Celeste Fc sera au rendez-vous des quarts de finale de la 58e édition de la Coupe du Congo pour sa première participation. Sans trembler, les chérubins ont écarté Béni Sport Fc (2-0), ce dimanche 2 juin au stade Tata Raphaël en match comptant des huitièmes de finale.

Après cette rencontre, René Makondele a affirmé que son équipe a retrouvé le réalisme devant le but qui lui manquait. Ils vont rester en attente de leur prochain adversaire après le tirage au sort pour poursuivre leur chemin vers la victoire.

« les impressions sont bonnes après cette qualification. Le réalisme devant le but nous manquait. Déjà au play-down à la Ligue 1, on jouait, et puis c’était un peu dur à concrétiser les actions. Le jeu, on l'exploite bien et puis devant les buts, aujourd'hui, on a eu des occasions à exploiter bien. C'est ça qui a fait qu'on gagne les matchs. On va attendre le tirage au sort pour continuer notre chemin de la victoire », a-t-il déclaré à la presse après cette victoire.  

En s’imposant, Celeste Fc qui réalise jusqu’à présent un parcours sans faute avec 100% de victoires poursuit leur marche pour atteindre les objectifs fixés pour ce tournoi celui de jouer la finale. 

Fiston MOKILI



Grosse sensation, le FC Tanganyika a disposé du Daring Club Motema ce Dimanche 02 Juin  2024 au stade des Martyrs pour filer en quarts de finale de cette 58è édition de la Coupe du Congo. Ils sont allés puiser dans leurs derniers retranchements pour marquer le but du KO (2-1). 

Les Kalemiards ont arraché la qualification sur le fil. Une place à l’avant dernier carré acquise avec courage, les champions de la Ligue 2 centre du sud frappent le plus grand de coup en mettant hors course le double tenant du titre. Plus qu’un message à leurs futurs adversaires, ils annoncent les couleurs du futur. À Kinshasa, l'équipe de Christian Kitungwa n'est pas venue badiner, c'est pour décrocher l'or. Ambition très osée, soit-elle, le tout nouveau gouverneur de Tanganyika s'est dit avoir toutes les armes pour arriver à ses fins. 

«Moi, en tant que numéro 1 de la province de Tanganyika, c'est plus ou moins ce qu'on veut pour le miroir de la province. En tant que président du FC Tanganyika, nous disons quand l'on détrône le tenant du titre, suivez mon regard. Notre objectif, c'est de prendre la Coupe. Il n'y a qu'à voir.  Pour une petite histoire,  cela fait deux ans que ce club s'est élevé au niveau de l'entente urbaine de Kalemie, de interprovinciale, nous sommes passés en Ligue 2 avec les mêmes joueurs. Et en Ligue 2, la saison antérieure, on a été premier. Mais contenu de la saison blanche on n'a pas pu accéder en ligue 1.Et la saison qui vient de se terminer, en phase aller comme retour, on a été premier. On ne nous a pas détrôné. Et aujourd'hui, nous faisons tomber DCMP,  c'est le fruit du travail, j’avais dit que DCMP était un élément du parcours. Je crois que vous me donnerez raison », a réagit à chaud le tuteur du club à ACTUALITÉ.CD 

La force de caractère des hommes de Sabeir Benjabria est reboosté avec cette qualification. L'entraîneur Tunisien, modeste dans son speech, a évité de mettre la charrue avant le bœuf. Il reste droit sur ses bottes et évite de s'enflammer de peur de perdre l’élan et les pédales . Demain déjà, il va conjuguer vite cet exploit dans le passé une fois fixé sur son sort des quarts de finale. Ils n'ont que 24 heures pour récupérer avant de se projeter. 

Jenovic Lumbuenadio



Jean-Jacques Wondo, analyste et spécialiste des questions militaires, a été arrêté la semaine dernière à Kinshasa. Il est depuis transféré à la prison de Ndolo, a appris ACTUALITE.CD. Selon des sources sécuritaires, son nom est associé à une tentative de coup d'État, comme l'ont qualifié les autorités congolaises.

Il est diplômé de l'École Royale Militaire de Belgique, titulaire d'un master en criminologie de l'Université de Liège et d'un post-graduat en science politique de l'Université libre de Bruxelles. Il est également l'auteur de deux ouvrages sur l'armée congolaise, "Les Armées au Congo-Kinshasa: Radioscopie de la Force publique aux FARDC" (2013) et "Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?" (2014), ainsi que de nombreux articles sur DESC, un site axé sur les questions de défense et de sécurité du Congo et de sa région. Il a travaillé depuis plusieurs années comme criminologue dans le secteur de la justice pénale en Belgique.

Son arrestation survient dans un contexte tendu, marqué par les récentes tentatives de coup d'État attribuées à Christian Malanga. Les autorités congolaises affirment que Wondo aurait été impliqué dans ces événements, bien que de nombreux observateurs et collègues expriment leur scepticisme quant à ces accusations.

"Jean-Jacques Wondo est au pays pour apporter son expertise dans l'optimisation de l'ANR, conformément aux vœux du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo," déclarent ses collègues, anciens élèves de l'École Royale Militaire vivant à l'étranger, dans une lettre de soutien. Ils ajoutent que Wondo n'a aucun lien avec les actions de Malanga et qu'il ne devrait pas être impliqué dans ce qu'ils qualifient de "cabale politicienne."

Les anciens camarades de Wondo appellent à une évaluation objective des faits par les services de sécurité congolais et demandent sa libération immédiate. "Le besoin de sécurité est énorme et urgent en RDC, et le pays a besoin de personnes bien formées et compétentes comme Jean-Jacques Wondo pour soutenir les autorités dans le maintien et le rétablissement de l'ordre," ajoutent-ils.

En attendant, Wondo demeure détenu à la prison de Ndolo, tandis qu'un procès est en préparation, selon les sources militaires.

actualite.cd/CC



La pugiliste congolaise Brigitte Mbabi offre la République Démocratique du Congo (RDC) une 3ème place pour les Jeux Olympiques de Paris. Elle a obtenu son ticket en battant la capverdienne Moreira Ivanusa par arrêt de l'arbitre lors de la finale des moins de 66Kg aux qualifications à Bangkok en Thaïlande.

C'est une vraie satisfaction pour l'ensemble de la participation congolaise pour ces épreuves des qualifications où le pays avait engagé 8 boxeurs. Les uns et les autres se sont battus mais sans grande réussite bien dans la grande majorité, tous ont dépassé au moins le premier tour, ce qui n'est pas mauvais en termes de performances. L'équipe s'est clairement servie des derniers résultats de la Mandela African Boxing Cup le mois dernier à Durban en Afrique du Sud. Mais au-delà, c'est une sélection qu'il faut féliciter pour les efforts abattus ainsi à l'ensemble de l'équipe d'encadrement.

Hormis Brigitte Mbabi, la RDC aura encore Pita Kabeji chez les moins de 80Kg et Marcelat Sakobi chez les moins de 57Kg. Ces derniers ont déjà obtenu leurs qualifications lors des championnats d'Afrique l'année dernière.

Michel TOBO 



Les mamans catholiques de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, (sud-est de la République démocratique du Congo), ont été exhortées à ne pas se mêler à la politique, au cours d’une eucharistie, samedi, à l’occasion du 35ème anniversaire de ce mouvement au pays, a appris l’ACP.

«Je vous exhorte à ne pas mêler votre mouvement à la politique ou à l’utiliser comme un tremplin politique. La politique tue les mouvements apostoliques», a déclaré l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Mgr. Fulgence Muteba Mugalu, au lycée Twendelee de Lubumbashi.

« Je rends hommage au cardinal Malula, pour avoir créé ce mouvement qui totalise aujourd’hui 35 ans, dans le souci de donner une autre image de la femme zaïroise qui, à l’époque était manipulée   pour des fins égoïstes », a ajouté Mgr. Fulgence Muteba, lors de cette commémoration placée sous le signe de « Mungu mbele uwe Mwanga», autrement dit, « avant tout Dieu, notre lumière « .

« Ce mouvement regroupe des  mamans catholiques qui ont la foi en Jésus Christ et également en l’église à l’exemple de la femme de Zebedee citée dans l’évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20:17-23», a-t-il renchéri.  

«Ce mouvement lancé par le cardinal Joseph Malula est une chance pour la RDC et l’Afrique», a précisé dans son mot de circonstance, Mme Yvonne Lupema, présidente du mouvement des mamans catholiques du diocèse de Lubumbashi.  

Mgr Fulgence Muteba a saisi cette occasion  pour rendre hommage à ses prédécesseurs les archevêques Eugène Kabanga, Floribert Songa Songa, Jean Pierre Tafunga qui ont reçu à implanter ce mouvement dans le diocèse de Lubumbashi et imprimer un profil, un portrait propre à la maman catholique.

Toutes les  paroisses du secteur de Lubumbashi, le secteur de Likasi, le secteur rural ainsi que des personnalités politiques, ont pris part à cette messe.

Ce mouvement avait été lancé le 13 juillet 1986 à la paroisse St Augustin dans la commune de Lemba à Kinshasa et implanter à Lubumbashi le 13 mai 1989 à la paroisse saint Paul, indique-t-on.

ACP/CC



Les dernières paroles du Pasteur Baruti ont été dévoilées sur la toile. L’homme de Dieu affirmait déjà que son travail sur terre était terminé.

La mort du Pasteur Baruti Kasongo, intervenue dans la soirée du 1er juin 2024, a très vite bouleversé les internautes. Le responsable de l’église Tabernacle a reçu de nombreux hommages de la part des fidèles et même de ses collègues Pasteurs.

Une vidéo de ses dernières paroles, a fait son apparition sur les réseaux sociaux. On le voit dire ce qui suit : « C’est la dernière fois que vous voyez mon visage ». Pasteur Baruti a ensuite affirmé que ce qu’il devrait accomplir sur terre était terminé, avant d’achever : « On va se retrouver où ? Au paradis »
 
Tout en lui rendant hommage, presque tous s’accordent à le reconnaître comme étant un bahobab de l’église chrétienne en RDC.
 
mbote/CC


La sortie du gouvernement Sumwina dans la nuit du mardi à mercredi a provoqué un véritable onde de choc dans l’Union Sacrée de la Nation (USN), la majorité présidentielle, où plusieurs cadres n’ont pas caché leur mécontentement. 

Pour gérer les frustrations, Augustin Kabuya, membre du praesidium de l’USN, a convoqué le vendredi dernier une réunion dite "de concertation" avec les leaders des regroupements politiques du camp présidentiel. 

À l’issue de celle-ci, le patron du parti présidentiel n’a pas dévoilé la teneur des discussions, se contentant d’exhorter l’opinion à ne pas suivre les réseaux sociaux et promettant de faire d’abord rapport au président de la République.

7SUR7.CD a interrogé ce samedi plusieurs leaders ayant participé à ladite réunion pour savoir ce qui s’y était réellement dit.

 Frustration "massive" ?

« Plus de 70% des élus sont frustrés après la sortie du gouvernement Sumwina », a déclaré d’entrée de jeu ce samedi un cadre de l’USN qui a souhaité rester anonyme. 

À la question de savoir d’où vient cette frustration massive, il a répondu que le gouvernement Sumwina n’a pas respecté le poids numérique des regroupements politiques. D’après lui, la clé de répartition de 10 députés pour un ministère et de 5 à 9 députés pour un vice-ministère n’a pas été totalement respectée. 

« Il y a des regroupements qui ont plus de 10 députés qui n’ont obtenu aucun ministère. Comme celui dirigé par Théophile Kazadi », a-t-il révélé. 

 Première ministre en électron libre ?

Un chef d’un autre regroupement politique a reproché à la première ministre le fait de n’avoir pas tenu compte des listes déposées par les regroupements de l’Union Sacrée.

«  Pire, la première ministre n’a pas pris en compte les listes présentées par les regroupements politiques. Elle a nommé des gens qui ne figuraient sur aucune de listes présentées par les chefs de regroupement. Nous retrouvons des gens venus de nulle part. Pourquoi nous avoir demandé des listes si c’est pour que la première ministre ait puisé ailleurs ? », a-t-il fustigé. 

 Des ministres venus de nulle part

Dans la foulée, il affirme que les règles fixées pour la formation du gouvernement n’ont pas été respectées. 

« D’où, le mécontentement au sein de notre famille politique », explique-t-il, toujours sous couvert d’anonymat.

Droits tiers

Un autre cadre de la majorité fait observer l’absence de la province du Maniema au gouvernement, pour exprimer sa frustration.

Les chefs de regroupements de l’USN ont donc fait part à Augustin Kabuya de leurs reproches contre le gouvernement Sumwina, qui à son tour, va les répercuter auprès de Félix Tshisekedi.

Quelle suite donnée à leurs revendications ? Deux options avaient-été soulevées : la "compensation" ou "revenir sur la composition du gouvernement".
Les deux options ont été soumises au président de la République par l’entremise d’Augustin Kabuya. 

Mais d’ores et déjà, la deuxième option semble irréaliste. Car après 6 mois d’intenses tractations, qui ont fini par lasser et exaspérer l’opinion, pour sortir le gouvernement, le pouvoir ne peut plus ouvrir un nouveau cycle de conciliabules pour remanier l’Exécutif national. Reste donc la première. Les compensations interviendront sûrement lors de nouvelles mises en place dans les entreprises et établissements publics. 

Test population via les élus dans deux semaines 

Pour savoir si le démineur Augustin Kabuya a su contenir les frustrations de la majorité présidentielle, rendez-vous lors du vote d’investiture du gouvernement à l’Assemblée nationale, prévu avant le 15 juin. 

En RDC, composer un gouvernement n’est pas une sinécure ! C’est un exercice de plus difficile sous les tropiques car tout le monde veut y entrer ! Le président de la République et le premier ministre font souvent l’objet de multiples pressions de tous de bords.  Pressions politiques, pressions occultes (maraboutage), pressions familiales, pressions des proches, pressions des puissances d’argent, pressions des partis politiques, pressions des regroupements, pressions des figures  politiques de proue, etc. Ce sont notamment ces pressions qui sont à la base des gouvernements éléphantesques et des retards de leurs sorties. 

Le gouvernement Sumwina Tuluka compte 54 membres. Plusieurs technocrates y ont fait leur entrée.

GMM



Le gouvernement de la première ministre Judith Suminwa a été rendu public dans la nuit du 28 au 29 mai. Quant au secteur de la culture, il a été remis à Yolande Elebe Ma Ndembo, ancienne journaliste, écrivaine-poétesse, jusqu’alors commissaire générale en charge de la coopération décentralisée de la francophonie et porte-parole de l’exécutif provincial de Kinshasa.

Si sa connaissance du secteur culturel de la RDC est avérée au vu de son parcours, les défis à relever sont tout de même de taille pour la remplaçante de Catherine Kathungu Furaha. Les principaux soucis du secteur culturel sont la mise en place d’une politique culturelle, la promulgation de la loi sur le statut d’artiste et la question des droits d’auteurs.

Les demandes des culturels 

Yolande Elebe est un choix judicieux selon plusieurs culturels qui se réjouissent, qu’enfin, une personne qui maîtrise ce secteur prend la tête de ce ministère qui, autrefois a été considéré comme parent pauvre. Bien connue dans le monde littéraire particulièrement, Yolande Elebe a soutenu plusieurs initiatives, a écrit des livres, et est, depuis 2020, l’initiatrice de l’association Femme des lettres congolaises (Felco).

A ACTUALITÉ.CD, Paul Ngoie Le Perc qui témoigne de ses luttes pour la cause culturelle avec Yolande Elebe, notamment dans le Collectif des Artistes et des Culturels (CAC), souligne que la politique culturelle reste la nécessité première même si beaucoup de choses sont à faire.

« La première des priorités à l’instar d’autres domaines en RDC qui ont des principes fondamentaux qui les déterminent, la culture souffre de l’absence de principe, d’une loi qui légifère le secteur culturel dans son entièreté, la politique culturelle. Nous devons faire en sorte de déterminer la conception de la culture en RDC. La culture doit être un ministère de souveraineté. La plupart des artistes vivent dans la précarité, leur travail n’est pas protégé alors qu’ils font un travail avec une rémunération qui devait être normale et une protection », a-t-il dit.

La gestion collective des droits d’auteur, le statut d’artiste sont autant de points qu’il a soulevés en termes de chantier pour la culture avec la nouvelle ministre. Mais pour cela, il faut une part significative du budget pour permettre le ministère de fonctionner normalement. Par la suite, Paul Le Perc estime qu’il faut se pencher sur l’effectivité de la perception de la copie privée.

« C’est un gros chantier qui permettra aux artistes, aux opérateurs culturels, aux interprètes de pouvoir bénéficier d’un fonds important qui pourra les aider dans leurs projets artistiques. Dans un pays comme la France, c’est 300 € par année, nous nous sommes à beaucoup plus que la France, on espère qu’avec tout ce qui rentre en terme d’appareil multimédia en RDC, on pourra mobiliser beaucoup de fonds. Ce qui va amener vers le financement de la culture qui pose un problème », ajoute-t-il.

La question de la priorité a été posée à quelques artistes, selon leurs secteurs, qui ont réagi sur ACTUALITÉ.CD. Tinah Way est metteure en scène et comédienne. Elle parle de la fin de la dépendance aux subventions.

« Que la ministre de la culture travaille à ce qu'il y ait plus d'appuis nationaux pour permettre aux artistes d'être indépendants dans la création parce que parfois, on est toujours obligé de s'en remettre à des subventions extérieures et ce n'est pas toujours évident d'être plus libres et exprimer clairement ce qu'on veut », a dit Tinah Way.

Horthy La Rossignol, artiste humoriste, recommande une gestion de proximité afin d’être à côté de mieux cerner les problèmes et y apporte des solutions.

« Je recommande à la ministre de la culture de savoir descendre sur terrain lors de nos spectacles voir et vivre aussi l’art en face. C’est bien d’aller toujours vers eux, c’est aussi bien qu’ils viennent aussi vers nous, voir ce qu’on fait, ce qu’on essaie de réaliser. Ensuite de nous trouver une salle gratuite, pour voir les talents évoluer, pourquoi pas nous trouver aussi un lieu de formation, à part l’Institut National des Arts qui est là, mais qui ne forme pas les humoristes. On est en manque de formation professionnelle », souligne-t-elle. 

Jean-Marie Ngaki, professeur de la critique d’art à l’Institut National des Arts, recommande la prise en compte de l’expertise de ceux qui œuvrent depuis des années dans le secteur pour mettre fin à « l’amateurisme ».

« Il faut que la ministre de la culture s’attaque aux vrais dossiers, aux vrais problèmes de ce domaine, qu’il soit à l’écoute des vrais experts. Il faut en finir avec l’amateurisme, le dilettantisme, la gesticulation. Il faut réorganiser le secteur culturel et lui donner les moyens voulus de manière à favoriser l’émergence d’une véritable industrie culturelle et créative digne de notre pays », a dit M. Ngaki.

Pour la question de la restitution des biens culturels congolais en provenance de la Belgique, Bart Ouvry, actuel Directeur Général du Musée Royal de Tervuren, expliquait à ACTUALITÉ.CD en fin avril dernier que la sortie du gouvernement était attendu pour faire évoluer le dossier dans le sens de la conclusion d’un traité bilatéral entre les deux pays.

« Je crois que nous attendons le mot d’ordre de la part du prochain gouvernement congolais. La négociation d’un tel traité prend du temps. J’avoue que moi, en tant que directeur du musée, j’attends avec une certaine impatience ce texte, mais il faut faire confiance aux diplomates qui négocient ce texte. Je sais que des contacts sont en cours et j’ai bonne confiance que dans les prochains mois, il y aura des pourparlers qui vont aboutir à un traité bilatéral entre la RDC et la Belgique », disait Bart Ouvry.

Après la prise de fonction effective, la ministre de la culture, des arts et du patrimoine, Yolande Elebe est attendue au tournant.

Kuzamba Mbuangu

 
 


FC les Aigles du Congo joue la finale de Novio Talent Cup, dimanche 2 juin, face à Benfica Lisbone FC, à Amsterdam (Hollande).

Le club kinois a composté son billet en battant le club singapourien Lion City Sailors en demi-finale de cette compétition sur le score d’un but à zéro.

Alors qu’en quarts de finale, FC les Aigles ont battu la formation portugaise de Pacos FC sur la note d’un but à rien.

Le club cher à Tshimanga Mvidie a fini à la 4e position au championnat national de football, édition 2023-2024, avec 20 points après Mazembe, Maniema Union et FC Lupopo.

radiookapi.net/CC



Le DC Virunga en taille partron foudroie sans pitié dans cette Coupe du Congo. Le Cs Imana repêché, a été la nouvelle victime à passer à travers l’épée de l’ équipe Nord-Kivu ce samedi 01 Juin 2023 au stade Tata Rafael. Sans appel, elle fille en quart de finale grâce à sa claque (4-0). 

Ce derby des immaculés était à sens unique. Les Montagnards se sont accaparés de choc dans toutes les phases de jeu. Le manque d’adresse et de flair le a hanté fortement alors qu’ils pouvaient rendre l’équation plus salée. Les situations franches pour écorcer sont dénombrées dans la vingtaine en dépit de quatre concrétisées Lisele Lisombo (1’,35’), Mohindo Thundu (89’), Abil Fazili (90+4). Les Matadiens étaient venus subir simplement la force de frappe de John Biridwa Kirongozi dont l’équipe fait une campagne avec caractère. L’ancien entraîneur passé sur le banc de l’AS Maniema Union, l’AS Dauphin Noir est à Kin pas pour blaguer mais s’emcaparer du graal. 

« C’est un match de football, et toutes les occasions ne sont pas faites pour être marquées nécessairement. Nous étions réalistes sur les quatre buts parce-que le Cs Imana a aussi bien joué sans le minimiser. Nous restons à ici Kin jusqu’au 10 Juin, notre budget a tout budgétisé en ce sens Nous restons concentrés pour la suite de la compétition. On s’est préparé en conséquence, dans nos têtes, savions que 5 finales se tenaient devant nous. Nous venons d’en éliminer deux et ils nous restent trois », a confie John Biridwa 

Le DC Virunga roule de vive allure dans cette 58è édition. Disciplinés dans leur organisation offensive qui part avec les transitions très rapides, les hommes de Birindwa transpirent l’envie de jouer le premier rôle. Ils trônent avec une attaque en feu qui s’illustre comme la meilleure du haut de sept buts en leur compte. 

Jenovic  Lumbuenadio

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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