Le président de la CIME -Commission d'Intégrité et Médiation Electorale-, Imâm Moussa Rachid, est décédé au milieu de la nuit de ce lundi 01 juillet 2024, à Kinshasa.

Cette information a été confirmée par la cellule de communication de cette structure.

La même source renseigne qu'en attendant l’orientation de la COMICO -Communauté Islamique en République démocratique du Congo- et de la famille, les experts de la CIME sont invités à se retrouver ce mardi 02 juillet, à son siège, situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, pour concertation.

Pour rappel, Imâm Moussa Rachid est arrivé à la tête de la CIME depuis le 17 juillet 2020, en remplacement de Delphin Elebe Kapalay, qui a dirigé cette commission pendant six ans.

Serge Mavungu 



Trois personnes sont décédées des suites des morsures des chiens sur au moins 72 cas enregistrés, au cours du mois de juin dernier, au village Mateko, territoire d’Idiofa (Kwilu).

Le chef de Division provinciale de la santé du Kwilu, Dr Jean-Paul Matela a révélé ces chiffres, samedi 29 juin dernier, dans la ville de Bandundu.

Il a ainsi alerté que parmi ces cas, une cinquantaine a présenté les signes de la rage comme les céphalées, les agitations et l'hydrophobie :

« Avec nos équipes déployées sur terrain, ils nous ont rapporté qu'à ce jour, 72 cas de morsures, dont jusqu'à présent, 12 cas ne présentent aucun signe de la rage. Tandis que ceux qui étaient avant jusqu'à 55 cas, ce sont des gens ayant présenté des signes de la rage. Nous étions en train de les prendre en charge suivant les signes qu'ils présentaient. Et parmi eux, malheureusement trois personnes sont décédées ».

Dr Jean-Paul Matela a également rapporté que ces décès ont présenté des signes de la rage comme la céphalée, la fièvre et certains des agitations et de l'hydrophobie.

Il a, à cette effet, annoncé l'arrivée dans les tous prochains jours, de 300 doses de vaccin antirabique et de sérum qui sera envoyée par l'OMS afin de poursuivre la prise en charge des mordus. 

Au départ, ils ont fait recours au stock de vaccin de la zone de santé de Kimputu ayant connu la même situation l'année dernière.

radiookapi.net/CC



La RDC a terminé, dimanche 30 juin, en tête de la 3e édition de l'Open du pool Malebo de Karaté, organisé au gymnase de la Police nationale congolaise, avec 17 médailles dont 8 en or.

Cette compétition de deux jours a été organisée par la Fédération de Karaté du Congo.

Au tableau des médailles :

  1. RDC : 8 médailles en or, 8 argent et 1 en en bronze
  2. Congo Brazzaville : 1 en or, 8 en argent et 5 bronze
  3. Angola : 1 en Or, 1 en argent et 0 bronze.

Cette édition a été couplée aux 28e championnats nationaux de Karaté.

Voici ses résultats

1.Kinshasa : 27 Or, 9 argent, 2 bronze
2. Nord-Kivu : 3 Or, 2 argent, 2 bronze
3. Haut-Katanga : 2Or, 5 argent , 6 bronze
4. Lualaba : 1Or, 3 argent, 4 bronze
5. Équateur : 1Or, 3 bronze
6. Tshopo : 4 argent, 3 bronze
7. Haut Uele : 3 bronze
8. Kongo-Central : 0
9. Kasaï-Oriental : 0

radiookapi.net/CC



Le Comité laïc de coordination (CLC) invite le Gouvernement à agir vite et efficacement pour stopper l’avancée des rebelles du M23 et leurs alliés de RDF au Nord-Kivu. Dans un communiqué publié dimanche 30 juin, cette structure de l’église catholique a demandé au Gouvernement de la République d’engager des actions concrètes sur le plan opérationnel, logistique et communicationnel au regard de l’aggravation de la situation sécuritaire sur le terrain.

Le CLC a également redouté, avec la progression des rebelles vers le Nord du pays une probable coalition entre les rebelles des ADF et le groupe armé « ZAIRE », aujourd’hui actifs dans la province de l’Ituri. 

Pareille situation pourrait, selon cette organisation, embraser toute la partie Est de la RDC et remettre en cause les efforts du Gouvernement et de ses partenaires, dont la MONUSCO.

radiookapi.net/CC



Ce dimanche 30 juin, le mouvement des déplacés était inverse sur l'axe Kirumba-Kanyabayonga (Nord-Kivu). Alors qu'on s'attendait à les voir poursuivre la fuite vers le Nord, nombreux habitants de ces communes prises la veille par le M23  ont plutôt vu des déplacés faire le sens contraire. Enfants, femmes et hommes, avec des effets ménagers quitte au dos ou à la tête, ont donc décidé de regagner leurs villages, ne sachant plus jusqu'où ira leur exode. 

"Ce n'est pas à dire que les gens apprécient les rebelles. Ce n'est pas à dire que les déplacés sont rassurés du retour de la sécurité dans leurs villages pris par les rebelles. Ils sont plutôt déçus de la progression des rebelles et se demandent jusqu'où ira leur exode. Ils sont à bout de souffle. Déjà hier soir nous avons regagné nos domiciles ici à Kayna. Ce dimanche matin, nous avons vu de nombreux déplacés venus de Kanyabayonga et Rutshuru regagner leurs entités. Ils sont fatigués de la vie très misérable de déplacés de guerre", explique Joachim, un jeune de Kayna qui a fui la veille avant de décider de regagner la bourgade. 

Depuis début mars, Kirumba, Kayna et Kanyabayonga accueillaient déjà des milliers de déplacés fuyant les affrontements entre l’armée et le M23 dans le Rutshuru. Ils vivent misérablement dans des écoles, des églises ainsi que des familles d'accueil après avoir tout abandonné, y compris leurs récoltes. Fatigués de la progression du M23, ils décident de regagner leur bercail. 

"Ils viennent de prendre l'option de retourner. Ce sont des colonnes qui se font voir. Certains sur moto et d'autres dans des véhicules. Ceux de Kibirizi rentrent, ceux de Kanyabayonga rentrent. Ils n'ont pas de choix", témoigne également Jean, un habitant de Kirumba qui accueillait chez lui des déplacés. 

Ces déplacés ne savent plus combien de temps prendra cette guerre qui prend désormais une allure inquiétante. Ce dimanche, les rebelles ont franchi Kirumba et leur présence est signalée à Kaseghe, chef-lieu du groupement Musindi, 20 Km plus au Nord, en direction de Lubero ou de Butembo.

Claude Sengenya



Le verdict du prix littéraire Patrice-Emery Lumumba est tombé ce dimanche 30 juin lors de la clôture de la deuxième édition du festival Buku. Stanis Bujakera Tshiamala a fini en première position pour son livre « Pavillon 8 ». Il arrive devant les 4 autres prétendants dont les textes avaient également retenu l’attention du jury. Il s’agissait de Steve Aganze, Germaine Kabedi, Ethan Kaumbo et Bonheur Mutumba.

En plus de la somme de 2 500 USD prévue dans la cagnotte du gagnant, Stanis Bujakera bénéficiera de l’édition de son manuscrit dans une maison d’édition choisie par l’organisation. Ce prix littéraire a pour objectif de récompenser les écrivains qui mettent en avant le combat de Patrice-Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la RDC.

Le fil conducteur du combat de cet héros national était l’émergence de la conscience des peuples, le panafricanisme et l’unité du continent africain, le droit des peuples à l’autodétermination, la promotion et valorisation de la culture et des traditions africaines, la liberté, les droits de l’homme, le développement autonome des peuples, etc.

Organisé par dans le cadre du festival Buku qui a lieu à Kinshasa, le prix a également le soutien de la fondation Lumumba, dirigée par Roland Lumumba, fils de cette figure mythique de la politique congolaise et africaine. Immortaliser ses valeurs dans les écrits restent un des moyens les plus efficaces de les conserver pour les générations futures.

“Pour moi, ce prix témoigne du pouvoir du journalisme et de l'importance d'une presse libre pour demander des comptes à ceux qui détiennent le pouvoir et prennent les décisions. Merci pour votre soutien et votre solidarité inébranlables. Je suis fier de faire partie d'une communauté de journalistes qui refusent d'être réduits au silence ou intimidés. Dans le cadre de notre livre qui sera bientôt disponible, nous aurons l'occasion de revenir en détail sur le sens de notre engagement”, a déclaré Stanis Bujakera. 

En effet, Stanis Bujakera Tshiamala est Directeur de publication adjoint du média en ligne congolais ACTUALITÉ.CD et correspond de Jeune Afrique et Reuters en RDC. Il a été au cœur d’un feuilleton qui aura duré près de 7 mois. Entre septembre 2023 et mars 2024, il a été incarcéré à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, passant près de 200 nuits en privation de liberté.

La cause, il lui a été reproché de faux en écriture, propagation de faux bruits, falsification des sceaux de l’État et transmission de messages erronés et contraires à la loi ; pour avoir “fait diffuser” ce que la justice congolaise a qualifié d'une fausse note de l'agence nationale de renseignement qui incrimine les renseignements militaires au sujet de la mort du député national et ancien ministre des transports, Chérubin Okende, tué à Kinshasa en juillet 2023.

Entre les 6 mois de détention qui sont partis par son arrestation à l’aéroport international de N’djili, il s’est passé des choses. Mobilisation au pays et à l’international, procès contre lui, refus de lui accorder la liberté provisoire à 7 reprises, rebondissement politique, prise de parole du Président de la république à ce sujet, condition de détention, aboutissement de la procédure qui lui a reconnu malgré tout coupable, Stanis a certainement des histoires inédites à raconter.

actualite.cd/CC



La ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie Thérèse Kayikwamba Wagner a présenté ce vendredi 28 juin 2024 au conseil la note relative à la fréquence d'évaluation de la 12e conférence diplomatique et implémentation des recommandations. Ceci conformément aux instructions du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la deuxième réunion du conseil des ministres.

"Au sujet de la fréquence, elle a rappelé l'importance de la tenue de ces assises pour un meilleur suivi et évaluation de la mise en œuvre des recommandations des différentes conférences diplomatiques. D'où la recommandation de mise sur pied par un arrêté du ministre des Affaires Étrangères d'un comité sous son autorité la supervision par le Secrétaire Général aux Affaires Étrangères. Plusieurs mois après la tenue de la 12e conférence diplomatique, la ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères a présenté l'implémentation des 52 recommandations dont 15 sont partiellement exécutées, 30 demeurent encore non exécutées et 7 ont été identifiés comme n'étant pas de son ressort", rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Dans le même registre poursuit la source citée, "le Président de la République a recommandé à la ministre d'État, ministre des affaires étrangères de faire de son mieux pour organiser une conférence diplomatique dans les mois qui viennent et pour avoir l'occasion de faire le point et l'évaluation des mesures qui ont été prises à la dernière conférence", indique le porte-parole du gouvernement.

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi tient au renforcement de l'action diplomatique durant son second quinquennat à la tête du pays. C'est dans ce cadre que le Président de la République a insisté sur la nécessité de définir des orientations diplomatiques cohérentes vis-à-vis des partenaires de la RDC, en tenant compte des enjeux régionaux et mondiaux. Les diplomates envoyés en poste à l'étranger doivent être capables de maîtriser tous ces enjeux.

La 12e conférence diplomatique, tenue à Kinshasa du 26 au 28 février 2022, avait pour thème "La diplomatie au service du développement de la RDC et de la paix". Durant trois jours, les diplomates congolais avaient analysé ce thème pour guider l'action diplomatique de la RDC dans le monde.

Plusieurs recommandations ont été formulées par les participants à ces assises. Il s'agissait, entre autres, de l’obtention d’un traitement particulier pour les ambassadeurs de la RDC et autres agents diplomatiques congolais, de l’identification des immeubles du ministère des Affaires étrangères au pays et à l'étranger, et de la mise en location de ceux qui peuvent l'être. Il était également question de l’attribution à l’Hôtel de Monnaie de l’implémentation des passeports biométriques congolais, ainsi que de la mise en application des dispositions obligeant l'obtention des visas par les étrangers dans les ambassades congolaises.

Clément MUAMBA



Depuis quelques jours en RDC, les nominations des ministres provinciaux et des commissaires généraux dans les provinces de Kinshasa et du Haut-Katanga soulèvent des questions quant à leur conformité à la Constitution et aux lois. Ces nominations vont-elles à l’encontre des règles établies ? Dans les lignes qui suivent, ACTUALITÉ.CD va tenter de vérifier ce que disent les textes en la matière, avant d’analyser la question de ces nominations.

1. Les règles en la matière 

La question de la composition du gouvernement provincial est prévue par les articles 198 de la Constitution et 23 de la loi numéro 23/08 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Ces deux articles sont reproduits avec les mêmes termes et disposent ce qui suit dans leurs premiers alinéas : « Le gouvernement provincial est composé d'un gouverneur, d'un vice-gouverneur et des ministres provinciaux ». Il en ressort qu’à part les autorités citées ci-haut, aucune autre autorité ne peut être considérée comme membre du gouvernement provincial. 

Et en ce qui concerne les ministres provinciaux, la constitution et la loi limitent leur nombre à 10. C’est ce qu’énonce les alinéas 6 de ces deux textes précités. « Le nombre de ministres provinciaux ne peut dépasser dix », peut-on lire.

Dans l’analyse  des règles sur la composition du gouvernement provincial, nous pouvons dire que cette institution est composée du gouverneur, du vice-gouverneur et des ministres provinciaux, lesquels doivent être inférieurs ou égal à dix. 

2. La Question des commissaires généraux 

Il apparaît clairement que dans leurs arrêtés, les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga ont voulu faire des commissaires généraux des membres à part entiers de leurs gouvernements provinciaux. Cela ressort notamment des formulations comme « Sont nommées commissaires généraux au sein de l'Exécutif de la ville de Kinshasa, aux fonctions en regard de leurs noms, les personnes ci-après… » ou encore à Kinshasa, de la nomination du commissaire général de la communication comme porte-parole du gouvernement provincial.

Il apparaît clairement que les nominations des commissaires généraux sont contraires à la Constitution et à la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Ce qui pose gravement préjudice à la République, notamment sur le plan financier où l’Etat sera obligé de débloquer de l’argent pour faire fonctionner ces nouveaux postes créés .  D’où les voies de droit sont encore ouvertes pour faire annuler ces actes préjudiciables au peuple Congolais.

À l’heure actuelle, l’exécution des arrêtés du gouverneur de Kinshasa Daniel Bumba et du Haut-Katanga Jacques Kyabula, sont suspendus et ces deux autorités  sont convoquées ce lundi 1er juillet 2024 par le Ministre de l’intérieur. Nul doute que le sujet de leurs décisions sera abordé en vue de trouver une meilleure solution au problème qui se pose.

Blaise BAÏSE, DESK JUSTICE



Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 29 juin, sa détermination à défendre le territoire national et rétablir la paix dans l’Est de la RDC, en proie aux rebelles du M23 et autres miliciens.

Il l’a dans son discours diffusé sur la chaine nationale (RTNC) en marge du 64 ans de l’accession de la RDC à l’indépendance :

« Ce qui se passe à Kanyabayonga, a Kayina aux villages du Sud de Lubero ainsi que dans les territoires de Rutshuru, Nyirangongo et Masisi constitue une agression flagrante contre notre souveraineté nationale et la paix de notre peuple. En ma qualité du président de la République et commandant suprême des FARDC et de la police, je tiens à vous assurer de ma détermination inébranlable à défendre l’ensemble de notre territoire et à rétablir la paix ».

Félix Tshisekedi a également fait savoir que le défi sécuritaire auquel le pays est injustement confronté est complexe et exige une réponse collective, courageuse et déterminée de tous les Congolais.

Le chef de l’Etat a en outre exprimé sa compassion vis-à-vis des Congolais victimes de l’agression rwandaise dans la partie Est du pays.

Sur le plan social, il a affirmé avoir instruit le Gouvernement à prendre des mesures idoines :

« En ma qualité de garant de la Nation, je peux vous assurer que cette situation me tient à cœur et que rien n’arrêtera ma détermination à y apporter des solutions idoines et urgentes. Aussi, ai-je instruit le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour alléger le coût du panier de la ménagère et améliorer le pouvoir d’achat de la population ».

radiookapi.net/CC

 



La plateforme d’opposition Lamuka a exigé, samedi 29 juin, des explications du Chef de l’Etat et du Gouvernement sur la prise des cités de Kanyabayonga et Kayina, situées dans le territoire de Lubero, par le groupe rebelle M23, soutenu par l'armée rwandaise.

Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, a exprimé cette demande lors d’une déclaration à Kinshasa. Il a insisté sur la nécessité de connaître les actions entreprises dans l’Est de la RDC pour stopper l'avancée des rebelles dans cette région.

« La coalition Lamuka exige des explications, que Monsieur Felix Tshisekedi nous dise qui fait quoi dans l’Est et qu’est-ce qui est prévu exactement pour que pareille situation ne se répète plus. Nous avons l’impression que la Première ministre qui est partie le représenter est dans la communication politique et dans le symbolisme ». », a déclaré Prince Epenge.

Il a souligné que les populations du Nord-Kivu ont avant tout besoin de sécurité et de protection pour pouvoir cultiver leurs champs et se nourrir. « Elles peuvent aller aux champs, mais ce qu’elles veulent, c’est la garantie qu’elles ne seront pas égorgées et charcutées par les ADF et les FDLR », a-t-il ajouté.

Cette requête a été formulée quelques heures après la prise de Kanyabayonga et Kayina par les rebelles du M23. Ces deux cités du territoire de Lubero ont été quasiment désertées par leurs habitants, qui ont fui vers des zones plus sûres.

radiookapi.net/CC

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