Les Léopards de la RDC affrontent, dimanche 28 janvier, les Pharaons d’Egypte en huitièmes de finale de la CAF 2023. Mais l’Egypte sera privée de deux joueurs importants : Mohamed Salah et Emam Ashour.

Orphelins de leur maître à jouer, Mohamed Salah, depuis sa blessure contre le Ghana (2-2), les Pharaons viennent de perdre le milieu de terrain Emam Ashour.

Ce dernier souffre d’une commotion cérébrale et va manquer au moins le huitième de finale contre la République démocratique du Congo, dimanche 28 janvier, a annoncé la Fédération égyptienne de Football.

Après un retourné acrobatique tenté à l’entraînement, le joueur du club d’Al Ahly SC est mal retombé. La situation du joueur est désormais stable. Ce dernier a été transporté à l’hôpital pour subir une série de tests qui ont tous été rassurants, indique pour sa part Le Figaro.

L’Égypte s’est qualifié de manière laborieuse pour les huitièmes de finale de cette CAN 2024. Avec 3 matchs nuls en 3 rencontres, elle va retrouver la RDC qui est sortie des poules avec le même bilan.

radiookapi.net/CC



Le joueur congolais Samuel Moutoussamy qui accompagnait, samedi 27 janvier, le sélectionneur Sébastien Desabre en conférence de presse d’avant match a fait remarquer que Léopards ont des arguments à faire valoir dans ce match de huitièmes de finale face à l’Egypte.

 « On prépare de la meilleure manière ce match, en restant lucides, concentrés, et très déterminés, avec toute la rage qu'on a pour pouvoir passer les huitièmes. Il faut donc rester lucide et concentré pour sortir la performance qu'il faut. On sait que ça va être difficile parce que c'est une grande nation d'Afrique qui a énormément de titres. Quoi qu'il en soit, nous avons des arguments à faire valoir dans ce match », a affirmé Samuel Moutoussamy.

Ce sera le 5e match entre l’Egypte et la RD Congo à la Coupe d’Afrique des Nations. Les Pharaons comptant, pour les quatre précédentes rencontres, 3 succès pour 1 défaite dans ces confrontations. L’Egypte et la RD Congo se sont affrontés 2 fois en phase à élimination directe de Coupe d’Afrique des Nations (victoire 3-2 de la RDC – alors dénommé Zaïre – en demi-finale en 1974, succès 4-1 de l’Egypte en quart de finale en 2006). Le vainqueur de ces 2 rencontres a ensuite remporté le tournoi.

Pour Samuel Moutoussamy, il est important de ne pas se focaliser sur le passé, mais sur ce qui va se passer sur terrain :

« Nous les avons battus il y a des années. Mais bon, on ne se focalise pas sur le passé, on se concentre sur ce qui va se passer su terrain. On n'y pense pas vraiment, car on va faire le maximum pour triompher, bien que ce sera difficile ».

La RDC et l’Egypte s’affrontent ce dimanche 28 janvier en huitièmes de finale de la CAN 2023.

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« On veut montrer à tout le monde que la RD Congo est de retour ». Déclaration samedi 27 janvier du sélectionneur de la RDC, Sébastien Desabre, en conférence de presse d’avant match. L’Egypte et la RD Congo s’affrontent ce dimanche 28 janvier pour une place en quarts de finale au Stade Laurent Pokou de San Pedro.

« Clairement, l’Egypte est favori de ce match. Nous serons challengers et cette position nous va bien aussi. Le match sera difficile car on connait le potentiel de l’Egypte. Mais on sait aussi qu’on a une bonne marge de progression. On sait ce qu’on doit améliorer », a fait remarquer Sébastien Desabre.

« Jusque-là, on a montré des choses intéressantes mais pas forcément validées par des victoires. Demain, c’est u match à élimination directe. Il faudra tout faire pour l’emporter. Mes joueurs sont motivés sur leur sujet. On va utiliser le ballon, poser notre jeu. On veut montrer à tout le monde que la RD Congo est de retour », a-t-il ajouté.

De retour en huitièmes de finale depuis 2019, la République démocratique du Congo ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Et surtout après les émotions de la phase de groupes.

Tout comme leurs adversaires, les Léopards n’ont gagné aucun match pour se hisser au second tour. Trois matchs, trois nuls. L’équipe de Sébastien Desabre devra, contrairement aux matchs précédents, concrétiser ses nombreuses occasions. Contre l’Egypte, il faudra marquer. 

« On a l'intention de faire un bon match », a promis le sélectionneur de la RDC.

radiookapi.net/CC



Le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi propose, par une correspondance adressée au Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Peter Kazadi, samedi 27 janvier, de laisser l'intérim de la ville-province de Kinshasa au Vice-gouverneur Gérard Mulumba.

D'après Godé Mpoyi, sur le fondement de l'article 215 du Règlement intérieur, tout membre du Bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa ou de l'Exécutif provincial sous le coup de l'autorisation des poursuites, perd automatiquement ses fonctions 24 heures après sa notification. D'où, la démission prévue à cette occasion est une injonction et non une option.

"Comme vous pouvez le constater, monsieur le gouverneur réhabilité ne peut plus exercer ses fonctions dans la ville de Kinshasa, sans écrouler les principes de l'État de droit, socle de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République. Ainsi, je suggère à votre autorité de laisser le gouverneur a.i expédier les affaires courantes. Car, toute réhabilitation en violation de la législation aura des effets propagateurs", a-t-il écrit.

 Pour rappel, le VPM Peter Kazadi a réhabilité tous les gouverneurs suspendus pour toute implication à la fraude électorale des scrutins du 20 décembre dernier.

Fadi Lendo



Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Peter Kazadi, a récemment annoncé la réhabilitation des gouverneurs de Kinshasa, Tshuapa, Mongala, et de l’Équateur en République Démocratique du Congo (RDC). Cette décision vise officiellement à « préserver la tranquillité et la paix sociale » dans ces régions, mais elle suscite des interrogations et des critiques.

Ces gouverneurs avaient été suspendus précédemment après avoir été cités parmi les délinquants électoraux. Les allégations portaient sur des irrégularités dans le processus électoral, jetant ainsi le doute sur la légitimité de leur mandat. Cependant, le Vice-Premier Ministre a choisi de rétablir leur position, invoquant la nécessité de maintenir la stabilité.

Pourtant, des sources judiciaires soulignent que le gouverneur de Kinshasa, Ngobila Mbaka, « est à la disposition de la justice et ne peut pas reprendre ses fonctions, ses immunités ayant été levées ». Cette information jette un voile sur la validité de la réhabilitation, remettant en question la capacité réelle des gouverneurs à exercer leur mandat en toute légalité.

L’annonce de la réhabilitation de Ngobila  a déclenché des réactions mitigées au sein de la population kinoise. Certains saluent la décision comme un pas vers la réconciliation et la stabilité politique, tandis que d’autres expriment leur mécontentement, estimant que cela affaiblit la confiance envers le système judiciaire et compromet l’intégrité du processus électoral.

Cette controverse souligne les défis persistants auxquels est confrontée la RDC dans la consolidation de ses institutions démocratiques. La balance entre la préservation de la stabilité sociale et le respect des principes démocratiques demeure délicate. La réhabilitation des gouverneurs incriminés soulève des questions fondamentales sur la primauté du droit et la transparence dans le pays.

Delphin Kakolongo/CC


Le Nigeria a tranquillement disposé du Cameroun ce samedi 27 janvier (2-0) à l'occasion du deuxième huitième de finale de la CAN 2024. Les Super Eagles seront opposés à l'Angola en quart de finale.

RMC sport



Leader impérial de son groupe malgré la présence de l’Algérie et du Burkina Faso, l’Angola continue l’aventure et valide son billet pour les 1/4 de finale de la CAN. Malgré une rapide réduction à 10 joueurs en raison de l’expulsion de Neblu, le gardien angolais qui prenait le ballon de la main en dehors de sa surface (17e).

Cela n’a pas empêché les Gazelles Noires de s’amuser et de s’imposer 3-0 face à la Namibie avec des buts de Gelson Dala (38e et 42e) mais aussi Mabululu pour clore le score (66e).

Une prestation parfaite pour l’Angola, qui affrontera le vainqueur du match du match Nigéria vs Cameroun en quarts de finale.



Le DCMP a perdu, vendredi 26 janvier, son match contre l’AS VClub par forfait (0-3).

Cette décision émane de la Commission de gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) qui suspendait le résultat de ce match remis de la 13è journée qui s’était soldé sur des émeutes au stade Tata Raphael.

Avec cette décision, les Moscovites terminent cette saison avec 34 points alors que les Immaculés ont stagne à 28 points.

Ce derby kinois s’était arrêté à la 36e minute, après que l’AS VClub a eu un penalty boudé par les Imaniens.

Et, les échauffourées avaient empêché l’arbitre de ce match de faire jouer ce penalty et cette rencontre s’était interrompue dans la confusion totale.

Toutefois, le DCMP et l’AS VClub sont tous deux sont qualifiés à la phase de Play Off de la LINAFOOT comme Maniema Union et Dauphins noirs dans le cadre du groupe B.

Tandis que dans le groupe A, les qualifiés sont : FC Luppo, TP. Mazembe, Lubumbashi Sport et Don Bosco.

radiookapi.net/CC

 

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'ancien directeur général de la Régie des Voies Aériennes (RVA), Alphonse Shungu Mahungu, est interdit de quitter la République démocratique du Congo.

C'est ce qu'a confié à 7SUR7.CD ce vendredi 26 janvier 2024, une source proche de la Régie des Voies Aériennes qui a requis l'anonymat. D'après notre source, l'ancien DG, mis de côté depuis le 12 décembre 2023 par ordonnance présidentielle, se sert des réseaux sociaux pour contester ladite ordonnance. 

« Remplacé à la RVA depuis le 12 décembre 2023, par ordonnance présidentielle, l'ancien DG de la RVA Alphonse Shungu passe son temps à se lamenter sur les réseaux sociaux, utilise sa femme qui fût sa secrétaire particulière à la RVA SA, pour prétendre d'abord que ce fût une fausse ordonnance présidentielle, ensuite que c'est le PCA de la RVA qui est derrière cette révocation », fait savoir notre source.

Dans la foulée, elle affirme que l’ancien DG Shungu finance des groupes de femmes prises dans la rue pour tenter de salir le PCA de la RVA au ministère du portefeuille.

À l'en croire, l'ancien directeur général de la Régie des Voies Aériennes est interdit de quitter le pays. Une plainte a été déposée contre lui par la nouvelle équipe dirigeante de la RVA.

« La vérité est que Shungu est interdit de quitter le territoire national. La direction générale de la RVA SA a déposé une plainte contre Shungu auprès du procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, avec copie au procureur général du Parquet près de la Cour de Cassation contre l'un de ses agents influenceurs, pour des faits d'injures publiques, d'imputation dommageable, des faux bruits, d'incitation à la haine ratiale et de rébellion », poursuit notre source.

En outre, Alphonse Shungu a, à en croire toujours notre source, signé un contrat de 300.000$ avec une firme américaine, sans requérir l'avis du conseil d'administration. 

« Alors que Shungu avait sollicité auprès du PCA et obtenu l'autorisation de se rendre en congé de reconstitution en Belgique, l'ancien DG s'y est rendu en réalité avec deux directeurs et sa parsec, et a signé le 23 décembre 2023, sans titre ni pouvoir, un contrat de 300.000$ avec une firme américaine AIREON LLC, sans requérir l'avis du conseil d'administration », révèle notre source.

Saisi quant à ce, le conseil d'administration a mis en place une commission ad hoc en vue de vérifier des contrats de travaux et de fournitures signés récemment par l'ex-DG. 

D'après une autre source proche du conseil d'administration de la RVA, contactée ce jour par notre rédaction, il ressort de cette commission qu'en moins de deux semaines, l'ex DG a signé 9 contrats avec différentes firmes totalisant 62,7 millions $ dans l'illégalité et l'irrégularité totale. 

« En clair, sans requérir l'autorisation du conseil d'administration qui envisage de les annuler », renseigne cette source.

Pour rappel, c'est le 5 juillet 2021 que Shungu Mahungu Alphonse avait été nommé directeur général de la RVA. Il avait remplacé à ce poste Abdallah Bilenge, condamné à 20 ans de prison le 09 janvier de la même année.

Jephté Kitsita



Le chef de service de l’Inspection générale des Finances (IGF), Jules Alingete a annoncé une allocation annuelle de plus ou moins 324 millions de dollars américains pour la construction des routes sur l’étendue de la République démocratique du Congo, grâce au partenariat Sino-congolais.

« Sicomines devra financer les infrastructures en RDC en termes de routes nationales à la hauteur de 7 milliards de dollars américains. Cette somme sera débloquée par tranche de 324 millions de dollars chaque année. Pour l’exercice 2024, le montant est porté à 624 millions de dollars », a révélé le patron de l’IGF précisant que le prix de référence dans les négociations est de 8 mille dollars américains la tonne pour le cuivre.

« Le montant de 324 millions pourra être revu à la hausse lorsque le cuivre monte et légèrement baisser lorsque le cuivre baisse », a indiqué Jules Alingete.

Lors de la cérémonie de son investiture le 20 janvier dernier, le Président Tshisekedi a annoncé avoir trouvé une solution en termes de financement pour la résolution de L’épineuse question relative au désenclavement des territoires.

Il avait annoncé l’affectation prochaine de fonds issus de l’enveloppe obtenue dans le cadre de la renégociation du projet SICOMINES et qui devrait atteindre un montant global de 7 milliards de dollars américains.

L’accord entre la RDC et des entreprises minières chinoises, appelé aussi « contrat du siècle », du cobalt et du cuivre en échange d’investissements dans les infrastructures avait été signé avec la Chine en 2008 par le Président son honoraire, Joseph Kabila. Felix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, avait estimé que ce contrat ne profite pas suffisamment aux congolais.

Colonisation économique

Un certain 15 février 2023, l’Inspection Générale des Finances (IGF) publie les conclusions finales du rapport d’audit commandé par le Président Félix Tshisekedi sur la convention passée en 2008 entre Gécamines et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), qui a donné lieu à la création de la coentreprise sino-congolaise baptisée la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES). À la suite de cet accord, la Chine est devenue le premier destinataire des exportations minières congolaises.

Dans son rapport, l’Inspection Générale des Finances avait exhorté le gouvernement à renégocier le contrat minier afin « d’ajuster et d’équilibrer » les devoirs et les avantages des deux parties et de les mettre en conformité avec la valeur de leurs contributions respectives. Pour cause, le méga-deal ou même le contrat du siècle « ressources naturelles contre infrastructures » signé avec la Chine en 2008 par l’administration de Kabila n’a pas profité à la RDC.

L’institution dirigée par Jules Alingete Key avait révélé que Sicomines n’a jusqu’ici investi que 822 millions de dollars dans les infrastructures alors que les entreprises chinoises ont déjà engrangé 10 milliards de dollars.

« Les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République démocratique du Congo n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures », avait révélé l’Inspection Générale des Finances dans son rapport.

« Le déséquilibre criant qui a été constaté, le bradage, la dilapidation de nos minerais constatés dans ce contrat a été également l’œuvre de fils égarés de notre pays, qui ont accompagné les entreprises chinoises dans cette œuvre macabre contre notre pays », avait déploré l’IGF tout en exigeant un investissement « immédiat » d’un milliard de dollars par la Sicomines, et un engagement à ce que la main-d’œuvre des projets d’infrastructures soit congolaise à 50 %.

Dans le même rapport, l’IGF avait exigé 17 milliards de dollars d’investissements supplémentaires dans les infrastructures dans le cadre de cet accord en vertu duquel les groupes chinois Sinohydro Corporation et China Railway Engineering Corporation ont accepté de construire des infrastructures (routes, ponts, hôpitaux, fourniture de l’eau potable, etc.) en échange d’une participation de 68 % dans la Société sino-congolaise des mines (Sicomines), une coentreprise spécialisée dans l’exploitation du cuivre et du cobalt avec la société minière publique congolaise Gécamines.

Au moment de sa signature, « le contrat du siècle » , les investisseurs chinois se sont engagés à consacrer 3 milliards de dollars à des projets d’infrastructure, mais l’IGF a demandé que cet engagement soit porté à 20 milliards de dollars, afin de refléter la valeur réelle des concessions minières que la Gécamines a apportées à l’accord.

Les chinois ont gagné beaucoup d’argent au détriment des congolais

Dans une interview lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le Président Félix Tshisekedi avait déclaré que les Chinois ont fait beaucoup d’argent et beaucoup de profit grâce à ce contrat ».

« Maintenant, notre besoin est simplement de rééquilibrer les choses de manière à ce que cela devienne gagnant-gagnant », souhaitait-il.

La renégociation du contrat faisait partie d’une campagne du Président pour s’assurer que le pays soit payé pour la pleine valeur de ses ressources, qui sont de plus en plus demandées.

Selon ses propos, l’objectif visé était de consolider et d’élargir davantage la coopération Sino- Congolaise en s’appuyant sur des bases saines garantissant les principes de respect mutuel, d’équité et de transparence, profitable à la fois au peuple congolais et au peuple chinois.

Carmel NDEO

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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