Quelques heures après l’annonce de la création d’un mouvement rebelle par Corneille Nangaa dénommé l’Alliance Fleuve Congo ce vendredi 15 décembre à Nairobi au Kenya, Félix Tshisekedi est sorti du silence pour mettre en garde le nouveau filleul de Paul Kagame en indiquant être prêt à tout pour détruire la nouvelle loge.

Pour Félix Tshisekedi, le temps n’est pas à l’aventure. Le président de la République indique prendre les dispositions nécessaires pour mettre hors d’état de nuire la nouvelle alliance destinée à décimer les vies humaines en RDC. Pour le gouvernement, cette aventure de mauvais goût ne passera jamais.

« Un voleur se rallie à Kagame pour nous agresser. S’ils cherchent la guerre, ils nous trouveront sur leur chemin », a martelé le candidat.

Félix Tshisekedi reste prêt à faire sauter Paul Kagame qui joue le rôle de médiateur entre les groupes armés et les lobbys ennemis du Congo. Pour le régime Tshisekedi, Kagame aura la fin qui correspond à ses actions sur le sol congolais.

Actu RDC/CC



Après leur qualification à la CAN féminine 2024, les Léopards dames de la RDC terminent l'année 2023 à la 14ème place sur le plan africain et 102èmes sur le plan mondial après le classement FIFA publié ce vendredi 15 décembre.

Le Nigéria  occupe toujours la première place sur le rang africain et se place à la 34ème place au Monde.

Top 10 africain:

1. Nigéria (34ème)

2. RSA (52ème)

3. Maroc (60ème)

4. Ghana (61ème)

5. Cameroun (68ème)

6. Zambie (70ème)

7. Côte d'Ivoire (71ème)

8. Tunisie (77ème)

9. Mali (81ème)

10. Guinée équatoriale (82è

Sur le plan mondial, l'Espagne occupe pour la première fois la tête du classement FIFA féminin, d'où elle déloge la Suède, désormais 5ème. 

Ce classement voit la France grimper sur la plus petite marche du podium, derrière la Roja et les États-Unis.

Top 10 mondial:

1. Espagne

2. USA

3. France

4. Angleterre

5. Suisse

6. Allemagne

7. Pays-Bas

8. Japon

9. Korée

10. Canada.

radiookapi.net/CC



L'opposant congolais Moïse Katumbi a achevé sa campagne électorale à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République Démocratique du Congo, ce samedi 16 décembre 2023. Dans son bastion naturel, le candidat numéro 3 a rejoint la "ville du cuivre" en passant par la route de Likasi, où il a fait escale vendredi.

Devant ses partisans, réunis devant le siège de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga, Moïse Katumbi a renouvelé ses critiques envers le régime en place. "Nous leur disons qu'ils ne sont pas spécialistes de la provocation, des jets de pierres et autres menaces. Nous voulons la paix et l'unité dans le pays. Le 20 décembre, ils auront le carton rouge du peuple congolais", a-t-il déclaré lors de son rassemblement à Lubumbashi.

Il a ajouté :

"Ils disent que Moïse Katumbi est un étranger. Est-ce que je suis étranger ? Non, nous répondrons par un vote sanction en participant massivement aux bureaux de vote. Nous avons une armée, et c'est la population. Face à leur bilan négatif, ils ne sauront résister devant notre armée, qui est la population congolaise".

Moïse Katumbi a conclu sa campagne électorale qui l'a conduit dans plusieurs villes du pays, à l'exception de l'espace Kasaï. À chaque étape, l'opposant congolais a plaidé en faveur de l'alternance pour garantir une gouvernance transparente et restaurer la paix dans l'est de la RDC.

José Mukendi, à Lubumbashi



Le ministère des Affaires étrangères et de la Diaspora de la République du Kenya a réagi à l’annonce de la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC). La déclaration de la création de ce mouvement politico-militaire a été faite depuis Nairobi, au Kenya, par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et actuel leader du parti "Action pour la Dignité du Congo et de son peuple », aux côtés de Bertrand Bisimwa, président de l’aile militaire du M23.

« Le ministère tient à souligner que le Kenya est un État ouvert et démocratique où la liberté de la presse est garantie. En tant que tel, les ressortissants nationaux et étrangers peuvent s'exprimer auprès des médias kenyans sans référence au gouvernement », a déclaré Musalia Mudavadi, Premier Secrétaire du Cabinet et Secrétaire du Cabinet des Affaires étrangères et de la Diaspora.

Et d’ajouter : « Le Kenya se dissocie fermement de toute déclaration ou activité susceptible de nuire à la paix et à la sécurité de la Nation amicale de la RDC et a lancé une enquête pour déterminer l'identité des auteurs de la déclaration et dans quelle mesure leurs déclarations échappent à la protection constitutionnelle de la liberté d'expression ».

Cette affaire a créé une tension diplomatique entre Kinshasa et Nairobi. La RDC a convoqué Georges Masafu, ambassadeur du Kenya en poste à Kinshasa. Elle a également rappelé ses ambassadeurs basés au Kenya et à l’EAC (Communauté des États de l’Afrique de l’Est).

Pour sa part, Musalia Mudavadi est formel : « Le Kenya réaffirme en outre son non-engagement dans les affaires intérieures de la RDC et s'engage à continuer de soutenir la paix, la sécurité et la consolidation démocratique du pays ».

actualite.cd/CC



Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC) et actuel leader du parti "Action pour la Dignité du Congo et de son peuple" (ADCP), a officiellement lancé une nouvelle coalition dénommée "Alliance Fleuve Congo". Depuis Nairobi, au Kenya, Nangaa a tenu une conférence de presse où il a révélé que cette alliance anti-Félix Tshisekedi rassemble divers groupes, dont le M23.

L'annonce de cette coalition a suscité des réactions immédiates, notamment de la part de l'ambassade des États-Unis à Kinshasa. Lucy Tamlyn, ambassadeur américain en poste, a exprimé une "profonde préoccupation" face à cette initiative, soulignant que Corneille Nangaa et Michel Rukunda, membres de l'Alliance du Fleuve Congo et le M23, ont été précédemment sanctionnés par les États-Unis.

L'annonce de Nangaa survient alors que les États-Unis ont récemment négocié et obtenu un nouveau cessez-le-feu dans les zones sous occupation du M23, en vigueur du 14 au 28 décembre, succédant à un précédent cessez-le-feu de 72 heures considéré comme un succès par les États-Unis.

Lucy Tamlyn a condamné cette initiative de l'Alliance du Fleuve Congo, affirmant que "les menaces de l’AFC sont un affront au peuple congolais, alors qu’il se prépare à exercer pacifiquement ses droits civils et politiques consacrés par la constitution congolaise". Elle a appelé les acteurs intéressés à mettre fin au conflit dans l'est de la RDC à se conformer aux initiatives de paix régionales, notamment les processus de Luanda et de Nairobi.

La diplomate américaine a réitéré les avertissements de son pays, affirmant que les États-Unis envisageront des mesures, y compris des restrictions de visa ou d'autres sanctions, à l'encontre de ceux qui sapent la démocratie ou menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC et de la région environnante.

actualite.cd/CC



Noël Kabamba Tshiani Muadiamvita, économiste et homme politique congolais, a officiellement retiré sa candidature à l'élection présidentielle de décembre 2023.

"J'ai décidé en âme et conscience de me rallier à Félix Tshisekedi pour mener ensemble son combat pendant les 5 prochaines années", a déclaré celui qui était déjà candidat en 2018, se classant à la 14e place parmi 21 candidats lors de l'élection présidentielle.

"Il est le meilleur d'entre nous au regard de l'expérience acquise pendant cinq ans à la tête du pays et de son héritage politique", a-t-il ajouté. "Au regard des acquis de ces cinq dernières années, il est important de soutenir cet élan plutôt que de vouloir recommencer à zéro. Le chantier est vaste. Je reconnais que tout n'a pas été fait (...). Il y a certes quelques ratés, en particulier dans le domaine de la lutte contre les antivaleurs et la gestion de la monnaie nationale. D'une façon générale, les efforts entrepris nécessitent d'être soutenus".

Noël Kabamba Tshiani Muadiamvita s'est fait connaître pour sa proposition de législation visant à réserver l'accès à certains postes gouvernementaux aux seules personnes nées de parents congolais, suscitant un débat national sur la citoyenneté et l'accès aux fonctions publiques en RDC. Il se concentre désormais sur sa candidature comme député à la circonscription de la Lukunga pour poursuivre son combat pour la loi dite "de père et de mère".

L'homme politique congolais est également célèbre pour avoir lancé le "Plan Marshall Noël Tshiani pour la RDC", un ambitieux projet évalué à 800 milliards de dollars américains, s'étendant sur une période de 15 ans, visant à stimuler le développement économique et social du pays.

actualite.cd/CC



Après être caricaturé de candidat des étrangers par Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi est de nouveau victime de cette campagne de sabotage de la part de Martin Fayulu. Dans un meeting tenu à Gungu ce vendredi 15 décembre dernier, le politique a dit au peuple de voter pour les enfants du pays et profité de l’occasion pour tirer sur Augustin Matata Ponyo qui, selon lui, serait incapable de faire quoi que ce soit avec le soutien du peuple au jour d’aujourd’hui.

Martin Fayulu, comme Félix Tshisekedi, reste convaincu que Moïse Katumbi est le pion des étrangers et que sa ceinture est un groupe d’hommes sans mot devant la situation du pays. Pour lui, les élections en RDC ne concernent pas Moïse Katumbi dont les œuvres sont largement liées aux autorités occidentales.

« Ceux qui se sont rangés derrière Moïse Katumbi, est-ce que vraiment, ils peuvent dire quelque chose au peuple ? Matata ponyo s’est promené ici, avez-vous vu quelqu’un le suivre?, tous ceux qui sont derrière lui, est-ce que vous voyez les gens les suivre? ici, c’est une question du pays, chercher comment développer ce pays. Voulez-vous mettre quelqu’un qui travaillera pour les étrangers ?», a lâché Martin Fayulu.

Moïse Katumbi est très critiqué notamment pour son silence face à l’agression Rwandaise. Pour les politiciens congolais, l’homme de Kashobwe n’incarne pas la vision du peuple congolais souverain et prospère.

Actu RDC/CC



Joëlle Bile, candidate présidente de la République, s'est retirée de la course vendredi 15 décembre en faveur de Félix Tshisekedi.

Ce, à cinq jours des élections et après trois semaines de campagne électorale.

"Au prix de mille et une difficultés, j'ai présenté ma candidature à l'élection présidentielle de décembre 2023. Cette démarche visait principalement à revitaliser l'espace politique, en cherchant son assainissement et son renouvellement (...). Après trois semaines de campagne électorale, au cours desquelles j'ai partagé avec notre peuple la nécessité urgente d'une République basée sur des valeurs, je prends la décision aujourd'hui de me retirer de la course et de soutenir la candidature numéro 20, Félix Tshisekedi", a déclaré ce vendredi Joelle Bile.

Initialement écartée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la candidature de Joelle Bile a été finalement validée par la Cour constitutionnelle.

En expliquant son ralliement à Félix Tshisekedi, elle a ajouté : "Ce choix se justifie, en plus de toutes les raisons légitimes précédemment évoquées, par ma volonté de consolider les acquis et de contribuer à apporter les éléments nécessaires pour établir une République basée sur des valeurs dans notre nation, tout en préservant notre souveraineté nationale".

À ce stade, Marie-José Ifoku demeure la seule femme en lice.

La veille, Patrice Majondo Mwamba avait également annoncé son ralliement à la candidature de Félix Tshisekedi.

Ces désistements interviennent moins d'une semaine avant la tenue des élections générales prévues le 20 décembre.

LM/CC/actualite.cd



À quelques jours des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement a vivement réagi à l'annonce de la création d'une alliance politico-militaire impliquant plusieurs groupes armés, dont la rébellion du M23. Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s'est joint à Bertrand Bisimwa, le "président du M23", pour présenter cette coalition lors d'une conférence tenue dans un hôtel à Nairobi.

Le gouvernement de Kinshasa considère cette démarche comme une forme d'intimidation envers les citoyens congolais qui s'apprêtent à participer aux élections prévues le 20 décembre 2023. "Ça n'a rien de surprenant. Nous vous disons depuis plusieurs semaines ici que les opposants préparent plus la contestation que les élections", a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, lors d'un briefing presse.

Il a souligné que Corneille Nangaa, en tant qu'ancien responsable de la CENI, devrait avoir honte de s'associer à une coalition rebelle. "C'est l'institution qui est chargée justement de travailler pour consolider la démocratie", a ajouté Muyaya.

Se basant sur une déclaration de Corneille Nangaa souhaitant la bienvenue à Moïse Katumbi dans la Grande Orientale, Patrick Muyaya estime que le leader de Ensemble pour la République doit se désolidariser publiquement de Corneille Nangaa.

"Nous vous disions qu'ils sont ensemble contre la République. Moi, je voudrais que Monsieur Moïse Katumbi qui est candidat s'exprime publiquement sur cette question, sinon nous, nous allons conclure. Lorsque Katumbi avait commencé sa campagne en province orientale, Monsieur Nangaa lui a souhaité la bienvenue et a dit de lui tous les biens qu'il a dit, aujourd'hui, nous pensons qu'il y a un complot contre la République qui part du Rwanda. Corneille Nangaa ne s'est pas gêné de s'afficher avec quelqu'un réputé terroriste et qui a dit publiquement son soutien à un candidat qui s'appelle Moïse Katumbi", a-t-il fait remarquer.

En réaction, Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi, a répondu aux déclarations du porte-parole du gouvernement. "J’ai suivi les élucubrations et les mensonges assez déroutants de Patrick Muyaya. (...) Qui est-il pour donner des instructions à Moïse Katumbi, c’est de la mauvaise plaisanterie", a-t-il déclaré.

Kamitatu a souligné que Moïse Katumbi n'était pas en faveur de la violence et a critiqué l'absence de bilan du pouvoir actuel. "Quand on n’a pas de bilan, on invente. On est dans la culture permanente du mensonge", a-t-il ajouté, affirmant que les problèmes avec Corneille Nangaa ne devraient pas être imputés à Moïse Katumbi.

Et d’ajouter: « Quand on n'a pas de bilan, on invente. On est dans une culture permanente du mensonge. On cherche à agresser, à semer la peur. Cela ne trompera plus personne. Une chose est sûre : Corneille Nangaa était votre allié. C'est lui qui a manipulé les résultats de 2018, tout le monde le sait. Aujourd'hui, que vous ayez des différends avec Corneille Nangaa, ne les imputez pas à Moïse Katumbi ».

Le directeur de cabinet de Moise Katumbia également mentionné des selfies pris par Patrick Muyaya avec Paul Kagame, président rwandais, comme un point de critique. "Alors votre problème avec vos anciens amis, vous les traitez et n’associez jamais Moïse Katumbi à cela", a conclu Kamitatu.

actualite.cd/CC



Le général autoproclamé Kasereka Kasiyano, commandant du groupe armé FPP-AP dément faire partie de l'Alliance Fleuve Congo, le mouvement politico-militaire qui a vu le jour vendredi 15 décembre à Nairobi (Kenya). Il accuse Corneille Naanga de l'avoir faussement cité, et évoque une manipulation orchestrée par le groupe armé Kyaghanda Yira, membre de l'alliance de Corneille Naanga, suite à un conflit d'intérêts. Ce chef du groupe armé FPP-AP dit faire plutôt partie de la dynamique des Wazalendo, ces patriotes qui affrontent le M23 dans le Rutshuru et le Masisi, et affirme qu'il ne servira jamais de lit aux ennemis du Congo.

« Cette histoire (alliance fleuve Congo, ndlr) nous a surpris. Nous ne savons pas où est-ce qu'ils se sont assis pour créér leur alliance. Et nous n'avons pas de lien avec Corneille Naanga et on n'a jamais échangé avec lui. Ils ont dit général Kabidon de Kyaghanda Yira, mais moi je ne suis pas de Kyaghanda Yira. Je suis de FPP-AP », réagit-il dans un entretien avec ACTUALITE.CD.

Et d’ajouter :

« Ce que je sais, le Kyaghanda Yira (un autre groupe armé qui s'est approprié le nom d'une association culturelle Yira, ndlr) me déteste et m'a longtemps combattu, et voilà qu'il m'accuse d'avoir fait alliance avec le M23, alors que nous ne sommes pas dans cette alliance. Aujourd'hui, nous nous sommes sur le front (contre le M23) du côté de Kiseguru, Kishishe, et Tongo. Je ne peux pas vraiment me rallier au M23 ».

Il souligne plutôt la présence de Sikuli Lafontaine, un autre chef rebelle réputé dans le Grand-Nord-Kivu, du côté du M23.

« Nous avons reçu des informations qui attestent que Lafontaine est du côté (du M23). Depuis longtemps, c'est Lafontaine qui négocie le groupe de Kyaghanda Yira pour voir comment le soutenir dans son ralliement avec le M23. Nous le savons très bien et ils me combattent parce qu'ils savent que moi je ne suis d'accord à rallier le M23. Ce sont des étrangers qui veulent troubler la paix, et je ne peux pas les soutenir »,  révèle-t-il.

Il indique être prêt à se battre contre cette coalition qui vient de voir le jour à Nairobi.  

« Nous sommes prêts à nous battre contre ce groupe qui vient d'être créé parce qu'ils s'agit des gens qui veulent troubler la sécurité de notre pays. Nous nous sommes des Wazalendo (patriotes) et nous n'accepterons jamais de perdre notre pays », déclare le général autoproclamé Kasereka Kasiyano Kabidon.

Nos efforts pour joindre d'autres acteurs cités dans cette alliance de Corneille Naanga n'ont pas encore abouti.

Claude Sengenya

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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