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Un nouveau bloc tend à se former au sein même de l'Union sacrée, et ce, bien après le lancement de la méga plateforme politique dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé". C'est ce qui peut être compris de la visite éclair rendue par  Augustin Kabuya aux deux présidents du Parlement, ainsi qu'au Vice-premier ministre de la Défense.

Loin de verser dans la polémique, Augustin Kabuya salue toutes les initiatives au sein de l'Union sacrée, dont le but serait de soutenir les  actions du Chef de l'État, pour ce deuxième et dernier mandat. 

"Il n'est pas exclu aux gens de se réunir et de réfléchir. Nous prônons la démocratie. Nous ne pouvons pas empêcher les membres de l'Union sacrée de se réunir. Le danger peut intervenir seulement quand les gens se réunissent pour comploter contre l'Union sacrée. Or, dans leur réflexion, je ne vois pas ce qui peut nous inquiéter", a-t-il indiqué, après les trois différents échanges. 

Quant à la nomination d'un informateur, Augustin Kabuya rappelle que cette question relève du pouvoir discrétionnaire du Chef de l'État. Point n'est besoin, a-t-il indiqué, d'en faire un débat.

Grevisse Tekilazaya



Les réactions fusent de toutes parts, après la création d'une méga-plateforme dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé" au sein de l'Union sacrée.  Du côté de l'AFDC, parti cher à Modeste Bahati, l'on craint un éclatement de la famille politique du Chef de l'État par cette initiative.

" Qu'est-ce qui n'a pas marché au sein de l'Union sacrée ?", s' interroge Yvon Yanga, cadre de l'ADFC, qui voit un grand risque pour l'Union sacrée de devenir un monstre à plusieurs têtes. 

"L'histoire nous renseigne qu'à l'époque du FCC - CACH, il y avait deux plateformes politiques. L'une était dirigée par le Président Félix Tshisekedi et l'autre par le Président honoraire, Joseph Kabila. Les résultats sont connus de tous. Aujourd'hui, nous venons de constater la naissance d'une nouvelle plateforme politique dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé", alors que nous avons notre seule grande famille politique dénommée Union sacrée de la Nation. Il y a maintenant deux plateformes politiques au sein du régime", a-t-il indiqué sur les ondes de Top Congo.

Avant d'ajouter : "Je conseille utilement aux acteurs politiques importants de l'USN, qui veulent prendre des initiatives, de laisser le Président de la République être le seul maître à bord. Sinon, nous aurons deux poids deux mesures".

Notez qu'à ce stade, ce regroupement, membre de l'Union Sacrée de la Nation, compte en son sein 101 députés nationaux et 125 députés provinciaux. La naissance du PCR, d'après ces géniteurs, vise à former une alliance politique solide, en vue d'apporter au Président de la République Félix Tshisekedi, le soutien nécessaire à l'accompagnement de sa vision, et de son ambition de faire de la RDC un État plus fort, plus uni et plus prospère au cœur de l'Afrique. 

Notons que cette plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l'Union Sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise  ( A/A-UNC) de Vital KAMERHE, Alliance des Acteurs Attachés au Peuple ( AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 ( A/B50) de Julien PALUKU  et Coalition des Démocrates ( CODE) de Jean-Lucien BUSA.

Grevisse Tekilazaya

 
 
 


Le processus de calcul de seuil de représentativité de 1% fait débat actuellement. La mission d’observation électorale CENCO-ECC n’a pas caché son inquiétude sur le caractère « secret » de l’attribution des sièges aux partis et regroupements politiques. 

Dans une communication faite jeudi 11 janvier, l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo estiment que le caractère « secret » de calcul de seuil qui ne se fait que par la commission électorale nationale indépendante, complique davantage l’acceptation des résultats des élections par les parties prenantes. 

« La MOE CENCO-ECC déplore l’absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul du seuil légal de représentativité et de l’attribution des sièges car, pour l’heure, seule la CENI en détient le secret. Cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats », lit-on dans cette communication.

Comme solution, la mission d’observation électorale CENCO-ECC invite la CENI de mettre en place un dispositif qui permettra aux partis et regroupements politiques engagés dans le processus électoral de s'autoévaluer en « toute transparence » sur l'atteinte du seuil. 

Les deux confessions religieuses invitent  également la centrale électorale à publier la liste des partis et regroupements politiques qui auront atteint le seuil « avec indication de leurs scores respectifs (point 4 de l'Art. 98 des Mesures d'application de la Loi électorale) par circonscription, étant donné que la CENI va publier les résultats par bureau de vote ». 

La publication des résultats des élections législatives nationales et provinciales et des conseillères communaux se fait toujours attendre. La CENI n’a pas encore communiqué sur le motif de cette lenteur.

Hugues Mpaka



Compté parmi les grands challengers du candidat n° 20 à la présidentielle du 20 décembre dernier, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Docteur Denis Mukwege est resté aphone depuis l'annonce des résultats provisoires de ce scrutin par la CENI-Commission Électorale Nationale Indépendante-.

D'aucuns se demandent à quoi rime ce silence?

Aux dernières nouvelles l'on apprend que ce dernier s'est exprimé par le biais d'un message que ses collaborateurs ont envoyé au média français le Monde.

"J'ai fait ma part. Le peuple en a décidé autrement, je respecte ses orientations. Mais un peuple qui se laisse corrompre, qui ne dénonce pas les injustices et qui applaudit ses bourreaux sans résister à leurs tyrannies, est complice de son esclavage et devrait en assumer les conséquences", a-t-il dit.

Il convient de rappeler que Dénis Mukwege est classé sixième (6ème ) au scrutin présidentiel du 20 décembre, avec 39.728 voix, soit 0,22%, devant le candidat Ngalasi Aggrey.

Serge Mavungu



Le candidat n°2 à la présidentielle du 20 décembre dernier, Constant Mutamba de l'opposition républicaine, s'inscrit en faux contre un audio devenu viral dans les réseaux sociaux lui attribuant les propos comme quoi le candidat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n'aurait pas été élu.

Devant la presse réunie au siège de la DYPRO- Dynamique Progressiste Révolutionnaire-, ce dimanche 07 janvier 2023, à Kinshasa, Constant Mutamba qui réitère ses félicitations au candidat Félix Tshisekedi accuse les
proches de Moïse Katumbi Chapwe qui cherchent à désinformer la population, après avoir tenté plusieurs fois de le recruter dans leur camp,
d'être à la base de cette machination, tout en reconnaissant sa voix dans cet audio, sorti de son contexte enregistré par le Secrétaire exécutif Provincial de la CENI/Lomami. "J'ai refusé de me désister en faveur du candidat président Moïse Katumbi", a-t-il révélé.

Et de souligner :“J'ai respecté humblement la réélection du président Félix Tshisekedi, je l'ai félicité et je reste opposant. Je suis un homme cohérent et je ne peux pas me contredire”.

Tout en se targuant d'être  premier Songye à être candidat président de la République, main sur le cœur, Me Constat Mutumba a jeté de fleurs au Président de la CENI pour le travail abattu.

Serge Mavungu

 


Ce dimanche 31 décembre, l'atmosphère vibre au siège de campagne de Félix Tshisekedi alors que se préparent les festivités pour la célébration de sa victoire à l'élection présidentielle. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a fixé la publication des résultats provisoires au Centre BOSOLO pour 14h00.

Dès 11 heures, les derniers ajustements et préparatifs seront bouclés pour l'événement, orchestré minutieusement au quartier général de la Team Fatshi 20, situé sur le boulevard du 30 juin. L'arrivée progressive des invités, parmi eux les membres éminents de l'équipe Team Fatshi 20 et d'autres personnalités, marquera le début d'une journée empreinte de solennité et de célébration. La musique sera assurée par un DJ crée l'ambiance alors que les débats télévisés, les interviews et les vidéos récapitulant la campagne captivent l'audience.

Il est prévu à 13h30, l'entrée triomphale de Félix Tshisekedi et de ses convives. À l'approche de 14 heures, l'annonce des résultats par la CENI sera diffusée en direct sur l'ensemble des écrans du site.

À 15 heures, les regards convergeront vers le Président. Entre 15h20 et 16h00, son discours, alliant remerciements et perspectives pour l'avenir, se fera du haut du balcon.

Après cette intervention, le départ du Président est prévu vers l’OUA à 16h15.

Les résultats provisoires dévoilent une avance confortable pour Félix Tshisekedi, recueillant 72,04 % des voix sur un total de 17 835 571 suffrages exprimés. Moïse Katumbi suit avec 18,92 %, suivi de Martin Fayulu à 5,49 %. Adolphe Muzito et Radjabho Tebabho ferment le classement avec respectivement 1,38 % et 0,41 % des voix.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, a continué à impressionner au cours de la publication des résultats partiels de l'élection présidentielle par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon les derniers chiffres, le candidat numéro 20 domine largement avec 9 539 315 voix sur 12 544 581, soit 76,04%.

Interrogé sur les raisons de cette avance, Trésor Kibangula, analyste à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, estime que la "rhétorique nationaliste anti-Rwanda" adoptée par Félix Tshisekedi durant sa campagne électorale a été déterminante. Il souligne que ce discours a suscité un changement d'opinion au sein de la population congolaise, face à l'agression attribuée au Rwanda via ses soutiens du M23.

"Durant la campagne électorale, une dynamique s'est opérée, le Président Félix Tshisekedi et certains de ses rivaux étaient en compétition. Avant la campagne, le rapport de force était incertain, mais quelque chose s'est produit pendant celle-ci. Il y a eu une rhétorique assez nationaliste anti-Rwanda, un discours touchant les fibres identitaires développé par le candidat Président Félix Tshisekedi, qui a marché. Les Congolais se sont reconnus dans ce discours, en particulier avec le contexte de guerre à l'Est", a expliqué Trésor Kibangula lors d'une interview avec ACTUALITE.CD le jeudi 28 décembre 2023 depuis le centre Bosolo de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Kibangula a également observé que Félix Tshisekedi a imposé un thème de campagne forçant ses adversaires à réagir aux allégations de celui-ci.

"Il a mené sa campagne en imposant le thème, on a vu ses adversaires tenter de répondre à ce qu'il disait, prétendant être les candidats de l'étranger alors qu'il voyage lui-même à l'étranger et a grandi à l'étranger. Sur le Rwanda, lui pouvait citer le Rwanda et les autres ne le faisaient pas. Il a donc imposé un thème de campagne axé sur l'anti-Rwanda et l'anti-candidat étranger, ce qui semble avoir fonctionné", a ajouté l'ancien journaliste de Jeûne Afrique.

Lorsqu'interrogé sur la crédibilité du processus électoral, Kibangula a répondu : "Je ne pense pas que l'histoire politique congolaise retiendra ces élections comme étant les meilleurs scrutins que le pays a connus".

Malgré la domination de Félix Tshisekedi dans la phase partielle des résultats, l'opposition rejette catégoriquement ces chiffres. Martin Fayulu et d'autres candidats à la présidence dénoncent des distorsions entre les résultats annoncés et la réalité observée sur le terrain. Moïse Katumbi exprime sa solidarité et annonce des actions futures.

Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, qualifie la Cour constitutionnelle de dernier rempart du régime en place, confirmant ainsi que Katumbi n'a pas l'intention de recourir à cette instance pour les contentieux électoraux en cours.

Clément MUAMBA



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est bien en forme. Tina Salama, porte-parole du Chef de l'État, vient de couper court à toutes les rumeurs devenues virales sur les réseaux sociaux, faisant état d'un malaise de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

C'est suite à la rumeur faisant état d'un malaise  du candidat Président de la République à sa propre succession, Félix Tshisekedi que Tina Salama, porte-parole du Président de la République, a rassuré que ce dernier est très forme.

Tina Salama a déclaré, à la presse, que le candidat Félix-Antoine Tshisekedi poursuit sa tournée de campagne sans désemparer.

Pour rappel, le candidat Président de la République de l'Union Sacrée est attendu ce jeudi 23 novembre à Kindu, dans la province de Maniema.

Fadi Lendo



Le parti présidentiel très déterminé à honorer la mémoire de son allié, Ne Mwanda Nsemi, né Zacharie Badiengila, et respecter le testament de l'illustre disparu. En effet, de son vivant, le leader de Bundu dia Mayala avait écrit qu'à sa mort, sa dépouille sera inhumée dans son village natal Sukumalongo, territoire de Luozi, au Kongo central, conformément aux us et coutumes, soit quarante (40) après sa disparition. C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite de la délégation de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, conduite par le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, aux familles de l'illustre disparu.

L'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, parti au pouvoir, reste fidèle à ses engagements. Plusieurs semaines après la mort de son allié Zacharie Badiengila, alias Né Muanda Nsemi, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya, accompagné d'une forte délégation des leaders du Kongo Central, notamment André Wameso, Jean Tezo et Patrick Yala , ont rendu visite aux familles éplorées. La famille politique du Chef de l'État est allée non seulement réconforter la famille biologique et la mère des enfants de l'illustre disparu, mais aussi les rassurer des engagements pris, pour l'enterrement de Tata N'Longi selon le deadline fixé par les us et coutumes, soit l'enterrer 40 jours après sa disparition. 

D'après le testament légué par Né Muanda Nsemi, sa dépouille devrait être enterrée dans son village natal Sukumalongo, territoire de Luozi, au Kongo central, selon la coutume de ses ancêtres. 

«L'UDPS n'a pas voulu désobéir à ces exigences. Voilà pourquoi elle a tenu à venir les rappeler à sa famille biologique et autres», a indiqué Patrick Yala, l'un des leaders de l'UDPS au Kongo central. 

Pour rappel, Bundu Dia Mayala, mouvement politico-mystico-religieux était non seulement allié du parti au pouvoir, mais aussi membre de la plateforme politique du Chef de l'État, l'USN -Union Sacrée de la Nation-. Ne Mwanda Nsemi est décédé le 18 octobre 2023, après plusieurs jours d'hospitalisation au centre Nganda.

Cette position du parti allié vient mettre fin à toutes les spéculations et tentatives diverses, qui tenteraient de saboter cette période de recueillement que traverse la province du Kongo central.

opinion-info/CC



Au fur et à mesure que s’approche décembre, le mois de tous les enjeux en RDC, les quartiers généraux des partis et regroupements politiques se rangent en ordre de bataille électorale.

Ce dimanche 22 octobre, le candidat Président de la République Denis Mukwege a lors d’un échange avec les jeunes de la ville province de Kinshasa, présenté Didier Mumengi, ancien ministre de l’Information et de la Presse ainsi que de la Jeunesse, comme directeur de sa campagne pour les élections prévues en décembre.

Auparavant journaliste et aspirant à la présidentielle de 2006, le désormais capitaine du navire de la campagne électorale de Mukwege est actuellement sénateur, représentant la ville province de Kinshasa.

Bénéficiant du soutien indéfectible de l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN), une nouvelle plateforme politique que dirige le pasteur Roger Puati, le Prix Nobel congolais, Denis Mukwege place sa confiance dans ce proche de l’ancien Président Laurent Désiré Kabila.

Réparateur des femmes, ainsi appelé affectueusement par les victimes de violences sexuelles suite à ses prestations en tant que gynécologue dans la partie l’Est du pays, Denis Mukwege entend désormais « réparer » les maux qu’il dénonce sans cesse tels que la corruption, la sous-traitance des questions sécuritaires de la République démocratique du Congo, l’impunité, l’incompétence des dirigeants et le déni par la communauté internationale, du génocide congolais tel qu’élucidé dans les différents rapports de l’ONU, le rapport Mapping en l’occurrence.

Son programme dénommé « le plan de paix» sera présenté, d’après ses proches, le 19 novembre prochain.

Samuel Nakweti

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Ali Kalonga

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