L'UNICEF -Fonds des Nations-Unies pour l'enfance- a, à travers un rapport de OCHA -Bureau de la coordination des affaires humanitaires- publié ce lundi 24 février 2025, révélé que plus de 795.000 enfants n’ont plus accès à l’éducation dans la province du Nord-Kivu, à cause du conflit opposant la RDC- République démocratique du Congo- au Rwanda.
Dans ce même rapport, il est démontré qu’au-moins 80 écoles ont été endommagées et/ou détruites dans la ville de Goma, suite aux affrontements du 26 au 30 janvier dernier, entre les FARDC-Forces armées de la République démocratique du Congo- appuyées par les Wazalendo, contre l’Armée rwandaise et ses supplétifs de la coalition M23-AFC.
Cette situation souligne l’exacerbation de la crise, sous toute ses formes dans l’Est de la RDC, étant donné que les banques et institutions de microfinance restent inopérantes depuis l’occupation de la ville volcanique par les envahisseurs. Ce dysfonctionnement limite les transactions commerciales. En conséquence, la rupture des stocks inhérente à la situation favorise la spéculation dans le commerce. Les habitants ne savent plus comment ils peuvent gagner des sous.
Prehoub Urprus
Plusieurs compatriotes swahiliphones ont été exécutés en masse à Goma par l’armée rwandaise et ses supplétifs M23/AFC. Jusqu’à ce jour, aucune condamnation claire de la Cenco ! Ils sont martyrisés quotidiennement par les RDF/M23.
Plusieurs jeunes swahiliphones ont été même massacrés. Toujours pas de condamnation de la Cenco ! Curieusement, cette même Cenco vient pourtant, en renfort du poison rwandais, annoncer des attaques contre les swahiliphones et propager ce gros mensonge dans le seul objectif de diviser les Congolais.
Chers évêques membres de la Cenco, donnez-nous des noms, des adresses des victimes et les autorités vont prendre des dispositions. Nous tous, dans nos rôles respectifs en tant que Congolais, nous devons nous assurer de préserver, en ce temps de crise, ce que nous avons de plus cher : notre Unité.
ACP/CC
La nouvelle circulant sur les réseaux sociaux affirmant que le président Félix Tshisekedi aurait proposé aux États-Unis et aux pays européens les minerais stratégiques de la RDC, notamment le cobalt et le coltan, en échange d’un soutien contre l’offensive de l’AFC/M23, appuyée par le Rwanda. Cette nouvelle est fausse et constitue une fake news complotiste.
Origine du complot
Cette fausse nouvelle provient d’un compte Facebook nommé « Pepele News ». La publication a suscité de nombreuses réactions, enregistrant 2 997 mentions « j’aime », 597 commentaires et 66 partages.
Vérification des faits
Après vérification, aucune preuve ne confirme que le président Félix Tshisekedi aurait cédé les minerais de la RDC aux États-Unis ou aux pays européens. Au contraire, il a réaffirmé sa volonté de renforcer la souveraineté économique du pays en encourageant ces nations à s’approvisionner directement auprès de la RDC, plutôt que par des intermédiaires étrangers comme le Rwanda, accusé de piller les ressources congolaises.
Réaction officielle
Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi, a démenti cette nouvelle via son compte X (anciennement Twitter) le 23 février 2025 :
« Le président Tshisekedi invite plutôt les États-Unis, dont les entreprises s’approvisionnent en matières premières stratégiques auprès du Rwanda, à venir les acheter directement chez nous, les véritables propriétaires, au lieu de cautionner ce pillage accompagné de massacres de nos populations. »
Conclusion
Le président Félix Tshisekedi n’a ni vendu ni offert les minerais congolais aux Américains et aux Européens. Il s’agit d’une fausse nouvelle visant à ternir son image.
Acp_Debunkage/CC
La Première ministre de la République démocratique du Congo a appelé lundi, à Genève en Suisse, à des sanctions dissuasives contre le Rwanda, pour restaurer l’ordre et la sécurité, et protéger des millions de Congolais vivant à Goma et Bukavu, dans l’Est du pays sous occupation rwandaise.
« Au regard des massacres et des exécutions sommaires qu’il continue de perpétrer sur notre sol, nous en appelons à des sanctions dissuasives pour permettre de restaurer l’ordre et la sécurité, et protéger ainsi des millions de Congolais vivant à Goma, Bukavu et dans d’autres parties du pays sous occupation », a déclaré Judith Suminwa, Première ministre congolaise, à l’ouverture de la 58ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH).
« Nous continuons, à ce jour, d’enterrer les morts que nous n’avons pas cessé de dénombrer, et de compter des millions de déplacés sans abris dont la plupart des camps ont été détruits par les forces d’occupation », a-t-elle ajouté.
Bilan macabre dans les zones occupées
Selon la Cheffe du gouvernement, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC a atteint des niveaux alarmants. Les chiffres avancés par le ministère de la Santé, depuis le mois de janvier 2025, sont effrayants.
« La mort de plus de 7.000 compatriotes, dont plus de 2.500 corps enterrés sans être identifiés, et plus de 1.500 corps trainent dans les morgues. Plus de 215 cas de choléra identifiés et plusieurs cas de Mpox non pris en charge avec risque d’expansion. La destruction de plus de 90 sites d’accueil des déplacés internes ; les attaques contre des hôpitaux et entrepôts humanitaires », a-t-elle énuméré, avant d’ajouter : « plus de 450.000 personnes, selon l’ONU, sont sans abri, nourriture et eau ; plus de 27 millions en besoin d’assistance humanitaire et plus de 2,8 millions de déplacés internes en RDC particulièrement dans l’Est ».
Pour Judith Suminwa, il est impossible de décrire les cris et les larmes des millions de victimes de ce conflit : femmes, filles violées, enfants enrôlés de force, déplacés, orphelins. En outre, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes, les artistes, témoins de cette tragédie dans l’Est, n’ont pas le droit de la raconter. « Ceci nécessite une réponse internationale renforcée et coordonnée », a-t-elle dit.
« Nous appelons donc la communauté internationale à renforcer son soutien humanitaire, pour fournir des ressources afin de permettre une bonne prise en charge des milliers de blessés, de déplacés, et de s’assurer du respect du droit international humanitaire car ces principes sont essentiels pour sauver des vies et alléger la souffrance des Congolais », a lancé la Cheffe du gouvernement congolais.
Appel au respect des principes sacro-saints de l’ONU
« L’histoire nous jugera implacablement si nous ne faisons rien pour mettre fin au conflit en RDC et dans d’autres parties du monde, conflits qui ne font que raviver la flamme de l’ignominie et tournent en dérision les principes et buts sacro-saints de notre organisation que sont la paix, le développement et les droits de l’homme », a souligné Judith Suminwa, précisant que « nous pouvons changer le cours de l’histoire et nous en avons le devoir moral pour les générations futures ».
Représentant le Président de la République, Félix Tshisekedi, à ces assises de l’organe principal de l’ONU en matière de défense des droits humains, la Première ministre est arrivée à Genève dimanche à la tête d’une forte délégation composée de la ministre des Droits humains, Chantal Chambu, du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya et de la vice-ministre des Affaires étrangères, Grâce Yamba.
ACP/JF/CC
Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, prévient que le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne démissionnera jamais du pouvoir.
Il l’a dit lors d’une causerie morale organisée le 18 février 2025 devant les cadres, militants et combattants de l’UDPS au siège du parti, situé dans la commune de Limete à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Augustin Kabuya qui réagissait aux déclarations de l’opposant Franck Diongo qui a appelé au départ de Félix Tshisekedi, a rassuré que le parti au pouvoir restera aux côtés du president de la République jusqu’à la fin.
« J’ai suivi un monsieur que Katumbi envoie, Franck Diongo, qui a dit que tout commence par la démission de Félix Tshisekedi. Félix Tshisekedi ne démissionnera jamais. Si telle est leur démarche, je vous dis qu’on va tous nous enterrer avant que Félix Tshisekedi ne puisse démissionner. Ceux qui pensent qu’ils ne vont pas assumer ça peuvent partir. Nous, nous allons rester avec le chef de l’État jusqu’à la fin. Félix Tshisekedi ne s’est pas improvisé comme président de la République, il a été élu par le peuple congolais. Nous n’accepterons jamais que la domination étrangère vienne nous coloniser ici », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Augustin Kabuya a affirmé que si Félix Tshisekedi n’aimait pas la République démocratique du Congo, il allait céder à tout ce que les agresseurs du pays (le Rwanda et le M23, ndlr) demandent.
En outre, le secrétaire général de l’UDPS a accusé l’ancien président de la République, Joseph Kabila, d’être à la base des accords qui créent des problèmes aujourd’hui. Selon lui, Joseph Kabila remettait chaque année la somme de 60 millions $ aux agresseurs.
Jephté Kitsita
La République démocratique du Congo a vaincu le Botswana sur le score de 2 buts à 0, jeudi 20 février au stade Obed Itani Chilume de Gaborone, en marge de la rencontre aller du 1er tour des éliminatoires pour la Coupe d'Afrique des nations, CAN Maroc 2026.
Pour cette rencontre, les dames congolaises jouaient sous les ordres de l'entraîneuse, Lamia Boumehdi (actuelle coach de FCF TP Mazembe). Une fusion qui a marché dès l'entame, car Belange Vukulu a provoqué le premier but à la deuxième minute des jeux avec son corner dévié par la défense botswanaise. Et, aux dernières minutes de la rencontre, Gloria Mabomba a tué le suspense avec le but du break.
Avant la rencontre retour prévue mercredi 26 février au Stade des Martyrs de Kinshasa, les Congolaises ont l'avantage de deux buts dans un format où la règle du but marqué à l'extérieur est toujours en vigueur.
En cas de qualification, la République démocratique du Congo jouera l'Afrique du Sud en aller et retour entre les 20 et 28 octobre 2025 à Kinshasa puis à Pretoria.
radiookapi.net/CC
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a reçu à juste titre les vœux de la directrice générale du FMI -Fonds monétaire international-, pour le retour de la paix dans l'est de la RDC -République démocratique du Congo-, marqué par l'agression rwandaise. Le climat de paix voulu, a-t-elle indiqué, va créer des conditions favorables à la réussite de deux nouveaux programmes (FEC et FRD) récemment conclus entre la RDC et le Fonds monétaire international.
Ledit programme, faut-il le signaler, met un accent particulier sur l’engagement du Gouvernement de la RDC à poursuivre les efforts de la consolidation du cadre macroéconomique, en vue de la préservation du pouvoir d’achat de la population congolaise. Tout en exprimant sympathie à l'endroit des victimes, la directrice générale du Fonds monétaire international a félicité le Gouvernement de la RDC, à travers le ministre des Finances Doudou Fwamba, pour les résultats à mi-parcours réalisés, grâce à une meilleure coordination des actions au niveau de la politique budgétaire et de la politique monétaire.
Cette performance, a-t-elle rajouté, a concouru à la stabilité du cadre macroéconomique attestée par une baisse continue de l’inflation allant de 23,8% en décembre 2023, à 11,7% en décembre 2024, ainsi qu’un meilleur comportement de la monnaie nationale, le Franc congolais, dont le rythme de dépréciation a été contenu par ces actions coordonnées, le faisant passer de 5,8 % au premier semestre 2024 à 0,8 % pour le dernier semestre de la même année.
Pour le reste, madame GEORGIEVA a encouragé les autorités congolaises à maintenir la rigueur budgétaire, la bonne gouvernance dans l’exécution des opérations financières de l’Etat et accroître le niveau des investissements publics (infrastructures de base, l’énergie et le financement des investissements agricoles), en vue de créer des externalités positives devant promouvoir les investissements privés.
De son côté, l’hôte de madame Georgieva a également relevé la nécessité d’accompagner les efforts de la RDC dans le processus de sortie de la liste grise de GAFI, pour lui faciliter les dénouements des transactions sans faille des devises dans l’espace national, d’ici à mars ou juin, compte tenu de son implication dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Grevisse Tekilazaya
Ça y est, la diplomatie de de la République démocratique du Congo contre l'agression rwandaise commence à produire ses effets.
Dans un communiqué publié ce jeudi 20 février 2025, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor américain a annoncé l'imposition de sanctions contre James Kabarebe, ministre d'État rwandais chargé de l'intégration régionale, et Lawrence Kanyuka, porte-parole de la rébellion du M23, soutenue par l'armée rwandaise dans l'Est de la République démocratique du Congo.
James Kabarebe est sanctionné en raison de son rôle majeur dans le soutien constant et manifeste de Kigali aux rebelles du M23, qui occupent illégalement des villes et localités, dont Goma et Bukavu, en RDC.
« Aujourd'hui, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor américain a imposé des sanctions à James Kabarebe (Kabarebe), ministre d'État rwandais chargé de l'intégration régionale. Kabarebe est au cœur du soutien du Rwanda au Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé désigné par les États-Unis et les Nations unies (ONU) qui a rapidement étendu son contrôle territorial dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et est responsable de violations des droits de l'homme », a déclaré le sous-secrétaire par intérim du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Bradley T. Smith.
Quant à Lawrence Kanyuka Kingston, le Trésor américain le sanctionne pour l'occupation de Goma et Bukavu, ainsi que pour l'assassinat brutal de civils dans cette partie de la RDC.
« L'OFAC sanctionne également Lawrence Kanyuka Kingston (Kanyuka), un membre éminent et porte-parole du M23 et de la Congo River Alliance, ainsi que deux des sociétés de Kanyuka enregistrées au Royaume-Uni et en France. Fin janvier, le M23 et les Forces de défense rwandaises (RDF) ont capturé Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu en RDC, lors d'une bataille qui a tué des milliers de civils. Le M23 et les RDF ont poursuivi leur progression, s'emparant de l'aéroport de Kavumu, un centre de transport essentiel dans l'est de la RDC, et occupant la ville de Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu », poursuit-il.
Le gouvernement congolais, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, mène des actions diplomatiques auprès de la communauté internationale afin d'obtenir des sanctions contre le Rwanda.
Cette nouvelle représente pour Kinshasa un signal fort si l'on sait que le gouvernement congolais, par l'entremise de son ministre des Affaires étrangères, mène des actions diplomatiques auprès de la communauté internationale afin d'obtenir des sanctions contre les autorités rwandaises.
Roberto Tshahe/CC
Guerre d’agression : l’Allemagne a convoqué jeudi l’ambassadeur du Rwanda à Berlin pour lui signifier sa désapprobation et demander à ce pays de retirer immédiatement ses troupes de la République démocratique du Congo et d’arrêter son soutien aux terroristes du M23, selon le compte X du ministère des Affaires étrangères allemand.
« Soutenue par le #Rwanda, la milice M23 poursuit son offensive dans l'#Est de la RDC.
Le Rwanda doit respecter l'intégrité de la #RDC et retirer ses troupes. Nous condamnons fermement la violation du droit international et avons convoqué l'ambassadeur du Rwanda aujourd'hui », a indiqué la source.
ACP/CC
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a été promu hier vice-président du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). Cette nomination, annoncée par Joseph Kabila, président national du parti, fait de Minaku la deuxième personnalité du PPRD.
Longtemps influent au sein des institutions, Aubin Minaku, qui a dirigé l’Assemblée nationale de 2012 à 2019, retrouve un rôle de premier plan dans l’appareil politique du PPRD. Sa nomination à la vice-présidence montre la confiance renouvelée de Joseph Kabila envers lui et pourrait marquer une restructuration stratégique du parti.
Ce réaménagement intervient alors que le PPRD cherche à se réorganiser dans un contexte politique en pleine mutation. Avec Aubin Minaku à ce poste clé, l’ancien parti au pouvoir semble vouloir renforcer son influence et préparer une nouvelle dynamique pour l’avenir.
Ordi Mande