Que des gestes de cœur depuis les deux concerts de réconciliation du Clan Wenge en juin dernier et juillet courant. Après une importante enveloppe remise aux veuves des artistes de toutes les disciplines, le Clan Wenge, au travers du producteur de ses spectacles concert de renouement, Amadou Diaby, a remis, samedi 23 juillet 2022, un chèque d'USD 50.000 aux épouses des militaires et policiers.

Séance tenante, les bénéficiaires de ce don ont eu une ingénieuse idée d'investir cette somme dans la création d'une banque de micro-finance. 

"Les épouses des militaires investiront dans le commerce de pain, de haricot, des champs de légumes. Nous voulons devenir patronnes de nos entreprises, petites soient elles", a motivé Florence Kiadi, épouse d'un sergent  trouvée dans la salle. Et la femme du général Ondekane, présidente de l'association des épouses des militaires et policiers, de rassurer: "A nos enfants de Wenge, nous disons: votre sacrifice portera des fruits. Nous ne vous décevrons pas". 

Présente à la cérémonie de remise de l'enveloppe aux moitiés des hommes en uniforme, le vice-ministre de la Défense a fait noter: "Depuis ma naissance, je n'ai jamais vu un musicien consacrer l'argent de la sueur de son front, l'argent de son travail, à des épouses des militaires et policiers. La réconciliation du Clan Wenge a permis de valoriser les épouses des militaires et policiers".

Quant à Amadou Diaby, il a dit sa gratitude envers le Président Félix Tshisekedi, le Gouvernement, chapeauté par Sama Lukonde, pour avoir permis la réalisation de ce grand rendez-vous, qui restera longtemps dans les annales musicales de la RDC.

Gabin K.



Le latéral gauche de l'équipe nationale A prime de la République Démocratique du Congo, Patou Ebunga Simbi réintègre la sélection avec une sanction financière, après son exclusion de la tanière pour raisons disciplinaires.

Sanctionné pour avoir quitté l'hotel des léopards A' à des heures tardives sans l'autorisation préalable du staff, le sociétaire de l'AS VClub a présenté, ce dimanche 24 juillet 2022, ses excuses à ses coéquipiers, au staff ainsi qu'à toute la nation congolaise.
             
Le sélectionneur des Léopards locaux, Otis Ngoma a dévoilé, ce samedi 23 juillet dernier, la liste des 28 joueurs locaux convoqués pour prendre part au stage prévu au Congo Brazzaville, en prévision des éliminatoires de la prochaine édition du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) Algérie 2023.

Les fauves congolais vont livrer deux matchs amicaux face aux Diables rouges du Congo, le mercredi 27 juillet, puis quatre jours après à Brazzaville.

Juste après ce stage, les Léopards A' vont matcher le Tchad, le 28 août et le 04 septembre prochain, dans le cadre des éliminatoires du CHAN.

Gratis Makabi/CC



La ville de Kinshasa capitale de la RDC abrite ce lundi 25 juillet 2022, la 21e session de la conférence des Chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette rencontre de haute portée est convoquée par Félix Tshisekedi en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

Ce dimanche 24 juillet, plusieurs hôtes à la conférence, sont arrivés dans la capitale congolaise. C’est notamment le Président de la République du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby ainsi que le Premier Ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka Raponda.

Peu après son arrivée en RDC, le Président Tchadien a eu un tête avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre.

En présence de 11 Chefs d’États et de Gouvernement, les travaux de ce sommet vont se dérouler dans un somptueux chapiteau aménagé à la Cité de l’Union Africaine.

L’objectif général de cette 21e session, apprend-t-on, est de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la Communauté à travers le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les instances communautaires.

Ce sommet a été précédé des réunions préparatoires qui ont eu lieu à Kinshasa du 15 au 23 juillet. Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours des rencontres préliminaires, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Créée en 1983 à Libreville, la CEEAC regroupe le Gabon, l’Angola, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée Équatorial, le Rwanda, le Burundi, la République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe et le Tchad.

Junior Ngandu



Le gouvernement de la République tient à rendre effective la gratuité de la maternité en République démocratique du Congo. 

À ce stade, 9 zones de santé de la ville de Kinshasa appliquent la gratuité de l'accouchement et des consultations prénatales et post-natales. Le ministre la Santé publique, hygiène et prévention, le docteur Jean-Jacques Mbungani, l'a annoncé, le 23 juillet dernier, lors de sa visite à l'hôpital général de référence de Kinshasa (ex-Maman Yemo).

« Nous avons tenu à visiter toutes les structures sanitaires qui contribuent à la gratuité de l’accouchement ainsi que la consultation prénatale et post-natale. Cette visite nous a permis de faire un état de lieu. Nous avons constaté que 9 zones de santé de la ville province de Kinshasa font déjà de la gratuité de l’accouchement et des consultations prénatales et post-natales », a-t-il laissé entendre.

La maternité gratuite est l'un des piliers du programme du président de la République, Félix Tshisekedi, que met en œuvre le gouvernement Sama Lukonde. Dans son adresse au peuple congolais, le 30 juin de l'année en cours, le chef de l'État a annoncé le lancement de l'accouchement gratuit en RD Congo, en commençant par la ville de Kinshasa.

Prince Mayiro



L'homme d'affaires américain Jim Irsay a acheté pour 6,18 millions de dollars la ceinture de championnat de la légende de la boxe Mohamed Ali, acquise en 1974 face à George Foreman lors du mythique combat baptisé "Rumble in the Jungle".

Le propriétaire des Indianapolis Colts de NFL (Ligue de football américain) a annoncé cet achat dimanche dans un message sur Twitter, se disant "fier d'être le gardien" de cette ceinture historique du World Boxing Council.

actualité.cd/CC



Un incendie a ravagé dans la nuit de dimanche à lundi le bâtiment abritant le siège de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-ONATRA) sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. L’origine de l’incendie est à ce stade inconnue. L’ampleur des dégâts est à déterminer.

Des vitres cassées, des pans de l’imposant immeuble méconnaissables, et de la fumée qui s’échappe encore. C’est la scène à laquelle les habitants de la Gombe ont encore assisté le matin de ce lundi. Le feu a été maîtrisé grâce à l’effort d’un camion anti-incendie permettant de sauver une autre partie du bâtiment. 

Cet immeuble fait partie de ce qu’on peut considérer comme élément majeur de la carte postale de Kinshasa. Reconnaissable par sa singularité rappelant l’architecture soviétique, l’immeuble rassemble quotidiennement des centaines d’employés de l’une des principales entreprises publiques du pays. 

La SCPT est spécialisée dans l’exploitation ferroviaire et portuaire avec des activités également dans le transport fluvial.

actualité.cd/CC


L'international gardien congolais, Joël Kiassumbua et l'AC Bellinzona ont accroché le FC Thun (1-1), le vendredi 22 juillet, au Stockhorn Arena, en match comptant pour la deuxième journée de Challenge League, deuxième division de Suisse.

Hiran Ahmed a ouvert le score pour les locaux à la 29ème minute de jeu, avant que Sergio Cortelezzi remette les deux équipes en égalité dans les ultimes minutes de la rencontre.

Titulaire, le portier numéro un de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité de la rencontre.

Grâce à ce nul, Bellinzona occupe la deuxième place au classement partiel du championnat avec 4 points, en égalité avec Aarau.

Joël Kiassumbua et ses coéquipiers vont recevoir le FC Stade Lausanne, le 30 juillet prochain à 17h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Le recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (FASIC), Kambayi Bwatsha a rejeté, vendredi 22 juillet, les accusations de mauvaise gestion mises en sa charge par certains médias.

Il a fait cette mise au point dans une conférence de presse qu’il a tenue, à Kinshasa.

« La méfiance et de la suspicion font souvent partie d’éléments caractéristiques du début d'une relations quand les gens ne se connaissent pas encore bien », a expliqué le recteur de l’IFASIC.

Kambayi Bwatsha explique que les frustrations et tensions rapportées par les médias sont, selon lui, l'œuvre de ceux dont sa « rigueur de gestion bloquent les intérêts ».

Ce professeur d’universités dit avoir fait quelques réalisations dont la réfection des auditoires et locaux de cette institution universitaire.

Il se réjouit par ailleurs d’avoir doté l’iFASIC d’une meilleure traçabilité financière et d’avoir renforcé l'approvisionnement en eau surtout dans les installations sanitaires.

Kambayi Bwatsha a pris ses fonctions à la tête de l’IFASIC depuis mars dernier.

radiookapi.net/CC



Les questions de défense et de sécurité seront au menu de la XXIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), convoquée à Kinshasa le 25 juillet prochain, par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

En prélude à cet évènement, trois grandes rencontres ont déjà réuni les ministres du Comité technique spécialisé Défense, sureté et sécurité et du Conseil de paix et de sécurité (COPAX) de l’Afrique Centrale, les experts attitrés du COPAX, les chefs d’état-major généraux, commandants en chef, directeurs généraux de police et gendarmerie, hauts fonctionnaires des ministères du COPAX, ainsi que des hauts cadres du secteur sécurité.

Lesdites rencontres avaient pour but de statuer sur les questions sécuritaires majeures et formuler des propositions aux Chefs d’Etat et de gouvernement.

Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours de ces trois rencontres, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Dans un mémorandum adressé aux Nations-Unies, au Conseil de l'Union européenne (UE) et à la Commission de l'Union africaine (UA), et déposé le vendredi 22 juillet 2022 à la MONUSCO à Kinshasa, des serviteurs de Dieu  affirment que la guerre que vit la République démocratique du Congo, dans sa partie Est, semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des pays voisins.

Selon eux, cette guerre n'est pas produite par le Congo-Kinshasa. Mais, disent-ils, elle lui est imposée par ses voisins depuis le génocide rwandais de 1994. 

« La Guerre de l'Est de la République démocratique du Congo semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des États voisins. C'est une menace à la paix et à la sécurité internationale même si le Conseil de sécurité, organe habilité à le constater ne le fait pas. Cette guerre n'est pas produite par la RDC. Elle lui est imposée par ses voisins depuis le fâcheux génocide de 1994, alors que les rwandais génocidaires, transformés en réfugiés, ont dû fuir pour leurs vies et traverser les frontières congolaises pour s'y établir avec armes et bagages en violation des lois internationales », déclarent ces représentants des églises.

Par ailleurs, ils dénoncent le refus de la communauté internationale de parler de l'agression rwandaise malgré toutes les preuves présentées par la RD Congo.

« Il y a pratiquement une vingtaine d'années, on cherchait à découvrir les fournisseurs d'armes et manipulateurs de M23 et ADF. Aujourd'hui, tout le monde sait que c'est le Rwanda qui est et a toujours été derrière ces rébellions. (Cfr les preuves des FARDC, rapport de la MONUSCO et la signature de cessez-le-feu par Kagame en Angola tout récemment). Malgré toutes ces preuves d'agression et d'appui rwandais aux M23, la communauté internationale garde un mutisme complice », s'indignent-ils.

Et de renchérir : « Comme si cela ne suffisait, en plus de la non-assistance de la communauté internationale aux côtés de la RDC, cette communauté internationale à travers le Conseil de sécurité de l'ONU refuse de lever l'embargo sur l'achat des armes par la RD Congo et nous impose une intervention militaire régionale. Pour nous, serviteurs de Dieu, qui reconnaissons la providence divine en RDC, ce comportement de la communauté internationale est injuste ».

Par conséquent, ils exigent entre autres :

- La convocation du Conseil de sécurité extraordinaire pour statuer sur la situation de l'agression rwandaise et des manœuvres ougandaises ;

- La levée de l'embargo sur les achats d'armes en faveur de la RDC ;

- Le rejet de l'intervention militaire régionale au risque d'aggraver la situation et d'éterniser la présence de ces militaires étrangers au Congo ;

- Le retrait immédiat et neutralisation des troupes et rebelles étrangers ayant exporté leur guerre en RDC ;

- La cessation de manipulation des congolais pour enrichir les grandes puissances et les multinationales dans ce contexte de la crise économique issue de la Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ;

- L'imposition de la démocratie dans les pays voisins, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi afin de récupérer leurs oppositions en exil en RDC ;

- La réaction de la communauté internationale en faveur de la RDC à la suite de la diplomatie entreprise par le président Félix Tshisekedi et ;

- Le refus de l'exploitation commune des richesses minérales avec les pays voisins en violation de lois internes. 

Au regard de ce qui précède, elles lancent un ultimatum à la communauté internationale. 

« (...) Si, dans une semaine, l'ONU ne répond pas dans le sens espéré, de notre requête, nous appellerons tous les chrétiens et croyants de la RD Congo à une forte mobilisation à travers tout le pays pour exiger ce qui nous revient de droit en vertu de la providence de Dieu », lancent ces serviteurs de Dieu.

D'après eux, Dieu a comblé les congolais des richesses qui doivent profiter uniquement à ces derniers. Il sera, ajoutent-ils, irresponsable et condamnable devant Dieu de vivre au Congo, sans exploiter ces richesses pour les faire profiter à son peuple.

« S'il n'y a pas la paix en RDC, il n'y a aura pas non plus la paix pour nos voisins », disent-ils.

Parmi les serviteurs de Dieu signataires de ce mémo, figurent le révérend pasteur Baruti Kasongo, le pasteur Godé Mpoy qui est aussi président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, mais aussi le pasteur Albert Kankenza. 

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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