Revenu ce mercredi matin à Kinshasa après un séjour médical en Belgique, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé une réunion restreinte du gouvernement à la Cité de l'Union Africaine. La séance, qui a vu la participation de la Première ministre Judith Suminwa et d’une dizaine de ministres sectoriels, a principalement porté sur des questions sécuritaires dans l’Est du pays ainsi que sur la situation socio-économique et humanitaire.

Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a fait le compte rendu de cette réunion restreinte, indiquant que le président Tshisekedi avait donné des orientations claires et précises dans différents domaines pour des actions concrètes.

Le Conseil des ministres a adopté le projet d'ordonnance loi portant prorogation de l’état de siège, lequel entrera en vigueur à partir du 9 août 2024.

Le président Tshisekedi a également insisté sur les mesures à prendre pour l’amélioration du pouvoir d’achat des Congolais, en mettant en exergue l'exemple du prix du pain appelé « pistolet », dont le coût a doublé. Des instructions fermes ont été données à la Première ministre pour s'assurer que des mesures soient envisagées au niveau de la commission Ecofin et reconstruction du gouvernement.

Des mesures concrètes ont été proposées, notamment en termes de réduction de certains droits et taxes, ainsi que l'élimination des tracasseries qui entravent le transport des denrées de première nécessité. Daniel Mukoko Samba, vice-premier ministre, ministre de l'économie, ainsi que le ministre des finances, ont été appelés à harmoniser leurs vues afin que ces mesures soient adoptées formellement au Conseil des ministres de ce vendredi.

« La volonté du Président de la République est que les Congolais puissent constater très rapidement les effets des mesures prises en achetant des denrées ciblées à des prix réduits. Voilà l’essentiel de la réunion restreinte du Conseil des ministres de ce jour, présidée parle Président de la République", a conclu Patrick Muyaya.

Selon les données de la Banque centrale du Congo (BCC), le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs s’est stabilisé au début du mois d’août 2024, après des replis successifs observés les semaines précédentes. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 15,25 %, et en annualisé, il s’établit à 14,93 % contre une cible annuelle de 11,3 %.

actualite.cd/CC



Parti, le 2 août, de Kinshasa à la surprise générale pour la Belgique – pays qu’il considère comme son « autre Congo » -, le chef de l’Etat congolais a regagné la RDC dans la nuit de mardi 6 à mercredi 7 août de la même manière. Sans tambour ni trompette. Quelques heures avant de reprendre son avion, « Felix », comme l’appellent tant ses proches que ses contradicteurs, a accordé une interview au média kinois «Top Congo» au 32 rue Marie de Bourgogne. Christian Lusakueno et l’auteur de ces lignes étaient au micro. Vingt-quatre heures après la diffusion de cet entretien – dont le but était d’estomper les rumeurs alarmistes – la polémique fait rage.

LES RÉACTIONS

Certains auditeurs et téléspectateurs n’ont pas trouvé mieux que s’attarder sur un lapsus du chef de l’Etat. Et ce pour avoir dit « réduire le pouvoir d’achat » en lieu et place de « augmenter le pouvoir d’achat ». Et pourtant, un lapsus est et reste « l’emploi involontaire d’un mot pour un autre ». D’aucuns estiment que Felix Tshisekedi Tshilombo n’aurait pas dû accorder cette interview. Au motif, selon eux, qu’il a semblé parlé sous l’effet de médicaments.  

L’hommage rendu, par Felix Tshisekedi, à l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, dans les relations RDC-FMI est tout simplement «imbuvable» pour les Kinois. A tort ou à raison, Kazadi est considéré comme un « voleur ». Et ce en dépit du fait qu’il bénéficie encore de la présomption d’innocence dans le cadre de la surfacturation présumée d’un marché public.

Enfin, « Fatshi » est jugé « trop cach » dans ses propos sur la crise dans l’Est pour avoir traité Paul Kagame de criminel et qualifié « Joseph Kabila » de véritable leader de l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Nombreux sont les observateurs qui estiment le chef de l’Etat est apparu « fatigué ». C’est, semble-t-il, qu’il aurait donnée durant les premières minutes de l’émission. La béquille utilisée pour s’appuyer côté gauche est devenue aussi un sujet de controverse. C’est à croire que ceux avaient annoncé la « gravité » de l’état de santé du Président refusent la réalité en face.

Les Congolais seraient-ils de mauvaise foi ? Cette question n’est pas du tout une provocation dans la mesure où « Fatshi » avait abordé plusieurs thèmes. Outre son état de santé, il y a eu notamment : la situation socio-économique, le monitoring du gouvernement, le désamour à l’égard du chef de l’Etat, la guerre dans l’Est, la nomination de Constant Mutamba, la modification ou révision de la Constitution.

THEMES DE L’INTERVIEW

La santé du chef de l’Etat. « Je vais très bien. Je crois que ça se voit », a déclaré en liminaire le Président avant d’expliquer dans les détails les raisons qui l’ont poussé à venir poursuivre des soins à Bruxelles après avoir été soigné à l’hôpital du Camp Tshatshi. Comme pour couper court aux rumeurs sur la « gravité » de son hernie discale, il a eu ces mots : « J’ai présidé la réunion du Conseil des ministres du vendredi 2 août avant de m’envoler ». Après les soins, il devait observer quelques jours de convalescence. Les contradicteurs n’ont retenu que le lapsus.

La situation socioéconomique. Le Président de la République a mis l’accent sur le pouvoir d’achat de la population lequel ne cesse de s’éroder face aux fluctuations du dollar. Outre la dépendance de l’économie nationale à la devise américaine, il n’a pas exclu des «sabotages économiques» orchestrés par des ennemis tant internes qu’externes.

Felix Tshisekedi a rendu un hommage à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka qui, selon lui, est «à l’oeuvre». Et  d’ajouter que le Vice-Premier ministre en charge de l’Economie, Mukoko Samba, a présidé une réunion de la Commission économique et financière. «Un train de mesures urgentes» a été prise en vue de «baisser la tension sur le marché ». Pour lui, c’est un combat en permanence.

Le désamour ambiant. Réélu en décembre dernier avec 73%, on assiste à une ambiance de « désamour » à l’égard du chef de l’Etat. Il n’est pas rare d’entendre des réflexions du genre : « Je suis tshisekediste ‘Etienne’ et non tshisekediste ‘Felix’ ». Au motif, selon ces locuteurs, que ce dernier a oublié le mot d’ordre de Tshitshi : « Le peuple d’abord». Réponse de l’intéressé : « Je n’ai jamais exigé  à quelqu’un de m’aimer. La vie d’un Etat n’a jamais été un fleuve tranquille. Il y a des hauts des bas. ».  Ajoutant : « (…), J’espère qu’en 2028, lorsque nous ferons le bilan, ceux qui disent que je me suis éloigné de Tshisekedi Etienne auront le courage de revenir sur leurs propos ».

La guerre à l’Est. Réaffirmant sa foi au processus de Luanda lequel exige notamment le cantonnement des combattants de M23, le président Felix Tshisekedi n’a pas mâché ses mots en affirmant qu’aussi longtemps qu’il sera à la tête du pays, il n’aura jamais en face la délégation du M23. « Je veux parler au Rwanda », a-t-il souligné. Pour lui, les troupes rwandaises « n’ont qu’à plier bagage ». Et de marteler : «C’est une guerre de conquête territoriale ». Pour lui, il n’y aura pas de négociation au risque d’aboutir aux « mixages » et autres « brassages ».

La modification ou la révision de la Constitution.  Le chef de l’Etat a martelé, à ce sujet, qu’il ne voudrait nullement faire modifier la Constitution pour augmenter le nombre de mandat du Président et la durée. Il a clamé sa détestation de la manière dont le découpage territorial a été effectué au point que certains citoyens ayant vécu au chef-lieu de l’ancienne province deviennent des « étrangers ». Et de souligner, au passage, le temps consacré tant à la validation des mandats que l’élection du Bureau de chacune des Chambres. Son vœu est de voir les gouverneurs de provinces redevenir de « grands commis de l’Etat ». Il a déploré le chantage que les députés provinciaux exercent sur les chefs des exécutifs locaux. Le Président de la République espère mettre sur pied une grande commission nationale multidisciplinaire pour examiner la question constitutionnelle. L’ambition, selon lui, est de rapprocher l’Administration de la population.

La cohésion nationale. Répondant à une question sur la nomination-surprise de l’opposant Constant Mutamba au gouvernement, le Président a confirmé qu’il s’agit, à son point de vue, un signe d’ouverture en vue de rassembler. Il aurait fait part de cette volonté de cohésion nationale aux Evêques venus le rencontrer. Il n’a pas exclu un remaniement au début de l’année prochaine.

La diplomatie. Réagissant à une question sur le caractère « velléitaire »des relations entre la Belgique et la RDC, Felix Tshisekedi s’est, au contraire, félicité de l’excellence des rapports entre les deux pays. Selon  lui, des contacts sont entretenus au plus haut niveau. Il s’est, par ailleurs, réjoui de l’état des relations entre Kinshasa et Washington.   

Baudouin Amba Wetshi



Il aura fallu attendre quelques heures, après la sortie médiatique du Président Félix Tshisekedi, pour que le FCC -Front commun pour le Congo-, famille politique de l'ancien Président, réplique au sujet des accusations portées contre leur leader sur son soutien à la rébellion AFC de Corneille Nangaa. Très indignée, la famille politique du Président honoraire dénonce une campagne de dénigrement contre Joseph Kabila.

La réponse sans tarder provient de Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD -Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie-. Proche de Joseph Kabila, Ferdinand Kambere dénonce une campagne de dénigrement contre leur mentor.

"C'est une moquerie pour qu'un Président qui a eu le pouvoir de Joseph Kabila puisse se réveiller de sa maladie, la première personne à dénigrer, à ce niveau là, c'est l'ancien Président", s'est indigné Ferdinand Kambere.

Sans crainte d'être contredit, Ferdinand Kambere précise que le Chef de l'État, Félix Tshisekedi, a trouvé le pays dans une stabilité, grâce aux efforts de son prédécesseur.

"Kabila a fait des réformes nécessaires, depuis 2013, pour qu'il n'y ait plus impunité dans les questions de génocide. Félix Tshisekedi a tout trouvé. Qui ignore qu'ils ont tenté de faire un montage au niveau de DEMIAP, pour que quelqu'un qui serait de Nangaa cite le nom de Kabila?", s'interroge le secrétaire permanent adjoint du PPRD.

Malgré le boycott aux dernières élections, le FCC, rassure Ferdinand Kambere, ne soutient aucune rébellion.

 Grevisse Tekilazaya 

 


L'ACAJ -Association Congolaise pour l'Accès à la Justice- salue la Résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU -Organisation des Nations Unies-, ayant autorisé la MONUSCO -Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo-, à céder son matériel militaire à la Mission de la SADC en RDC -République démocratique du Congo-, malgré l’opposition du Rwanda, pays agresseur de la RDC. 

L'Association Congolaise pour l'Accès à la justice espère qu’il sanctionnera aussi prochainement ceux qui vont s’obstiner à poursuivre la guerre, commettre les crimes graves et le pillage des ressources naturelles dans l’Est de la RDC.

Il importe de souligner que la situation d'insécurité de déplacement massif des populations, dans la partie Est de la République démocratique du Congo, préoccupe au plus haut point les autorités du pays.

Serge Mavungu 



Le divorce entre l'international footballeur congolais, Chancel Mbemba Mangulu, et l'OM -Olympique de Marseille- est presque consommé, quelques semaines après l'arrivée de l'entraîneur italien, Roberto De Zerbi. Le natif de Kinshasa a été mis à pied ce mardi 06 août 2024, par le club phocéen, après un incident survenu à l'entraînement du lundi dernier. 

D'après RMC Sport, l'OM reproche à son joueur de s'être mal comporté avec un membre de l'équipe dirigeante proche de Pablo Longoria et Mehdi Benatia.

Une décision immédiate

La décision de le sanctionner a été immédiate. Chancel Mbemba a donc été écarté du groupe. Il ne s'entraînera plus avec ses coéquipiers et ne portera plus les couleurs Phocéennes.

Les relations entre Chancel Mbemba et l'Olympique de Marseille n'étaient déjà pas au beau fixe. Le club avait ainsi signifié au joueur qu'il ne comptait plus sur lui, le faisant s'entraîner avec la réserve. Une situation que l'intéressé vivait mal.

Le capitaine des Léopards de la RDC -République démocratique du Congo- est poussé vers la porte de sortie, après deux bonnes saisons passées chez les Olympiens. Il va devoir trouver un autre club, à une année de la fin de son contrat.

Gratis Makabi



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a laissé entendre, dans son interview accordée à la radio Top Congo, le mardi 6 août, depuis la Belgique, que le premier remaniement du Gouvernement Suminwa pourrait intervenir en début de l'année prochaine, soit en 2025, d'après l'appréciation de la Première ministre.

"Notre cheffe d'équipe, c'est la Première ministre Judith Suminwa. Je ne veux pas lui mettre davantage de pression", a-t-il dit.

Et d'ajouter :"Elle est suffisamment outillée pour évaluer le travail de ses ministres et m'en faire rapport."

Cela, avant de souligner la compétence et la responsabilité de la Première ministre dans l'évaluation des performances ministérielles.

Pour rappel, la Première ministre Judith Suminwa a été investie le 12 juin 2024.

Fadi Lendo 

 


L'artiste musicien congolais, Félix Wazekwa, va prester ce mercredi 07 août 2024, au stade Robert Cesar de l'île Saint-Denis, dans le cadre de la journée de la RDC. L'activité est prévue de 14h à 22h, et l'entrée est libre.

Outre le patron de Cultur'a Pays-vie, le chanteur franco-congolais Franglish sera de la partie, ainsi que plusieurs Beatmakers tels que DJ Lutonadio, Valmire, Raska, Luckness, Kenzarro Crew Céleste, Mbonda Rock, et Don Kanii.

Pour rappel, Félix Wazekwa va livrer un méga concert, le samedi 14 décembre prochain, à l'Adidas Arena de Paris, devant 9.000 spectateurs. Il sera le deuxième artiste congolais à s'être produit dans cette salle après Ferré Gola.

Gratis Makabi



Félix Tshisekedi est rentré à Kinshasa après avoir passé une dizaine de jours en Belgique pour un suivi médical, selon sa porte-parole Tina Salama. Le chef de l'État congolais, qui suivait un traitement pour une hernie discale, avait dû s'absenter de la scène politique pendant ce temps.

À son retour, Félix Tshisekedi présidera un Conseil des ministres restreint, a confirmé Tina Salama. Cette réunion marque son retour aux affaires après une période de convalescence.

Avant son départ pour Kinshasa, Tshisekedi avait déclaré à Top Congo FM qu'il aurait préféré rester à Kinshasa pour se soigner, même si une intervention chirurgicale s'avérait nécessaire. "Je ne voulais pas bouger de Kinshasa, même s’il fallait passer par une intervention chirurgicale. Mon médecin était venu à Kinshasa, mais pour des questions d’assurance, il lui était préférable que je vienne ici en Belgique", avait-il expliqué.

Le président a ajouté qu'il allait observer une courte période de repos avant de reprendre pleinement ses fonctions : "Je vais observer un moment de convalescence […]. Je suis d’attaque à nouveau."

La présence de Félix Tshisekedi en Belgique a entraîné son absence à la commémoration du GENOCOST à Kisangani le 2 août, un événement marquant pour la mémoire nationale.

actualite.cd/CC



Le Président de la République démocratique du Congo a évoqué mardi , son intention de doter le pays d’une nouvelle Constitution fondée sur des expériences vécues nationales, au cours dune interview accordée aux journalistes congolais mardi à Bruxelles (Belgique).

« Les réformes sur l’éclatement de l’administration ont été très très mal faites à mon avis et précipitamment, il faut revoir. Voilà pourquoi j’ai parlé à un certain moment de réunir une grande commission nationale (…) pour avoir enfin une Constitution adaptée à nos vrais problèmes », a déclaré le Chef de l’État.

« Pas celle qu’on a eue, qui nous a été parachutée, venue des laboratoires étrangers. Nous pourrons recourir à des expériences étrangères, mais en fonction des nos expériences vécues au pays » , a-t-il ajouté.

A partir de Bruxelles où il séjourne, dans le cadre d’un congé médical, il a indiqué que
cette démarche est envisagée « au regard de certaines situations déplorables enregistrées récemment à cause du respect de l’ actuelle Constitution ».

Le Président de la République a déploré notamment, « des procédures élastiques pour valider les mandats de députés nationaux et provinciaux ainsi que l’installation des institutions qui ont pris tout un semestre (…)pour la désignation des gouverneurs ».

« Aujourd’hui, moi je suis désolé, notre pays s’éclate de plus en plus à cause de ces élections provinciales et autres qui radicalisent le tribalisme, le clanisme., a martelé Félix Tshisekedi.

Il a en outre pointé du doigt le « problème de culture politique en République démocratique du Congo », faisant remarquer qu’« en matière de gestion de la chose publique, nous avons encore beaucoup à apprendre et nous allons aller étape par étape ».

Par ailleurs, le Président de la République a réitéré son refus d’engager « une moindre négociation avec les terroristes du M23 et consorts, « hormis des discussions uniquement avec le Rwanda de Paul Kagame ».
« Ecoutez-moi bien. Jamais, au grand j amais, tant que je serai Président de la République démocratique du Congo, je n’aurai en face de moi la délégation du M-23 ou de l’AFC (Alliance fleuve Congo) pour négocier, Jamais ! », a-t-il déclaré.

« Ce dont je veux parler avec le Rwanda – pas négocier- c’est pour demander à M. Kagame, criminel de son état, qu’est-ce qu’il a à voir contre mon peuple? », a-t-il martelé.

Il a enfin fait savoir que Joseph Kabila, président honoraire du pays, est en train de préparer une insurrection ».
« L’Alliance Fleuve Congo (AFC) de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, c’est lui », a révélé Félix Tshisekedi ».

ACP/CC



Félix Tshisekedi a publiquement accusé son prédécesseur Joseph Kabila d'être à l'origine de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa. 

"Joseph Kabila ? L'AFC, c'est lui. Il a boycotté les élections et prépare une insurrection", a déclaré M. Tshisekedi lors d'une interview sur Top Congo FM, ce mardi à Bruxelles. "L'AFC collabore avec le Rwanda contre la RDC", a-t-il ajouté.

Les déclarations de Félix Tshisekedi interviennent alors que les tensions politiques continuent de s'intensifier en RDC. Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, avait également réaffirmé en avril que Joseph Kabila était impliqué dans le mouvement de l'AFC. Lors d'une matinée politique au siège de l'UDPS, M. Kabuya avair dénoncé l'attitude de certains partis politiques qu'il accuse d'avoir rejoint la rébellion après avoir échoué à résister dans l'opposition.

"Endurer dans la souffrance de l'opposition, ce n'est pas donné à tout le monde. Lorsque je vous disais que l'affaire Nangaa, c'est Kabila qui est derrière, certains ont murmuré, mais c'est la vérité", a déclaré Augustin Kabuya.

En réponse à ces accusations, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) avait qualifié ces allégations de "sans fondement". Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent, Ramazani Shadary, le PPRD avait dénoncé une "campagne de diabolisation" menée par le régime actuel. "Sans la moindre preuve, on cite le Président Kabila pour une affaire qu'il ne connaît pas", soulignait le communiqué.

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