Le Syndicat National des Médecins (Synamed) exprime ses inquiétudes par rapport à l'applicabilité du projet de la gratuité de la maternité et soins du nouveau-né lancé par le chef de l'État le 6 septembre à Kinshasa. Dans une interview accordée au Desk femme d'Actualité.cd, le secrétaire général de cette structure sanitaire s'est dit indigné par la manière dont le gouvernement a procédé.

« Ceux qui doivent participer au premier chef dans l'application de cette gratuité de la maternité ne sont pas suffisamment informés ». Que ce soit les infirmiers ou le personnel médical, la pédagogie n'a pas été faite. L'information n'a pas suffisamment circulé et je ne sais pas comment ça va se passer. « C'est vrai qu'on a choisi quelques centres et cela va aussi se faire dans les autres provinces ; il faudra que le personnel médical sache à quoi s'en tenir », a déclaré Jhon Senga.

« Le doute subsiste par rapport aux accouchements difficiles ou aux enfants qui naissent avec des problèmes. » Comme vous le savez, actuellement il y a une bonne partie du personnel de santé qui est en grève, je ne sais pas comment ça va se faire. Même si l'État dit qu'il va payer, on se souvient très bien comment cela s'est passé pendant la Covid, à l'heure actuelle, certaines personnes n'ont jamais été payées.

John Senga en a profité pour formuler quelques recommandations : l'information suffisante aux acteurs principaux commis à la tâche, la disponibilité des moyens pour la prise en charge des personnels soignants, l'augmentation de la somme prévue pour la couverture de ce projet à Kinshasa.

Pour rappel, le Syndicat national des médecins (SynaMed) est un cadre juridique et légal de canalisation des revendications des médecins.

Grace GUKA



L’athlète congolais, Henock Luvualu Kangu a battu l’anglais Callahan Eliot, ce samedi 09 septembre 2023, en quart de finale du championnat du monde de Taekwondo qui se déroulera à Séoul, en Corée du Sud.

Première qualification de la RDC en demi-finale chez les moins de 58 kg. Les trois autres athlètes congolais vont compétir dans les prochaines heures.

Quatre athlètes vont représenter la RDC dans cette compétition. Il s’agit entre autres de Henock Luvualu Kangu, Jonathan Tshimanga, Jérémie Kiama et Grâce Banda.

La délégation congolaise a été conduite en Corée du Sud, le 07 septembre dernier par José Mandjeku, conseiller juridique du ministre des sports et loisirs.

opinion-info.cd/CC



Le Président Félix Tshisekedi a assisté, ce jeudi 7 septembre 2023 en la cathédrale Notre Dame du Congo, à une messe célébrée en hommage à la mémoire du Maréchal Mobutu, ancien président de la #RDC ex-Zaïre, disparu il y a 26 ans.

Les proches de l'illustre disparu, les personnalités de la République ainsi qu'une foule nombreuse ont pris part à cette messe de suffrage

" Votre présence à cette célébration montre votre promptitude à être proche des autres à des moments de peine comme de joie », a déclaré l’officiant du jour, l’abbé Yves Koko, à l’endroit du Chef de l’État.

Décédé le 7 septembre 1997 en exil à Rabat, au Maroc où demeure encore à ce jour sa sépulture, le Maréchal Mobutu fut le 2ème Président de la RDC (24 novembre 1965 - 16 mai 1997)

 CC



La délégation de l'équipe nationale de football du Soudan séjourne à Kinshasa depuis les premières heures de ce jeudi 7 septembre. Les Crocodiles du Nil vont affronter les Léopards de la RDC, vendredi 8 septembre, pour le compte des éliminatoires de la CAN 2023.

Arrivée à l'aéroport international de Ndjili par un vol d’Ethiopian airways, peu après minuit, l’équipe soudanaise est rendue à l'hôtel Béatrice où elle est logée.

Les Crocodiles du Nil vont s'entraîner ce jeudi à 15h00 au Stade des Martyrs. Les Léopards les remplaceront à 17h00.

Le lendemain, les Léopards auront leur dernière séance d'entraînement à 15h00 et les Crocodiles du Nil à 17h00, peu avant le coup d’envoi du match.

Les conférences de presse sont prévues vendredi matin au Stade des Martyrs. Celle de la RDC se tiendra à 10h00 et celle du Soudan à 10h30.

radiookapi.net/CC



La Tanzanie rejoint la liste des pays où les citoyens de la République démocratique du Congo peuvent désormais voyager sans visa, aux côtés de 25 autres pays tels que le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap-Vert, les Comores, Djibouti, l'Éthiopie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Kenya, Madagascar, la Mauritanie, Maurice, le Mozambique, l'Ouganda, la République centrafricaine, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, la Somalie, le Togo, la Zambie et le Zimbabwe.

Cette décision a été annoncée par l'ambassade de Tanzanie à Kinshasa, dans un communiqué daté du 25 août dernier, qui souhaite faciliter les voyages des citoyens congolais vers ce pays frère.

"L’Ambassade de la République-Unie de Tanzanie en RDC a le plaisir d'informer les ministères des Affaires étrangères congolais que la Tanzanie a révisé sa loi CAP.54 relative à l’immigration, intégrant désormais la RDC dans la liste des pays dont les ressortissants peuvent entrer sur son territoire sans obligation de visa."

Un habitant de Goma qui voyage fréquemment en Tanzanie partage son enthousiasme en ce sens 

"En tant qu'habitant de Goma et voyageur fréquent en Tanzanie, je pense que cette décision d'exempter les Congolais de visa est une véritable aubaine. Cela rendra nos voyages beaucoup plus simples et moins onéreux. Nous n'aurons plus à nous soucier des procédures de demande de visa et nous pourrons consacrer plus de temps à profiter des merveilles que la Tanzanie a à offrir. Je suis ravi de voir que nos deux pays frères renforcent leurs liens grâce à cette initiative," dit-il.

Cette mesure intervient peu de temps après celle prise par le Kenya, qui a également décidé d'exempter les citoyens congolais de visa, renforçant ainsi les liens entre les pays de la région et facilitant les échanges entre les deux nations.

Gloire Balolage 

 


De parents congolais, Noa Mupemba reste un ardent follower des Léopards. À l’aube de sa carrière professionnelle, le jeune attaquant reste ouvert à un avenir sous les couleurs bleu, rouge et jaune. Le jeune père place sa vie familiale au centre et ne se prive pas de savourer quelques tubes de soukous ou de rumba moderne.

Quels sont vos liens avec la RDC ?

Pour l’instant, je n’ai pas encore eu la chance d’y mettre les pieds, mais c’est un de mes projets. Il y a un voyage qui est prévu l’été prochain (en 2024, NDLR). J’ai de très forts liens quand même, puisque c’est le pays de mes parents. J’ai encore de la famille là-bas. J’ai de très forts liens avec le Congo, souvent il m’arrive d’appeler pour prendre des nouvelles de ceux qui sont là-bas.

La CAN 2024 arrive et il y a le projet de Sébastien Desabre pour la Coupe du monde 2026. Est-ce que si vous recevez un appel vous répondrez oui ?

Oui, je pense qu’au bout d’un moment, tu y réfléchis forcément. Donc, si Dieu fait grâce, si les choses bougent d’ici là, personnellement, je répondais oui.

Est-ce que vous suivez les rencontres des Léopards, que ce soit en direct ou sur les réseaux sociaux ?

Oui, bien sûr et je suis leur actualité. Comme un peu tous les Congolais en ce moment, je pense que c’est important de les suivre et de soutenir les Léopards. Donc oui, forcément, je suis l’équipe, je suis les résultats. Je suis un grand fan.

Pour l’instant, vous avez la nationalité française, mais est-ce qu’en tant que jeune joueur, vous avez déjà pensé à des situations où il y aurait l’éventualité de choisir entre la RDC ou la France ?

Je pense que c’est un choix qui est différent (de celui de Kimpembe, NDLR). Chaque personne fait le sien et j’en suis conscient. Comme vous avez mentionné, par exemple, Kimpembe, qui a déjà porté le maillot de la sélection, et puis qui a fini international français. Moi, je pense que vraiment, chacun est libre de faire son choix. Après, ça doit être un choix du cœur, la RDC c’est mon choix du cœur.

Quels sont vos modèles et vos inspirations dans le jeu, en particulier en tant qu’attaquant ?

En tant qu’attaquant, mon inspiration, mon modèle, ça a toujours été Cristiano Ronaldo. Toujours Team CR7.

Et la vie hors foot, quels sont vos hobbies ?

Quand je ne joue pas au foot, j’aime bien écouter de la musique et être en famille. Je pense que la famille, c’est très, très important. Aujourd’hui, je suis jeune père donc hors terrain, j’essaie de passer un maximum de temps avec ma famille. Qu’on soit réunis, c’est tout ce qui compte pour moi.

De cette jeune carrière, quel moment particulier qui vous a marqué ?

Ça reste quand même mon premier match en professionnel. C’était un match à l’école et c’était à domicile, ici à Laval. C’est un souvenir que je ne vais pas oublier parce que ce jour-là, mon papa qui est venu me voir. Mon papa, une personne qui m’a beaucoup soutenu depuis le début, était dans les tribunes et c’était très agréable. Il a tout fait pour que j’aille aux entrainements, même quand c’était compliqué. Je me souviens que c’est lui qui me déposait et après la séance, il venait me récupérer pour me ramener à la maison. Pouvoir rentrer dans le monde pro ce jour-là devant lui, c’était un souvenir vraiment magnifique.

Les fans de Laval vont forcément avoir des attentes, par rapport à votre profil et la confiance que le club vous a accordée. Quelles promesses voudriez-vous leur faire cette saison ?

La promesse que je pourrais faire, c’est que peu importe le temps de jeu qu’on me donnera, les minutes qu’on me donnera, je vais offrir tout sur le terrain. Ça, c’est une promesse que je pourrais faire. Je leur remercie du soutien et je remercie la direction pour sa confiance en moi.

Parce que vous avez parlé de la musique toute à l’heure, est-ce que vous écoutez de la rumba ?

J’écoute et je suis un grand fan ! (Rires) Je suis quand même Congolais. Mon artiste préféré, je pense que c’est ce que vous attendez, ça reste Fally Ipupa. Beaucoup de gens l’écoutent ici et c’est devenu un artiste international qui fait de la bonne musique.

Iragi Elisha



Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur en RDC, est fortement ébranlée par une épidémie de rougeole qui sévit avec virulence. Une préoccupation sanitaire majeure, la rougeole reste un enjeu de santé publique d'envergure dans cette région. En l'espace de huit mois seulement, cette maladie infectieuse a causé le décès de 87 personnes, portant la létalité à 1,7%.

Selon la division provinciale de la santé de l'Équateur, qui compte 18 zones de santé, 3 282 cas de rougeole ont été recensés. La zone de Bolomba détient le triste record de la plus affectée, avec plus de 1 200 cas à elle seule. Cette situation alarmante a incité les autorités sanitaires à lancer, le mardi 5 septembre à Mbandaka, une campagne de vaccination contre la maladie.

Le docteur Taylor Nganzi Nkeka, vice-gouverneur de la province, qui a inauguré cette campagne, exhorte les parents à emmener leurs enfants, âgés de 6 mois à 5 ans, dans les centres de santé les plus proches. L'objectif est de vacciner cette tranche d'âge, particulièrement vulnérable face à cette pathologie.

Le Ministère de la Santé, à travers le programme élargi de vaccination (PEV), dirige cette campagne de cinq jours, bénéficiant du soutien technique et financier de partenaires internationaux tels que l'OMS, l'UNICEF, GAVI et l'USAID.

Il est essentiel de souligner que cette épidémie n'est pas confinée à la seule province de l'Équateur. D'autres régions de la RDC sont également touchées. Dans la province de Maniema, la rougeole a mis à mal les enfants de moins de 5 ans à Kindu. Dans le Kwilu, la maladie a été fatale pour une centaine d'entre eux. 

L'Ituri a enregistré plus de 380 cas durant la première semaine de juillet. Par ailleurs, selon MSF à Salamabila dans la province du Maniema, plus de 54 195 consultations médicales ont été réalisées pour répondre à cette crise. Depuis le début de l'année, la RDC a comptabilisé plus de 148 000 cas de rougeole, illustrant l'ampleur de cette épidémie.

Les autorités, en collaboration avec les organisations internationales, sont à pied d'œuvre pour endiguer cette crise sanitaire et protéger les populations les plus vulnérables. La vigilance reste toutefois de mise, et le succès de ces campagnes de vaccination est primordial pour espérer inverser la tendance.

Peter Gbiako, à Mbandaka



Au cœur de Kinshasa, la culture s'exprime. Elle palpite sur les murs, se lit dans les attitudes, se chante à travers les paroles des rappeurs, se danse au rythme du hip-hop. Ce n'est pas un secret : Kinshasa est en effervescence et ses jeunes sont ses plus fervents ambassadeurs.

Dès que l'on pose le pied dans un quartier urbain de la capitale, on peut sentir l'énergie débordante des jeunes Kinois. Les murs des rues sont des toiles vivantes, constamment renouvelées par les graffitis. Les tenues vestimentaires, les choix musicaux, la façon dont on s'exprime : tout est un hymne à l'art urbain.

Le 2 septembre dernier, ce n'était pas qu'une simple date sur le calendrier. Elle marquait la clôture de la première édition du "Kinshasa Urban Arts Fest" au Centre Culturel de Lemba. Cette journée a transformé le centre en une véritable scène à ciel ouvert. Les murs, préalablement animés par les artistes du collectif Moyindo Tag, racontaient des histoires. Des histoires d'évolution, de changements de perceptions, d'acceptation.

Tata Nizoo, artiste graffeur et tête pensante derrière ce festival, rappelle qu'à ses débuts, l'art urbain était mal vu, perçu comme le fait de marginaux. "Aujourd'hui, les grandes marques collaborent avec des artistes de rue", déclare-t-il, non sans une pointe de fierté.

Les portraits de figures emblématiques, tels que Martha Cooper, Maître Botembe, DJ Kool Herc, Tupac, ou encore Lexxus Legal, ornent les murs. Des figures qui ont façonné, influencé, et défendu les arts de la rue.

Mais la célébration ne s'arrête pas aux murs. Elle vibre aussi à travers les prestations des jeunes danseurs et rappeurs venus célébrer le demi-siècle du mouvement hip-hop. Ces artistes, malgré leur jeune âge, ont rappelé l'essence même de cet art : dénoncer, critiquer, s'élever.

Et, le succès était palpable. Tata Nizoo ne cache pas son enthousiasme, ni ses ambitions pour le futur : "Face à l'affluence, nous avons dû refuser certains artistes. Si les moyens suivaient, cet événement s'étalerait sur plusieurs jours". Toutefois, il reconnaît les difficultés rencontrées, promettant une seconde édition encore mieux préparée.

L'art urbain, né dans les rues américaines des années 60, a fait du chemin. Il s'est propagé, a évolué, et a trouvé un écho tout particulier à Kinshasa. Souvent perçu comme du vandalisme, il est pourtant l'expression d'une jeunesse qui refuse le silence.

À Kinshasa, l'art urbain n'est pas qu'une simple mode. C'est un cri du cœur, un reflet de la rue, une forme d'expression qui réunit et passionne. Et, s'il y a une chose à retenir de tout cela, c'est que la jeunesse kinoise a quelque chose à dire, et elle le dira haut et fort.

Emmanuel Kuzamba



Le groupe des Léoaprds de la RDC est désormais au complet et peut préparer le match contre le Soudan de ce samedi 09 Septembre en toute quiétude.

Dans les premières heures de ce mercredi 06, soit à 3 jours de ce match décisif qui se tiendra au stade des martyrs de la pentecote, la bande à Sébastien Desabre se fait rejoindre par Cédric Bakambu et Jackson Muleka.

Ces deux joueurs venus fraîchement de la Turquie ont pris la direction de Hilton Hôtel, nouveau quartier général des Léopards à Kinshasa et vont s’entrainer pour la toute première fois cet après-midi.

Étant au complet, le groupe des fauves congolais devra accélérer sa préparation sur cette explication, comptant pour la 6ème journée qui sera abordée comme une finale entre les deux sélections à l’un des plus grands stade de l’Afrique Centrale (Stade de martyrs).
 


En prélude du match opposant la République Démocratique du Congo (RDC) au Soudan, prévu pour ce samedi 9 Septembre au stade des martyrs de la pentecôte, de nombreux fans de football ont exprimé leur mécontentement face aux prix élevés des billets fixés pour l’événement.

Le Comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa), a annoncé les prix des billets, fixés à 10.000 FC (4 $) pour le pourtour et 20.000 FC (8 $) pour la tribune centrale. Peu de temps après cette annonce, plusieurs voix se sont élevées pour contester ces tarifs jugés exorbitants, qui ne tiennent pas compte de la réalité économique et sociale des Congolais.

Certains supporters estiment que de tels prix vont dissuader les fans de venir soutenir l’équipe nationale, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur la motivation des joueurs et sur leur performance lors de cette explication.

« Nous sommes responsables de nos échecs, à ce prix, les joueurs ne seront pas encouragés par les supporters, et leur motivation pour faire de grandes choses en pâtira. », a lâché un fan.

Cependant, d’autres partisans estiment que le Comité de Normalisation devrait maintenir ces prix afin d’assurer l’entretien des installations sportives et d’éviter les troubles.

« Au contraire, je soutiens cette idée. Le prix d’entrée doit être à la hauteur des coûts d’entretien et permettre de prévenir les problèmes dans les installations sportives. », a-t-il fait savoir.

Malgré les critiques, le Comité de Normalisation n’a pas fait marche arrière concernant les prix des billets, qui ont été annoncés dès le mardi 5 septembre. Dieudonné Sambi, à la tête de ce comité, invite les Congolais à se rendre dans les différents points de vente pour se procurer leurs billets avant le jour-j, car aucune vente ne sera effectuée le samedi 9 septembre au stade des martyrs.

Il reste à voir si ces prix élevés auront un impact sur l’affluence des supporters lors du match RDC vs Soudan et sur l’ambiance qui règnera au stade des martyrs de la pentecôte. Pour rappel, les fauves joueront leur qualification pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire lors de cette rencontre décisive pour la qualification face au Soudan.

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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