Les personnes qui ont fui les atrocités dues à l'insécurité entretenues par les groupes armés en territoire de Djugu (Ituri), hébergées au site du Lycée Kigonze, au nord de la ville de Bunia, évoquent un manque de prise en charge médicale. Elles disent vivre sans aucune assistance humanitaire depuis plus d'une année. 

D'après le président de ce site, contacté par 7SUR7.CD, près de 14.000 déplacés de guerre n'ont pas accès aux soins de qualité faute de moyens financiers. 

''Au mois de mars de l'année 2023, les déplacés malades étaient pris en charge par l'OMS, qui travaillait sous contrat avec certaines structures sanitaires. Le 30 mars de l'année écoulée marquait la fin de leur mandat, et nous ne savons pas où orienter les déplacés malades afin qu'ils bénéficient des soins sanitaires'', s'est désolé Papy Faustin, président du site Lycée Kigonze. 

Dans ce sens, le responsable de ces déplacés de guerre lance un cri d'alarme aux autorités sanitaires enfin de trouver, dans l'urgence, des solutions palliatives face à cette précarité.

''Que les autorités sanitaires mais aussi les organisations œuvrant dans le domaine de la santé nous viennent en aide, car la vie des personnes est en danger", a-t-il exhorté.

La ville de Bunia accueille, à ces jours, plusieurs déplacés de guerre en provenance des zones périphériques secouées par une insécurité sans précédent des groupes armés. Ces nécessiteux se butent aux difficultés alimentaires, sanitaires et hydriques.

Joël Losinu, à Komanda



La société civile de Salamabila en territoire de Kabambare, au sud de la province du Maniema, doute de la capacité financière de la société Strategos Mining notamment pour relancer l'exploitation d'or à Namoya. Cette société annonçait, il y a près de 9 mois, la relance des travaux y afférent. Depuis, rien n'est palpable sur place, apprend-on des sources civiles.

Dans une interview à la presse le mercredi 03 avril 2024, Idadas Bamavu, président de ladite structure citoyenne regrette que même le service de gardiennage commis pour la sécurisation des installations de cette société n'est pas payé.

"La communauté commence à penser que la non relance des activités de la société est peut-être due à son impuissance économique. Il fallait, d'abord, la réhabilitation du tronçon routier Uvira-Salamabila, et d'autres réhabilitations d'infrastructures à l'intérieur de l'usine . Tout cela coûte beaucoup d'argent. Dans leur enclos ici, l'unique service c'est le gardiennage qui continue à souffrir pour le non-paiement. Cela commence à nous prouver que la société est incapable de relancer les activités", a-t-il déclaré.

La société Strategos Mining avait racheté la licence d'exploitation de la mine d'or de la société canadienne Banro, qui avait connu la résistance farouche de la population civile. Cette dernière s'opposait à son occupation et exploitation de tout le carré minier dans la région. Ce qui avait conduit à l'arrêt d'exploitation d'or à Namoyo.

Morisho Tambwe, à Kindu



La conférence nationale sur les alternatives socioéconomiques à l'exploitation artisanale a été ouverte à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le mercredi 03 avril 2024.

Ces assises s'inscrivent dans le cadre d'analyser et de présenter les activités secondaires à l'activité minière pour susciter l'intérêt des femmes exploitant dans les carrés miniers de la République démocratique du Congo.

D'après la Women In Mining DRC qui organise cette conférence de trois jours, les résultats attendus doivent aller dans le sens d'éveiller la conscience de la femme quant au danger de l'activité minière pour une meilleure reconversion et de formuler des recommandations pour son accompagnement par le gouvernement et les entreprises minières.

Dorothée Masele, présidente de la WIN DRC a souhaité que les femmes évoluant dans les mines puissent changer des paradigmes pour trouver d'autres moyens pour la survie une fois que les mines seront fermées.

« Ce thème a son sens car cette exploitation minière artisanale qui visait à créer une classe moyenne en RDC, à créer les emplois des congolais, il y a tant de défis qui l'empêche d'atteindre ces objectifs. Le secteur minier de la RDC ainsi que tous les efforts qui sont fournis servent à satisfaire les pays déjà développés. Nous exploitons tant de minerais, cuivre et cobalt, maintenant c'est l'afflux vers l'extérieur. Cette exploitation ne nous a pas du tout développés. Moi, je parlerai d'une pauvreté honteuse pour le pays qui est riche mais qui ne sait pas capitaliser toutes ces ressources naturelles pour développer ses populations. Il faudrait que nous puissions changer les approches et voir qu'est-ce qui n'a pas marché et comment est-ce que nous pouvons maintenant trouver la manière de saisir toutes ces opportunités qui nous sont données", a-t-elle déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

Une satisfaction pour BGR, Institut fédéral des géosciences et des ressources naturelles qui a financé cette conférence nationale sur les alternatives socioéconomiques en faveur des femmes évoluant dans les mines.

« Cette coopération s'inscrit dans le cadre de la coopération germano-congolaise pour le développement soutenu par le ministère fédéral. Depuis 2022, nous avons également intégré les questions de genre dans notre projet en RDC, en partenariat avec le ministère des mines et Women In Mining afin de promouvoir l'autorisation économique des femmes dans le secteur minier. Dans une optique de développement durable, nous cherchons à améliorer les conditions de vie des communautés locales, à réduire les impacts environnementaux, à diversifier l'économie et à inclure les femmes et les jeunes dans ce processus », a fait remarquer Moritz Michel, directeur du projet BGR.

Pour la Fédération congolaise des entreprises du grand Katanga à travers la chambre des mines, les femmes évoluant dans les mines artisanales en RDC doivent trouver d'autres moyens de subsistance pour arriver à développer sa contrée.

« C'est ici l'occasion de lancer un appel aux femmes des mines particulièrement celles qui évoluent dans les mines artisanales de se tourner vers d'autres activités lucratives légales moins contraignantes et moins dangereuses que les mines. Vous deviendrez alors moteurs de la diversification économique. Ces activités alternatives ont fait l'objet d'une des formations que la WIN Drc a organisée au courant de l'année dernière. A mon humble avis, l'agriculture serait une bonne alternative à la mine artisanale », a déclaré Louis Watum.

Du 03 au 05 mars 2024, plusieurs femmes évoluant dans les mines venues des provinces du Haut-Uele, des Kivu, du Maniema, du grand Kasaï, de Kinshasa et du grand Katanga prennent part à cette conférence nationale sur les alternatives socioéconomiques à l'exploitation artisanale à Lubumbashi.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



La société des télévisions Canal+ a inauguré, le jeudi 4 avril 2024, une nouvelle boutique à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, dans le sud-est de la République démocratique du Congo. 

Cette nouvelle boutique est située sur l'avenue du 30 juin, à quelques mètres de l'église catholique Maria Polis, située dans la commune de Manika. 

Plusieurs personnalités du Groupe Canal ont pris part à cette cérémonie inaugurale, notamment le directeur régional dans le Grand Katanga et Kasaï, Boukary Zorom, le responsable secteur, Laurent Sompo. 

Dans son mot, Laurent Sompo affirme que cette nouvelle boutique reflète "la vision commune de rendre le meilleur du divertissement accessible à tous". 

"Cette nouvelle boutique incarne notre engagement indéfectible envers la ville de Kolwezi et ses habitants. Elle reflète notre vision commune de rendre le meilleur du divertissement accessible à tous ici même au cœur de notre communauté. Avec cette boutique, nous nous engageons à offrir bien plus une simple sélection de contenus de qualité, nous offrons un lieu de rencontre, d'échange et de découverte pour tous ceux qui partagent notre passion pour le Cinéma, les séries, le Sport et bien plus encore", a-t-il dit.

Boukary Zorom souligne, de son côté, que cette nouvelle boutique va offrir aux clients un univers aux merchandisings à la pointe avec un design sans pareil. 

"Ce Canal+ Store va offrir aux visiteurs, aux clients et à toutes les personnes qui désirent, un univers aux merchandisings avant-gardistes avec un design sans pareil pour permettre que vous puissiez avoir des instants de vie agréables, une expérience que vous pouvez ressentir, et vivre l'instant d'une expérience Canal+ (…) Notre personnel qualifié, c'est-à-dire les revendeurs et les responsables auront donc le plaisir de vous accueillir afin de pouvoir permettre que les populations qui viendront soit pour acheter un kit, soit pour renouveler un abonnement, soit pour des renseignements, puissent donc vivre l'expérience parce la qualité et l'expérience qu'il y a font partie de notre ADN", a-t-il déclaré. 

Dans la foulée, Boukary Zorom annonce que Canal+ va, dans les tout prochains jours, offrir à ses nombreux abonnés le décodeur connecté. 

"Canal+ est aujourd'hui un acteur majeur du digital en RDC et plus particulièrement dans la région du Katanga et du Lualaba. Grâce à notre application Canal+, vous avez donc la possibilité de découvrir vos programmes en mobilité, c'est-à-dire sur vos supports mobiles, votre smartphone, votre ordinateur et votre tablette. On n'a plus forcément besoin d'être devant la télé afin de pouvoir profiter de ses programmes. En mobilité, on peut donc continuer à suivre. Et ce n'est pas tout, il y a encore des innovations qui arrivent. Effectivement, bientôt nous allons donc offrir le décodeur connecté, un décodeur intelligent qui va transformer votre téléviseur en une salle de ciné. Votre salon deviendra une salle de ciné complète avec plus de 50.000 programmes à la demande comme vous voulez, quand vous le voulez, pour peu que vous ayez une connexion internet acceptable", a-t-il ajouté. 

Pour sa part, le maire de la ville de Kolwezi représenté à cette manifestation par Kaponda Ilunga, a salué les différentes innovations annoncées par ce groupe audiovisuel français. 

Il convient de rappeler par ailleurs que c'est depuis 10 ans que Canal+ RDC est présent dans la province du Lualaba. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Tenu en échec (0-0) chez lui à Kamalondo à Lubumbashi par l’équipe de l’Atlético Petroleos d’Angola, le Tout Puissant Mazembe est à 90 minutes d’une qualification en demi-finale de la Ligue des champions de la CAF 2023-2024. Les Corbeaux seront reçus ce samedi 6 avril 2024 par les Jaune, bleu et rouge lors de quarts de finale retour de la C1 africaine au stade national du 11 novembre.

À Luanda, l’affiche de quarts de finale retour de la C1-CAF entre Petro Atlético et le TP Mazembe reste très ouverte après le match nul sans relief (0-0) du samedi 30 mars dernier à Lubumbashi. Cette fois, les joueurs de ces deux équipes vont devoir batailler dur. Angolais et Congolais sont contraints de baisser les masques et abattre leurs cartes.

 

Pour le club congolais, l’heure n’est pas à la panique, bien au contraire les joueurs de l’entraîneur franco-sénégalais, Lamine Ndiaye, sont simplement condamnés à se surpasser et cravacher beaucoup plus. La perspective de retrouver les demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions interclubs africains cinq ans après, peut leur faire déplacer des montagnes.

 

Cela tombe bien, le TPM se retrouve dans une situation de quitte ou double. Mais les Corbeaux ont déjà démontré dans cette campagne africaine qu’ils ont aussi des arguments et peuvent se métamorphoser sur la pelouse du 11 novembre de Luanda ce samedi. Car un nul avec des buts qualifierait le club noir et blanc lushois au dernier carré.

En face, l’Atlético Petroleos surfe sur une belle vague, puisqu’il n’a pas encore perdu depuis le début de sa campagne en C1-CAF cette saison. Si Glody Likonza et ses partenaires ne haussent pas leur niveau de jeu, les Lushois seront exposés à une forte déflagration. Parce que Petro Atlético du retour ne sera pas celui de l’aller.

Les poulains de l’entraîneur portugais Alexandre Santos n’ont encaissé qu’un seul but sur leur pelouse cette saison en Ligue des champions de la CAF. Les Jaune, bleu et rouge de Luanda auront un visage bien plus menaçant que le week-end dernier. Ils ont un superbe collectif ainsi que des atouts offensifs et individuels capables de faire plier l’arrière-garde des Badiangwenas.

Sans doute, la mission est vraiment immense pour la bande à Kévin Mondeko. Seule certitude. Le TP Mazembe a également les moyens de créer un exploit possible en terre angolaise au regard de son expérience dans cette compétition. Car si le spectacle n’était pas si plaisant lors de la manche aller à Kamal City, le suspense, lui, reste total.

Dan Kalala Kalambay

 
 

FOOTBALL



L'international footballeur congolais, Yoane Wissa, est nominé pour son but marqué face à Chelsea FC, le 02 mars 2024, au stade Gtech Commununity Stadium, dans le cadre d'un match de Premier League anglaise.

Le but de l'attaquant de Brentford FC est nominé meilleur but du mois de mars, aux côtés de ceux marqués par Phil Foden de Manchester City, et Marcus Rashford de Manchester United.

Arrivé à Brentford en 2021, en provenance de Lorient, Yoane Wissa compte 24 buts et 5 passes décisives, en 103 rencontres jouées sous les couleurs des Bees. Il a déjà inscrit 4 buts en 21 sélections, avec les Léopards de la RDC.

Gratis Makabi

 


Le FC St Éloi Lupopo a renversé le FC Lubumbashi Sport sur le fil (1-0) au stade Frédéric Kibasa Maliba dans l'après-midi de ce jeudi 05 avril 2024. Le troisième derby Lushois de cette 29è édition a répondu aux aspirations de deux publics, absents dans les gradins en raison du huis-clos. 

Les Cheminots qui ne cessent de marcher sur l'eau, se sont disposés difficilement des Kamikazes venus pour toucher à leur orgueil. Les Rouges totalement déboussolé ont imposé aux Jaune et bleu un rythme dormeur. Ni Dembele, encore moins Osete n'a réussit à faire sautés le plafond des Lushois, et ce, en dépit du travail impeccable de Chadrack Boka et Dieu-Beni Ndongala dans les couloirs. Le doublement de deux arrières était jusqu'au dernier quart d'heure improductif car le but ne se suivait pas. 

Junior Bayanho, monté dans ces instants du match, viendra apporté plus de densité et de la verticalité dans le jeu des Viets. Totalement sonné, la défense de Lubumbashi Sport pète les câbles dans les derniers instants. Michée Mika d'une action en solo entreprise dans les 15 derniers mètres, est crocheté dans le petit rectangle de Nketani Masiala. L'arbitre indique le petit point blanc. Le gabonais Bayanho s'en charge et prend à contre pieds Nketani. 

Un sans faute acquise, bien que la douleur pour les protégés de Mohamed Magassouba qui après cette unième victoire montent à la deuxième place dans ces play-offs, avec 12 points ex aequo avec les Corbeaux du TP Mazembe leurs futurs adversaires. 

Jenovic Lumbuenadio



L’humoriste congolais, Herman Amisi, annonce un spectacle inédit, le dimanche 30 juin 2024, au Casino de Paris, en France. Cet ambassadeur de la culture congolaise l’a annoncé, mercredi dernier, sur les antennes de TV 5 Monde.

« Surveillez le Fleuve : le bilan, c’est le thème de cette grande manifestation, c’est juste pour dire à la diaspora que ceux qui étaient au pays ont fait leur travail mais au niveau de la diaspora on doit savoir qu’est-ce qui a manqué, ils nous doivent des explications, c’est une sorte de restitution », a déclaré Herman Amisi.

Natif de Lubumbashi , dans le Haut-Katanga, celui qu’on appelle « Daddy » exhorte les congolais et même des africains à se mobiliser pour la réussite de cet événement. Herman Amisi est connu pour son sens élevé de créativité. Il a créé plusieurs slogans, entre autres : « je suis dans les bruits et surveillez le fleuve ».

actuRDC/CC



Marthe Kasalu Tshisekedi, mère du président de la République est cité dans plusieurs affaires houleuses depuis la prise du pouvoir par son fils Félix Tshisekedi. D’après des indiscrétions, plusieurs cadres offriraient des présents à la mère du Chef de l’État en contrepartie d’un positionnement dans le prochain gouvernement.

Marthe Kasalu Tshisekedi serait la porte politique qui donnerait un accès direct au gouvernement. D’après nos sources, plusieurs élites font des courbettes soit, pour sauver leurs postes, soit pour accéder à la gestion du pays. Les proches de la famille présidentielle révèlent une dame puissante bénéficiant de la totale confiance de son fils.

« Maman Marthe est la clé idéale pour accéder à tous les grands postes du pays. Il a la confiance du président de la République et ce dernier ne lui refuse presque rien. Sont heureux ceux-là qui passent sous sa bénédiction car toutes les portes du pays sont ouvertes devant eux», a dit notre source.

D’après des sources concordantes, Maman Marthe Kasalu Tshisekedi aurait même invité le maire de la ville de Lubumbashi et les bourgmestres à Mbuji-mayi pour les intimer les ordres au sujet de la gestion des déplacés de Lwena.

Actu RDC/CC

 


La place des artistes, référence du rond-point Victoire dans la commune de Kalamu, devient repoussante. Tout autour de ce lieu public, représenté par deux mains rassemblées en forme d'un poing, et par la statue de l'emblématique musicien congolais Luambo Makiadi, gisent des tas d'immondices, principalement des bouteilles plastiques, incinérées là sur la chaussée, laissant disséminer une fumée malodorante.

Peiné par cette crasse, Jonathan, assis sur sa moto, s'insurge contre les agents commis à la collecte des taxes sur le terrain, qui ne prennent pas soin d'évacuer les détritus. « Tout ce qui les intéresse, c'est d'arrêter les véhicules. Ils font ouvertement fi de l'insalubrité qui règne depuis très longtemps ici à Victoire. Au lieu d'évacuer ces saletés, ils préfèrent les brûler ici même. Voyez vous-même, il est encore très tôt le matin, mais regardez la saleté. Pas de parking, alors qu'ils ont récolté de l'argent. On ne sait plus que dire, surtout qu'ils ont eux-mêmes dit que le pays est déjà mort », lâche-t-il avec rage.

Pour Trésor, un jeune homme en attente d'un taxi, l'inaction des autorités face à cette situation a fait que les Kinois s'y sont habitués. « Étant donné que les autorités n'arrivent pas à trouver des solutions, les Kinois se sont habitués à la saleté. Et même quand on vient arranger, cela ne dure que quelques heures avant de revenir au même état. Prenons par exemple les bouteilles plastiques, elles devraient avoir un endroit approprié pour leur évacuation. Ce qui n'est pas le cas. Partout à Kinshasa, même au centre-ville, elles sont là, avec des sachets, des cartons », constate-t-il.

Papa Jules n'en revient pas. Il dit avoir mal de voir le rond-point Victoire devenir ainsi méconnaissable, au point d'être méprisé par ceux qui ne l'ont jamais connu avant. « J'ai vraiment très mal. Cet endroit était le miroir de Kinshasa. L'image qu'il donne aujourd'hui peut amener ceux qui ne l'ont pas connu avant à le mépriser. C'est tout simplement parce que les autorités ne jouent pas suffisamment leur rôle », a-t-il déploré.

À quelques mètres de là, sur le flanc gauche de l'avenue Victoire, juste en diagonale de la maison communale de Kalamu, une montagne d'immondices s'élève. En face de l'église Saint-Joseph, à un mètre seulement de l'arrêt de bus des Transco, se dégage une odeur nauséabonde qui fait cracher les passants et les étudiants. « Regardez ! C'est presque en face de la maison communale. Ils voient cette poubelle avec cette odeur nauséabonde mais ne font rien. Moi, je me demande tout simplement si nos autorités voient tout ce qui se passe dans la ville de Kinshasa », regrette François Mande, étudiant à l'Université de Kinshasa, faisant la queue pour entrer dans le transport.

Malgré toutes les initiatives prises, tant par le gouvernement central que provincial, l'insalubrité reste un problème insoluble à Kinshasa. « Kinshasa Bopeto », concept qu'avait lancé l'actuel gouverneur de la capitale, n'a pas réussi à juguler cette hydre. En avril 2022, le président de la République, Félix Tshisekedi, a inauguré « Kintoko », une usine de recyclage des déchets plastiques située à Limete, à Kinshasa. Trois ans après, ce travail n'a toujours pas porté ses fruits, eu égard à la réalité sur le terrain.

Samyr Lukombo

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Ali Kalonga

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