Dans une annonce faite ce mardi 7 mai, le comité de gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a dévoilé le calendrier révisé de la phase de play-off. Cette mise à jour tient compte de tous les engagements du TP Mazembe dans la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF). Ainsi, le samedi 11 mai, le classico congolais entre le Mazembe et le V club se tiendra au stade Mazembe de Lubumbashi à 15h30, un derby précédé par le choc entre Don Bosco et le FC Lubumbashi Sport.

Le 12 mai verra deux rencontres : Maniema Union affrontera les Aigles du Congo au stade Joseph Kabila, tandis que Lupopo rencontrera le Dauphin Noir au stade Kibasa.

Le 14 mai, Don Bosco jouera contre Mazembe, suivi le 15 mai par le match opposant Lubumbashi sport à l'AS Dauphins noirs au stade Kibasa à 13h30, et à 15h30 Lupopo affrontera le Vclub au même endroit.

Le 18 mai, deux matchs importants sont prévus : TP Mazembe contre Dauphins noirs au stade Mazembe à 15h30, et au même moment, au stade Kibasa, Lubumbashi sport affrontera le FC Saint-Eloi Lupopo.

Le 19 mai verra le duel entre le Vclub et Maniema union au stade des Martyrs. Le 22 mai, Maniema union accueillera Lubumbashi Sport à 15h30 au stade Joseph Kabila, tandis qu'à Kinshasa, les Aigles du Congo affronteront l'AS Dauphin noir.

Le 26 mai verra le TP Mazembe affronter Maniema union au stade Joseph Kabila à 15h30, et au même moment, à Lubumbashi, Lupopo jouera contre les Aigles du Congo au stade Kibasa-Malibas. Enfin, le 29 mai au stade Mazembe, les Corbeaux du TP Mazembe accueilleront les Aigles du Congo à 15h30.

radiookapi.net/CC



Au moins 163 députés nationaux dits « nationalistes » maintiennent la pression sur le bureau d’âge de l’Assemblée nationale pour la reprise du processus de mise en place du bureau définitif. Deux d’entre eux, Antoine Bushabu et Willy Mishiki Buhini l’ont annoncé à la presse mardi 7 mai à Kinshasa.

Devant des journalistes, les députés Antoine Bushabu, de la circonscription de Mweka (Kasaï), et Willy Mishiki Buhini, de la circonscription de Walikale (Nord-Kivu) ont, au nom de leurs collègues, demandé au bureau d’âge de pouvoir se surpasser et de programmer dans les meilleurs délais l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Ce dernier permettra à la chambre basse du Parlement de pouvoir investir le prochain Gouvernement de la République, dans la perspective de décanter plusieurs dossiers du pays bloqués, selon ces élus.

radiookapi.net/CC

 



Les épreuves hors session de l’examen d’État, édition 2023-2024 ont débuté lundi dernier sur l’ensemble du pays. Mais pour des zones sous occupation du M23 comme le territoire de Rutshuru, les élèves finalistes ont entamé ces épreuves mardi après une réunion à Goma entre les intervenants dans le secteur éducatif, dont les inspecteurs, les responsables d’écoles,  les syndicalistes, les députés provinciaux de Rutshuru ainsi que le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Jean Romuald Ekuka Lipopo. 

« Dans cette zone dont il est question tout comme dans la ville  de Goma, toutes les dispositions ont été prises pour que l’examen se passe, à ce niveau il y a aucun souci. Le chef de l'État avait donné son accord pour le décaissement d’un montant pour couvrir tous les 60 500 candidats que compte la province du Nord-Kivu », a dit Luc Baweza Kabango, directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu1.

« Les finalistes de Rutshuru ne doivent plus s’inquiéter, il y a des équipes qui sont déployées partout, dans ce territoire il ya 11 centres de passation d'examen d’Etat », a soutenu Elie Nzaghani, député provincial élu de Rutshuru.

A Rutshuru, les épreuves se déroulent sous la surveillance des enseignants et de quelques inspecteurs de l’EPST. Plus de 900 finalistes étaient attendus pour cette hors session d’examen d’Etat à Rutshuru, selon l’inspecteur chef de pool dans le secteur éducationnel Rutshuru 1.

Par ailleurs, malgré la tension entre le Rwanda et la RDC, les finalistes de l’école consulaire congolaise de Kigali passent également les épreuves. 

Yvonne Kapinga, à Goma



Des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers et de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa ont découvert une mutation du virus de la variole du singe (Mpox). C’est ce qu’indique une étude en prépublication qui n'a pas encore fait l'objet d'une évaluation par des pairs. Cette souche du virus a été découverte à l'occasion d'une flambée de cas à Kamituga, une ville minière à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon l'Institut de médecine tropicale d’Anvers, cette souche semble surtout transmissible par contact sexuel et pourrait s'étendre à la ville de Bukavu et des pays limitrophes (comme le Rwanda et le Burundi) via des travailleurs du sexe et des mineurs. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, d'autant qu'il ne peut être détecté par certains tests PCR.

En 2022, un variant du virus de la variole du singe avait provoqué une épidémie qui s'était propagée dans plusieurs pays dans le monde et notamment en Belgique. Les contaminations avaient toutefois nettement reculé en Europe, après plusieurs mois, mais le virus a continué à sévir en Afrique. C'est ainsi qu'en octobre 2023, une épidémie a éclaté dans la ville congolaise de Kamituga.

Le nouveau variant à son origine s'est rapidement disséminé, surtout parmi les jeunes adultes et les travailleurs du sexe. Parmi les 108 infections constatées, près de 30% affectent des travailleurs du sexe. "Nous avons urgemment besoin d'une nouvelle stratégie par laquelle la variole du singe serait intégrée aux programmes de prévention du sida et des infections sexuellement transmissibles", estime le professeur Placide Mbala-Kingebeni, de l'INRB, l'un des auteurs de l'étude. "Il est important que nous nous concentrions sur des groupes cibles et que l'on évite la stigmatisation à tout prix."

L'Institut de médecine tropicale analyse de près la situation épidémique et regarde avec ses partenaires congolais si une campagne de vaccination peut endiguer ce variant plus agressif. Sans un renforcement du suivi des contacts et sans un recours aux vaccins, l'épidémie pourrait en effet s'étendre, met encore en garde l'Institut d’Anvers.

Anne François, Belga/CC



Mme Vivian van de Perre, représentante spéciale-adjointe pour la protection et les opérations au sein de la MONUSCO affirme séjourner à Beni pour aider les autorités à renforcer la sécurité de la population.

Elle l’a dit lundi 6 mai au cours d’un échange avec le maire de Beni, commissaire supérieur Jacob Nyofondo, sur la situation sécuritaire, la collaboration entre les autorités locales et la mission onusienne et sa phase de transition en RDC.

« Nous sommes ici pour aider les autorités à bien gérer la situation sécuritaire pour la protection des civils », a souligné Mme Vivian van de Perre.

Ce haut fonctionnaire de l’ONU a salué « la franche collaboration » des autorités avec la MONUSCO.

Elle prévoit des rencontres ce mardi avec les responsables de différentes associations féminines locales et de la jeunesse de Beni.

La nouvelle Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU est arrivée à Beni pour sa toute première visite après sa nomination en février 2024. 

radiookapi.net/CC



La communauté internationale a réagi avec véhémence aux récents bombardements sur un camp de déplacés à proximité de Goma, en République Démocratique du Congo (RDC), qui ont fait plusieurs victimes civiles, dont des enfants, ce vendredi 3 mai.

La Belgique, dans un communiqué, a fermement condamné cette attaque et toute violation du droit international humanitaire. Le gouvernement belge a exigé que le Rwanda retire immédiatement ses forces armées du territoire congolais et mette fin à son soutien au groupe rebelle M23, responsable de récentes avancées militaires dans la région. La Belgique a également souligné l'importance de la voie diplomatique et du processus de Luanda pour assurer une paix durable en RDC.

La France, de son côté, a également exprimé sa ferme condamnation des bombardements et a déploré l'escalade de la violence, particulièrement l'usage d'armes lourdes près des zones habitées par des civils. Le président français a rappelé lors de la récente visite du président congolais Félix Tshisekedi à Paris, l'impératif pour le Rwanda de retirer ses troupes de la RDC. La France a réaffirmé son soutien aux initiatives régionales visant à résoudre la crise.

Les États-Unis ont renforcé ces condamnations en accusant directement le Rwanda d'être derrière ces attaques meurtrières. Ils ont appelé à une action judiciaire contre les responsables pour garantir que justice soit faite.

Ces déclarations internationales convergent vers un appel commun pour la cessation immédiate des hostilités et la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC. Elles soulignent également la gravité des impacts de ce conflit sur les populations civiles, qui subissent de plein fouet les conséquences de ces affrontements armés.

actualite.cd/CC

 
 


Les chefs d'état-major général des FARDC, le général d'armée Christian Tshiwewe et le chef des Forces de Défense du Peuple Ougandais, le général d'armée Muhoozi Kainerungaba se sont réunis lundi 6 mai au poste frontalier de Kasindi/Lubiriha (territoire de Beni) afin d’évaluer l’opération conjointe Shujaa lancée il y  a trois ans contre les islamistes ADF à Beni (Nord-Kivu) et à Irumu (Ituri). Les deux responsables d’armées ont signé un rapport commun sanctionnant les travaux d’évaluation de l’opération.

Lors de la réunion de Kasindi, rapporte l'armée Ougandaise sur son compte X, le général Kainerugaba a salué l'opération Shujaa comme un excellent exemple de pays africains travaillant ensemble pour répondre à des préoccupations communes, en particulier dans la lutte contre la menace terroriste des ADF. Il a exprimé sa gratitude envers les dirigeants de l'Ouganda et de la RDC pour avoir défendu cette initiative, soulignant les relations de longue date entre les deux nations et soulignant le rôle de l'UPDF et des FARDC dans la garantie d'une coexistence pacifique continue.

"Nos pays ainsi que nos deux peuples ont été frères ça fait des années et des années, cette fraternité doit continuer jusqu'à la fin. Notre devoir consiste à assurer à nos populations que nous sommes là pour restaurer la paix et permettre que leurs activités commerciales puissent aller de l'avant. Ainsi, je voudrais remercier et féliciter les deux armées pour le travail combien louable dans lequel sont en train de mener dans les opérations conjointes contre cet ennemi commun qu'on appelle ADF", a dit devant la presse le Chef des Forces de Défense du Peuple Ougandais, le général d'armée Muhoozi Kainerungaba.

Pour sa part, le général Christian Tshiwewe a félicité  le général Muhoozi pour sa récente nomination à la tête de l'armée Ougandaise et a salué les efforts conjoints de l'UPDF et des FARDC dans la lutte contre l'ennemi commun, les ADF.

"C'est avec joie de vous recevoir sur le sol congolais ainsi que votre délégation en ce jour chez nous. Nous devons soutenir les efforts de nos commandants suprêmes pour avoir mis nos deux armées ensemble en train de lutter contre un ennemi commun qui est l'ADF qui  n'a cessé d'apporter désolation parmi nos populations. Acceptez mes félicitations pour votre nomination à la tête de l'armée Ougandaise et vous souhaite plein succès", a indiqué le Chef de l'armée congolaise.

En 2021, la République Démocratique du Congo (RDC) avait signé un accord de coopération militaire avec l’Ouganda qui a déjà déployé ses troupes dans l'est du territoire congolais pour traquer les rebelles des Forces démocratiques alliés (ADF) opposées au régime de Kampala et accusés de multiples massacres de civils dans l’Est congolais. Cette coopération vise, entre autres, à mutualiser les efforts et les moyens entre les deux pays afin d’arriver à neutraliser les « ennemis communs »

Malgré le satisfecit des autorités de deux armées, les ADF poursuivent avec les tueries sur terrain que ce soit au Nord-Kivu ou en Ituri.

Clément MUAMBA



Les zones de santé de Mushenge et Dekese dans la province du Kasaï, ont été déclarées en épidémie au cours de la semaine 14 (du 1er au 07 avril), par le gouverneur du Kasaï. Elles font un cumul de 155 cas suspects et 35 décès, létalité (22,5%).

Face à la flambée de cas, l’OMS a remis, le dimanche 5 mai, aux autorités sanitaires de Mushenge, au Kasaï, des fournitures sanitaires de prise en charge contre le choléra, financées par le fonds central d’intervention d’urgence de l’ONU (UNCRF) qui visent à vaincre l’épidémie dans ces deux zones de santé, de manière rapide, efficace et coordonnée.

Le Kasaï a été déclaré en hausse des cas estimée à 400,0% durant la semaine 14, par rapport aux semaines précédentes de 2024, précisément dans la ZS de Mushenge.

Le cumul des cas de choléra notifié depuis le début de l'année jusqu'à la S14/2024 s'élève à 12 578 cas et 201 décès (létalité : 1,6%) répartis dans 81 ZS de 13/26 provinces du pays.

Le nombre de cas de choléra notifiés à l’OMS est resté élevé au cours des dernières années. En 2022, 472 697 cas et 2349 décès ont été notifiés à l’OMS dans 44 pays. L’écart entre ces chiffres et l’estimation de la charge de morbidité vient du fait que de nombreux cas ne sont pas recensés en raison des limitations des systèmes de surveillance et des craintes de répercussions négatives sur le commerce et le tourisme.

Thérèse Ntumba



Le 6 mai dernier se tenait le prestigieux Met Gala à New York. Parmi les nombreuses stars présentes, deux grandes figures de la musique se sont rencontrées : Aya Nakamura et Nicki Minaj.

La chanteuse française, devenue l’artiste féminine la plus streamée dans l’Hexagone, avait fait le déplacement pour cet événement mondain incontournable. Sur place, elle a pu croiser la célèbre rappeuse américaine Nicki Minaj.

Les deux divas, habillées de robes extravagantes, se sont immortalisées ensemble devant les photographes. Le cliché les montre détendues et souriantes l’une à côté de l’autre.

C’était une occasion rare pour Aya Nakamura, star de la pop urbaine, de rencontrer l’une de ses pairs internationales. Nicki Minaj, star planétaire du rap, a offert sa bénédiction à la Française ce soir-là.

Leur vidéo fait d’ailleurs la ronde de plusieurs pages en France, fief de la boss du game tel qu’on l’a surnommé.

Miguel Jegou Mpiutu



L'international footballeur congolais de Beşiktaş JK, Arthur Masuaku Fuka, a reconnu les qualités intrinsèques et le savoir-vivre de ses compatriotes, et s'est exprimé sur le nouveau statut de l'équipe nationale de la RDC -République Démocratique du Congo-, après un excellent parcours à la dernière phase finale de la dernière CAN -Coupe d'Afrique des Nations- déroulée en Côte d'Ivoire.

Dans une interview accordée à nos confrères de Léopardfoot, le latéral gauche de 30 ans a fait savoir que Silas Katompa est le footballeur congolais le plus rapide, avec qui il a joué, et indiqué que Chancel Mbemba est le Léopard le plus drôle de la tanière.

Dans la même interview, Arthur Masuaku a fait savoir que la sélection congolaise a dorénavant les atouts pour se qualifier au prochain mondial.

"La qualité qu'on a en équipe nationale, c'est vraiment très élevée et agréable. Les gens doivent savoir qu'on est, enfin, une nation sérieuse. Je me rends compte du bonheur que je peux donner aux gens. Et ça, pour moi, ça n'a pas de fin, je prends toujours plaisir à aller en sélection", a-t-il déclaré.

Pour rappel, la sélection congolaise a fini 4ème de la CAN 2023, après avoir été battue par les Bafana Bafana d'Afrique du Sud aux tirs aux buts, samedi 10 février dernier. Elle a été éliminée en demi-finale par la Côte d'Ivoire, vainqueur de la compétition.

Bien avant cela, les Fauves congolais ont terminé en deuxième position du groupe F, avec 3 points, derrière les Lions de l'Atlas du Maroc. Les Congolais ont éliminé les Pharaons d'Égypte et le Syli national de la Guinée, respectivement en huitièmes et quarts de finale.

Il est à noter que les Léopards vont affronter les Lions de la Teranga du Sénégal, en juin prochain, au stade Abdoulaye Wade de Dakar, dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La RDC est 3ème du groupe B, avec 3 points, juste derrière le Sénégal et le Soudan qui comptent 4 unités chacun.

Gratis Makabi

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Ali Kalonga

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