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À la veille du deuxième anniversaire de la mort de l’ancien ministre et député national Chérubin Okende, sa fille Frida Okende a adressé une lettre poignante au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, appelant à une réouverture du dossier judiciaire, dans un esprit de vérité, de justice et de mémoire nationale.

"Ce silence de l’État face à la disparition d’un serviteur de la République" blesse, écrit-elle, dénonçant une conclusion officielle "qualifiée de suicide", qu’elle juge non convaincante et entourée de "zones d’ombre" et d’"incohérences majeures".

Dans cette lettre empreinte d’émotion, mais aussi de fermeté, Frida Okende affirme s’exprimer "en tant que fille d’un homme d’État qui a servi la Nation avec dignité" et demande au chef de l’État d’user de son autorité, pour qu’une enquête impartiale et indépendante soit enfin menée. Elle plaide pour que "la dignité de son père, comme celle de notre justice, soit rétablie."

Ancien ministre des Transports et cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Chérubin Okende avait été retrouvé mort dans sa voiture, le 13 juillet 2023, à Kinshasa. Bien que les autorités judiciaires aient conclu à un suicide, plusieurs voix, dont celle de sa famille et de l’opposition, avaient exprimé des doutes profonds sur les circonstances du drame.

"Les faits, les témoignages et le contexte laissaient entrevoir d’autres pistes, qui, à notre grand regret, n’ont pas été suffisamment explorées", déplore Frida Okende dans sa correspondance, appelant le Président à agir "pour la vérité, dans le respect de la Constitution."

 Prehoub Urprus



La RDC -République démocratique du Congo- prend part à la 47e session ordinaire du Comité exécutif de l'UA -Union africaine-, qui se tient du 10 au 11 juillet, à Malabo, en Guinée équatoriale. C’est la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi, qui représente officiellement le pays à ces travaux.

Selon une note transmise, vendredi, par le cabinet de la ministre des Affaires étrangères, la vice-ministre a assisté, jeudi, à la cérémonie d’ouverture de cette session organisée sous le thème de l’année 2025 : «Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations».

Ce thème, résolument tourné vers la mémoire historique et la reconnaissance des injustices passées subies par les peuples africains et leurs descendants, marque une nouvelle orientation politique de l’organisation panafricaine en faveur d’une justice réparatrice.

Outre les réflexions sur les réparations, les travaux de cette session portent également sur l’accélération de l’intégration africaine, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ainsi que sur l’état d’avancement des priorités fixées pour 2025 par l’Union africaine.

La participation de la RDC à cette session s’inscrit dans le cadre de son engagement diplomatique en faveur d’un continent plus intégré, plus juste et économiquement plus fort. Kinshasa, qui occupe une place stratégique en Afrique centrale, continue ainsi d’affirmer sa voix au sein des grandes instances régionales.

 Gloire Balolage 

 


Le chef de l'État Félix Tshisekedi a, dans son discours à l'occasion de la célébration du 65e anniversaire de l'indépendance de la RDC, salué sa récente rencontre avec l'opposant congolais Martin Fayulu. Félix Tshisekedi considère cette rencontre comme une étape importante vers une politique de réconciliation.

"Cette rencontre marque une étape importante vers une politique de réconciliation, d'écoute mutuelle et de respect réciproque. Elle donne surtout corps à l'exigence du peuple congolais, celle d'une classe dirigeante capable de s'unir au moment les plus critiques, d'agir avec maturité et de servir ensemble la grandeur de la République", a-t-il indiqué.

Et d'ajouter : «Ce geste témoigne d'une volonté partagée de placer l'intérêt supérieur de la nation au-dessus des querelles partisanes.»

Le chef de l'État Félix Tshisekedi a réitéré, dans son discours, sa disponibilité à échanger avec toutes les personnes, au nom de la patrie. Il a vanté la confiance et le retour de la RDC sur la scène internationale. Pour Félix Tshisekedi, l'accord signé à Washington n'est pas un simple document, mais une promesse pour la paix effective.

Grevisse Tekilazaya 



 Le Chef de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema a remporté dimanche l’élection présidentielle dès le premier tour avec 90, 35 % des voix, selon le ministre de l’intérieur, cité par les médias étrangers.

« Avec un taux de participation élevé de 87, 21%, les électeurs gabonais se sont fortement mobilisés pour élire leur nouveau président. Brice Clotaire a obtenu une victoire écrasante dès le premier tour, avec 90, 35% », a déclaré Hermann Immongault, ministre de l’intérieure gabonais.

Selon les mêmes sources, Son principal adversaire, Alain-Claude Bilie By Nze, a obtenu 3,02% et les six autres candidats ne dépassent pas les 1% pour ce scrutin marquant le retour à un régime constitutionnel après la transition pilotée par les militaires.

selon le ministère de l’intérieur, sur les 636 606 votants, 25859 bulletins blancs ou nuls ont été décomptés et 610 747 suffrages ont été valablement exprimés.  

Huit candidats étaient en lice pour cette élection, dont une seule femme, Gninga Chaning Zenaba.

Parmi les autres prétendants à la présidence figuraient également deux piliers de l’ancien parti au pouvoir le PDG, Stéphane Germain Iloko et Alain Simplice Boungouères.

Les autorités et les observateurs saluent le déroulement

Les autorités et certains observateurs ont salué le déroulement transparent et pacifique du scrutin, bien que certains électeurs et le principal opposant Alain Claude Bilie-by-Nze se soient plaints de défaillances dans l’organisation.

L’élection présidentielle marque officiellement la fin de la transition militaire, faisant entrer ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole dans sa cinquième république.

Le coup d’État d’août 2023 a mis fin à près de six décennies de règne de la famille Bongo, caractérisé par des allégations de corruption, de mauvaise gouvernance, de détournement de fonds et d’autres maux.

Lors de la campagne électorale, Oligui Nguema, 50 ans, ancien commandant de la Garde républicaine du Gabon, a promis de débarrasser le pays de ces vices qui ont terni l’image du pays.

Avant les élections, les critiques ont affirmé que la constitution et le code électoral avaient été conçus pour offrir aux militaires une voie confortable vers le poste le plus élevé.

Quelque 920 000 électeurs étaient appelés à voter dans 3 037 bureaux de vote, dont 96 à l’étranger. La confirmation officielle des résultats par la Cour constitutionnelle est attendue dans les prochains jours.

Ce scrutin marque le retour à l’ordre constitutionnel après le coup d’État d’août 2023 qui a mis fin au règne de la dynastie Bongo, au pouvoir depuis plus de cinq décennies.

Le Gabon est confronté à de multiples urgences : chômage élevé, coupures d’électricité, infrastructures en ruine, services publics fragiles et une dette publique estimée à 73,3 % du PIB.

Cette petite nation d’Afrique centrale, riche en pétrole et en bois, ne compte que 2,5 millions d’habitants. Malgré ses ressources, environ 35 % de la population vit encore en dessous du seuil de pauvreté de 2 $ (1,50 £) par jour.

Qui est Brice Clotaire Oligui Nguema

Le nouvel homme fort du Gabon est né dans la province du Haut-Ogooué.

Cette région est un fief de la famille Bongo et certains disent même que le général Nguema est le cousin d’Ali Bongo.

Le général Nguéma a suivi les traces de son père et a poursuivi une carrière militaire. Très jeune, il a rejoint la puissante unité de la Garde républicaine du Gabon, après avoir été formé à la prestigieuse académie militaire du Maroc.

Ce jeune officier ambitieux a rapidement attiré l’attention des hauts gradés de l’armée et est devenu l’assistant du président de l’époque, Omar Bongo, qui était le père d’Ali Bongo.

On dit que Brice Oligui Nguema était extrêmement proche d’Omar Bongo, qu’il a servi jusqu’à sa mort en 2009.

Lorsqu’Ali Bongo a succédé à son père en 2009, le Général Nguema a été démis de ses fonctions. Il a commencé ce que les médias locaux ont décrit à l’époque comme un « exil », en servant pendant près de 10 ans comme attaché aux ambassades du Gabon au Maroc et au Sénégal.

Un an après l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) d’Ali Bongo survenu à Ryad en Arabie Saoudite en octobre 2018, le colonel Brice Clothaire Oligui Nguema est rappelé au Gabon où il remplace un autre colonel et non moins demi-frère du président– Frédéric Bongo – à la tête du service de renseignement de la Garde Républicaine : la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS).

Après seulement six mois à ce poste, Brice Oligui Nguema a été promu à la tête de la Garde républicaine.

Aux commandes de la Garde républicaine, il impulse des réformes en vue de la rendre plus efficace dans l’une de ses missions fondamentales : le maintien du régime.

Pour cela, il renforce le dispositif de protection d’Ali Bongo, mais sa réforme la plus marquante est sans doute le développement de la Section des Interventions Spéciales, une unité spéciale placée sous l’autorité directe d’Ali Bongo.

Il fait passer les effectifs de cette unité d’une trentaine d’éléments à plus de 300 (avec près de 100 tireurs de précision), qu’il dote d’équipements de pointe et dont il compose même le chant dont une des paroles phare est : « Je défendrais mon président avec honneur et fidélité .»

Nommé chef de la transition au Gabon après la prise de pouvoir par l’armée à l’issue d’une élection présidentielle contestée en août 2023, le général Brice Clothaire Oligui Nguema a déclaré au journal français Le Monde que les Gabonais en avaient assez du régime d’Ali Bongo et que le président n’aurait pas dû briguer un troisième mandat.

« Tout le monde en parle, mais personne ne prend ses responsabilités », avait-t-il déclaré. « L’armée a donc décidé de tourner la page. »

Accusé de corruption et ayant passé l’essentiel de sa carrière dans le cercle rapproché des Bongo, il restera pour les Gabonais comme l’homme qui a  » tourné la page Bongo ». 

ACP/CC



Très déterminés à trouver gain de cause à leurs revendications, à savoir leur prise en charge par le Trésor public et l'organisation des élections des bourgmestres, les conseillers communaux de la RDC -République démocratique du Congo- passent leur deuxième nuit devant la Primature, ce mercredi 11 décembre 2024.

"Le jeudi, nous nous rendrons à l'OUA, chez le Président de la République, pour lui faire voir, en tant que garant de la Nation, les conditions dans lesquelles les conseillers communaux sont mis. Comment nous sommes marginalisés, étouffant ainsi la vision du Président de la République de développer le Congo à la base", a déclaré le président du collectif des conseillers communaux de la RDC.

Et d'insister :"Si le Gouvernement ne parvient pas à résoudre ces deux préoccupations majeures, que la Première ministre ainsi que toute son équipe démissionnent pour manque de résultat escompté dans la question de décentralisation".

Le président du collectif des conseillers communaux de la RDC a éclairé la lanterne de l'opinion sur une prétendue prise en charge de ces élus par les Gouvernements de province.

"Aucun conseiller communal n'a été payé par les Gouverneurs de province. Seules les provinces du Kongo central et de Lualaba ont payé les primes non permanentes à leurs conseillers", a-t-il précisé.

Serge Mavungu 



Aussitôt rentré de Beijing, où il a pris part active au Forum de coopération Chine-Afrique, le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, préside un Conseil des ministres extraordinaire, ce lundi 09 septembre 2024, à la Cité de l'Union africaine, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris d'une dépêche publiée dans le compte X de l'ACP -Agence Congolaise de Presse-.

À en croire certaines sources, la question relative à la tentative d'évasion des détenus de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, qui a coûté la vie à plus d'une centaine de Congolais et de femmes violées sera, sans doute, traitée, y compris l'épidémie de Mpox.

Pour rappel, lors de la 11ème réunion du Conseil des ministres, présidée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la Cheffe de l'exécutif national a appelé les membres de son équipe gouvernementale à s'abstenir de la "gouvernance" dans les réseaux sociaux.

Serge Mavungu 



C'est peut-être la fin de la crise qui secoue le parti présidentiel, UDPS qui connaît une fronde contre le secrétaire général Augustin Kabuya. Ce dernier, accusé notamment de mégestion et clientélisme avait été désavoué et remplacé même par un autre cadre Déo Bizimu investi par la Convention démocratique du parti (CDP), et s'apprêtait à prendre, de force, le contrôle du QG de l’UDPS ce samedi à Limete. Ce, alors que Augustion Kabuya désavoué avait affiché une résistance et promettait violence.

Ce jeudi, la veuve Tshisekedi, Marthe Kasalu, mère biologique de Félix Tshisekedi, a pesé de tout son poids pour taire les divergences. Les deux hommes, Bizibu à gauche, vêtu d'une costume,  Augustin Kabuya à droite, chemise blanche et pantalon noir, au milieu d'eux est assise, lassée, celle qu'on appelle Maman Marthe, en présence de certains cadres du parti dont le premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Clausde Tshilumbayi. 

«Dans chaque famille, il y a toujours des divergences. Celles-ci doivent être traitées en famille. Me référent au conseil qui nous est prodigués par maman et au regard de ce que veut le chef de l'État, ce qui était prévu ce samedi, nos combattants doivent savoir que cela n'aura plus lieu», a dit en premier Déogratias Bizibu, qui dit attendre le retour de Félix Tshisekedi pour d'autres orientations.

Kabuya estime, pour sa part, que l'UDPS doit jouer un rôle qui consiste à donner des propositions de paix pour accompagner le chef de l'État, qui en est l'émanation.

«Ce samedi, qu'aucun combattant ne vienne à la permanence sous prétexte de riposter contre les gens qui avaient promis l'envahir. Dans toute famille il y a toujours des problèmes, mais heureusement nous avons notre autorité de référence qui est le président de la République, à qui nous présentons nos excuses pour tout ce qui venait de se passer», déclare Augustin Kabuya, qui interdit toute forme de message de provocation dans les réseaux sociaux.

Bien avant cette rencontre autour de Marthe Kasalu, l'un des frondeurs de Kabuya, Gecko Beya, avait renoncé à la démarche du camp Bizibu. Devant un échantillon des «parlementaires debouts», ce membre influent de l'UDPS, se référant au cas de Jean-Marc Kabund, a affirmé que le départ d'une personne à la tête du parti présidentiel dépend de Félix Tshisekedi. À l'en croire, comme ce dernier ne s'est pas encore prononcé sur le sort de l'actuel contesté secrétaire général, lui non plus ne peut prendre une autre position.

Le mois de juillet était endiablé au sein du parti de Félix Tshisekedi. L'ex ministre de la santé, Eteni Longondo, avait donné le ton d'une contestation sans précédent de Augustin Kabuya, qu'il accusait de plusieurs griefs, dont le népotisme, le clientélisme, le manque de vision, la gestion solitaire du parti, la dictature et autres. Des dizaines de fédérations à travers le pays avaient signé un document désavouant le successeur de Jean-Marc Kabund. Dans la capitale tout comme dans les provinces, les militants étaient déterminés à faire partir l'élu de Mont-Amba, qui avait fait montre d'une résistance jusque-là.

Félix Tshisekedi qui répondait à la question liée à ce conflit, l'avait expliqué par ce qu'il avait qualifié de vitalité démocratique, d'un choc d'idées devant faire jaillir la lumière. Il avait promis un retour imminent à la paix au sein du parti politique de son feu père.

Samyr LUKOMBO



L'Agence Nationale de Renseignements (ANR) a libéré mercredi en début de soirée Roger Lubambula et Gabriel Musafiri, les deux compagnons de Seth Kikuni arrêtés en même temps que lui le 2 septembre. Cependant, Seth Kikuni, candidat à la présidence en 2018 et 2023, reste en détention sans avoir pu rencontrer sa famille ou ses avocats, malgré les demandes répétées de son épouse.

Selon une déclaration du collectif d’avocats de Seth Kikuni, représenté par Maître Ramazani Shabani, la famille continue de réclamer sa libération immédiate ainsi que le respect de ses droits et libertés fondamentaux.

Le cadre de concertation des forces politiques et sociales a également dénoncé ce qu'il qualifie de "séquestration" de Seth Kikuni. Dans un communiqué parvenu à ACTUALITÉ.CD, le groupe affirme que des agents de l'ANR, accompagnés du Directeur provincial de la ville de Kinshasa, avait fait irruption dans le bureau de Kikuni lundi 2 septembre. Munis d'un ordre de mission, ils auraient sommé Kikuni de les suivre sous prétexte d’un entretien avec l'administrateur général de l'ANR. Après un échange tendu, les agents l'auraient embarqué de force pour le conduire au département de la sécurité intérieure, situé en face de la Primature, dans la commune de la Gombe.

Le cadre de concertation dénonce une tentative d'intimidation de la part du pouvoir en place, qui, selon lui, viole les droits et libertés fondamentaux. Le groupe exige la libération immédiate et sans condition de Seth Kikuni, qu'il décrit comme une action orchestrée visant à museler toute voix dissidente.

En outre, ces partis politiques et mouvements de la société civile mettent en garde contre toute autre action répressive visant les acteurs de l'opposition, les activistes de la société civile et les journalistes. Ils réaffirment leur engagement à mener, en toute légalité, le combat pour la liberté, la justice et la dignité du peuple congolais.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et 2023, Seth Kikuni est un opposant déclaré au président Félix Tshisekedi. Lors de la dernière campagne, il s'était aligné derrière Moïse Katumbi, président d'Ensemble pour la République, aux côtés de Delly Sessanga, Matata Ponyo et Franck Diongo. Tôt ce matin, alors que le gouvernement annonçait une tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, Seth Kikuni a mis en doute cette version des faits sur son compte X, évoquant plutôt « des massacres de trop qui ressemblent beaucoup plus à une série d'exécutions de citoyens devant bénéficier d'une protection spéciale de l'État ».

actualite.cd/CC

 
 
 

 



La RDC et la Chine ont signé, ce mercredi 04 septembre, un protocole d'accord pour la construction d'une série de centrales photovoltaïques d'une capacité totale de 600 mégawatts, situées dans le bassin de la rivière Lualaba, entre les centrales hydroélectriques de Nzilo et Busanga. La partie congolaise était représentée par le ministre des Ressources hydrauliques et de l'Électricité.

“Notre partenariat historique prend aujourd’hui une nouvelle dimension, avec la signature de ce protocole d’accord, qui marque l’entrée dans une ère de coopération renforcée, pour le développement durable et la transition énergétique dans le bassin de la rivière Lualaba,” a déclaré le ministre Teddy Lwamba.

Cet accord, indique le ministre, représente un engagement commun en faveur du développement durable et de l’innovation énergétique. Il a souligné que ce choix stratégique répond aux besoins urgents de la population congolaise, désireuse de bénéficier d’une meilleure desserte en électricité. 

Le ministre a également précisé que la construction des centrales solaires nécessite un délai relativement court, de 20 à 24 mois, pour être mise en œuvre. Ce qui va améliorer la desserte en énergie électrique.

Grevisse Tekilazaya



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a laissé entendre, dans son interview accordée à la radio Top Congo, le mardi 6 août, depuis la Belgique, que le premier remaniement du Gouvernement Suminwa pourrait intervenir en début de l'année prochaine, soit en 2025, d'après l'appréciation de la Première ministre.

"Notre cheffe d'équipe, c'est la Première ministre Judith Suminwa. Je ne veux pas lui mettre davantage de pression", a-t-il dit.

Et d'ajouter :"Elle est suffisamment outillée pour évaluer le travail de ses ministres et m'en faire rapport."

Cela, avant de souligner la compétence et la responsabilité de la Première ministre dans l'évaluation des performances ministérielles.

Pour rappel, la Première ministre Judith Suminwa a été investie le 12 juin 2024.

Fadi Lendo 

 
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