Aussitôt arrivé à Goma (Nord-Kivu) le lundi 11 avril 2021 pour une mission sécuritaire dans cette partie du pays sous état de siège, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé avec les partenaires humanitaires.  

Selon Erwan Rumen, coordonnateur du Programme alimentaire mondiale (PAM) Zone Est Goma, la rencontre avec le chef du gouvernement était une occasion pour lui de s’informer de la bonne collaboration qui existe entre l’ensemble de la communauté humanitaire et ses services. 

« Le Premier ministre nous a invités, la communauté humanitaire, à une petite séance de travail. C’est un moment important pour nous. C’est la deuxième fois que cela arrive en plus d’un an. Le Premier ministre a remarqué que la dernière fois qu’il avait l’occasion de nous rencontrer c’était quelques jours après l’éruption du volcan de Nyirangongo au moment où l’ensemble de la communauté humanitaire, des administrations locales du gouvernement, faisaient tous les efforts pour assister la population », a rapporté Erwan Rumen.  

Cette fois-ci, a-t-il poursuivi, le « Premier ministre nous a annoncé que sa visite est en particulier pour des raisons sécuritaires, militaires, dans le Nord et un peu plus stratégique pour le pays. Il a voulu s’assurer de la bonne collaboration qu’il existait entre l’ensemble de la communauté humanitaire et ses services ainsi qu’il a voulu entendre les plaidoyers qu’on lui a apportés ». 

Cette séance de travail avec les humanitaires s’est tenue avant la réunion de sécurité qu’a présidée le Chef du gouvernement. Y ont pris part les députés nationaux, les ministres membres du gouvernement, le chef d’état-major, le commissaire de la police nationale congolaise, certains autres officiers militaires et policiers, le gouverneur militaire, le maire de la ville de Goma, ainsi que quelques membres du cabinet du Premier ministre. 

radiookapi.net/CC



L’entraîneur Henri Depireux est décédé, annonce les sources familiales citées par son ancien club  le Standard de Liège (Belgique). L’ancien international belge est mort à 78 ans.

Il avait aussi été sélectionneur de l’équipe nationale A de la RDC entre 2006 et 2007 en remplacement de Claude Leroy. Ce séjour en RDC ne s’était pas déroulé comme il aurait souhaité. Il avait fini par porté plainte contre la FECOFA après avoir accumulé 11 mois d’arriérés de salaire.

Ses dernières expériences dans le football se sont déroulées quasiment dans l’anonymat lui qui a été enrôlé comme entraîneur en D2 belge en 2015.


Les députés nationaux ont pris acte de la démission de Jean-Marc Kabund du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale. C’était au cours de la plénière du lundi 11 avril au palais du peuple.  

Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso a fait remarquer à la plénière que cette question ne nécessite pas un débat. Les élus nationaux ont juste pris acte de la décision de Jean-Marc Kabund. 

Le député Jean-Marc Kabund a de déposé officiellement sa lettre de démission le 31 mars du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale.  

« Par la présente et pour des raisons de conviction politique, je vous fais part de ma décision de démissionner du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Il va de soi que, pour le reste du temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de député national », avait écrit Jean-Marc Kabund dans la lettre partagée sur son compte twitter. 

Jean-Marc Kabund avait démissionné le 14 janvier du poste du premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Mais il n’avait, jusque-là, pas encore déposé sa lettre de démission. 

« En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures », avait écrit M. Kabund sur son compte twitter.

radiookapi.net/CC 



Le général de Brigade Robert Kasongo Maloba a été désigné à titre intérimaire, commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord des FARDC.  

Il remplace à ce poste le général de Brigade Mputela Kolito  qui occupait cette fonction depuis mai 2021.  

Dans sa décision  prise le 8 avril dernier et rendue officielle  lundi 11 avril, le chef d’état-major général des FARDC parle de mesure prise pour raison d’efficacité.    

Le nouveau commandant des opérations Sokola 1 dirigeait le secteur opérationnel de l’Ituri  avant sa nomination. 



Les congolais Michel Ekeba et Geraldine Tobe et le Camerounais Jean-David Nkot ont réalisé la première œuvre d’art Africaine qui sera lancée dans l’espace fin 2022. C’est dans le cadre du programme African Space Art Project (ASAP). Le projet est porté par African Artist for Development (AAD), en partenariat avec Eumetsat, l’organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques. Il véhicule un message selon lequel l’Afrique qui émet le moins de CO2 et souffre également du réchauffement climatique. 

L’œuvre « Mémoire d’aujourd’hui, mémoire du futur » accompagnera le lanceur Ariane 5, qui doit expédier un satellite géostationnaire au-dessus du continent.

Michel Ekeba, Geraldine Tobé et Jean-David Knot sont les lauréats d’un programme qui comptaient au départ 51 artistes. Les trois artistes étaient en résidence pendant deux mois à Paris.  L’oeuvre est un fusion de leurs trois univers de création. Elle est conçue comme l’ambassadrice de tout un continent sur la planète Terre et dans l’espace.

Le talentueux Michel Ekeba allie peinture, photographe, sculptures et musique dans son art. Ancien étudiant de l’académie des Beaux Arts à Kinshasa, il est également connu pour ses talents de street performeur. Certains l’ont découvert grâce à une performance autour de « Kongo Astronaut modèle IV ». Avec du matériel de la société de consommation reconditionné, il s’était fait confectionner une combinaison d’astronaute. Egalement de RDC, Géraldine Tobe participe au projet. Avec sa palette faite de fumée, elle utilise le feu comme un pinceau.

actualite.cd/CC

 


Les conducteurs des taxis-moto sont de nouveau en colère dans la ville de Lubumbashi ce mardi. Ils manifestent dans différents coins de la ville en brûlant des pneus sur la voie publique. Ils disent protester contre le meurtre d’un des leurs collègues. 

“Notre collègue a été tué par des policiers. Ils lui ont donné un coup de bâton. Nous n'allons plus accepter ça”, explique un conducteur de taxi-moto trouvé à une barrière érigée non loin du lycée Wema dans la commune Kamalondo.

La manifestant s’intensifie notamment au niveau de la barrière érigée au niveau du camp Vangu en allant vers le centre ville (commune de Kampemba).

Ces manifestations ont perturbé les activités économiques à quelques endroit du centre ville de Lubumbashi. C’est entre autres le transport en commun. Les habitants des quartiers Bongonga par exemple ont choisi de faire le pieds pour se rendre au travail. 

Samedi, l’assemblée provinciale et les  conducteurs des taxi-moto avaient trouvé un terrain d'entente pour le respect du périmètre de sécurité tracé par Laurianne Mwewa Kalombo, Maire intérimaire de la ville de Lubumbashi. L’autorité urbaine a interdit aux taxis-moto d'exercer au centre-ville de Lubumbashi.

José MUKENDI



La Cour de cassation a décidé de casser le jugement en appel prononcé en juin dernier, lors duquel l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait été condamné à 13 ans d’emprisonnement. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel pour être à nouveau jugée sur le fond.

Vital Kamerhe n’a pas assisté à l’audience du 11 avril. Il se trouve toujours à l’étranger, où il a été autorisé à se rendre pour des soins, suite à sa remise en liberté provisoire le 6 décembre dernier. Mais il est fort à parier qu’il s’est réjoui de ce nouveau rebondissement judiciaire.

La cour de cassation, qui avait convoqué une audience ce lundi 11 avril, a décidé de casser l’arrêt de la Cour d’appel du tribunal de Kinshasa-Gombe, qui, le 16 juin 2021, avait condamné Vital Kamerhe à 13 ans de prison pour détournement de fonds et corruption. L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait écopé de 20 ans de réclusion en première instance.

Pour motiver sa décision la cour de cassation a évoqué une violation du droit de la défense. Selon les magistrats de cette juridiction que Kamerhe et ses co-accusés ont saisi au début du mois de juillet 2021, la cour d’appel a statué sur la base d’une notification de date d’audience alors qu’elle aurait dû citer le prévenu. L’affaire a donc été renvoyée devant la cour d’appel qui devra être « autrement composée » que lors du précédent jugement pour rouvrir le procès sur le fond.

Le procès de Vital Kamerhe et de ses deux co-accusés, Samih Jammal et Jeannot Muhima Ndoole, va donc être rejoué deux ans après le début de l’affaire.

Tout a commencé le 8 avril 2020, avec une convocation au parquet général de Matete de celui qui était alors directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi dans le cadre de l’enquête sur la gestion des fonds alloués au programme des 100 jours.

À l’issue de cette audition, Vital Kamerhe avait été transféré à la prison de Makala. La nouvelle avait fait l’effet d’une bombe politique, tout comme celle de sa condamnation, deux mois et demi plus tard, à 20 ans de prison pour corruption et détournement de fonds. La peine a ensuite été réduite en appel à 13 ans de réclusion.

 



Quelles sont les pistes de solution pour que la République démocratique du Congo tire profit de sa collaboration présentée comme « gagnant-gagnant » avec la Turquie ?

Pour relever ce défi, le Groupe d’étude sur le Congo et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, préconise que le Gouvernement congolais puisse recourir aux négociateurs des cabinets privés ayant fait leurs preuves en vue de limiter la corruption des acteurs étatiques dans les négociations. 

« Ainsi, pour éviter les erreurs du passé, le bon choix des négociateurs est indispensable. D’autant que le monopole de la présidence de la République dans ce type de négociations a montré ses limites. Il s’agit en effet de l’une des institutions où beaucoup de scandales financiers sont décriés. La même critique vaut également pour les ministères impliqués dans les négociations. L’État congolais a donc intérêt à recourir également aux négociateurs des cabinets privés ayant fait leurs preuves dans ce domaine. Cette option permettrait de limiter la corruption des acteurs étatiques dans les négociations », ont indiqué GEC et Ebuteli.

Étant donné que les termes des accords signés entre Kinshasa et Ankara demeurent encore inconnus, ces centres de recherche martèlent sur la nécessité de privilégier la transparence. 

« Depuis la signature de ces accords fin février, rien n’a filtré sur le contenu des accords, les conditions qui les entourent, les échéances de leur mise en œuvre. Il est pourtant important que les citoyens en soient pleinement informés. Le débat au Parlement autour de leurs éventuelles ratifications doit permettre à tout le monde de tirer ses conclusions sur le caractère gagnant-gagnant, ou non, de cette nouvelle coopération avec la Turquie », ont-ils affirmé. 

À ce sujet, GEC et Ebuteli invitent l'État congolais de veiller par ailleurs à la sélection des sociétés turques crédibles et compétitives pour opérer en RDC en fonction de l’expérience, les garanties financières et la transparence. 

« Il doit s’agir des sociétés qui publient régulièrement leurs états financiers de synthèse audités par un cabinet privé indépendant. On ne doit pas non plus perdre de vue que la RDC a intérêt à assainir la gestion de ses entreprises publiques. Certaines d’entre elles seront impliquées dans différents projets promis par la Turquie. De ce point de vue, la privatisation de leur gestion pourrait les mettre à l’abri des pressions que subissent les membres des comités de gestion désignés sur base des arrangements politiques », ont-ils insisté. 

Pour ces centres de recherche, les tractations en cours entre la RDC et la Turquie doivent enfin déboucher aussi sur le choix judicieux des entrepreneurs nationaux et des sociétés privées congolaises capables d’entretenir des bonnes relations d’affaires avec les investisseurs turcs pour prévenir la corruption, le détournement ou le blanchiment des capitaux. 

Lors de son séjour fin février à Kinshasa, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a paraphé avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, 7 accords de coopération dans plusieurs domaines, notamment la sécurité, la santé, les infrastructures et les transports. 

Merveil Molo



Sadiki Yuma, Directeur général de la Direction Générale des Recettes du Maniema (DGRMA) a été suspendu par arrêté du gouverneur ad intérim pour plusieurs griefs dont la non-production des rapports de réalisation des recettes pour l’année 2021 et 2022.

Dans ce document dont une copie est parvenue à  7SUR7.CD le vendredi 08 avril 2022, le gouverneur ad intérim, Afani Idrissa Mangala, regrette que cette attitude préjudicie à la mobilisation de recettes dont la province a besoin pour son développement.

« Considérant que monsieur Sadiki Yuma, Directeur Général de la DGRMA n’arrive pas à réaliser plusieurs devoirs à sa charge notamment la non-production du rapport de réalisation des recettes pour l’année 2021, le rapport de réalisation des recettes pour le premier trimestre 2022, la tenue de la réunion d’évaluation du recouvrement forcé organisé au premier trimestre de l’année 2021 et plan de mobilisation des recettes de l’exercice 2022 », a-t-il déploré.

En effet, depuis sa création après la mise en place de 2 institutions politiques : l'Assemblée provinciale et l’exécutif en 2006, plusieurs Directeurs Généraux se sont succédés. Cette instabilité institutionnelle est l’un des facteurs qui bloquent le développement de la province du Maniema.

Pour rappel, à son entrée en fonction, Afani Idrissa Mangala avait promis l’engagement à cette régie par voie de concours pour éviter la politisation à cette régie, mais peu d’initiatives concrètes sont jusque-là prises. Toutefois, un député provincial avait initié une proposition dédit portant organisation et fonctionnement de la Fonction publique provinciale.

Morisho Tambwe, à Kindu



Le gérant de la station-essence Engen du rond-point UPN, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa a été arrêté, sur dénonciation de Didier Budimbu, ministre des hydrocarbures. Il est accusé de rétention des produits pétroliers.

« Nous avons reçu plusieurs rapports. Certaines stations-essence font de la rétention des produits pétroliers. Elles ont des produits, mais elles ne veulent pas vendre. Pour quelle raison? Nous ne savons pas. Pourtant, l’Etat fait sa part », a dit le ministre. 

De longues files d’attente sont encore visible au niveau de certaines stations-essence encore ce lundi matin. Une équipe a été déployée pour vérifier la situation dans la ville.

« L’équipe est descendue sur le terrain. Nous avons trouvé un cas ici. Il y’a de l’essence, mais le gérant avait décidé de ne pas servir prétextant une panne. On a mis un peu la pression. Lui-même est devenu technicien et a réparé la panne. Ce sont des techniques pour faire la rétention des produits et privilégier la vente aux kadhaffis (détaillants). Il est parti au commissariat. Il sera entendu sur PV. Il y aura des sanctions », a expliqué le ministre.

Didier Budimbu annonce des rencontres avec les responsables des sociétés pétrolières installées en RDC: « Une réunion est prévue avec tous les majors cette semaine. Ils sont motivés par qui pour créer cette crise artificiellement. Nous avons des informations ».

actualité.cd/CC

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