François Kabulo et son administration sont dans le dur à l’heure actuelle après le non maintien du stade des Martyrs parmi les stades devant recevoir les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Le patron du secteur sportif est vivement critiqué pour le tapage récemment orchestrée par son administration ; tapage sous prétexte que le stade des Martyrs était à la hauteur de recevoir les rencontres africaines de la sélection nationale senior. Pour ses détracteurs, l’ancien journaliste de la RTNC serait loin des attentes placées en sa personne.

« Le ministère du sport a menti a tout un peuple en déclarant le stade des Martyrs prêt à accueillir les compétitions internationales. L’honnêteté et la probité morale ne sont plus l’apanage des autorités congolaises », a déclaré Luc Kalume, acteur de la société civile

D’après les informations recueillies par ActuRDC, seul le stade TP Mazembe est viable pour recevoir les rencontres à caractères internationales.

Pour l’instant, les responsables du stade des Martyrs n’ont que deux mois pour se conformer aux exigences de la CAF et de la FIFA, afin d’accueillir les qualificatifs du Mondial 2026.

François Kabulo et son administration devront accélérer la vitesse des travaux de rénovation du stade des Martyrs afin de permettre aux léopards de travailler dans des conditions requises par la CAF. Pour la rencontre la RDC vs Soudan, l’instance faitière du football continental avait accordé une mesure de grâce au pays de Lumumba pour abriter cette affiche au stade des martyrs, comptant pour la 6è journée des éliminatoires de la CAN 2023.

Actu RDC/CC



À 30 ans, Giannelli Imbula s’est engagé avec Instanbulspor, en provenance de Tuzlaspor, club de la deuxième division turc. Les sources concordantes contactées par ActuRDC révèlent que le congolais a résilié son contrat pour s’engager avec le club de la Super Lig.

« Giannelli Imbula a résilié son contrat avec Tuzlaspor pour s’engager avec Instanbulspor après un séjour de quelques mois seulement. La cause de ce divorce est une envie du joueur de changer de challenge. Il ne trouvait pas de place pour lui dans le projet sports du club », a déclaré une source proche du joueur.

Les clauses du contrat avec Tuzlaspor sont tenues secrètes pour un premier temps, a-t-on appris.

Actu RDC/CC



Gally Garvey est la star de la nouvelle génération musicale congolaise. Avec sa voix mélodieuse et son style unique, cette étoile montante du monde urbain et roumba est le fruit d’un contact sans précédent avec les œuvres de l’élite musicale du pays de Lumumba. Le jeune serait donc monté sur les épaules de ses aînés pour enfin trouver son chemin.

Garvey est le résultat d’un mélange entre Ipupa, Gola et plein d’autres grands noms de la musique congolaise. Pour lui, ce choix de s’inspirer des aînés est la conséquence de son amour et de son attachement sans faille à la musique. Trop jeune, le garçon grandi à Kinshasa mourait déjà d’envie de marcher sur les pas des géants.

« J’aime chanter et du coup j’écoutais énormément d’artistes, comme par exemple Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi Olomide quand j’étais jeune », déclarait t-il.

Gally Garvey peut aujourd’hui se venter d’avoir eu une collaboration avec Koffi Olomide et une autre avec Héritier Wata. Jeune et talentueux, Garvey est actuellement le chouchou de la jeunesse et une inspiration pour les jeunes musiciens congolais.

Actu RDC/CC



Parents d’une magnifique fille, Innoss’b et Rebo Tchulo sont unis pour la vie. Les deux tourtereaux ne cessent d’augmenter la flamme de leur amour après plusieurs mois de vie commune. Une chose est sûre, « Innoss’b et Rebo Tchulo, c’est pour la vie ».

Innoss’b reste un fan de la famille malgré son succès mondial. Dans une vidéo apparue sur les réseaux sociaux, on peut facilement voir le chef de la famille défendre sa femme face aux critiques d’internautes. Face aux cris des gens qui crient en disant « la Maman… », le Jeune leader leurs a répondu : « La maman selon le cœur du peuple ».

D’après plusieurs constats, Innoss’b et Rebo Tchulo seraient mariés dans la discrétion la plus totale. Des sources sûres indiquent que la bague de mariage sur le doigt de la dulcinée du natif de Goma a été mise le jour de ce grand rendez-vous d’heureux souvenirs.

Actu RDC/CC



La Cour de comptes a lancé l’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass en République Démocratique du Congo. L’annonce a été faite à ActuRDC par des sources concordantes ce jeudi 31 août 2023.

« L’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass vient d’être lancé», avertit, le magistrat Tonduangu Kongolo, directeur de cabinet du premier président de l’institution de contrôle des finances et biens publics en RDC, Jimmy Munganga Ngwaka.

D’après Jimmy Munganga Ngwaka, « Il s’en suivra d’autres audits dans le secteur des industries extractives. L’audit des recettes judiciaires et celui de la gestion des soins médicaux à l’étranger sont pratiquement à la fin».

En outre, la Cour assure que «la ville province de Kinshasa a déposé son projet d’édit sur la reddition des comptes et ne figure donc plus sur sa liste noire».

En effet, « la Cour des comptes a reçu les projets d’édit portant reddition des comptes pour le budget du dernier exercice de 21 provinces sur 26. C’est un exploit jamais réalisé », se félicite le juge Tonduangu.

« S’agissant des gouvernements provinciaux qui n’ont pas encore transmis à la Cour des comptes leurs édits portant reddition des comptes du budget du dernier exercice, celui de 2022, le premier président de la Cour des comptes a déjà saisi leurs assemblées provinciales respectives afin que des sanctions idoines soient prises à l’encontre des gouvernements provinciaux défaillants. Il s’agit des provinces ci-après : Kwango, Maï-ndombe, Mongala, Nord-Ubangi et Tshuapa», énumère-t-il.

Par ailleurs, «la Cour des comptes rappelle aux gouvernements provinciaux qu’elle demeure dans l’attente de transmission des éléments d’exécution de leurs budgets en cours au premier semestre. Le délai fixé au 15 août étant déjà dépassé. Toutes les provinces seront contrôlées sans exception. Cela se fera progressivement», précise-t-il.

Actu RDC/CC



L'annonce du coup d'État au Gabon a déclenché une vague de réactions également en République démocratique du Congo. Les leaders du coup d'État ont désigné un général comme président de transition après avoir pris le pouvoir à la suite d'élections contestées où Ali Bongo Ondimba, issu d'une famille ayant régné pendant 55 ans, a été déclaré vainqueur.

Claudel Andre Lubaya, député de l’opposition, a tweeté à ce sujet : "Les 64% des gabonais qui avaient prétendument réélu Ali Bongo sont descendus dans la rue pour célébrer avec joie, sa destitution annoncée. Moralité : Tout pouvoir excessif meurt de ses propres excès".

De son côté, le parlementaire Jacques Djoli Eseng'Ekeli, membre de la majorité au pouvoir, a quant à lui commenté : "La pathologie putschiste n'a essentiellement pour antibiogramme que le constitutionnalisme. La thérapie anticipative de la délinquance politique est la politique saisie par le droit."

Pour sa part, Seth Kikuni, entrepreneur et homme politique congolais qui s'était porté candidat aux élections de 2018, a déclaré : "Ali Bongo fait appel aux amis du Gabon. Il est désormais seul, lui qui croyait avoir sa tribu, ses amis et une diplomatie agissante." Il a ajouté: "Les militaires n'aiment pas les politiciens. Ils pensent qu'ils sont indisciplinés, jouisseurs, inconscients etc. Et quand l'occasion se présente, ils n'hésitent pas à se saisir des armes pour faire taire tout le monde. Bienvenue 1965 en Afrique."

Steve Mbikayi, député national membre de la majorité au pouvoir, a pour sa part écrit : "Coup d’ État au Gabon... Les Bongo ont fait la honte de l’Afrique... À chaque pays de renforcer les garde-fous pour se mettre à l’abri de ce phénomène et laisser le jeu démocratique se dérouler dans le respect des règles de l’art."

L'activiste Fred Bauma a commenté : "Une tentative de coup d’état électoral suivie d’un coup d’état militaire, c’est ce qui se passe au #Gabon. Qui blâmer?"

À Kinshasa, les réseaux sociaux ont été pris d'assaut par des rumeurs. Suite à un canular circulant sur une prétendue interdiction de diffusion d'événements liés au Gabon, le Conseil supérieur de la communication et des médias, a rapidement démenti : "Le CSAC... n’a émis aucun communiqué portant interdiction de diffusion des informations sur le Gabon. Le chiffon qui circule est l’œuvre des gens de mauvaise foi et sans scrupule."

Au niveau régional, le Président de l'Angola, João Lourenço, se rendra au Congo-Brazzaville pour des consultations avec son homologue, Denis Sassou Nguesso, sur la situation préoccupante au Gabon.

Ce coup d'État s'ajoute à une série d'événements politiques majeurs en Afrique centrale et suscite des inquiétudes quant à la stabilité de la région.

actualite.cd/CC



La République démocratique du Congo a annoncé aujourd'hui la nomination d'Emile Ngoy Kasongo au poste d'ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire auprès de la France et de la Principauté de Monaco. Cette décision marque la fin du mandat de Ruth Isabel Machik Tshombe à la tête de l'ambassade congolaise en France.

Les ordonnances présidentielles officialisant ces nominations ont été lues ce jeudi 31 août 2023, après le journal télévisé de 13 heures sur la chaîne nationale RTNC. Le Président Félix Tshisekedi a ainsi confié à Emile Ngoy Kasongo la mission de représenter la République démocratique du Congo auprès du pays d'Emmanuel Macron.

Avant sa nomination, Emile Ngoy Kasongo occupait le poste de Directeur Général de l'Institut Supérieur de Commerce (ISC). Entre avril et mai de cette année, il a été replacé à l'UNIKIN (Université de Kinshasa) en tant que secrétaire général chargé de la recherche, suite à l'arrêté du ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo.

En plus de sa nomination en France, Emile Ngoy Kasongo a également été désigné ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République démocratique du Congo auprès de la Principauté de Monaco, selon une autre ordonnance lue sur la chaîne nationale.

Cette annonce intervient après le rappel, en décembre de l'année dernière, de l'ancienne ambassadrice de la République démocratique du Congo à Paris, Isabel Tshombe. Elle était soupçonnée de "malversations financières" portant sur plusieurs millions d'euros, accusations qu'elle a catégoriquement rejetées en les qualifiant de "forfaiture".

Isabel Tshombe, qui était en poste à Paris depuis janvier 2022, a été sommée de rentrer à Kinshasa "avant le 15 janvier 2023", selon une note du ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, transmise à l'ambassadrice le 27 décembre 2023. Le ministre a justifié ce rappel en évoquant les conclusions d'une mission de contrôle effectuée en novembre 2022, selon lesquelles des "malversations financières" d'un montant de 2 653 142,76 euros auraient été commises pendant les 11 mois de gestion de l'ambassade.

Quelques jours avant cette nomination, le Conseil d'État, par sa décision du 11 août 2023, avait rétabli Isabel Machik Tshombe dans ses droits. Dans la même décision, il avait ordonné au Vice-Premier Ministre et ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, de clore la procédure disciplinaire engagée à l'encontre de la diplomate congolaise en poste à Paris depuis le 25 janvier dernier. Le Conseil d'État a également demandé au ministre de soumettre les conclusions de la Commission de discipline ad hoc au Président de la République, Félix Tshisekedi.

Clément MUAMBA



Le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, apparaît comme le nouvel homme fort du Gabon après le coup d'État contre le président Ali Bongo ce mercredi 30 août 2023. Il a été nommé "président de la Transition" par les putschistes. Un proche d'Ali Bongo derrière le coup d'État.

Pourtant, ce militaire gabonais, chef de la garde présidentielle, était jusqu’à peu un membre incontournable du régime Bongo.

À l’extérieur du palais présidentiel à Libreville, le chef de la garde présidentielle du président déchu, Brice Oligui Nguema, est porté en triomphe par ses hommes, mercredi 30 août 2023, quelques heures après le coup d’État mené par des militaires qui a renversé Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009 et la mort de son père Omar Bongo.

Acclamé par les bérets verts de la garde présidentielle, le général a été désigné par de nombreux médias internationaux comme le nouvel homme fort au Gabon. Ce dernier, interrogé en exclusivité par le journal Le Monde , a confirmé sa participation au coup d’État.

Un slogan, « Oligui, président ! », est inlassablement répété par les soldats, dans des images retransmises notamment par la chaîne de télévision Gabon 24. Ce slogan deviendra vite réalité. Le militaire a été nommé en fin d’après-midi ce mercredi 30 août « président de la transition » par les putschistes.



Le Gabon est plongé dans la crise politique ce matin avec l’annonce par des militaires d’un coup d’État. Alors que la réélection d’Ali Bongo venait d’être proclamée avec 64,27% des voix, une douzaine de militaires sont intervenus sur la chaîne nationale Gabon 24.

Le « Comité de transition et de restauration des institutions » dirigé par le commandant Ondo Obiang a annoncé l’annulation des résultats de l’élection présidentielle et la dissolution de toutes les institutions. Selon eux, le régime d’Ali Bongo se caractérisait par « une gouvernance irresponsable » menant le pays vers le chaos.

Des tirs d’armes automatiques ont été entendus dans la capitale Libreville après cette déclaration de prise de pouvoir, laissant craindre des affrontements. Les militaires putschistes ont indiqué contrôler la situation et fermé les frontières « jusqu’à nouvel ordre ».

Ce coup d’État, survenu seulement quelques heures après l’annonce de la réélection contestée du président sortant, plonge le Gabon dans une grave crise institutionnelle. La communauté internationale appelle à la retenue tandis que l’issue de cette révolte militaire contre le régime Bongo demeure incertaine.

Qui est Ondo Obiang ?

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang est l’un des commandants en second de la garde d’honneur de la Garde républicaine, l’unité de gendarmerie chargé de sécuriser la présidence de la République. Selon le communiqué lu lundi matin sur les ondes de Radio Gabon, il serait le principal instigateur de la tentative du coup d’État du 7 janvier.

Présent dans les locaux de Radio Gabon alors que le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale gabonaise y a donné l’assaut, Kelly Ondo Obiang est parvenu à échapper aux gendarmes et était toujours en fuite à l’heure où nous écrivions ces lignes (11h GMT). Quatre militaires ont en revanche été appréhendés lors du même assaut et mis aux arrêts, selon le gouvernement. Six autres personnes, des employés de Radio Gabon, étaient présents sur place.

Mais tout indique que le coup d'Etat a réussi.

CC


Le tribunal militaire de garnison de Kolwezi dans la province du Lualaba, siégeant en matières répressives au premier degré, a rendu son verdict, ce mardi 29 août 2023, dans l'affaire qui a opposé le ministère public à 9 prévenus. 

À en croire le jugement rendu par cette instance judiciaire, 3 prévenus ont été condamnés à une peine de mort et 3 autres ont écopé de 20 ans de prison. Ces derniers étaient poursuivis pour vol en mains armées, association des malfaiteurs et détention illégale d'armes de guerre. 

Il sied de signaler que le tribunal militaire de garnison de Kolwezi a renvoyé libre de toute poursuite trois autres prévenus pour défaut d'éléments. 

Pour rappel, dans la nuit du 11 au 12 février 2022, ces criminels s'étaient introduits dans les installations de l'entreprise Proxy Business, aux environs de minuit. Ils y avaient emporté notamment deux ordinateurs portables de marque HP et leurs accessoires, une imprimante de marque HP. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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