Un chien des douanes américaines a détecté quelque chose d’inhabituel dans les bagages d’un voyageur de retour d’Afrique : des singes momifiés, a appris POLITICO.CD.

Le passager, revenant d’une visite en République Démocratique du Congo, a affirmé que sa valise contenait du poisson séché. Cependant, une inspection à l’aéroport Logan de Boston a révélé les corps morts et déshydratés de quatre singes, ont déclaré les agents.

Le voyageur a expliqué qu’il avait apporté les singes aux États-Unis pour sa propre consommation, a déclaré dimanche Ryan Bissette, porte-parole des douanes et de la protection des frontières (CBP), selon l’Associated Press.

La viande crue ou peu transformée d’animaux sauvages, parfois appelée « viande de brousse », est interdite aux États-Unis en raison du risque de maladies.

« Les dangers posés par l’introduction de viande de brousse aux États-Unis sont réels. La viande de brousse peut transporter des germes pouvant causer des maladies, y compris le virus Ebola », a déclaré Julio Caravia, directeur local du port des douanes et de la protection des frontières, selon l’Associated Press.

L’incident s’est produit le mois dernier, mais a été rendu public vendredi. M. Bissette a précisé dimanche qu’aucune accusation n’avait été portée, mais que tous les bagages avaient été saisis et que les 4 kg de viande de brousse étaient destinés à être détruits par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis.

politico.cd/CC



Dans un contexte de violences croissantes et de déstabilisation dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), le général major Peter Cirimwami a dénoncé les tentatives du Rwanda de discréditer les forces Wazalendo. Alors que les attaques rebelles se multiplient, le gouvernement congolais et les forces locales intensifient leurs efforts pour défendre les territoires et protéger les civils.

Le général major Peter Cirimwami a exprimé ses inquiétudes face à ce qu’il considère comme une stratégie du Rwanda visant à discréditer et affaiblir les forces Wazalendo en République Démocratique du Congo (RDC).

« Nous sommes en train de tomber dans le piège de l’ennemi parce que la vraie guerre aujourd’hui du Rwanda c’est la guerre contre les Wazalendo. Ils ne veulent pas voir les Wazalendo prester, résister pour leurs terres ou défendre leurs populations, ils cherchent à les diaboliser pour qu’à la fin qu’on puisse les blacklister et peut-être les soustraire dans les opérations pour qu’ils puissent avoir beaucoup plus de facilité », a déclaré le général Cirimwami.

Les Wazalendo, une milice locale composée principalement de civils armés, jouent un rôle crucial dans la défense des territoires congolais contre les incursions rebelles et étrangères. Formés pour résister aux attaques et protéger leurs communautés, les Wazalendo se sont souvent trouvés en première ligne des conflits dans l’est de la RDC, où des groupes rebelles comme le M23 opèrent avec le soutien du Rwanda.

Depuis plusieurs mois, la RDC fait face à une intensification des attaques du groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, dans l’est du pays. Ces attaques ont causé de nombreuses pertes civiles et des déplacements massifs de populations. Les forces armées congolaises, appuyées par les forces locales Wazalendo, tentent de repousser ces offensives pour protéger les civils et rétablir la sécurité.

Récemment, des attaques contre des civils dans les régions de Rutshuru et Nyiragongo ont fait plusieurs dizaines de morts. Les victimes ont été enterrées lors de cérémonies poignantes qui ont souligné l’urgence de la situation humanitaire et sécuritaire dans la région.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a condamné ces attaques et réaffirmé l’engagement du gouvernement à défendre l’intégrité territoriale du pays. « Nous ne pouvons tolérer ces agressions barbares contre notre peuple. Le gouvernement continuera de soutenir nos forces armées et les forces locales pour mettre fin à ces violences et assurer la protection de nos citoyens », a déclaré Muyaya.

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a annoncé qu’il envisage de doter les Wazalendo d’une tenue spéciale pour les différencier des FARDC. « Ces jeunes Wazalendo mettent en mal le Rwanda car ils ont le droit de défendre leur territoire national. Actuellement, le Rwanda cherche à diaboliser ces jeunes. Il y a certes des dérapages commis par des faux Wazalendo, mais nous avons amorcé le processus de les former sur les droits humains en collaboration avec la MONUSCO. Nous allons leur doter des insignes distinctifs pour les différencier des FARDC« , a déclaré le général Cirimwami lors du briefing spécial sur le drame de Mugunga.

Le général Cirimwami a insisté sur l’importance de résister à ces tentatives de déstabilisation et de soutenir les forces locales dans leur lutte pour protéger leurs terres et leurs populations.

politico.cd/CC



Dans la province tumultueuse du Nord-Kivu, les Jeunes des Mouvements congolais conscients ont pris les devants, en lançant une initiative inédite : la campagne "Notre Gouverneur". Objectif ? Débattre dès à présent des enjeux cruciaux du post-état de siège, en mettant en lumière le choix du futur Gouverneur de cette province meurtrie depuis plus de 30 ans. Cette campagne a été lancée à Goma ce vendredi 17 mai 2024.

Alors que l'élection du Gouverneur de province est traditionnellement réservée aux seuls députés provinciaux, la jeunesse locale se mobilise pour être actrice de ce processus, souhaitant voir émerger un leader en adéquation avec les aspirations profondes de la population. Dans cette dynamique, Maître Aaron Nabugorhe, Avocat au Barreau du Nord-Kivu et membre du Mouvement citoyen "Congolais conscients", souligne la nécessité pour les élus de privilégier les compétences et le parcours des candidats plutôt que le seul critère communautaire.

"Les élus vont devoir faire le choix entre maintenir le quota communautaire ou mettre en avant les compétences suivant le parcours et réalisations de chaque candidat", a-t-il souligné.

Bien qu'aucune candidature officielle n'ait encore été annoncée, la campagne "Notre Gouverneur" prévoit d'initier des rencontres ciblées avec des personnalités possédant une expertise avérée dans la gestion des affaires publiques, afin de les encourager à mettre leurs compétences au service de la province.

En ces temps de transition et d'incertitude, la mobilisation citoyenne en faveur d'un choix éclairé et responsable pour le poste de Gouverneur du Nord-Kivu représente un espoir pour une gouvernance renouvelée et plus équitable. La campagne "Notre Gouverneur" espère ainsi contribuer à redonner confiance à la population et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour la province.

Les défis auxquels la province est confrontée sont nombreux : insécurité persistante, crise humanitaire... Le choix du futur Gouverneur revêt donc une importance capitale pour l'avenir du Nord-Kivu et de ses habitants.

Il convient de rappeler que la province du Nord-Kivu est, depuis trois ans, dans le régime spécial de l'état de siège, laissant en suspens la nomination de ses autorités provinciales jusqu'à la levée de l'état d'urgence.

Gloire Balolage 



Le Procureur général près la Cour des comptes, Salomon Tudieshe, met en garde les ministres sortants du gouvernement Sama Lukonde, contre les détournements des deniers publics, alors que la République s'apprête à avoir une autre équipe gouvernementale.

Alerté par les mauvaises pratiques en de telles périodes, le PG près la Cour des comptes prévient qu'aucun cas de détournement des deniers publics ne sera impuni. 

"Par le passé, qu'est-ce que l'on a observé ? Les membres du gouvernement sortant emportaient les biens publics, qui leur avaient été confiés pour l'exercice de leurs fonctions. Nous rappelons que ceux qui seraient candidats à cette pratique, il faut qu'ils y renoncent, parce qu'ils ne le feront plus sans pourtant être poursuivis. Ils ne pourront plus bénéficier de l'impunité qui a été la leur", a prévenu Salomon Tudieshe. 

Et d'ajouter : "Lorsque les nouveaux ministres prennent possession de leurs cabinets, il y a une pratique, celle, notamment, de refaire ou de réhabiliter le cabinet, même s'il a été refait il y a six mois. Ce qui a derrière cette pratique est que l'on concocte des marchés publics."

Cette mise au point du Procureur général près la Cour des comptes fait suite à l'évaluation du rapport de son travail, deux ans après sa nomination.

Grevisse Tekilazaya 



La Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) dénonce le détournement d’un montant de 10 millions USD alloués par PERENCO, société qui exploite le pétrole à Moanda. Depuis 2021, cette somme avait été débloquée pour financer des projets de développement dans cette ville du Kongo-Central.

La LICOCO se dit exaspérée de constater que trois ans après la mise à disposition de ces fonds, rien de concret et ni de palpable n'est réalisé sur le terrain. Elle accuse la commission créée pour gérer ces 10 millions de dollars, de détournement.

Ernest Mpararo, président de la Ligue congolaise pour la lutte contre la corruption demande au ministère des Hydrocarbures de s’expliquer sur la gestion de ces fonds. Il affirme que cette dotation destinée à fournir l’électricité dans le territoire de Moanda n’a encore produit aucun résultat depuis 2021.

Ce qui inquiète également la LICOCO, c’est le fait que depuis que les fonds ont été mis à disposition il y a trois ans, il n’y a pas eu d’appel d’offre pour sélectionner les prestataires de services, ce qui conforte ses soupçons de détournement :

« Vous vous souvenez qu’en 2021, lors du renouvellement du permis d’exploitation de PERENCO, cette dernière s’était engagée à soutenir quelques projets de développement à Moanda. C’est ainsi que PERENCO va débloquer 10 millions USD pour électrifier la ville et lutter contre l’insécurité. Après le décaissement, la commission de gestion des fonds Moanda est mise en place. Alors que le bureau de suivi devait être installe à Moanda, le ministre des Hydrocarbures l’installe à Kinshasa, où on ponctionne sur ces fonds, on paie des salaires, des frais de mission, on paie pas mal dépenses inéligibles », dénonce M. Mpararo.

Réaction de la partie mise en cause

La Commission de gestion des fonds Moanda, (CGFM) qui gère les 10 millions USD rejette les accusations de détournement mis à sa charge.

Selon Jean Paul Makengo, directeur de cabinet de la présidente de la commission de gestion de ces fonds, cet argent n’était pas destiné à financer seulement l’électrification de la ville de Moanda, mais il devrait également servir pour d’autres projets de développement.

Il explique que des voitures neuves ont été achetées et remises aux chefs de secteurs et à la police pour leur mobilité.

A ce titre, ce fonds a aussi été utilisé pour l’achat de kits agricoles et de pêche pour soutenir les agriculteurs et pêcheurs de Moanda. 

Jean Paul Makengo réfute également les affirmations selon lesquelles ces fonds aurait pour donateur la société PERENCO qui exploite le pétrole à Moanda :

« Cet argent vient d’une négociation avec PERENCO, mais cet argent vient du trésor public. Ce n’est pas Perenco qui a donné 10 millions USD pour Moanda, non, c’est le Gouvernement qui a décidé de donner 10 millions à Moanda ».

Il indique que beaucoup de gens font l’amalgame pensant que la commission de gestion n’était pas créée pour l’électrification de la ville de Muanda.

« Non, le texte, tout le monde peut le lire, la décision du 18 mars 2022 du ministre des Hydrocarbures créant la commission de gestion, a assigné à cette dernière le rôle de concertation avec la population et la mise en œuvre des projets pour le développement du territoire de Moanda. Ce n’était pas une commission créée pour l’électrification de Moanda », conclut-il.

radiookapi.net/CC



L'Inspection Générale des Finances (IGF) a pris part à la 8e édition du forum "Géosciences" organisée par le "Club Géosciences" à l'Université de Kinshasa sous le thème : "Enjeux géostratégiques et Économiques des ressources naturelles de la RDC face aux nécessités écologiques du développement durable et l’approvisionnement mondial". Ce forum tenu jeudi 16 mai 2024 a eu pour objectif de réunir les décideurs politiques, les scientifiques et tous les acteurs qui œuvrent dans le domaine des géosciences face à la jeunesse estudiantine dans le but de les sensibiliser et de les ouvrir aux différentes opportunités et perspectives de leurs sciences.

Empêché, l’Inspecteur Général des Finances-Chef de Service, Jules Alingete Key s’est fait représenter par l’Inspecteur Générale des Finances- chef de brigade des marchés publics Gabriel Kabanangi. Le Représentant de Jules Alingete Key a exposé sur l’impact des missions de contrôle administratif et financier de l’IGF dans le secteur minier, Quid des retombées de l’économie congolaise ?

Dans son speech, l’IGF-Chef de brigade a mis en exergue les défis de la gouvernance minière en RDC, notamment la capitalisation de l’appui politique, la lutte contre l’impunité et le maintien de la campagne de sensibilisation. 

« Nous avons essayé de partager avec nos camarades étudiants le rôle que joue l'IGF et comment l'IGF intervient pour contribuer aussi à l'amélioration de la bonne gouvernance dans ce secteur et je pense qu'ils ont compris que l'IGF c'est leur service, c'est le service à la disposition de la nation et que le travail que nous faisons c'est pour améliorer la bonne gouvernance », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la cellule de communication de l'IGF.

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Par la même occasion, Gabriel Kabanangi a félicité la jeunesse de l'Université de Kinshasa d'avoir organisé cette activité. À l'en croire, il est rare en RDC de voir des jeunes qui pensent à ce genre d'activité et les a encouragés à continuer sur cette lancée « Nous devons comprendre que l'université n'est pas là que pour les diplômes », a-t-il fait remarquer.

Organisateur de l’activité, le président du club Géosciences de l’Université de Kinshasa, Archip Bangu a quant à lui affirmé que le secteur minier est l'une des colonnes vertébrales de l'économie congolaise. Il a exprimé son satisfecit à la lumière apportée par l’Inspection Générale des Finances sur la redevance minière ainsi que toutes les contributions qui viennent du secteur minier, leurs canalisations qui à coup sûr contribuent au développement du pays.

Conformément à son agenda de l'année 2024, l’Inspection Générale des Finances sous la houlette de Jules Alingete Key poursuit l’intensification de ses activités de sensibilisation sur terrain auprès des jeunes, en les inculquant les notions de bonne gouvernance afin de prévenir les antivaleurs auxquelles le pays est confronté depuis son accession à l'indépendance.

Clément MUAMBA



Les autorités de la province du Nord-Kivu envisagent de doter les miliciens les "wazalendo" d’une tenue spéciale pour les différencier des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Les wazelendo sont les miliciens “patriotes” engagés aux côtés de l’armée dans la guerre contre la rébellion du M23 qui occupe de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.

Interrogé lors d'un briefing à la presse mercredi 15 mai sur la situation de ces hommes armés, le gouverneur du Nord-Kivu le général major Peter Cirimwami a révélé que des démarches sont en cours pour mettre davantage de l'ordre au sein de cette structure dépendante du ministère de la défense nationale et anciens combattants.

"Nous avons ici en séjour une délégation de la réserve armée pour la défense qui est et qui fait des sensibilisations. C'est dans le motif d'arriver à réorganiser les zazalendo et leur donner une dotation spécifique, ça va arriver", a répondu le gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Le général major Peter Cirimwami a invité la population congolaise à ne pas  diaboliser les "wazalendo"

"Nous sommes en train de tomber dans le piège de l'ennemi parce que la vraie guerre aujourd'hui du Rwanda c'est la guerre contre le wazalendo. Ils ne veulent pas voir les zazalendo prester, résister pour leurs terres ou défendre leurs populations, ils cherchent à les diaboliser pour qu'à la fin qu'on puisse les blacklister et peut-être les soustraire dans les opérations pour qu'ils puissent avoir beaucoup plus de facilité. Je crois qu'il y a une organisation qui est faite et il y a des moyens qu'on nous envoie pour les prendre à la disposition, le problème de tenue ça va arriver parce que c'est un besoin".

Le lieutenant général Padiri Bulenda David a été désigné comme le  coordonnateur national de la Réserve Armée de la Défense en République Démocratique du Congo, selon une ordonnance présidentielle publiée en décembre 2023. Deux généraux ont également été nommés : le général major Mayanga Makishuba Janvier en tant que coordonnateur national adjoint chargé de l'organisation et des renseignements, et le général de brigade Godas Nsumpa Emery comme coordonnateur national adjoint chargé du recrutement et de la mobilisation.

Ces nominations font suite à l'adoption par le parlement (Assemblée nationale et Sénat) et la promulgation d'un projet de loi établissant la réserve armée de la défense en République Démocratique du Congo. Ce texte législatif précise "les conditions d'admission et de perte de qualité de réservistes; structure et attributions de la réserve; ainsi que la rémunération, le régime disciplinaire et juridique".

La réserve armée de la défense est constituée de plusieurs catégories de personnes telles que les militaires de carrière retraités et des services de sécurité, les démobilisés du service militaire obligatoire ou contractuel, ainsi que des volontaires civils engagés dans la défense du pays et de son intégrité territoriale, en conformité avec les articles 63 et 64 de la Constitution.

La Communauté Internationale s'était opposée à la mise en place de la réserve de défense de l'armée en RDC. De son côté, Kinshasa a toujours évoqué l'urgence et la nécessité d'assurer la défense de l'intégrité du territoire national.

Clément Muamba, à Goma



Le Tout-puissant Mazembe est disqualifié de la 58ème édition de la Coupe du Congo, suite à son refus d'affronter Nouvelle vie Bomoko, ce jeudi 16 mai 2024, au stade Père Raphaël de la Kethule, à Kinshasa.

La FECOFA -Fédération Congolaise de Football Association- a obligé les Corbeaux de Lubumbashi de payer une amende de 500 dollars américains, dans les trois jours qui suivent.

Pour rappel, la direction du Tout-puissant Mazembe avait sollicité un report, pour finir d'abord ses matchs des play-offs de Vodacom Ligue 1, afin de bien attaquer la Coupe du Congo.

Plus de 25 équipes ont été validées pour cette édition. Il s'agit, entre autres, du DCMP, de l'AS Vita Club, du FC Les Aigles du Congo, de Céleste FC, de l'AS Simba, de SM Sanga Balende, de l'OC Bukavu Dawa, du FC Tshikas, du DC Virunga, du FC Tanganyika, de l'AS Saint Luc, de l'AS Veti Club, du FC MK, du FC Mabanga, du FC Ajeki, du CS Imana Daring, de l'AS Kamayi, de l'AS Malebo, du TP Clinique, du FC Umoja, de Béni Union Espérance Sportive d’Uele, de l'AS Fandja Nouvelle Vie Bomoko (Kinshasa), du FC Tempête ( Ituri), du FC Béni Sport (Nord Kivu), et du FC Renaissance du Congo. Ce dernier a été ajouté à la dernière minute. Le FC Saint-Éloi Lupopo est le grand absent de cette édition.

Gratis Makabi

 



La Cour d'appel de Kinshasa/Gombe a rejeté, mercredi 15 mai, la demande de liberté provisoire sollicitée par les avocats de l'opposant Mike Mukebayi. C'est l'un de ses conseils, maître Christian Emango, qui l'a confirmé à ACTUALITE.CD. La prochaine audience est prévue le 31 mai avec la poursuite de l'instruction de la cause.

Membre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Mukebayi est incarcéré depuis le 23 mai 2023 à la prison centrale de Makala. Ce qui fera bientôt une année de détention. L'arrestation de Mukebayi est survenue après qu'il a soutenu la famille d'un enfant mineur victime des violences lors d'une manifestation de l'opposition le 20 mai dernier, dirigée par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga. Ces manifestations ont été sévèrement réprimées par les forces de l'ordre, provoquant de nombreux dégâts et blessés.

Ivan Kasongo



Le président congolais a reçu ce jeudi 16 mai 2024 la cardinal Ambongo à la cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Ces derniers mois, le cardinal avait eu des propos très durs envers le pouvoir. Cette rencontre était donc l’occasion de clarifier les positions.

Selon la présidence congolaise, c’est le cardinal qui a sollicité cet entretien avec le chef de l’État qui lui a donc été accordé. Il a été reçu dès 9h30 ce jeudi matin, en présence du chargé d’affaires de la nonciature, qui assure actuellement la représentation du Vatican en RDC, puisque le nouveau nonce apostolique n’a pas encore officiellement pris ses fonctions.

Le cardinal Ambongo a eu des propos très durs ces dernières semaines envers le pouvoir. Lors de la messe pascale notamment, il avait dénoncé la mauvaise gouvernance du régime de Félix Tshisekedi. Des prises de paroles qui lui valent d’être dans le collimateur de la justice congolaise. Pour le procureur, qui avait annoncé en avril dernier l’ouverture d’une enquête, les sorties du cardinal « violentent délibérément les consciences ».

L’entretien a duré plus de deux heures, signe de l’importance de cette rencontre, confie une source proche de la présidence, signe aussi qu’il y avait de nombreux sujets à aborder.

« Dans les tumultes qu’on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le Chef de l’Etat, il m’a donné cette opportunité de le rencontrer aujourd’hui en tant que responsable du pays, le Président de la République et le Cardinal de la RDC, pour que nous puissions faire la lumière sur différents points », a déclaré le prélat catholique au sortir de cette audience.

Et d’ajouter : « Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du Chef de l’Etat que je sors de ce bureau », a-t-il dit et de poursuivre: « Pour moi, normalement, il n’y a plus de problème. C’était nécessaire qu’on se rencontre pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises »,  pour conclure : « Nous sommes condamnés à travailler ensemble main dans la main pour le bien de notre pays. »

Paulina Zidi/CC

 

 

 
 

 

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