du pays. On dit chez nous qu’une visite fait toujours plaisir. Si ce n’est à l’arrivée, c’est au départ.

Gaston Mutamba Lukusa



Le Secrétaire national du PPRD en charge de la communication, Jimmy Kitenge "a été arrêté mardi 26 juillet devant le bâtiment de CCTV où il était attendu pour participer à une émission".

D'après le présentateur de l'émission, le SN du PPRD devrait intervenir à l'émission parmi ls 4 invités attendus. " On m'informe qu'il a été arrêté à son arrivée".

Une journaliste de CCTV témoin de la scène jointe par notre confrère Steve Wembi explique ce qui suit : « Sans document, des hommes en tenue civile armés avec talkie-walkie, ont demandé à Jimmy Kitenge d’embarquer dans une voiture noire. J’ai aussi vu deux motocyclistes avec Motorola. Jimmy n’a pas résisté. ».

opinion-info/CC



La Cour constitutionnelle a rendu, vendredi 22 juillet, plusieurs Arrêts en matière électorale notamment dans les provinces de la Tshopo, de la Mongala, du Maniema.

Selon la cellule de communication de la haute Cour, ces Arrêts font suite à la requête de la Commission Electorale Nationale Indépendante-CENI, en inconstitutionnalité des arrêts du 27 mai 2022 et du 02 juin 2022 rendus par le Conseil d’État en matière des contentieux des résultats des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs respectivement des provinces de la Mongala, du Maniema et de la Tshopo.

La Cour : « dit la requête recevable ; déclare l’arrêt prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur de la province de la Mongala, contraire à la Constitution et partant nul de nul effet; dit irrecevable la demande relative à l’inconstitutionnalité de l’arrêt du 31 mai, prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur du Maniema ; dit irrecevable la demande relative à l’inconstitutionnalité de l’arrêt du 27 mai 2022 prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province de la Tshopo ».

De ce qui précède la Cour Constitutionnelle a ordonné : « pour la province de la Mongala, de considérer les résultats proclamés par la Cour d’appel comme définitifs pour l’élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur de cette province.

En ce qui concerne la Province du Maniema , la Haute Cour a exigé l’application de l’acte de la dernière autorité compétente alors que la province de la Tshopo, elle a ordonné de constater élus gouverneur et vice-gouverneur de province les bénéficiaires du dernier acte pertinent ».

Pour ce qui est de la requête de l’ancien ministre de l’Economie, Jean-Marie Kalumba Yuma, en inconstitutionnalité de la motion de défiance à son encontre adoptée par la plénière de l’Assemblée nationale, la Cour qui, s’est déclarée compétente à ce sujet, a jugé la requête recevable mais non fondée. C’est dire donc que l’ancien ministre de l’économie nationale n’a pas eu gain de cause.

La Haute Cour s’est aussi penchée sur l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu Kambale Lukogho Didier dans une cause pendante devant la Cour militaire du Nord-Kivu. En effet dans son arrêt du 23 novembre 2021, avant de dire le droit, la Cour militaire du Nord-Kivu avait ordonné la surséance à examiner cette cause, répondant ainsi à l’exception d’inconstitutionnalité soulevée devant elle par le prévenu Kambale.

Pour rappel, Kambale est poursuivi pour provocation à la désobéissance aux lois du pays pour avoir notamment tenu le 29 décembre 2021, à Kamandi, en territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu un meeting populaire.

Il aurait à l’occasion, invité les populations environnantes à désobéir à la Constitution et l’ordonnance présidentielle ayant proclamé l’État de siège au motif que celui-ci serait devenu un moyen d’agression plutôt que de protection de la population de l’est.

Dominique Malala



Un incendie s'est déclaré le lundi 25 juillet 2022 vers 2h du matin à l'immeuble de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP), ex ONATRA, abritant le secrétariat général du ministère de l'économie nationale, situé sur la boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe.

D'après les témoins sur place, le feu serait parti du 5è niveau de cet immeuble où se trouve la direction financière de l'ex ONATRA jusqu'à atteindre les bureaux du secrétaraire général à l'économie nationale se trouvant au rez-de-chaussée.

Ce n'est qu'à 4h que le premier véhicule anti-incendie est arrivé sur le lieu du drame et n'a pas malheureusement su maîtriser les flammes ayant réduit en cendres les documents.

Arrivé sur le lieu du drame, le ministre a.i de l'économie nationale Nicolas Kazadi a affirmé que les documents importants de son ministère sont partis en fumée et qu'une enquête est diligentée pour en connaître la cause.

« C'est un dégât énorme. On a perdu des archives importants sur l'identification des entreprises, les archives du secrétariat général qui portent sur une série de questions, la question en rapport avec le secteur privé, avec les pétroliers, l'avenir des travaux en cours que nous faisons sur la question pétrolière. Donc tout cela s'est envolé. On va devoir trouver des solutions à court et à moyen termes. Il faudra que ceux qui sont compétents fassent des enquêtes. J'espère qu'ils sont déjà saisis et on verra ce qu'il en est », a-t-il expliqué.

Le secrétaire général à l'économie nationale Célestin Twite dit compter sur le gouvernement pour permettre la continuité du travail.

« Il n'y a plus rien comme archives, comme documentation, comme fournitures. L'incendie s'est déclaré au 5è niveau jusqu'à atteindre mes bureaux au rez de chaussée et plusieures directions. Donc plus rien, On ne trouve même pas du papier. Je suis confiant à notre gouvernement, mon ministre de tutelle est avec moi. Déjà toute à l'heure, je vais me mettre au travail pour évaluer à court terme les mesures qu'il pourra prendre pour permettre la continuité du travail », a-t-il indiqué.

Pour rappel, cet immeuble est situé juste en face du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Christel Insiwe



L'initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH) appelle les entreprises minières Kamoa Copper, COMMUS et l'Etat congolais à respecter les droits humains et à remédier instamment aux impacts négatifs subis par les communautés affectées par leurs activités d'extraction de cuivre et de cobalt dans la Province du Lualaba.

Tout en reconnaissant les efforts fournis par l'entreprise Kamoa Copper pour se conformer notamment aux meilleures pratiques en matière d'engagement avec les parties prenantes, de déplacement involontaire et de réinstallation des communautés ainsi que la signature des cahiers des charges de responsabilité sociétale, IBGDH constate cependant que les activités de ces deux entreprises minières violent un large éventail des droits humains. Ces violations ont été documentées dans un rapport d'évaluation des impacts des activités minières de Kamoa Copper (KAMCO) et de laCompagnie Minière de Musonoie (COMMUS) sur le cadre de vie des communautés des villages Muvunda, Kaponda 1, Kaponda 2, Mundjendje, Israël, Tshabula, Pierre-Muteba, Musonoie et Tambwe Munana et Gécamines Kolwezi dans la province du Lualaba.

Les conclusions du rapport indiquent que le droit à l'information et à la participation, le droit à un niveau de vie suffisant, notamment le droit à un logement décent, le droit d'accès à la terre, le droit à l'eau, le droit à un environnement sain et le droit à des indemnités/compensations justes et équitables de ces communautés des communautés locales ont été sérieusement violés par ces deux entreprises.

En ce qui concerne le droit à l'information et à la participation le rapport montre qu'il n'existe pas de cadre de dialogue entre l'entreprise COMMUS et les communautés environnant le projet. Faute d'informations suffisantes, certains membres des communautés de Tshabula et de Pierre Muteba se demandent si leurs villages sont intégralement inclus ou pas dans le périmètre minier de COMMUS. Le processus de signature du cahier des charges aurait été mené par l'entreprise et les services étatiques, sans une réelle participation des communautés bénéficiaires.

L'étude montre que certes l'entreprise Kamoa a mis en place des cadres de dialogue notamment lors du processus de délocalisation et de réinstallation des communautés. Mais l'essentiel de l'information de l'entreprise se limite aux chefs des entités sans atteindre toutes les couches des communautés affectées. L'étude a également constaté l'inexistence de mécanisme solide de réception et de traitement des plaintes des communautés au sein de l'entreprise Kamoa.

En ce qui concerne le droit à l'eau, l'étude rend compte des plaintes des habitants des villages Pierre Muteba et Tshabula qui font état de la pollution par COMMUS causés par le déversement d'acide dans la rivière Kaitende qu'ils utilisaient pour la consommation domestique et l'arrosage des champs. Le seul point d'eau aménagé pour l'approvisionnement en eau potable et dont la source se trouve dans la concession de l'entreprise est très insalubre et non entretenu.

La pollution par Kamoa de la rivière Mulunguishi, principale source d'approvisionnement en eau des populations du village Muvunda, a été relevée par cette étude. Bien que l'entreprise ait pu faire forer des puits d'eau et installé des citernes, les quantités d'eau fournies ne sont pas suffisantes pour les besoins des communautés affectées. L'entreprise a reconnu ce problématique et a promis d'améliore la desserte en eau potable.

Les communautés évincées par l'entreprise COMMUS n'ont pas eu accès aux indemnités justes et équitables en raison du mauvais procédé de détermination et d'évaluation des impacts subis et de l'absence de mécanismes de réception et de traitement des plaintes des communautés. En outre, les activités minage de COMMUS ont déjà endommagé plus de 330 maisons d'habitation dans la Cité Gécamines et des Cellules Ntambwe Munana et Musonoie à Kolwezi. Certaines communautés déplacées et réinstallées par l'entreprise KAMOA n'ont pas eu accès aux terres de remplacement pour poursuivre les activités agricoles.

Le rapport a relevé que l'Etat congolais, dont les services attitrés se sont montrés défaillants dans le contrôle des activités de ces entreprises, est en partie responsable de ces violations de droits humains. Outre les deux entreprises, IBGDH a formulé des recommandations pratiques à toutes les parties concernées - Gouvernement central, gouvernement provincial du Lualaba, services étatiques techniques, communautés locales, société civile et entreprises concernées- afin que des actions concrètes soient entreprises pour prévenir, remédier aux violations aux droits humains documentés.

Ce rapport est l'aboutissement de quatre années de recherches et d'analyses au cours desquelles l'équipe de IBGDH, bénéficiant de l'appui technique du Programme Gouvernance des Industries Extractives du Centre Carter, a collecté les données auprès de populations directement impactées, des services étatiques et entreprises minières évaluées.

L'entièreté du rapport est disponible en ligne sur le site web congomines.org.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi est revenu ce lundi 25 juillet sur la tension entre la RDC et le Rwanda. Ouvrant officiellement la 21e session de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Kinshasa, le Chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’organisation sous régionale, a appelé à la désescalade avec son voisin. C’est une « situation que je déplore personnellement  et que je souhaite voir revenir à la normale avec la bonne volonté et la détermination de tous », a-t-il dit dans son discours inaugural.

Le Rwanda est représenté dans ces assises par Vincent Biruta, son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Félix Tshisekedi a rappelé que la région a été pendant longtemps déchirée par les conflits armés. La déstabilisation qui en découle ralentit les progrès vers la réalisation des ODD, a-t-il dit. Le dirigeant congolais a également plaidé pour les efforts mutuels en vue de stopper ces conflits dans le but de répondre aux aspirations des populations et de booster la croissance économique de la région. 

Cette 21e session se tient après le Comité inter-Etats des Experts les 19 et 20 juillet 2022 et le Conseil des ministres le 22 juillet 2022.

Les chefs d’Etat et/ou leurs représentants travaillent sur  les recommandations du Conseil des Ministres particulièrement sur l’arrimage des textes de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) et de la structure de l'État-major(EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés (protocole relatif au COPAX, cadre organique de la Commission et statut du personnel).

Il y a également l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-Major Régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC, mais aussi l’examen de la proposition de répartition des postes par Etat-membres selon le principe de rotation des pays.

Plusieurs autres sujets sont à l’ordre du jour comme l’examen du projet de Catalogue de génération des capacités de la FOMAC à l’horizon 2030, l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’appui de la région au processus de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement en République centrafricaine.

Plusieurs chefs d'Etat et des gouvernements y prennent part. Il s'agit du président de la de la RCA Faustin Archange Touadera, du président du conseil militaire du Tchad Mahamat Idriss Déby, du président de la république de Sao Tomé et principe carlos Vila Nova, du vice-président du Burundi Prosper Bazombanza, du vice-président de la Guinée Equatoriale en charge de la sécurité et défense Teodorin Nguema Obiang Mangue, du premier ministre de la République du Congo Anatole Collinet Makosso, de la première ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka, du ministère des affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta et du ministre des affaires étrangères de l'Angola Tete Antonio.

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale fut créée le 18 octobre 1983 à Libreville au Gabon, avec comme objectif le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant aboutir à un marché commun. La CEEAC a pour objectif d’assurer l’autonomie collective, de relever le niveau de vie de ses populations et de maintenir la stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse visant la création d’un marché commun. Trois instances composent la CEEAC: la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Conseil des ministres et la Cour de justice.

Ivan Kasongo/CC

 


Vendredi 22 juillet dernier, à la date de clôture de dépôt des candidatures au poste des sélectionneurs des Léopards, seuls trois candidats ont postulé. Il s'agit des Français Henri Stambouli et Gernot Rohr et du Sud-Africain Pitso Mosimane.

Les techniciens congolais Claude Makelele et Dauda Lupembe, pourtant annoncés dans la presse, n'ont pas fait acte de candidature. La Fecofa va étudier les candidatures afin de nommer le successeur de Hector Cuper.

Au vu du profil retenu pour être coach des Léopards, il fallait notamment maîtriser la langue de Molière. Ce n'est pas le cas de l'anglophone Mosimane. Donc les deux Français partent favoris.

L'équipe nationale de football de la RDC n'aura donc pas un sélectionneur congolais à sa tête. Cristian Nsengi étant le dernier Congolais ayant dirigé la sélection avant un autre Congolais Florent Ibenge.

Ali Kalonga (avec Ange M'poli) 



Le sélectionneur principal des léopards A' de la RDC, Otis Ngoma a dévoilé, vendredi 22 juillet, la liste de 28 joueurs retenus pour le stage de Brazzaville.

Ces joueurs sélectionnés joueront les deux matches amicaux contre les Diables rouges du Congo à la fin de ce mois de juillet.

Cette rencontre va s’inscrire dans le cadre des préparatifs de la double confrontation avec le Tchad, pour se qualifier à la phase-finale du CHAN Algérie 2022.

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé que ce championnat se jouera du 13 janvier au 4 février 2023.

Liste des Léopards A’sélectionnés

  1. Yves Mukawa
  2. Jackson Lunanga
  3. Baggio Siadi
  4. Steven Ebuela
  5. Djo Issama Mpeko
  6. Issaka Boka
  7. Ernest Luzolo sita
  8. Demani Lita
  9. Magema Mfingi
  10. Zatu Mondeko
  11. Amédée Masasi
  12. Christian Nsundi
  13. Lenga Mukoko Tonombe
  14. Mika Miche
  15. Sozé Zemanga
  16. Peter Mutumosi Zilu
  17. Glody Likonza
  18. Merveille Kikassa
  19. Ebunga Simbi (Exclu)
  20. Mercey Ngimbi
  21. Philippe Kinzumbi
  22. Makabi Lilepo
  23. Mpia Nzengeli
  24. Ikoyo Iyembe
  25. Obed Mayamba
  26. Mundele Makusu
  27. Joyce Katulondji
  28. Adam Bossu Nzali

Pourtant retenu parmi les 28 Léopards qui prendront part au stage de Brazzaville, Patou Ebunga Simbi de l’AS VClub a été exclu du groupe pour avoir quitté l'hôtel des Léopards A' à des heures tardives, sans autorisation du staff technique.

radiookapi.net/CC

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