Une première livraison de près de 100.000 doses de vaccins contre le mpox est attendue jeudi en République du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a annoncé mercredi à l'AFP l'agence de santé de l'Union africaine (Africa CDC).

Le vaste pays d'Afrique centrale a enregistré plus de 19.000 cas et plus de 650 décès depuis le début de l'année, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé congolais. En RDC, 62% des cas confirmés de contamination concernent des enfants, selon l'Africa CDC.

L'épidémie est désormais présente en Afrique dans treize pays dont le Burundi (796 cas), le Congo-Brazzaville (162 cas) ou encore la République centrafricaine (45 cas), selon les derniers chiffres de l'agence de l'Union africaine (UA) datant du 27 août. L'OMS avait annoncé la semaine dernière l'arrivée en RDC de premières doses du vaccin "dans les prochains jours", d'autres livraisons devant suivre.

"Nous sommes très heureux de l'arrivée de ce premier lot de vaccins en RDC. Il s'agit de 99.100 doses qui arriveront demain jeudi 5 septembre", s'est félicité Jean Kaseya, le directeur général de l'Africa CDC. "Nous remercions l'Union européenne, à travers l'Autorité européenne de réponse aux urgences sanitaires, d'avoir immédiatement répondu à notre appel à la solidarité visant à assurer l'accès au vaccin mpox dans les pays affectés de l'Union africaine", a-t-il ajouté.

"Guerre sanitaire"

L'avion transportant les doses partira mercredi soir de la capitale danoise Copenhague et atterrira à Kinshasa jeudi à 11H10 GMT. L'OMS avait indiqué fin août qu'environ 230.000 doses du vaccin MVA-BN, produit par le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, étaient "immédiatement disponibles pour être envoyées dans les régions touchées" par le virus.

L'Institut national de santé publique congolais, chargé d'organiser la riposte contre l'épidémie dans le pays, a indiqué attendre encore des précisions sur la provenance des vaccins contenus dans la première livraison. "Kinshasa attend encore des documents de l'Africa CDC qui indiqueront des informations sur ces doses", a déclaré le directeur de l'Institut, le Dr Dieudonné Mwamba Kazadi, contacté par l'AFP.

Le ministre congolais de la Santé a de nouveau appelé mardi la population, dans un message posté sur X, au respect des gestes barrières: "Nous sommes en guerre sanitaire contre le mpox. Pour faire face à cette maladie, nous avons besoin de vous", a insisté Samuel-Roger Kamba. L'Espagne (500.000 doses), la France et l'Allemagne (100.000 doses) ont également promis d'envoyer des vaccins aux pays africains.

La recrudescence de la maladie sur le continent et l'apparition d'un nouveau variant (clade 1b) avaient poussé l'OMS le mois dernier à déclencher son plus haut degré d'alerte mondiale. Deux sous-groupes de mpox circulent en RDC: le clade 1a, dans l'ouest du pays et le clade 1b, dans l'est.

Le bureau de l'OMS en Afrique avait déjà annoncé fin août la livraison de 10.000 doses de vaccins au Nigeria, ainsi devenu le premier pays africain à recevoir – hors essais cliniques – des doses pour répondre à l'épidémie. Ces vaccins de Bavarian Nordic avaient été donnés par les Etats-Unis.

Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.

 
 
 
 
 


Le Bureau du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de la RDC a appelé les magistrats à poursuivre les arrestations et à continuer d’exercer leurs fonctions conformément à la loi, malgré les récentes directives du ministère de la Justice restreignant les transferts de détenus.

Lors d'une réunion tenue ce mercredi à la Cour constitutionnelle, le CSM a répondu aux propos du Vice-ministre de la Justice qui avait, dans une note circulaire datée du 2 septembre 2024, ordonné l’arrêt des transfèrements de détenus préventifs à la prison centrale de Makala et à la prison militaire de Ndolo, suite à une tentative d’évasion massive survenue dans la nuit du 1er au 2 septembre à Makala.

Dans un communiqué, le bureau du CSM a insisté sur le fait que les magistrats ne sont pas responsables de cette tentative d’évasion et a critiqué les déclarations du Vice-ministre de la Justice, les qualifiant de "dangereuses" car susceptibles de "stigmatiser les magistrats et de les exposer à la vindicte populaire".

Le Conseil a rappelé que l’arrestation est une réponse légale et appropriée à l’augmentation de la criminalité à Kinshasa, et que ne pas appréhender les suspects constituerait une violation flagrante de la loi.

Le CSM a également souligné l’importance d’un cadre de concertation entre le ministère de la Justice et le CSM pour traiter des questions liées à l’administration de la justice. Il a exhorté les magistrats à "poursuivre l’accomplissement de leurs tâches dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République" et à rester "calmes et respectueux des règles d’éthique et de déontologie".

En réponse aux événements de Makala, le ministère de la Justice avait précédemment ordonné l'arrêt des transferts de détenus non condamnés vers la prison centrale de Makala et la prison militaire de Ndolo, et annoncé une série de mesures pour désengorger les prisons de Kinshasa et des autres régions du pays.

Le ministère a également souligné son engagement à accélérer la construction d’une nouvelle prison pour remplacer celle de Makala, afin de répondre aux problèmes de surpopulation carcérale, aggravés par une infrastructure datant de 1957 conçue pour accueillir 1 500 détenus mais qui en abrite actuellement plus de 8 000.

La situation reste tendue alors que les autorités judiciaires et gouvernementales divergent sur les mesures à prendre pour éviter de nouveaux incidents et améliorer les conditions carcérales en RDC.

actualite.cd/CC



Judith Suminwa Tuluka a annoncé ce mercredi une série de mesures d'urgence après sa visite à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, deux jours après une tentative d'évasion meurtrière.

Accompagnée par des membres de son gouvernement, dont le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Jacquemain Shabani, la ministre des Droits Humains Chantal Chambu Mwavita, et le Vice-Ministre de la Justice Samuel Mbemba, la Première ministre a inspecté les lieux pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les violences. Le bilan provisoire fait état de 129 morts, dont 24 par balles, et 59 blessés.

Sur place, Judith Suminwa a visité plusieurs pavillons ainsi que le bâtiment administratif, la cuisine et le dépôt alimentaire incendiés lors de l’évasion. Elle a échangé avec les détenus, confirmant que l’initiative de l’évasion provenait principalement du pavillon 4. Au pavillon 9, réservé aux femmes, elle a rencontré des victimes de violences sexuelles et a insisté sur la nécessité d'un ravitaillement immédiat en médicaments pour assurer leur prise en charge.

"Il est crucial d’assurer non seulement la prise en charge médicale des victimes, mais aussi de rétablir rapidement l’alimentation, car le dépôt alimentaire a été détruit," a déclaré la Première ministre. Elle a également constaté la reprise progressive des activités dans la cuisine de la prison.

Pour prévenir de futurs incidents, Judith Suminwa a annoncé la poursuite du processus de désengorgement de la prison de Makala, une mesure inscrite dans le programme d'actions de son gouvernement. "Nous devons accélérer ce processus tout en respectant les procédures légales, et les enquêtes sur cette évasion tragique se poursuivront," a-t-elle ajouté.

En attendant les résultats des enquêtes, la vie reprend doucement à la prison grâce aux mesures d'encadrement mises en place. Les travaux pour rétablir l’électricité sont en cours, et la Première ministre a ordonné que la ligne d’alimentation électrique de la prison soit autonome pour garantir une meilleure sécurité des détenus.

Ces mesures d'urgence s’inscrivent dans un effort plus large de réforme du système pénitentiaire en RDC, alors que les autorités continuent de faire face aux défis posés par les surpopulations carcérales et les conditions de détention.

actualite.cd/CC

 



Au Forum économique RDC-Chine, tenue du 2 au 3 septembre 2024 à Beijing en Chine, le Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a mis en avant les atouts considérables du secteur minier congolais, ainsi que les nombreuses opportunités à saisir par les investisseurs Chinois.

Dans son intervention le mardi 3 septembre, le ministre des Mines a détaillé, devant l’assistance, les mécanismes de facilitation et d’accompagnement mis en place par le gouvernement de la RDC pour encourager les partenariats mutuellement profitables.

Devant les opérateurs économiques chinois, Kizito Pakabomba a rappelé que le secteur minier est le moteur principal de la croissance économique et du développement de la RDC, contribuant directement au bien-être des populations. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de maintenir un secteur attractif et compétitif, capable d’attirer des investissements étrangers, notamment chinois.

Lors d’un panel dédié, le Ministre a invité les investisseurs chinois à explorer les opportunités offertes dans divers domaines tels que le numérique, l’agriculture, les infrastructures et villes durables, les énergies, les industries manufacturières, ainsi que l'exploitation et la transformation locale des ressources naturelles.

« Les ressources minérales de la RDC sont pour la plupart sous-exploitées ou non exploitées. Cette réalité a conduit le Gouvernement, à travers le Ministère des Mines, à adopter une stratégie de développement fondée sur trois approches : la découverte de nouveaux gisements, l’ajout de valeur aux produits miniers marchands, et la promotion des investissements dans les infrastructures de base », a déclaré Kizito Pakabomba.

De son avis, ces approches ouvrent des perspectives prometteuses pour les investisseurs qui voient la RDC comme une destination favorable au développement des projets rentables et durables.

Bien plus, le patron des Mines en RDC a présenté plusieurs projets stratégiques identifiés et budgétisés par son Ministère, pour lesquels des investisseurs sont activement recherchés. Au nombre de ces projets, on trouve :

- L’implantation d’une entité sidérurgique dans la grande Province Orientale et au Kasaï ;

- La valorisation des ressources en phosphates au Kongo-Central.

- L’installation d’une entité pyrométallurgique pour le traitement des 3T.

- La valorisation des gîtes géothermiques ;

- L’exploitation des matériaux de construction courants et des minéraux industriels ;

- L’implantation d’une usine de traitement de l’hydroxyde de cobalt impur pour produire des précurseurs destinés au stockage d’énergie dans les batteries lithium-ion ;

- La création d’une usine de production de bioxyde de manganèse électrolytique pour la fabrication de piles ;

- L’exploitation du nickel-chrome de Nkonko et Lutshatsha dans la province du Kasaï-Central, où les ressources ont été estimées à 800 millions de tonnes de minerai de nickel à une teneur moyenne de 1,10 %, et 13 millions de tonnes de minerai de chrome à une teneur de 3,5 %.

Lancé le lundi 2 septembre 2024 à Pékin par le VPM Jean-Pierre Bemba, ce premier Forum Économique RDC-Chine marque une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux pays. Réunissant plus de 300 participants chinois et congolais, cet événement témoigne de l’engagement de la RDC à renforcer ses liens avec la Chine pour un développement économique durable et inclusif.

Ce forum de deux jours a pour objectifs de mobiliser, promouvoir et nouer des partenariats gagnant-gagnant, faciliter l’accès au financement public chinois, accompagner les initiatives de coentreprise entre les deux nations ; et donner un meilleur aperçu du paysage économique de la RDC.

Amédée Mwarabu



Après la tentative d'évasion survenue la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, à Kinshasa, le député provincial honoraire Mike Mukebayi, détenu à cette maison carcérale, lance un cri de détresse concernant l'interdiction de visite dans ce centre pénitentiaire.

D'après lui, cette situation est inadmissible dans la mesure où l'alimentation de certains prisonniers dépend de leurs familles respectives, au regard de la qualité impropre des repas servis à Makala. 

"Troisième jour que nous sommes coupés de toute visite à la prison centrale de Makala. Pourtant, notre alimentation dépend de nos familles, quand tout le monde, jusqu'au ministre de la Justice, sait que le modique repas servi ici est impropre à la consommation humaine", a-t-il dénoncé.

L'élu honoraire de Lingwala estime que cette situation est assimilable à une volonté de les tuer d'inanition, après un long emprisonnement politique.

Pour rappel, le ministre de la Justice Constant Mutamba avait pris quelques dispositions jusqu'à nouvel ordre, afin de remettre le calme dans la prison centrale, après les incidents malheureux ayant, notamment, causé des pertes en vie humaine.

Il a, au nom du Gouvernement congolais, informé qu'une enquête a été diligentée, pour identifier les responsables de ces incidents jugés de "actes de sabotage".

opinion-info/CC



La RDC et la Chine ont signé, ce mercredi 04 septembre, un protocole d'accord pour la construction d'une série de centrales photovoltaïques d'une capacité totale de 600 mégawatts, situées dans le bassin de la rivière Lualaba, entre les centrales hydroélectriques de Nzilo et Busanga. La partie congolaise était représentée par le ministre des Ressources hydrauliques et de l'Électricité.

“Notre partenariat historique prend aujourd’hui une nouvelle dimension, avec la signature de ce protocole d’accord, qui marque l’entrée dans une ère de coopération renforcée, pour le développement durable et la transition énergétique dans le bassin de la rivière Lualaba,” a déclaré le ministre Teddy Lwamba.

Cet accord, indique le ministre, représente un engagement commun en faveur du développement durable et de l’innovation énergétique. Il a souligné que ce choix stratégique répond aux besoins urgents de la population congolaise, désireuse de bénéficier d’une meilleure desserte en électricité. 

Le ministre a également précisé que la construction des centrales solaires nécessite un délai relativement court, de 20 à 24 mois, pour être mise en œuvre. Ce qui va améliorer la desserte en énergie électrique.

Grevisse Tekilazaya



Les Léopards de la RDC -République démocratique du Congo- vont affronter le Syli national de la Guinée, ce vendredi 06 septembre 2024, au stade des Martyrs de la Pentecôte, dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN -Coupe d'Afrique des Nations- Maroc 2025. La rencontre est prévue à 17h00, heure de Kinshasa.

D'après un communiqué de la FECOFA -Fédération Congolaise de Football Association-, seulement 50.000 supporters seront autorisés à accéder au stade, et la billetterie est déjà ouverte. 10.000 francs congolais pour le pourtour, 20.000fc pour la Tribune latérale, 50.000fc pour la Tribune centrale, et 100.000fc pour la Tribune d'honneur.

Il est à noter que presque tous les fauves congolais sont déjà dans la capitale congolaise, et la première séance d'entraînement s'est effectuée mardi, au stade des Martyrs. Tous les entraînements se dérouleront à huis clos, à l’exception de celui du jeudi 05 septembre, dont les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse.

Après le Syli national de la Guinée, les poulains de Sébastien Desabre seront reçus par les Walya de l'Éthiopie, lundi 09 septembre prochain, à Dar es Salam, dans le cadre de la deuxième journée.

Gratis Makabi

 


Le “rêve” formulé par le président Tshisekedi n’aura duré que quelques mois. 

D’après les informations d’Actualite.cd, de ses partenaires Lighthouse Reports et de Bloomberg, le contrat que les autorités congolaises expliquaient avoir signé avec les entreprises Afritech et Idemia pour la fourniture de cartes d’identité biométrique et d’un système d’état civil, dont le Congo est dépourvu depuis des décennies, a été annulé par “consentement mutuel” le 12 août 2024, soit trois jours seulement après nos révélations sur les coulisses de ce méga deal, soupçonnée de surfacturation. 

Une information confirmée par le directeur de l’ONIP, Richard Ilunga, qui évoque une décision prise par une “commission” où siégeait les “parties prenants au contrat” dont des membres du ministère de l’intérieur, des finances, du budget, du “consortium Afritech/Idemia comme on l’appelait” 

Le directeur de l’ONIP confirme que les opérations d’identification sont mises en pause jusqu’à nouvel ordre. “Nous cherchons le meilleur chemin pour continuer, en excluant personne”, explique Richard Ilunga. 

L’entreprise française Idemia, l’un des leaders du secteur, qui confirme également l’annulation du contrat, évoque une issue voulue “étant donné que le consortium n’existait pas”. Elle “réaffirme son engagement ferme à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans sa mission de fournir des cartes d'identité fiables et sécurisées à ses citoyens.” 

Depuis quelques semaines, cette dernière contestait faire partie du consortium choisi par les autorités congolaises, et limitait son implication à un simple rôle de fournisseur pour le réel dépositaire du marché, l’entreprise de droit congolais Afritech, fondée par l’homme d’affaires malien, Samba Bathily. 

Contacté par Actualite.cd et ses partenaires, ni le ministère de l’intérieur, ni Samba Bathily, le président Afritech, n’ont donné suite à nos demandes d’interview. 

Méga contrat 

Dévoilé en décembre 2023, au terme d’une conférence de presse, à laquelle avait participé l’un des directeurs de vente d’Idemia, Cédric Huet, le contrat, qui liait la RDC aux entreprises Afritech et Idemia, avait été fixé à 1,2 milliards de dollars, ce qui en faisait l’un des plus chers de son genre sur le continent africain. Il devait mettre fin à une situation ubuesque : l’absence d'état civil fiable depuis le dernier recensement en 1984.

Rapidement, le deal a généré de l’inquiétude, tant au sein de l’ONIP, l’organisme chargé de sa mise en œuvre, qu’au sein d’organismes internationaux, comme la Banque mondiale qui s’était proposé d’aider la République démocratique du Congo à mettre en place cet état civil. 

En mars 2024, le patron de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete, annonçait l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le contrat carte d’identité. Quelques mois seulement après le début des opérations de recensement dans la capitale, Kinshasa. Les conclusions, éventées 3 mois plus tard dans la presse, confirment les soupçons. L’IGF évoque alors une possible “surfacturation” du contrat ainsi qu’une structure de financement du contrat, en partie assise sur un prêt garanti par des subsides publiques, “illégale” voir “impossible” à mettre en œuvre. 

Mi-juillet, le président Tshisekedi avait sommé le ministre de l'intérieur Jacquemain Shabani de se pencher sur le sujet, “de lui faire un point sans complaisance (...) et de prendre toute les dispositions”. 

“L’annulation a été décidée par le gouvernement”, assure de son côté un fonctionnaire de l’ONIP, au fait des discussions. Ce dernier soutient que l’hypothèse d’une annulation du contrat a été évoquée dès le 8 août. Ce dernier soutient que l’annulation n’a donné lieu à aucune compensation financière pour les entreprises signataires du contrat. Ce que confirme monsieur Ilunga. 

Avant de procéder à  cette annulation, les autorités congolaises ont procédé à une évaluation du contrat, précise deux sources concordantes au sein de l’administration congolaise. Parmi les indicateurs scrutés : le nombre de cartes d’identité imprimées par les entreprises prestataires. “J’ai appris que 700 avaient été imprimés”, précise le directeur de l’ONIP, Richard Ilunga. Parmi les heureux propriétaires : le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. 

actualite.cd/CC



Nouvelle performance exceptionnelle de Fally Ipupa sur YouTube au mois d’août ! La star de la rumba congolaise parvient à aligner pas moins de 5 de ses clips musicaux dans le top 10 des charts de RDC.

En tête de liste, son récent featuring « 207 » avec René Soso Pembe cumule plus de 1,06 million de vues, assurant la première place à Fally. Suit le clip de « MH » avec 434 000 vues à la 3ème position.

Autres succès du chanteur : « Mayday » à la 5ème place et 366 000 vues, « Alliance » à la 6ème avec 311 000 vues, et « Mal accompagné » à la 9ème et ses 282 000 vues.
 
Une domination totale de Fally Ipupa qui se positionne comme l’artiste le plus suivi sur YouTube dans le pays. Grâce à la qualité et la régularité de sa production musicale, il parvient à mobiliser des centaines de milliers de fans à chacune de ses sorties.
 


 

Les défenseurs des droits de l’homme exigent une enquête mixte et réellement indépendante sur ce qui s’est passé à la prison centrale de Makala à Kinshasa, dans la nuit du 1er au 2 septembre.

Il en est de même des milieux politiques qui dénoncent les tueries et viols à la suite de l’évasion, d’après eux, de plusieurs détenus de la prison centrale de Makala avec des bilans discordants. 

La Voix des sans voix (VSV) pour les droits de l’homme rappelle aux autorités congolaises qu’aucun motif et aucun prétexte ne saurait justifier les violations des droits humains dont les droits intangibles, en l’occurrence le droit à la vie.

Il est important que les responsabilités en soient établies, publie la VSV. Les avocats qui suivent de près les dossiers de leurs clients à Makala dénoncent des viols massifs présumés sur leurs clientes par des hommes en armes et d’autres prévenus, soutenus par certains venus de l’extérieur. Et c’est dans ce désordre que beaucoup se sont évadés, déclare Mme Sahra Ndjibu, alertée par sa cliente présumée violée.

Le MDVC, opposition républicaine extraparlementaire d’Augustin Bisimwa se dit consterné par le carnage de plus, après celui des Wazelendo tués à Goma. Il tient pour responsable le Gouvernement congolais. Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme promet de réagir dans les heures qui suivent après s’être documenté.
 
Quelques gardiens pénitentiaires, encore sous le choc, affirment que la situation étéit terrible, mais maintenant tout est redevenu calme et sous contrôle.

radiookapi.net/CC

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