Auteur, d'un récital offensif (5-0) le TP Mazembe a foudroyé le Fc Lubumbashi Sport dans son chaudron de la Kamalondo, ce mercredi pour lancer les étincelles de Play-offs. Adroits, altruistes, les corbeaux sont sans pitiés. Mais son entraîneur est insatiable. 

Malgré la valise à buts ramener par ses poulains (Cheikh Oumar Fofana ×2 , Glody  Likonza, Oscar Kabwit, Patient Mwamba) le sénégalais est resté très affamé et sur sa soif. En conférence de presse il s'est dit insatisfait. Sans froid aux yeux, il a fait montre de sa frustration, lui, qui veut soigner son coefficient à goal de différence. 

«Très déçu et frustré. Je crois qu'il n'y avait de place pour faire mieux c'est qu'on a fait. On se devait de se racheter devant notre public ne serait-ce que  pour commencer le Play-offs parc que c'était important malgré tous les péripéties (Voyage, et autres) mais nous avions trouver les ressources pour faire ce match», s'est t-il consterné.

Lubumbashi Sport est la proie préférée des Bandiagwenas cette saison. Trois fois, les kamikazes ont été déchirés très sauvagement (3-0, 8-0) lors de la phase classique; 5-0 au Play-off. Cette attaque mazembienne est mitrailleuse. En 17 matchs livrés, elle, combinée 49 buts, soit, le meilleur chiffre de tous. La moyenne est de 6 buts par match. Stratosphérique ! 

Jenovic Lumbuenadio



Après sa validation à l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Gecoco Mulumba vient de démissionner de son poste de vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.

A cet effet, il a adressé une correspondance au bureau d'âge de l'Assemblée provinciale de Kinshasa.

Aligné sur la liste de l'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) pour les élections sénatoriales, Gecoco Mulumba n'a pas encore exprimé ses ambitions pour le poste de gouverneur ou vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.

Il a eu à assumer pendant un court moment l'intérim du gouverneur de la capitale, Gentiny Ngobila, suspendu par le vice premier de l'Intérieur pour fraude électorale.

Eric Wemba/CC


Au terme des travaux de la réunion du Comité technique spécialisé Justice et Affaires juridiques des ministres tenue à Malabo en Guinée Équatoriale, du 01 au 02 mars, la ministre de Justice, Rose Mutombo a été désignée rapporteure, parmi les neufs ministres sur le onze présents qui constituent leur bureau.

Cette rencontre continentale a été axée particulièrement sur les préparatifs en prévision de la tenue prochaine de la 24ème conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Dans sa prise de parole, Rose Mutombo a mené un plaidoyer au nom du gouvernement congolais pour obtenir l’installation à Kinshasa, du siège de la Cour de Justice communautaire de la CEEAC dont les textes seront finalisés dans les prochains jours.

Profitant de son séjour, Rose Mutombo avait échangé avec l’ancien Président béninois, Thomas Boni yayi, lors de son escale à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé.

Les discussions entre les deux personnalités portaient sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.

Gloire MALUMBA



À travers son arrêt rendu ce mardi 5 mars 2024, la Cour Constitutionnelle a autorisé les élus nationaux et provinciaux de Rutshuru, Masisi (Nord-Kivu) et Kwamouth (Maï-Ndombe) de 2018 à continuer à siéger pour cette nouvelle législature, jusqu'à l'organisation des scrutins.

Cette décision intervient dans un contexte où les élections précédentes n'ont pas pu se dérouler comme prévu dans ces régions en raison de l'insécurité persistante.

Les élections présidentielle, législatives nationales, provinciales et municipales qui se sont tenues en décembre dernier n'ont pas pu être organisées à Rutshuru, Masisi et Kwamouth  en raison des défis sécuritaires rencontrés dans ces zones. 

Un calendrier réaménagé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) prévoit désormais le lancement des opérations d'enrôlement le 1er juillet de cette année dans ces trois territoires. Cette phase d'enrôlement s'étendra jusqu'au 20 juillet, suivie d'une campagne électorale d'un mois avant la tenue des élections proprement dites.

Merveil Molo



Augustin Kabuya, le grand-frère du président de la République Roger Tshisekedi et le vice-gouverneur de Kinshasa Gecoco Mulumba sont parmi les candidats sénateurs à Kinshasa pour le compte de l’UDPS renseigne un document du parti présidentiel datant du 2 mars dernier.

Sont également candidats pour le compte de l'UDPS ;
Marcel Mbayo, Francois Nzenza Mpangu, Micke Kabasele Tubajicka, Ambroise Midi Giamany ainsi que Ablavi Eboma.

Ce document  signé  par Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS et  président ad intérim du  parti au pouvoir révèle  également que  l’ancien ministre de la Santé Eteni Longondo est candidat dans la province de la Tshuapa, le ministre des Finances Nicolas Kazadi au Kasaï-Oriental et son collègue de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau dans la Mongola.

Tous trois et Augustin Kabuya sont déjà députés nationaux.

Rappelons que l’élection des sénateurs est prévue pour le  31 mars prochain. Elle sera suivie de celle des gouverneurs et vice-gouverneurs qui aura lieu le 7 avril.

Bienfait Luganywa



C’est une grande première pour cette artiste africaine. La chanteuse nigériane Ayra Starr a été annoncée comme guest de la tournée américaine « 11:11 » de la star planétaire Chris Brown.

Dans un visuel partagé mardi dernier par le chanteur américain, Ayra Starr apparaît aux côtés de Lil Baby comme l’un des deux artistes qui ouvriront les 28 concerts prévus de juin à août prochains.

Une occasion en or pour la jeune révélation nigériane de seulement une vingtaine d’années. Interprète talentueuse du tube « Rush », elle saisit cettre opportunité unique de se faire connaître sur la scène internationale.

Rayonnante, Ayra Starr n’a pas caché sa joie sur les réseaux sociaux d’avoir été choisie par Chris Brown pour l’accompagner aux Etats-Unis. Un nouveau pas de géant dans sa carrière prometteuse.

En première partie d’un artiste planétaire, elle va pouvoir présenter sa pop afro-fusion à des millions de spectateurs, ouvrant la voie à l’Afrique.

mbote/CC



L'Observatoire de la dépense publique (ODEP) et l'Association africaine des droits de l’homme (ASADHO) ont déploré, mardi 5 mars, la fuite de plus de 10 millions USD du trésor public entre 2014 et 2020 à la suite de mauvaise gestion des concessions forestières en RDC.

Ces deux organisations citoyennes l’ont révélé au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, après que ces concessions ont été identifiées dans un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

A cette occasion, l’ODEP et l’ASADHO ont recommandé au Procureur général près la Cour de cassation d'engager des poursuites judiciaires contre les ministres et mandataires publics impliqués dans cette pratique.

Jean-Claude Katende, président national de l'ASADHO et Jacques Kashelewa, directeur exécutif de l'ODEP, ont cité à titre illustratif, la cession des concessions forestières de gré à gré et l'octroi d'autres à des entreprises non immatriculées au registre de commerce.

Selon eux, cette pratique frise la corruption et donne lieu à des droits non perçus par le trésor public de plus de 10 millions de dollars américains de 2014 à 2020. 

« Quand vous lisez ce rapport sur les concessions forestières, vous allez effectivement vous rendre compte qu'il y a eu un certain nombre de pratiques de corruption, n’ayant pas permis à l'Etat congolais d'entrer en possession de ses droits », a fait savoir Jean-Claude Katende. 

L'ODEP et l'ASADHO ont pensé qu'il était important de mettre certains acteurs devant leurs responsabilités. Selon la même source, les rapports de l’IGF doivent contribuer à lutter contre l'impunité.

Ces deux structures sont d’avis que le silence de la justice congolaise soit rompu vis à vis des personnes ayant commis ces abus.

Selon l'ODEP et l'ASADHO, ces actes posés par des ministres et autres agents de l'Etat sont cités dans le rapport de l'IGF relatif au contrôle de la légalité des allocations et de cession des concessions forestières et des droits dus au trésor public par des exploitants forestiers. 

radiookapi.net/CC



Le parquet près le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe va se prononcer ce mercredi 6 mars sur la demande de mise en liberté provisoire sollicitée par les avocats de Nico Kabund, garde du corps de l'ancien ministre des transports Chérubin Okende retrouvé mort dans des circonstances floues. Après l'annonce par la justice des conclusions du rapport des enquêtes autour de la mort de l'ancien porte-parole du parti politique de Moïse Katumbi, qui se serait suicidé, son avocat conseil estime que son client ne peut plus rester en détention à la prison de Makala.

"Nous avions écrit pour solliciter sa libération, une réponse était prévue le lundi dernier. J'apprends que le parquet près le tribunal de Grande instance de Kinshasa-Gombe pourrait se prononcer ce mercredi 06 mars", a dit à ACTUALITE.CD, Maître Jules Bongombe.

Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé, jeudi 29 février, lors d'un point de presse à Kinshasa, que Cherubin Okende s’est suicidé et ne s'est jamais rendu à la Cour constitutionnelle la veille de sa mort. Chérubin Okende est décédé le 13 juillet 2023 à Kinshasa. L'autopsie du corps a été réalisée le 3 août 2023 en collaboration avec des experts belges, sud-africains et la Mission d'Observation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) en présence des membres de la famille du défunt. Mais les résultats de l’autopsie ne sont jamais divulgués. Les familles biologique et politique du défunt contestent ces conclusions. 

Ivan Kasongo



Un groupe de jeunes ressortissants de l'Est de la RDC a lancé un appel pour une paix durable dans leur région, exhortant le Président Félix Tshisekedi à intensifier les efforts de dialogue et de diplomatie. Dans une déclaration publiée le weekend, ils expriment leur attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la RDC, tout en soulignant leur préoccupation face à la guerre d'agression dans la partie orientale du pays.

Les jeunes ont affirmé leur désir de voir cesser cette guerre, qu'ils qualifient d'injuste, afin que la paix tant attendue par le peuple congolais puisse s'installer. Ils encouragent le Président Tshisekedi à ne pas se contenter de traiter les symptômes mais de s'attaquer aux véritables causes du conflit. Les démarches actuelles de dialogue avec le Président rwandais Paul Kagame ont été critiquées, accusées de mauvaise foi et d'alimenter les tensions plutôt que de promouvoir l'unité nationale congolaise.

Pour une solution concrète, ils appellent à l'organisation d'un Forum pour la paix, axé sur un dialogue inter-congolais sincère, qui pourrait consolider l'unité nationale autour de la paix dans l'Est du pays. Selon eux, ce forum permettrait de trouver un consensus sur les mesures de sécurité à prendre pour mettre un terme définitif aux conflits qui déciment les populations.

Le coordinateur de la Jeunesse pour la Résilience et le Développement en RDC (JRERDC), Alain Shukuru, a déclaré que la jeunesse de l'Est reste confiante dans le leadership et la vision du Président pour un Congo uni, fort et prospère. Ils rejettent la poursuite du dialogue avec le Rwanda comme inopportune et plaident pour une approche collective pour transformer l'Est de la RDC en une région paisible et prospère pour les futures générations.

actualite.cd/CC

 



Près de la moitié de la population congolaise (40%) est concernée par différents niveaux d’insécurité alimentaire chronique, selon les résultats du deuxième cycle du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). Selon ces données récoltées après une étude sur plus de 100 millions de congolais sur l’étendue du territoire national, une persistance de haut niveau de l’insécurité alimentaire aiguë est signalée.

Ces chiffres ne cessent de progresser au fil du temps en RDC. 13 provinces sur les 26 que compte la RDC et 77 territoires sur les 145 ont été pris pour unité statistique. Les facteurs qui favorisent cette situation alarmante sont toujours présents. Il s’agit entre autres de conflits et violences armées, de catastrophes naturelles, de maladies, de la faible production agricole et de la dépréciation monétaire. Les provinces les plus touchées sont notamment le Kasaï, Nord-Kivu, Ituri, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Equateur, Tshuapa, Tshopo, Kwilu, Kwango, Maï-Ndombe.

Ainsi, ces chiffres de l’IPC, dévoilés ce 5 mars 2024, indiquent que près de 15,8 millions de personnes se trouvent en insécurité alimentaire chronique sévère, 25,1 millions sont en insécurité alimentaire chronique modérée. La ville de Kinshasa est dans l’insécurité alimentaire légère avec environ 11,7 millions de ses habitants qui sont en insécurité alimentaire minimale.

Rien que pour les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri, le rapport de l’année dernière montrait que 6,7 millions de personnes touchées par l'insécurité alimentaire, ce qui déjà, représentait une augmentation de 10% par rapport à l'année 2022.

En 2023, le Service de la Protection Civile et des Opérations d'Aide Humanitaire de l'Union européenne (ECHO) a fourni une contribution inestimable de 14,5 millions de dollars américains pour faire face à l'escalade de la crise humanitaire en RDC. Ce financement a permis au PAM de fournir une assistance vitale aux populations vulnérables de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à travers une aide en espèces, répondant ainsi aux besoins immédiats de la crise en cours.

Le PAM a toujours affirmé sa volonté d’intensifier ses programmes d'assistance pour améliorer les moyens de subsistance. Cependant, il clarifie qu’avec la poursuite des conflits, les besoins humanitaires sont de plus en plus importants, et il a urgemment besoin de 397 millions de dollars pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle essentielle dans l'est de la RDC et un total de 543 millions de dollars pour poursuivre les opérations dans l'ensemble du pays. Le mois dernier, le PAM a annoncé restreindre son assistance alimentaire afin de satisfaire aux cas prioritaires dans le pays.

La RDC a besoin d’investissements plus importants en agriculture et en développement rural pour inverser cette tendance catastrophique contre la faim. L’agriculture est déclarée priorité des priorités depuis plus de 40 ans mais le budget alloué à celle-ci reste toujours inférieur à 5%. Il y a possibilité de mieux faire car la RDC compte plus de 80 millions d’hectares, des terres arables et ses étendues d’eaux et de forêts. Il y a à noter aussi que 40% des enfants congolais sont en retard de croissance à la suite de la sous-alimentation.

La RDC reste l'une de plus grandes crises alimentaires au monde, et la faim plane sur le pays au point qu’il suffit d'un choc pour plonger des millions de personnes supplémentaires dans une insécurité alimentaire extrême.

En utilisant la classification et l’approche analytique de l’IPC, les gouvernements, les agences des Nations Unies, les ONG et d’autres parties prenantes travaillent ensemble pour déterminer la gravité et l’ampleur des situations d’insécurité alimentaire aiguë et chronique et de malnutrition en RDC, selon des normes internationalement reconnues. Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) est une initiative multipartite innovante visant à améliorer l’analyse et la prise de décision en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.

Kuzamba Mbuangu

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles