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(Agence Ecofin) - Alors que les médias européens commencent à souffrir de l’impact économique du coronavirus, on se demande de plus en plus comment les entreprises de presse locales vont pouvoir gérer la situation. En effet, l’arrêt des activités de nombreux secteurs a eu pour conséquence la réduction des achats d’espaces publicitaires et autres services de promotion offerts par les médias.

Pour ne rien arranger, la « grippe » des secteurs de l’économie a également privé les médias spécialisés et autres services de veille d’une grande partie de leur activité et, par ricochet, des revenus qui y sont attachés. Ces dernières heures, les États européens ont commencé à apporter de l’aide aux entreprises locales. Mais en Afrique, très peu d’initiatives sont lancées pour accompagner les médias dans cette crise.

La plupart d’entre eux ont eu l’intelligence de se tourner vers des fils d’information dédiés au coronavirus pour conserver leurs audiences. D’autres, plus ambitieux, ont décidé d’ajouter différents types de contenus à leurs plateformes.

Malgré tout, les jours qui s’annoncent semblent compliqués pour les médias africains, qui auront du mal à être soutenus par leurs États déjà débordés par la gestion de la pandémie.

Servan Ahougnon



Des éléments du groupe rebelle Rwandais conseil national pour la renaissance et la démocratie « CNRD » et leurs dépendants continuent à être capturer les uns par la population des différentes localités du territoire de Kalehe, les autres se rendent de leur propre gré aux forces armées de la RDC «FARDC», en province du Sud-Kivu.

Selon le président du cadre de concertation territoriale de la société civile, c’est chaque jour que des éléments rebelles de ce groupe armé dissidents des forces démocratiques pour la libération du Rwanda «FDLR» sont capturés en majorité dans le groupement de Kalonge, non loin du parc national de Kahuzi-Bièga.

Delphin Birimbi précise que le nombre de ces éléments du CNRD avec leurs dépendants (femmes et enfants), évolue chaque jour et pourrait dépasser le cap de 1000 d’ici quelques jours, grâce à l’offensive des FARDC et la bravoure de la population. 

Il indique néanmoins que les conditions de vies de ces rebelles restent préoccupantes.

De ce fait, il appelle le gouvernement congolais et Monusco, de tout mettre en œuvre afin de procéder au rapatriement de ces sujets Rwandais dans leur pays d’origine, et celà à travers le programme DDR d’où cet appel à leur prise en charge.

« Les traques des éléments CNRD continue dans la colline de Katera en groupement de Kalonge, plusieurs éléments de ce groupe rebelle sont en débandade. Nous sommes en train de demander au programme DDR de la Monusco d’organiser comment envoyer une équipe à Kalonge pour récupérer tous ces éléments du CNRD pour qu’ils puissent être rapatriés dans leur pays au Rwanda. Mais aussi, nous demandons aux forces loyalistes de continuer à protéger les populations et leurs biens en intensifiant des mesures sécuritaires pour prévenir les violations de droit de l’homme », a expliqué Delphin Birimbi à L’INTERVIEW.CD.

Si la société civile parle d’au moins 1000 rebelles, les FARDC par le truchement de l’un de ses porte-paroles au Sud-Kivu le capitaine Dieudonné Kasereka, souligne que jusque le lundi 9 décembre 2019, 867 éléments étaient déjà enregistrés, parmi lesquels 183 CNRD et 684 de leurs dépendants.

Dieudonné Kasereka précise que parmi ces rebelles figurent plusieurs de leurs responsables et ajoute que plusieurs autres continuent à se rendre dans le camp militaire de Nyamunyunyi situé non loin de l’aéroport national de Kavumu à 30 Km au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare.

« Nous sommes en train de monter des stratégies pour que nous puissions continuer à les pourchassés. Nous faisons tout pour rétablir la paix et la sécurité dans ce territoire et la population doit avoir confiance à son armée », a souligné Dieudonné Kaseraka.

A noter que plusieurs armes et munitions ont également étaient récupérées par l’armée, qui au retour félicite la population du territoire de Kalehe pour sa collaboration dans la traque de ces rebelles.

Selon le capitaine Kasereka, l’heure d’en finir avec les groupes armés négatifs opérant sur le sol congolais est arrivé.

Il reste optimiste quant à la réussite des FARDC.

Dieudonné Kasereka invite la population à continuer à faire confiance à leur armée.

Rappelons que la grande offensive contre les CNRD dans le territoire de Kalehe a débuté le 26 novembre 2019, dans le groupement de Ziralo.

Elle se poursuit sur l’ensemble de ce territoire en proie à une insécurité causée par multiples milices.

Pascal D. NGABOYEKA |INTERVIEW.CD

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