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RDC : Adolphe Muzito fait adopter un budget 2026 de 20,3 milliards USD en Conseil des ministres !



Samedi, 13 septembre 2025-À trois jours de l’ouverture de la session budgétaire de septembre, le gouvernement congolais vient de franchir une étape majeure. Ce vendredi, le vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, assisté de son vice-ministre Elysé Bokumwana, a présenté et obtenu l’adoption en Conseil des ministres de l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice 2026.

Ce texte évalue le budget national à 20,3 milliards USD, en équilibre entre recettes et dépenses, soit une hausse de 14,8 % par rapport à la loi de finances rectificative 2025.

Adolphe Muzito a souligné que l’objectif central de ce budget est de doubler les recettes courantes d’ici 2028, passant de 8,5 milliards USD en 2023 – à la clôture du premier quinquennat du président Félix Tshisekedi – à 17 milliards USD à la fin du second mandat.

Pour y parvenir, le gouvernement mise sur une mobilisation accrue des ressources, une réforme structurelle des finances publiques et une pression fiscale de 12,6 %, dans un cadre d’accompagnement avec le FMI.

Les prévisions macroéconomiques pour 2026

– Croissance économique : 5,3 %

– Inflation moyenne : 7,1 %

– Taux de change moyen : 2 900,3 FC/USD

– PIB nominal : 92,7 milliards USD

Les priorités de dépenses

L’avant-projet de budget prévoit : 4,4 milliards USD pour les rémunérations, 6,6 milliards USD pour les investissements publics.

Les axes prioritaires identifiés sont le financement de la riposte à la guerre, le développement des infrastructures et l’amélioration des salaires des agents publics, grâce notamment à des économies issues de la mise à la retraite progressive et du contrôle des effectifs dans l’administration, l’armée, la police et les entreprises publiques.

Un plaidoyer au Parlement

Muzito entend défendre au Parlement une projection rehaussée des recettes courantes, de 11,7 à 12 milliards USD, afin de libérer au moins 300 millions USD supplémentaires pour renforcer les politiques sectorielles.

Il a, à ce titre, sollicité l’appui du gouvernement lors des prochains débats à la Commission Économique et Financière (ECOFIN).

ITK

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