La tiktokeuse congolaise Maria Ntumba a été arrêtée cet après-midi puis conduite ce vendredi au parquet près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe, pour la deuxième fois.

Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent la jeune femme, récemment rentrée de Chine, entrer au palais de justice.

Maria Ntumba est soupçonnée de proférer régulièrement des insultes et de promouvoir la dépravation des mœurs sur les réseaux sociaux. Des agissements qui auraient déjà valu son interpellation une première fois.

Cependant, elle aurait refusé de déférer une nouvelle fois devant le procureur de la République, ce qui a motivé son arrestation de ce jour.

La tiktokeuse devra désormais s’expliquer sur les graves accusations qui pèsent contre elle, liées à la diffusion de contenu jugé choquant et attentatoire aux bonnes mœurs.

Cette affaire illustre la volonté des autorités judiciaires de lutter contre la prolifération de tels contenus en ligne.


La Première Ministre Judith Suminwa a présidé un événement historique, à Kinshasa, jeudi 26 septembre 2014, marquant la publication de l’annuaire alphabétique et numérique des cadres et agents des services publics de l’État, validés par le Fichier de Référence de l’Administration Publique (FRAP)

Cet acte marque une étape décisive dans la modernisation de l’administration publique et la gestion des ressources humaines en RDC -République démocratique du Congo-.

Un des objectifs majeurs de cette initiative est de maîtriser les effectifs et la masse salariale de l’État. Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service Public, a souligné que cet annuaire représente un outil de gestion crucial, permettant de recenser, de manière précise, l’ensemble des agents de l’État. Cette démarche est essentielle pour mettre fin à la présence de fonctionnaires fictifs, une problématique qui a longtemps miné l’efficacité de l'administration publique.

"Bien plus qu'un simple répertoire nominatif renseignant pour chaque agent quelques informations phares, à savoir le nom, matricules, grades, services d'affectation et photos de profil, l'annuaire alphabétique est un outil de gestion qui symbolise la ferme volonté du Gouvernement de maîtriser l'ensemble des effectifs de son appareil administratif, et de marquer l'avènement d'un nouveau système de gestion des ressources humaines", a déclaré Jean-Pierre Lihau.

À en croire la Cheffe de l'Exécutif national, cet annuaire est bien plus qu’un simple document administratif. Il symbolise la volonté ferme du Gouvernement de moderniser la gestion des ressources humaines. En permettant une meilleure connaissance des effectifs, l’État pourra mieux rémunérer ses employés et allouer les ressources de manière plus efficace. Cela répond également à une exigence de transparence et de rigueur dans la gestion publique.

À ce stade, la publication de l'annuaire ne concerne que les services centraux et les divisions urbaines de Kinshasa. Ainsi, la Première Ministre a engagé le Vice-premier Ministre Lihau à poursuivre l’identification des fonctionnaires et agents de l’État au niveau des provinces et ETD -Entités territoriales décentralisées-.

"Vous devez continuer avec la même bravoure et la même détermination, afin de faire écrire à notre administration une nouvelle page de son histoire. Pour ce faire, le Gouvernement, pour sa part, ne lésinera sur aucun moyen. L'identification biométrique doit donc inexorablement se poursuivre et être effectuée sur toute l'étendue du territoire national. Le temps où l'État payait des faux agents doit être révolu. Ainsi, j'encourage le ministère de la Fonction Publique à mettre les bouchées doubles, pour mettre fin au phénomène «nouvelles unités», en disposant notamment d'un mécanisme efficace de suivi et de contrôle pouvant nous permettre de veiller, conformément à la Constitution, au respect strict des règles d'accès dans la Fonction publique, afin de faire éviter à notre pays de retomber dans les travers du passé", a déclaré Judith Suminwa.

Cet événement, il est important de le signaler, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Actions du Gouvernement pour la période 2024-2028. Dans le Pilier 5 de ce programme, il est clairement stipulé que l’un des axes prioritaires est le renforcement de l’efficacité des services publics, notamment par l’amélioration de la gestion des ressources humaines. Le Gouvernement entend ainsi établir un nouveau système de gestion, qui repose sur des bases solides et transparentes.

Serge Mavungu 



La ville de Kinshasa, représentée par le vice-gouverneur Eddy Iyeli Molangi, et la société chinoise China National Electric Engineering Co. Ltd, par son PDG Zhao Hui, ont signé un mémorandum d’entente (Memorandum of Understanding) sur la valorisation énergétique des déchets de la capitale congolaise, le mercredi 25 septembre 2024.

Ce M.O.U établit un cadre de collaboration entre les deux parties pour définir une politique de gestion des déchets efficace à Kinshasa.

Cette collaboration vise à renforcer la politique de collecte et de revalorisation des déchets afin de les transformer en un moteur de croissance économique et de relever le défi de l'assainissement auquel fait face la capitale congolaise.

À noter que China National Electric Engineering Co., Ltd est classée parmi les 225 meilleures entreprises par Engineering News Record (ENR, USA).

Elle possède une vaste expérience dans la fourniture de solutions clés en main sur mesure et de services à guichet unique pour toutes les chaînes de valeur dans les domaines de l'énergie thermique, de l'hydroélectricité, du transport et de la transformation de l'énergie propre.

actualite.cd/CC



Alors qu’il ne cesse de réclamer l’ouverture de discussions avec le pouvoir de Félix Tshisekedi, l’opposant Martin Fayulu fait une nouvelle fois appel à la cohésion nationale. S’inspirant cette fois de la légende Tabu Ley Rochereau, à travers sa célèbre chanson « Congo lelo ».

Sur les réseaux sociaux ce jeudi, l’ancien candidat à la présidentielle a posté un message d’une courte vidéo dans lequel il cite les conseils donnés dans cette chanson emblématique, appelant tous les Congolais à s’asseoir autour d’une table. Malgré les critiques d’autres figures de l’opposition à son égard, Martin Fayulu maintient son vœu de dialogue pour résoudre notamment la crise dans l’Est du pays.

En choisissant de citer Tabu Ley, l’homme politique et président de l’Ecidé entend sans doute raviver l’idéal d’unité et de paix véhiculé depuis toujours par le défunt maître de la rumba. Il espère sans doute aussi convaincre ses détracteurs, à l’heure où le pays a plus que jamais besoin, selon lui, de rassembler ses forces.

mbote/CC



Dans le cadre de sa mission de revitaliser le secteur sportif congolais, le ministre des Sports et Loisirs de la République démocratique du Congo, Me Didier Budimbu, s’est rendu le 24 septembre 2024, en Azerbaïdjan.

Accueilli par son homologue azerbaïdjanais, Farid Gayibov, le ministre congolais a signé un protocole d’accord marquant une nouvelle ère de coopération entre les deux pays.

Selon une dépêche du ministère des Sports, ce partenariat stratégique vise à mettre à profit l'expertise azerbaïdjanaise, qui a brillé aux derniers Jeux Olympiques de Paris en remportant 7 médailles, dont 2 en or. En s’inspirant de ce modèle de réussite, la RDC entend renforcer ses propres performances sportives et développer ses infrastructures.

Ce protocole d’accord permettra à la République démocratique du Congo de bénéficier des services tels que : L’échange d'expériences,
la formation de ses cadres sportifs, la préparation de ses athlètes en Azerbaïdjan et l'appui de ce pays au développement des infrastructures.

Pour Me Didier Budimbu, ce partenariat va ouvrir de nouvelles perspectives pour les athlètes congolais et leurs encadreurs techniques en appuyant sa vision dans la gestion des infrastructures sportives.

Il sied de noter que lors de derniers Jeux olympiques à Paris, l'Azerbaïdjan a gagné sept médailles, dont deux en or.

Bob Bondo



La République démocratique du Congo et la Chine sont déterminées à matérialiser leurs projets de développement annoncés par le président chinois, Xi Jinping, lors du dernier forum sino-africain de Pékin. C'est dans ce cadre que la vice-ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Grâce Yamba Kazadi, a reçu en audience, mercredi 25 septembre 2024, l'ambassadeur chinois à Kinshasa, Zhao Bin.

Dans leurs échanges, les deux personnalités ont d'abord fait l'état des lieux de la coopération sino-congolaise, rapporte la cellule de communication du ministère des Affaires étrangères.

« Nous avons discuté de la manière de faire bénéficier la partie congolaise des mesures annoncées par le président chinois  Xi Jinping en début de septembre en faveur de la modernisation africaine », a déclaré le diplomate chinois.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de soutien mutuel concernant les affaires relatives aux intérêts vitaux des deux pays. Il s’agit du soutien par la Chine aux efforts dans la défense de la souveraineté et de l’intégrité du territoire congolais et pour la RDC du respect du principe de la Chine unique.

« J'ai eu un échange de vues avec madame la vice-ministre des Affaires étrangères sur un large éventail de sujets, d’une  part. Les deux parties ont affirmé  leur volonté de soutien mutuel aux affaires relatives aux intérêts  vitaux de deux parties. Il est question pour la partie congolaise de bénéficier du soutien de la Chine dans la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale et du soutien du Congo  au principe de Chine unie, notamment sur les questions qui concernent Taïwan.Tout pays ami de la Chine doit absolument rompre ses relations officielles avec Taïwan comme pays indépendant », a-t-il fait savoir.

Dans la même journée, la cheffe adjointe de la diplomatie congolaise a également échangé avec l'ambassadrice du Canada, Maryse Guilbeaul.

Il s’est agi, pour les deux personnalités, de faire le point sur le récent séjour de la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, du 19 au 20 septembre dernier, au Canada.
La ministre d’État a participé activement à la rencontre des ministres femmes des Affaires étrangères de différents pays, une rencontre enrichissante pendant laquelle elle a eu plusieurs rencontres bilatérales, dont celle avec Mélanie Joly, cheffe de la diplomatie canadienne.

Raphaël Kwazi



Le Président congolais Félix Tshisekedi a réitéré, mercredi 25 septembre à la tribune de l’ONU, la demande de création de deux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU.

Il juge nécessaire que les Nations unies redynamisent le multilatéralisme par des réformes ciblées, touchant des questions telles que le conseil de sécurité, le droit de véto, le chapitre 7 et le recours à la force.

« A cet égard, tout en saluant l’appui des Etats-Unis, je réitère avec fermeté, au nom de l’ensemble des pays africains, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies pour les pays africains », a rapporté Felix Tshisekedi.

Il estime que le Conseil de sécurité de l’ONU devra intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.

Pour le chef de l’Etat congolais, il est question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître.

Campagne pour la RDC au Conseil des droits de l’homme

Il a en outre rappelé qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la RDC se porte à nouveau candidate, avec le soutien de l’Union Africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC).

Felix Tshisekedi a assuré qu’une fois élue, la RDC entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.

Entre-temps, au pays, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) mobilise les ONG nationales et internationales en vue de recaler l’élection de la RDC au Conseil de l’ONU aux droits de l’homme.

radiookapi.net/CC



Lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies, le président Félix Tshisekedi a réaffirmé l'engagement de la RDC à renforcer sa position sur le marché mondial du carbone. 

"La RDC met en place des instruments juridiques et des dispositifs institutionnels visant à consolider sa place dans ce marché, tout en restant ouverte à des partenariats en conformité avec l'Accord de Paris et ses lois internes", a-t-il déclaré.

Dans son discours, Tshisekedi a également mis l'accent sur l'urgence de reconnaître le lien entre changement climatique, dégradations environnementales et sécurité. Il a appelé le Conseil de Sécurité à établir des mécanismes internationaux intégrant ces questions dans leurs discussions. "La prise de conscience des défis liés à l'instabilité climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, souvent à l'origine de conflits armés, souligne l'urgence d'agir ", a ajouté le président congolais.

Avec 152 millions d'hectares de forêts couvrant 67% du territoire national, la RDC dispose d'un immense potentiel pour les crédits carbone, notamment en matière de déforestation évitée. La RDC abrite 8% du carbone forestier mondial et est un acteur clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le gouvernement a adopté des textes réglementaires pour structurer ce marché. Il y a d’abord l’Ordonnance-Loi N°. 23/007 du 03 mars 2023 modifiant et complétant la loi N°. 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement. Il y a aussi le décret N°. 23/22 du 14 juin 2023 portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé Autorité de régulation du marché de carbone en RDC ainsi que l’arrêté interministériel de septembre 2023 des ministères chargés de l’environnement et des finances sur le partage de la quotité du bénéfice des crédits de carbone devant revenir à l’Etat congolais. 

L’année dernière, le président Tshisekedi avait plaidé pour un prix juste du crédit carbone afin de soutenir les pays africains qui contribuent à la conservation des forêts. "Il est incompréhensible que des compagnies et gouvernements investissent des milliards dans des technologies de capture artificielle de carbone à 400 USD la tonne, alors qu'ils ne consacrent que 5 USD par tonne pour la conservation des forêts tropicales", avait-il déjà souligné lors d'un mini-sommet en 2023. Tshisekedi avait également réaffirmé l'ambition de la RDC de sanctuariser 15 % de son territoire, soit 323 623 km², pour la conservation de la biodiversité d'ici 2030. Cela inclut la création de 70 millions d'hectares de zones de conservation, dont 30 millions seront dédiés à la conservation communautaire.

actualite.cd/CC



Dans le but de remédier au problème de déficit de voirie dans la capitale, le gouverneur Daniel Bumba Lubaki, a lancé, ce mercredi 25 septembre 2024, les travaux de construction des avenues Kwilu et Kimwenza à Makala, Wangata dans la commune de Kinshasa ainsi que la réhabilitation de l’avenue Colonel Ebeya à Gombe.

À Makala, où il a lancé les travaux, le premier citoyen de la ville était accompagné du vice gouverneur Eddy Iyeli Molangi et du ministre provincial des infrastructures. Face aux Kinois, l'autorité urbaine a soutenu que la réhabilitation de ces routes permettra de désengorger Kinshasa. 

« Les travaux que nous lançons aujourd’hui permettront de désengorger et de fluidifier la circulation dans la ville de Kinshasa. Nous allons construire 20,4 kilomètres de routes dans cette zone », a-t-il déclaré. 

Le gouverneur Daniel Bumba a invité les Kinois de ce coin à veiller au bon déroulement desdits travaux, inscrits dans la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. 

« Cette route est un don du Chef de l’État, SEM Félix-Antoine Tshisekedi. Elle sera construite en chaussée rigide ou en béton parce que nous voulons que nos routes à Kinshasa aient une longue durée de vie. Accompagnez ces travaux et soyez vigilants. Veillez à ce que tout se passe très bien », a ajouté le gouverneur. 

Après cette étape, l’Autorité urbaine s’est rendue sur l’avenue Wangata pour s’assurer que les travaux de construction ont bel et bien débuté et se déroulent comme il l’a recommandé. Sur les lieux, le patron de la ville a insisté sur la nécessité de livrer cette route avant fin décembre.

Par la suite, le Gouverneur a inspecté les travaux de bétonnage de l’avenue Colonel Ebeya. L’autorité urbaine s’est réjouie de l’évolution desdits travaux. Il a encouragé la société chargée de l'exécution à doubler les efforts pour rendre cette avenue de nouveau praticable. 

Notons que toutes ces quatre routes seront construites en chaussée rigide, dit "béton", suivant les directives du gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki. 

actualite.cd/CC



À l’occasion de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’artiste Fally Ipupa a fait une prestation remarquée. Il s’était déplacé à New York pour soutenir la Recording Academy (Grammys) et l’Université d’Oxford.

Devant l’assemblée onusienne, le chanteur congolais a offert une performance qualifiée d' »exceptionnelle ». Avec sa voix unique et son talent indéniable, il a su marquer les esprits.

Que ce soit pour défendre les droits humains ou promouvoir la musique, Fally Ipupa met toujours son art au service de nobles causes. Il a de nouveau su illustrer son statut de star planétaire dans ce cadre international.

Sa prestation a confirmé tout le rayonnement d’un artiste complet, capable de transcender les cultures et les publics. Même dans une enceinte aussi prestigieuse que l’ONU, il a su éblouir l’assemblée par la magie de sa musique.

Cette apparition remarquée témoigne, une fois de plus, de l’aura immense acquise par Fally Ipupa, qui transporte les foules où qu’il se produise.

Ordi Mande

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