Le directeur provincial de l’Agence nationale des renseignements (ANR), ses deux adjoints et le porte-parole civil du gouverneur du Nord-Kivu sont, depuis mardi 13 février, aux arrêts, à Goma et puis transférés le même jour à Kinshasa.

La Direction générale des renseignements militaire (photo ci-dessus: général Ndaywel) les accuse de complicité présumée avec la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda.

Ce service de l’armée nationale affirme avoir agi ainsi après avoir intercepté des communications entre les incriminés et les rebelles du M23.

Le nouveau porte-parole civil du gouverneur militaire du Nord-Kivu qui venait d’être nommé il y a quelques semaines, fut membre du parti politique de Corneille Nangaa qu’il avait quitté peu avant les élections. 

Contacté à ce sujet, le porte-parole militaire du Gouverneur du Nord-Kivu, lieutenant-colonel Njike Kaiko a indiqué sans plus de détails que ce dossier se trouve entre les mains de la justice.

Ces arrestations sont opérées pendant que les combats font rage entre les FARDC, les miliciens locaux et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans les environs de Sake, territoire de Masisi (Nord-Kivu).

radiookapi.net/CC



Le 16 février 1992 marquait le début d'une tragédie qui restera gravée dans l'histoire de la RDC, alors que des manifestants réclamant la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) ont été violemment réprimés par les forces de l'ordre. 

Selon les sources officielles, une dizaine de manifestants ont trouvé la mort ce jour-là, tandis que la société civile avance un bilan beaucoup plus lourd, évoquant la disparition d'une centaine de personnes. Des milliers de citoyens, venus des différentes zones de Kinshasa, avaient répondu à l'appel lancé par un groupe de prêtres, intellectuels et laïcs catholiques pour réclamer la réouverture de la CNS, dans ce qui fut l'une des plus grandes manifestations depuis l'indépendance du pays.

Arborant bougies, rameaux et chapelets, les manifestants ont défié l'interdiction des autorités, exprimant ainsi leur désir ardent de voir la CNS reprendre ses travaux. Face à cette mobilisation massive, la répression a été d'une violence inouïe, avec des tirs à bout portant de la part des forces de l'ordre contre les protestataires.

Deux mois après ces événements tragiques, malgré l'opposition du Premier Ministre Jean Nguz Karl-I-Bond, qui dénonçait le coût budgétaire des travaux de la CNS réunissant 2 650 délégués, ce forum a finalement repris ses activités. Il aboutira à la désignation d'Étienne Tshisekedi comme Premier Ministre du gouvernement de transition le 15 août 1992, marquant ainsi un tournant dans l'histoire politique du pays.

La CNS clôturera finalement ses travaux en décembre 1992, laissant derrière elle un héritage et des souvenirs indélébiles dans la mémoire collective congolaise.

Cette commémoration rappelle la lutte pour la démocratie et les droits des citoyens en RDC, ainsi que les sacrifices consentis pour atteindre ces idéaux.

actualite.cd/CC



Un des policiers déployés à la commune de la Gombe pour faire respecter la mesure du vice-premier ministre interdisant notamment aux taxis-moto de circuler dans ladite municipalité a tué, ce jeudi 15 février 2024, un motard sur le boulevard du 30 juin juste à la clôture de l'Office national des transports (Onatra).

Selon un témoin rencontré sur le lieu, le motocycliste appelé communément "wewa" voulait s'extraire des mailles des agents de l'ordre, un policier l'a frappé avec la crosse de son arme à la tête et a fini par tomber sur la bordure de l'enclos de l'Onatra.

"Le motard était venu déposer son client à Gombe dans le cadre de son travail. Comme il leur avait été interdit de circuler à Gombe, les policiers l'ont attrapé. Dans sa tentative de s'échapper, un policier l'a frappé avec la crosse de son arme sur la tête, puis il est tombé sur la bordure et la mort s'en est suivie", a dit Jean, un témoin trouvé sur le lieu.

Selon certains vendeurs ambulants communément appelés "coopérants", les policiers sont partis avec le corps et la moto.

La mesure portant interdiction des taxis-motos de circuler à Gombe fait suite aux manifestations qui ont eu lieu le samedi 10 et lundi 12 fevrier dénonçant le silence de la communauté internationale dans l'agression de la République démocratique du Congo par le régime de Kigali.

Les mesures prises par le vice-premier ministre en charge de l'Intérieur sont bafouées par certains motards, shuegués et les vendeurs ambulants. 

Joslin Lomba



Désigné depuis une semaine, l’informateur Augustin Kabuya a pris l’engagement, jeudi 15 février, de consulter tout parti politique représentatif à l’Assemblée nationale.

Il l’a dit au cours d’un point de presse à Hilton Hôtel, à Kinshasa.

Augustin Kabuya a précisé qu'il consultera tour à tour toutes les forces politiques ayant au moins un siège à la chambre basse, y compris celles de l'opposition :

«Je me dois de prendre contact avec les différentes forces politiques qui constituent l’Assemblée nationale. Je vais lancer les invitations aux partis et regroupement politiques, aux personnalités suivant l’agenda établi à cet effet ».

L’informateur a recommandé aux partis membres de la coalition majoritaire de signer des actes d’engagement collectif à la Majorité parlementaire.

Cela pour que les partis et regroupement politiques participant aux consultations ne puissent agir que par des personnes ayant qualité à les engager.

 « Ils devront préciser principalement deux choses : déclarer leur appartenance ou non à la coalition majoritaire pour former le gouvernement. A l’issue de ces travaux, il sera dégagé le nombre de partis et regroupements ainsi que les élus qui, sur les 477 actuellement proclamés par CENI, feront partie de la coalition gouvernementale », a fait savoir Augustin Kabuya.

Ces consultations visent à identifier, durant un mois ou plus, une coalition majoritaire à l'Assemblée nationale en vue de la formation du gouvernement, a-t-il ajouté.

L’informateur désigné va rendre les consultations de sa mission au Président de la République.

radiookapi.net/CC



Le député Constant Mutamba a pris l'initiative mercredi 14 février 2024 d'adresser deux questions écrites au Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères, et au Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, concernant les crimes graves commis à l'Est de la RDC.

Dans ces questions, il interroge : « Pourquoi la justice congolaise n'a-t-elle pas jusqu'ici lancé publiquement l'instruction pénale et le mandat d'arrêt international contre Monsieur Corneille Nangaa, sujet congolais, pour attentat contre l'autorité de l'État et l'intégrité du territoire, et tentative de renversement du régime constitutionnel ? »

Ces interrogations visent à éclairer la population et à déterminer les responsabilités de chaque institution ou responsable départemental dans cette affaire.

Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et actuel leader du parti "Action pour la Dignité du Congo et de son peuple" (ADCP), a récemment lancé une nouvelle coalition politico-armée dénommée "Alliance Fleuve Congo".

Plusieurs voix, y compris celle de son propre frère, le gouverneur de la province de Haut-Uele, Christophe Baseane Nangaa, appellent Corneille Nangaa à reconsidérer ses actions. Christophe Baseane Nangaa a souligné les divergences avec son frère, déclarant : "Je lance un appel pour qu'il revienne à la raison, pour qu'il comprenne qu'il ne peut pas porter un bilan lourd des forfaitures des Rwandais."

Par ailleurs, Constant Mutamba pose également deux autres questions :

  • Pourquoi le gouvernement congolais n'a-t-il pas saisi la Cour Pénale Internationale contre Monsieur Paul Kagame, Monsieur Corneille Nangaa ainsi que leurs complices, pour crime de guerre et crime contre l'humanité commis dans la partie Est de la RDC ?
  • Pourquoi le gouvernement congolais ne saisit-il pas la Cour Internationale de Justice contre l'État Rwandais pour occupation illégale d'une partie du territoire congolais par les troupes rwandaises, pour crime d'agression et crime contre l'humanité, conformément aux articles 34, 35 et 36 de son statut ?

actualite.cd/CC



Tout est allé très vite pour Héritier Luvumbu. Le footballeur congolais évoluant au Rayon Sports, au Rwanda, était jusque le week-end dernier, un des joueurs de ce club avant que les choses ne se retournent contre lui. Après son but lors du match de son équipe face à Police FC, Luvumbu a célébré en couvrant sa bouche et en pointant deux doigts sur sa tempe. Un geste qui n’est pas passé dans le pays de Paul Kagame.

Juste après, le club a fait savoir qu’il désapprouve le geste de Héritier Luvumbu avant que le joueur ne soit suspendu pour six (6) mois de toutes activités sportives au Rwanda. Comme si cela ne suffisait pas, la sanction suprême n’a pas tardé à arriver. Le club a annoncé ce mardi la résiliation du contrat de son joueur à cause de ce geste.

Cette célébration considérée comme une expression de soutien et de solidarité aux populations de l'Est de la RDC qui subissent les affres de l’insécurité qui a causé des millions de morts depuis plus de 20 ans, a été exhibé par les joueurs congolais lors du match de la demi-finale de Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire face au pays hôte.

Il symbolise, dans l’entendement populaire, le silence de la communauté internationale face à cette situation qui n’a que trop duré dans cette partie de la RDC. Mais au Rwanda, le geste a été interprété comme une dénonciation de l'agression de la RDC par le Kigali qui ne l’a toujours pas reconnue. Du côté congolais, les internautes ont salué le geste de Luvumbu, bien qu'aucune réaction officielle n'ait été enregistrée à Kinshasa jusqu'à présent.

La résiliation du contrat de Luvumbu marque une nouvelle étape dans cette controverse qui mêle sport et politique, suscitant des réactions contrastées au Rwanda et en RDC. Luvumbu est arrivé ce mercredi à Kinshasa, il a été accueilli par le ministre des sports et loisirs, Kabulo Mwana Kabulo.

actualite.cd/CC



Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé un financement de 123,5 millions de dollars en partenariat avec quatre banques locales - EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank - pour régler une partie importante des arriérés de subventions pétrolières. Cette démarche vise à renforcer la stabilité des finances publiques et accélérer les réformes structurelles dans le secteur pétrolier.

Ces avancées s'inscrivent dans le cadre des efforts entrepris pour assainir et rationaliser les subventions pétrolières, dans le but de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques. Les récentes mesures s'inspirent des recommandations issues d'un audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) réalisé en 2022 par le cabinet Mazars, dont les conclusions ont été rendues publiques en mai 2023.

Dès avril 2022, le gouvernement avait entrepris des mesures proactives pour maîtriser les dépenses publiques, notamment en excluant le secteur de l'aviation internationale du dispositif de subventionnement. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, représentant près de 20% des manques à gagner.

L'objectif à long terme est de réduire progressivement les écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail, afin de parvenir à une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, explique le gouvernement. 

La création d'une nouvelle parafiscalité et la mobilisation de fonds substantiels auprès des banques locales pour refinancer une partie des arriérés de subventions reflètent la volonté du gouvernement de restaurer la confiance dans le secteur pétrolier, dit le ministère de Finances. Cette initiative, soutenue par le consortium des banques susmentionnées, contribue à éviter toute rupture dans l'approvisionnement en carburant.

« 40% du prix de carburant que vous consommez est payé par l’Etat. Lorsque le carburant prend de l’ascenseur, tout prend de l’ascenseur. Lorsque nous nous attelons à contenir le prix du carburant, nous contribuons dans le quotidien des ménages », expliquait Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias.

Pour le Fonds Monétaire International (FMI), qui a conclu avec le gouvernement congolais un programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC), ce système de subvention aux prix des carburants doit être réformé, afin d’en limiter le coût et de le remplacer par des aides ciblées au profit des ménages les plus nécessiteux.  « Côté dépenses, les efforts doivent continuer pour les orienter vers les plus utiles à la population, telles que les dépenses de santé, d’éducation et d’investissements dans les infrastructures indispensables », disaient Mercedes Vera-Martin et Gabriel Léost, respectivement Cheffe de mission du FMI pour la RDC et ancien Représentant Résident en RDC pour le FMI, dans une une op-ed sur ACTUALITE.CD

actualite.cd/CC



Héritier Luvumbu, footballeur congolais récemment actif au sein du club Rayon Sports au Rwanda, a témoigné mercredi à Kinshasa après sa récente arrivée dans la capitale congolaise, suite à la résiliation controversée de son contrat par son club. Accueilli par le Ministre des Sports et Loisirs, Kabulo Mwana Kabulo, Luvumbu quitte le Rwanda à la suite d'une suspension et d'une résiliation de contrat sur fond de geste symbolique lors d'un match.

"Juste après le match, tout semblait bien se passer. Cependant, je commençais à entendre quelques bruits. C'est à partir de mardi que j'ai commencé à subir du harcèlement par message", a-t-il témoigné sur Top Congo FM.

Et d’ajouter : "Dès le lundi, j'avais des soupçons. J'avais remarqué une présence inhabituelle de militaires dans mon quartier. J'ai eu de la chance car notre ambassade était sur place. Ils m'ont appelé et envoyé une voiture."

Le joueur a d'abord été suspendu pour six mois de toutes activités sportives au Rwanda après avoir exprimé son soutien aux populations de l'Est de la RDC lors d'un match de la Rwanda Premier League. Son geste, consistant à couvrir sa bouche d'une main et à pointer deux doigts sur sa tempe, a été interprété comme une dénonciation de l'agression de la RDC par le Rwanda. Rayon Sports avait rapidement réagi en condamnant le geste de Luvumbu, soulignant l'importance de la discipline. Les réseaux sociaux rwandais ont également exprimé leur indignation, appelant au licenciement et à l'expulsion de Luvumbu du Rwanda, une action qui a finalement été entreprise par le club. 

actualite.cd/CC

 
 
 
 


Le Bureau Central de Coordination (BCECO) a présenté l'état d'avancement des travaux de construction des infrastructures dans la province du Kasaï-Central. Il s'agit des travaux où il est le maître d'ouvrage délégué pour cette partie du pays.

C'était le lundi 12 février 2024, lors d'un échange réunissant les acteurs locaux. Les travaux comprennent la modernisation et la viabilisation de la voirie urbaine de Kananga, la construction de la nouvelle morgue, la construction de la route Kalamba Mbuji jusqu'à la frontière avec l'Angola et le projet de la centrale hydroélectrique sur la chute Mbombo.

Lors de ladite présentation, il ressort qu'en ce qui concerne les travaux de modernisation de la voirie urbaine, les assainissements ont déjà été réalisés sur environ 35 km, Il reste l'asphaltage, retardé en raison du manque de concasseur. L'entreprise chargée de ces travaux "est en train d'installer son concasseur du côté de Tshikaji", a déclaré le DG du BCECO.

Contrairement à l'ancienne morgue qui n'avait que 9 places, la nouvelle structure en construction, qui est presque finie, comprendra : 54 casiers pour les corps, une salle d’embaumement, 2 salles de recueillement pour les familles, une salle d’autopsie ainsi que des bureaux pour les services médico-légaux et ceux de la morgue.

La morgue sera alimentée en eau par forage et en électricité par un système photovoltaïque et un groupe de 60 KVA. "Un travail de qualité et professionnel", s'est réjoui Jean Assaka, un opérateur économique de la région, après avoir visité le bâtiment en construction.

"On a déjà accompli une partie des études définitives qui permettent que les travaux puissent commencer. Parmi ces travaux, il y a entre autres la route d'accès. S'il n'y a pas de route d'accès, l'entrepreneur n'arrive pas ici. L'entrepreneur peut déjà commencer pendant que les études complètes peuvent être achevées d'ici deux ou trois mois. Entre-temps, l'entrepreneur peut déjà commencer à installer son chantier, cela fait partie du lot que nous avons déjà terminé et nous avons remis ce document-là. Ils sont entre les mains de l'entrepreneur en ce moment, pour qu'il puisse se déployer", laisse entendre Paulin Luabeya, ingénieur chargé d'études et de conception pour la construction d'une centrale hydroélectrique sur la chute Mbombo.

En ce qui concerne les travaux de construction de la route Kalamba Mbuji qui va jusqu'à la frontière avec l'Angola, les acteurs surtout économiques présents aux assises ont été "durs" avec l'entreprise Toha qui travaille sur cette route, à qui on a demandé d'accélérer les travaux.

Les participants à cet échange ont loué l'initiative de BCECO visant à communiquer sur ce qui est en train d'être fait dans la région, tout en souhaitant avoir de telles discussions régulièrement pour dissiper tout malentendu.

De son côté, Jean Mabi Mulumba, Directeur général du Bureau Central de Coordination, a appelé à l'unité de tous pour le développement de la province.

Le développement du Kasaï-Central n'est pas seulement l'affaire de BCECO, du gouverneur ou du président de la République. Le développement du Kasaï-Central est d'abord l'affaire de tous. J'invite nos frères et sœurs à l'unité. C'est par l'unité que nous allons avancer, ce n'est pas en nous jetant des pierres que nous avancerons”, a-t-il déclaré, avant d'inviter les opérateurs économiques à saisir les opportunités qui sont présentes avec plusieurs chantiers ouverts à Kananga.

Il y a déjà plus d'une année que plusieurs travaux ont été lancés à Kananga.

Alain Saveur Makoba, à Kananga



Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu (sous état de siège) a rendu public le communiqué officiel  portant fixation des frais de participation aux différentes épreuves de l'examen d'État 2024. 

Ces frais évalués à 130.000 FC sont contenus dans un communiqué officiel relayé dans les différentes sous-divisions de la province dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, ce mercredi 14 février 2024. 

" (...) les frais de participation sont répartis de la manière suivante. Aux différentes épreuves de la hors-session, les différents candidats vont payer 75.000 FC  et 55.000 FC aux épreuves de la session ordinaire ", mentionne le général-major Peter Cirimwami, gouverneur du Nord-Kivu, dans ledit communiqué. 

Toutefois, il s'est observé une hausse de ces frais dans la province par rapport à l'année passée. Ils sont passés de 94.000 pour l'année passée à 130.000 FC pour cette édition 2024. 

Pendant ce temps, près de 120 candidats finalistes autodidactes sont attendus pour la passation des épreuves préliminaires de l'examen d'État 2024 en sous-division ville de Beni. 

La nouvelle a été rapportée à 7SUR7.CD par l'inspecteur pool secondaire ce même mercredi. 

" Nous confirmons la passation des épreuves préliminaires pour les finalistes autodidactes en ville de Beni pour le samedi 17 janvier prochain. Nous avons reçu près de 120 candidats venus de différentes options qui vont répondre aux questions des sciences, langues et culture générale ", a indiqué Thembo Nzanzu Achille. 

Par rapport aux années passées, la ville de Beni a connu une déperdition des effectifs. 
La cause serait liée à l'insécurité où de nombreux apprenants ont abandonné les cours après s'être séparés de leurs parents notamment dans les localités ayant été secouées par des attaques des ADF et leurs alliés. 

Bantou Kapanza Son, à Beni

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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