L’As V.Club s’est imposée, ce mercredi 27 décembre, sur le score de 3-0 devant l’AC Rangers, au stade Tata Raphaël à l’occasion de la 17e journée du championnat national, Ligue 1. 

Avec cette victoire, l’As V.Club totalise désormais 31 points en 17 sorties. Elle consolide sa deuxième place au classement dans ce groupe B et se qualifie d'ores et déjà pour la phase des play offs avant ses deux derniers matchs. 

Ce succès a été rendu possible grâce à son buteur en forme du moment, Platini Mpiana Monzinzi, auteur d’un triplé. D’abord à la première période où il se montre dangereux en inscrivant deux buts aux 11è et 31è minutes. Ensuite au retour des vestiaires pour le troisième but.

L’As Vclub confirme sa forme du moment. Elle réjoint Maniema Union en cette phase des play offs alors que les deux autres places vont se disputer entre DCMP, Dauphin Noir, Les Aigles du Congo et l’OC Renaissance du Congo. 

Fiston MOKILI



Lors du message des vœux de fin d’année du couple présidentiel prononcé la nuit de ce lundi à mardi,  Félix Tshisekedi a salué la tenue des élections dans le délai en République démocratique du Congo (RDC) et ce, malgré d’énormes défis auxquels la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le gouvernement ont fait face pour les organiser. 

Pour Félix Tshisekedi, ces élections sont une réussite dans la mesure où elles ont connu la participation de quelques Congolais de la diaspora, « une première », rappelle-t-il, dans l’histoire politique du Congo.

« Les élections sont toujours un moment où notre jeune démocratie est mise à l’épreuve, continuent à forger notre caractère en tant que république et à solidifier nos liens comme peuple », a-t-il déclaré.

Il appelle, par ailleurs, à l’unité, pendant que la CENI poursuit la publication des résultats partiels, qui le placent favori devant ses principaux challengers, Moise Katumbi et Martin Fayulu. 

« Je tiens à rappeler qu’au-delà de nos divergences, nous devons nous en sortir encore plus forts en tant que nation autour d’un Congo plus résilient, plus unis, et indivisible », indique-t-il. 

Le président sortant a par ailleurs émis son vœu de voir les candidats qui auront été déclarés vainqueurs par la centrale électorale travailler pour l’intérêt du peuple pendant l’exercice de leurs mandats.

Pendant ce temps à l’opposition, on appelle à l’annulation et à la réorganisation des élections, jugées « chaotiques » à cause de nombreuses irrégularités. 

La CENI, pour sa part, rassure du caractère transparent des élections, et appelle la population à lui faire confiance et à ne pas céder à la manipulation.

Bruno Nsaka



Kinshasa ne décolère pas et attend toujours explications du Kenya après l’annonce le 15 décembre dernier de la création sur son sol, d’un mouvement politico-militaire dénommé « Alliance Fleuve Congo ». La question était au cœur d’une conférence de presse animée ce mardi par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Peter Kazadi à Kinshasa en cette période électorale au pays.

« Nous sommes membres des Nations Unies, il y a des règles qui unissent nos Etats. Aucun Etat ne peut servir de base arrière à un groupe pour déstabiliser un autre. Et nous sommes aussi membres de l’EAC. Nous sommes en droit de nous inquiéter qu’un pays ami qui joue un rôle important dans la recherche de la solution dans le conflit qui sévit dans l’Est de notre pays, que ce soit ce pays-là qui laisse naître sur son sol un mouvement armé et qui résout d’attaquer notre pays militairement », a indiqué M. Kazadi qui précise une mesure déjà prise suite à cette situation : « avons rappelé nos deux ambassadeurs au Kenya et à l’EAC ».

Le président kényan, William Ruto s'est exprimé sur cette question le lendemain de l’annonce de la création de l’AFC. Il avait notamment indiqué que le Kenya est un pays démocratique où on arrête les criminels et non des personnes qui font des déclarations « démocratiques ». Cette réponse n’a pas plus aux autorités congolaises.

« La réponse ne nous a pas plus, néanmoins il a dit qu’ils étaient disposés à ouvrir une enquête pour savoir ce qui s’est passé. Il s’agit là d’une brèche que nous pouvons exploiter pour en savoir plus pourquoi ce fait là s’est passé sur le sol kényan », a ajouté Peter Kazadi.

Corneille Nangaa, ancien président de la CENI qui a annoncé la création de ce mouvement politico-militaire affirmait qu’il y a plusieurs groupes armés de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et ceux du Katanga qui ont rejoint Alliance Fleuve Congo. Des regroupements et partis politiques ainsi que des personnalités, sans les citer, en font également partie.

Clément Muamba



Le candidat numéro 20, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo continue à écraser ses concurrents, en marge du scrutin présidentiel qui s'est tenu, le mercredi 20 décembre 2023, dans plusieurs circonscriptions électorales de la République Démocratique du Congo, et au niveau de la diaspora.

D'après les résultats publiés par la CENI -Commission électorale nationale indépendante-, le lundi 25 décembre, au centre Bosolo, le Président sortant s'est imposé dans six pays de la diaspora, et, partiellement, dans 82 circonscriptions au niveau national.

Félix Tshisekedi caracole en tête du classement avec 2.537.706 voix, soit 78,80%, devant Moïse Katumbi : 557.734 voix, soit 17,30%. Martin Fayulu est en troisième position avec 51.266 voix, soit 1,60%, juste devant Radjabho Tebabho et Nkema Liloo qui comptent respectivement 14.478 voix, soit 0,40%, et 6.275 voix, soit 0,20%.

Notons qu'à l’étape actuelle, 3.220.536 voix issues des suffrages valablement exprimés sont comptabilisées. La Centrale électorale va poursuivre la publication des résultats au courant de cette semaine.

Gratis Makabi



Des habitants de Bulambika, au territoire de Kalehe, (Sud-Kivu), ont brulé vif, ce mardi 26 décembre, un combattant d’un groupe armé « wazalendo ». 

Ils l’accusaient d’avoir tué par balle un motard de la région le 25 décembre aux environs de 23 heures au centre de Bulambika. 

« La population en colère venait de brûler vif cet élément Raia Mutomboki actuellement Wazalendo. Nous signalons ici que le défunt motard laisse derrière lui une veuve et des orphelins », a témoigné Delphin Birimbi, président du cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe.   

A la suite de ces incidents, le cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe à demander à l'État de remédier au phénomène Wazalendo :  

« Tout en présentant nos condoléances à la famille du défunt motard, nous continuons à recommander à l’Etat congolais de trouver des solutions durables pour décharger la population du territoire de Kalehe ».

radiookapi.net/CC



La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a publié le samedi 23 décembre 2023, une mise au point afin d’expliquer à l’opinion le sens de la déclaration « Fiducia supplicans » sur la signification pastorale des bénédictions, publiée par le Vatican le 18 décembre avec l’approbation du pape François.

A en croire les princes de l’église catholique congolaise, le Fiducia supplicans fait l’objet de diverses interprétations au sein de l’opinion capables de « créer la confusion dans le chef des fidèles, particulièrement en ce qui concerne la possibilité de bénir les couples de même sexe ».

Ainsi, les évêques congolais rappellent que « le mariage existe exclusivement entre un homme et une femme, et est naturellement ouvert à la procréation », confère Genèse 1, versets 27 et 28. Le Fiducia supplicans n’a pas modifié ce principe, expliquent les évêques catholiques.

Ils rappellent également que « les cas d'unions des personnes de même sexe sont des unions déviationnistes qui n'entrent pas dans l'ordre de la création; la Sainte Ecriture les présente comme des dépravations graves et des abominations », en se référant notamment à Genèse 19, du 1er jusqu’au 29e versets, Romain 1, verset 24 à 27.

En conséquence, les princes de l’église catholique de la RDC martèlent en disant « non à toute forme de bénédiction des couples de même sexe ».

En définitive, ils recommandent aux « ministres ordonnés, aux catéchistes et aux animateurs pastoraux de ne pas donner la bénédiction, dans le cadre liturgique, aux couples d'homme et femme, même stables, en situation irrégulière » afin d’éviter toute confusion avec le sacrement du mariage.

Notons que la déclaration Fiducia supplicans ouvre la possibilité «de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l'enseignement pérenne de l'Église sur le mariage». Ce geste de proximité pastorale ne contient donc pas des éléments s'apparentant de près ou de loin à un rite de mariage, affirme la déclaration.

Bienfait Luganywa



Fally Ipupa est devenu la lumière de la musique congolaise et africaine francophone après ses trois Arena dans moins d’un mois. De passage sur le plateau de l’émission Agenda Cultur’a, Soleil Wanga, artiste musicien, a jeté des fleurs à son ancien collègue au sein du Quartier Latin, Fally Ipupa pour sa réussite dans l’univers musicale.

Soleil Wanga a reconnu en Fally Ipupa un vrai soldat prêt à tout pour casser les codes. « C’est un guerrier, un vrai soldat, un bosseur et je suis fier de lui», a-t-il déclaré.

L’ancien proche de Fally Ipupa a par ailleurs félicité ce dernier pour son dernier exploit européen. « Je le félicite pour le sens du travail, surtout pour la réussite de ses trois Arena. Il abat un travail de haute qualité », a-t-il conclu.

Actu RDC/CC



Devant l’ampleur de la réélection en perspective du président Félix Tshisekedi avec un score stalinien, les opposants se réfugient dans le dénigrement du vainqueur potentiel et dans le mépris des électeurs.

Logiquement, il faut prouver la défaillance sur l’ensemble des 145 territoires qui composent la RDC et avoir un minimum de respect pour l’ensemble des Congolais qui se sont mobilisés pour voter.  

Pour mémoire, trois territoires (Rutshuru, Masisi et Kwamouth) n’ont pas pris part au vote. Sur 142 restant, environ deux territoires ont connus des incidents qui ne perturbent pas l’ordre d’arrivée des compétiteurs à l’issue du scrutin. Alors de quoi se lamentent Katumbi et consorts ?

Dès le départ l’opposition ne croyait pas à la tenue des élections. Pour preuve, l’absence quasi générale de ses calicots sur la voie publique, pas de thèmes de campagne électoral, le manque de ses témoins sur les soixante quinze mille bureaux de vote à travers le territoire national, la couverture partielle des provinces.

En revanche, elle s’est investie dans la préparation de la contestation des résultats de vote voire la lutte armée. Elle s’est même confondue, en secret, en espérant que la publication des résultats de vote bureau par bureau serait son meilleur ambassadeur vu le social mitigé de la population. Nénie, le peuple a pris d’assaut les urnes pour plébisciter le fils biologique d’Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire.

Côté rébellion armée, les pouvoirs publics sont à même d’y faire face. Côté corruption et bourrage des urnes, la Ceni a déjoué la manœuvre en installant les kits électoraux le jour même du vote en présence des électeurs.

Les perdants se révèlent donc des mauvais perdants.

La Cenco et certains médias de l’hémisphère nord qui sont ses prêtes voix vivent Waterloo alors qu’ils attendaient Austerlitz !

Dès lors pour l’opposition, c’est la bérézina.

Après le dépouillement d’environ un million de bulletins de vote (5% des votants), le président sortant, candidat à sa propre succession, mène confortablement devançant de loin son poursuivant Katumbi, candidat soutenu par l’étranger.

Ali Kalonga



Après les 5 pays de la diaspora à savoir États-Unis, France, Belgique, Canada, Afrique du Sud, la Commission Électorale Nationale Indépendante a poursuivi ce dimanche 24 décembre 2023 avec la publication des résultats partiels de l'élection présidentielle du 20 décembre dernier. D'après les données de la centrale électorale, Félix Tshisekedi conserve une nouvelle fois une avance considérable sur ses adversaires à la magistrature suprême.

En effet, sur 1.029.616 millions de votants équivalent de 5 pays de la diaspora et 22 circonscriptions électorales au niveau national, Félix Tshisekedi compte 850.684 voix soit  82,60%. Moïse Katumbi Chapwe vient à la deuxième position avec 147.053 voix soit 14,30%, la surprise à ce niveau s'appelle Radjabho Tebabho Soborabo, président du parti politique “Congolais unis pour le changement” (CUC) avec 9263 voix soit 0,90% et Martin Fayulu ferme la manche avec 7965 voix soit 0,80%.

Les 22 circonscriptions électorales concernées par ces résultats partiels, sont les suivantes :

• Bikoro, Makanza (Équateur)

• Wamba et Isiro Ville (Haut Uele)

• Mambasa et Bunia Ville ( Ituri)

• Luebo et Mweka (Kasaï)

• Luiza et Kananga (Kasaï Central)

• Miabi et et Lupatapata (Kasaï Oriental)

• Madimba et Luozi (Kongo Central)

• Kenge (Kwango) 

• Idiofa (Kwilu)

• Kabinda et Ngandangika (Lomami)

• Mitwaba et Kasenga (Haut Katanga )

• Malemba Nkulu et Kabongo (Haut Lomami)

Il faut noter que la compilation continue dans ces circonscriptions comme dans d'autres restantes. La publication des résultats va se poursuivre encore ce lundi 25 décembre d'après Patricia Nseya, rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante qui espère tout terminer avant le 31 décembre 2023.

Ces résultats sont rejetés du côté de l'opposition depuis le début de sa publication par la Commission Électorale Nationale Indépendante. Le camp de Katumbi Chapwe et ses alliés vient de rejoindre la position d'un autre groupe de l'opposition composée de Martin Fayulu Madidi, Denis Mukwege Mukengere et d'autres candidats Présidents de la République qui ont appelé aussi à l'annulation de ces élections avec une nouvelle CENI recomposée.

Clément MUAMBA



Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent la chaîne de télévision Nyota TV de l'opposant Moïse Katumbi et certains autres médias de « déstabiliser, démoraliser et diviser l'armée ». A travers une vidéo, consultée par Radio Okapi dimanche 24 décembre, le porte-parole de l’armée met en garde ces médias.

« Depuis un certain temps, Nyota télévision et certains médias à la solde de l'ennemi diffusent des informations montées de toutes pièces par ce dernier pour déstabiliser, démoraliser et diviser l'armée », indique le communiqué, lu par le porte-parole des FARDC, général-major Sylvain Ekenge Bomusa.

L’armée congolais menace de « prendre les dispositions qui s'imposent pour faire appliquer la rigueur de la loi », si cette situation perdure.

Elle demande à ces médias de s’abstenir d’intoxiquer les militaires et de mêler les FARDC à des fins politiciennes.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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