Des hommes porteurs d’armes à feu et aux visages découverts ont opéré à midi de ce mardi 28 mars 2023 en plein centre-ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Tout d’abord, une chambre froide, voisine de la RTNC, station provinciale de la Tshopo a été la première cible des criminels où ils ont réussi à emporter une importante somme d’argent estimée à près de 20.000 dollars américains avant de terroriser les travailleurs de cette maison commerciale en tirant à l’air des coups de feu.

Deux militaires du bataillon PM (police militaire) commis à la garde de la station de la chaîne nationale sont intervenus pour tenter d’arrêter cette bande de malfrats. Pris de panique, l’ennemi a tiré sur ces vaillants. L’un, sous-officier de son état, est tombé sur le champ non loin de la porte de la Télévision nationale tandis que l’autre a succombé de ses blessures dans une structure sanitaire.

« Des hommes bien armés ont pillé un magasin proche de la RTNC. Dans leur fuite, ils ont tiré plusieurs coups de feu, les militaires de garde de la RTNC sont sortis voir. Et on a tiré sur eux, le corps de l’un gît encore sur le sol, et l’autre a été amené à l’hôpital. Ces criminels étaient nombreux, d’autres avaient déjà pris fuite avec l’argent pillé », a témoigné un taximan sur le lieu du drame.

Dans la fuite, un braqueur a été appréhendé par la population, qui l’a lynché à mort au niveau de l’OCC, non loin de l’assemblée provinciale.
Mardi soir, des rumeurs ont circulé faisant état de l’arrestation de deux autres criminels dans le Quartier Plateau Boyoma. Les informations parvenues à POLITICO.CD indiquent qu’il s’agit des fake news.

« Jusqu’en ce moment aucun malfrat impliqué dans l’incident d’hier n’a été arrêté par la police comme d’aucuns l’ont fait savoir. C’est donc une fausse rumeur », apprend-t-on d’une source sécuritaire proche du dossier. « Toutefois, de la poche de la victime de la justice populaire à la hauteur de l’OCC, on a retiré une carte d’une personne autre que la victime. Celle- ci a été retrouvée et remise à la juridiction compétente pour enquête. Entre-temps, les recherches se poursuivent », a-t-elle, ensuite, confié. Cependant, ni les autorités administratives, ni l’armée moins encore la police n’ont encore communiqué sur ce drame.

Au centre-ville, les activités sont tournées au ralenti l’après-midi de ce mardi suite à cette situation d’insécurité qui prend de plus en plus domicile dans la ville de Kisangani. Il y a près de deux semaines, une bande de 27 criminels armés a été arrêtée par les services de sécurité. Ces derniers sont auteurs de nombreux cas de cambriolage. Ils opèrent avec des armes à feu pour semer la terreur dans le chef de la paisible population.

Serge SINDANI



La faible participation de la femme dans la gestion de la res publica est encore et toujours d’actualité dans la province de la Tshopo. Après avoir identifié les différents problèmes considérés comme un goulot d’étranglement, le Groupe Lotus, une organisation de défense des droits humains basée à Kisangani, s’active dorénavant à promouvoir le leadership féminin dans la gouvernance locale.

Cette annonce a été faite à POLITICO.CD par Dismas Kitenge, Président de cette organisation non gouvernementale et Vice-Président honoraire de la FIDH, à l’occasion du lancement du projet « Femmes et Gouvernance dans la province de la Tshopo », qui sera piloté par Groupe Lotus pendant 10 mois, avec l’appui financier de l’ambassade de l’Allemagne en République Démocratique du Congo.

D’après Kitenge, ce projet qui s’inscrit dans un contexte du processus électoral, va s’étendre dans le monde rural où la situation des femmes est chaotique, à cause de la sous-information et de l’ignorance des leurs droits.

« Ce projet est parti du constat que vous connaissez dans la Tshopo. Nous avons la faible participation des femmes au processus de prise des décisions. Nous avons l’ignorance des femmes sur leurs droits, mais également l’insuffisance des structures d’encadrements des femmes, et aussi la sous information, le désintéressement des femmes sur l’évolution de la société, la manipulation des femmes par les leaders socio-politiques et économiques, la sous-représentativité des femmes. La méthode pour accompagner les femmes à résoudre ces problèmes est spéciale. Le Groupe Lotus ne part pas avec des solutions, il va réunir celles-ci afin de parler d’elles-mêmes et nous allons accompagner en termes des pistes de solutions », a-t-il expliqué.

En plus, les femmes de la province de la Tshopo auront un accompagnement d’ordre politique, juridique, social et économique selon les problèmes rencontrés sur terrain. Lotus qui compte travailler en réseaux avec d’autres organisations ayant les mêmes thématiques, mettra en place une approche dynamique et créative afin de valoriser les compétences des femmes dans la gestion de la cité.

Dans la même perspective, Me Guylaine Lomalisa, cadre de Groupe Lotus et cheffe de ce projet a indiqué que les femmes membres des organisations féminines, des confessions religieuses, de la société civile, les filles élèves et étudiantes sont les bénéficiaires. Ainsi, a-t-elle ajouté, des formations et seances de sensibilisation seront organisées. Mais, et surtout, les séances de plaidoyer auprès des autorités et chefs traditionnels seront tenues pour saisir la balle au bond et plaider pour changer la donne dans la gouvernance locale, en mettant en avant les femmes.

« Nous allons travailler avec toutes les femmes des organisations locales. Elles sont des femmes-leaders qui iront à leur tour auprès des autres pour pérenniser les acquis reçus du Groupe Lotus. En travers les activités de ce projet , les femmes vont exprimer leurs besoins, et ensemble avec le Groupe Lotus, nous allons réfléchir pour apporter des solutions aux problèmes », a-t-elle renchéri.

Depuis le démembrement de la province Grande Orientale, la province de la Tshopo a connu au moins quatre (4) gouverneurs dont une femme qui gère actuellement la chose publique.

À l’assemblée provinciale, deux femmes y sont sur 28 élus du peuple. Dans la territorialité, le constat est cependant amer. Aucune femme n’est à la tête d’un territoire sur sept que compte la Tshopo. Groupe Lotus s’active, dès ce mois mars, pour sensibiliser les femmes à revaloriser leurs compétences et à promouvoir leur leadership dans la gouvernance locale.

Serge SINDANI



Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias s’est entretenu lundi 27 mars au cours d’une séance de travail tenue dans son cabinet avec l’intersyndicale du Réseau national de télécommunications par satellite (RENATELSAT).

Pendant plus d’une heure, le porte-parole du gouvernement de la République a accordé la parole à Fidèle Ngamaluku, chef de l’intersyndicale, pour présenter les difficultés qui dérangent le bon fonctionnement de ce réseau stratégique pour la nation.

« Nous, l’intersyndicale du RENATELSAT, étions venus voir le ministre de la Communication et Médias, Son Excellence Patrick Muyaya dans le cadre du dialogue social sur les problèmes qui rongent notre entreprise entre autres, les revendications des agents et cadres, le statut juridique, la relance de l’entreprise et la grille barémique, mais aussi les résolutions des états généraux de la communication et des médias liés au RENATELSAT, et le problème de l’ex. BPO », a dit Fidèle Ngamaluku dans sa communication. Tout en affirmant que « leurs revendications ont été bien reçues par le ministre, qui a promis des solutions dans un bref délai ».

Pour sa part, le président de la délégation intersyndicale, Doss Badibanga a adressé un message d’apaisement à tous les travailleurs de cette entreprise publique.

« Le ministre nous a rassuré qu’il y a un plan de relance de l’entreprise qui coïncide avec le projet de 145 territoires. Nous demandons aux agents de la RENATELSAT de s’apaiser », a-t-il martelé.

En outre, les sources du ministère de la Communication et médias ont révélé que pour arriver à résoudre tous ces problèmes, des réunions tripartites sont prévues dans un futur proche dans la capitale congolaise, Kinshasa, sous la houlette du ministre Patrick Muyaya Katembwe.

Pour rappel, le RENATELSAT est l’unique opérateur satellitaire public de la République démocratique du Congo. Il a la forme d’une entreprise publique à caractère technique et commerciale, créée par ordonnance présidentielle n°91-240 du 30 septembre 1991.

A ce jour, il est placé sous double tutelle du ministère de la Communication et médias et celui des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC) et coopère notamment avec la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) et la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT).

Monge Junior Diama



Devant la presse mardi 28 mars à Lubumbashi, le président du TP Mazembe, Moïse Katumbi, a justifié la contreperformance de son club en compétitions africaines par l’absence du championnat national.

Moins performant depuis quelques années sur le continent, TP Mazembe, éliminé en champion’s League de la CAF et reversé à la Coupe de la confédération, est de nouveau éliminé bien avant même de disputer la dernière journée de la phase des poules.

Avec seulement 3 points en cinq matches livrés, les corbeaux ne peuvent plus rien espérer ; même si l’équipe arrive à battre les Tanzaniens de Young Africans dimanche 2 avril 2023.

 Le président du club justifie cette contre permanence par l’absence du championnat national, qui rend moins compétitifs les clubs congolais:

« Nous avons été organisés, mais nous avons été éliminés. Et je crois qu’il faudrait attaquer le vrai problème, c’est le championnat. Les joueurs n’ont pas le temps de jouer, il n’y a pas d’automatisme, il ne faut pas chercher le problème ailleurs, le problème c’est l’organisation de notre championnat. Quel est le résultat que nous attendons sur toutes les équipes du Congo qui jouent les interclubs, ces équipes n’ont pas de championnat et ce dernier n’existe plus dans notre pays ».

Moïse Katumbi assure que la débâcle de Mazembe n’est pas dû à un problème financier :

« On vous a dit que chez Mazembe, on a baissé les salaires des joueurs ou les joueurs ont connu le retard dans le payement ? Nous supportons à l’heure actuelle plusieurs équipes et allez leur poser la question. À l’Académie, nous avons plus de deux molle jeunes que nous supportons. Quand j’ai amené les quatre places africaines au Congo, je n’étais pas gouverneur. Et actuellement, Mazembe n’a pas de joueurs étrangers comme par le passé ».

Il affirme d'ailleurs que depuis deux ans le gouvernement n’assiste plis son équipe. "Tout ce que nous faisons comme dépenses, c’est l’argent d’une seule personne. Qu’on ne vous trompe pas, c’est n’est pas l’argent qui joue sur le terrain et il n’y a pas un seul club au Congo qui dépense beaucoup d’argent comme Mazembe », a poursuivi le président du TP Mazembe. 

Il s’est dit tout de même optimiste en l’avenir de TP Mazembe.

radiookapi.net/CC



Les Léopards de la République Démocratique du Congo(RDC) ont fait jeu égal face aux Mourabitounes de la Mauritanie, mardi 28 mars 2023, au stade Cheikha Ould Boïdiya de Nouakchott, en match comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023.

Cédric Bakambu a ouvert la marque pour les congolais à la 9ème minute de jeu, avant de recevoir le rouge à la 58ème minute. Soueid a égalisé pour les mauritaniens à la 58ème minute de jeu.

Après quatre journées disputées, la RDC demeure en dernière position du groupe I avec 4 points, derrière le Gabon, le Soudan, et la Mauritanie qui comptent respectivement 7, 6 et 5 unités.

Les Fauves congolais vont devoir s'imposer sur la pelouse du Gabon, le 12 juin prochain, avant de boucler la boucle face au Soudan, le 04 septembre en RDC.

Gratis Makabi



La famille de notre confrère Cyrille MILANDOU, MEBOYA, journaliste à la Radio Top Congo FM, ainsi que la famille Barnabé MBEMBA BIYEKULA ont la profonde douleur d’annoncer aux amis et connaissances le décès de leur tante maternelle, mère, belle-mère, grand-mère, arrière grand-mère et tante, Maman Pauline Yungi Mbemba. Décès survenu à Kinshasa, le 21 mars 2023.

D'après un communiqué signé par l'Ingénieur Barnabé Mbemba Biyekula, le deuil se tient à la résidence familiale, sise100, avenue Bosenge, dans la commune de Ngiri-ngiri.

(Référence ) : 

Marché Bayaka, direction Assossa-Birmanie).

Le programme des funérailles se présente de la manière 

suivante : 

• Vendredi 31 mars 2023

– A partir de 18h00 : messe de suffrage suivie d'une veillée mortuaire dans la 

salle polyvalente FCM, sise au numéro 12, avenue Kingabwa, dans la commune de Ngiri-Ngiri (Référence) : 

croisement des avenues Kingabwa et Assossa).

• Samedi 01 avril 2023

– 8h00 : Absoutes à la morgue de la Clinique Ngaliema ;

– 9h00 : Levée du corps et départ pour l'inhumation au 

cimetière Chemin du Paradis, quartier Mitendi, dans la commune de Mont-Ngafula.

– Le bain de consolation sera organisé dans la salle polyvalente FCM.

Ce communiqué tient lieu de faire-part.

CC présente ses condoléances les plus attristées à la famille communicationnelle singulièrement à Cyrille Milandou et à toute la famille de l'illustre disparue.



Rattrapée et chahutée par la Mauritanie (1-1) ce mardi à Nouakchott, la RD Congo s’est compliquée la vie à l’occasion de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2023. Cédric Bakambu est passé par tous les états…

La remontada n’aura donc pas été complète pour les Léopards, battus lors des deux premières journées et qui avaient repris espoir en s’imposant 3-1 vendredi à l’aller. A un horaire tardif (22h heure locale) pour cause de ramadan, la soirée débutait pourtant de manière idéale pour les coéquipiers de Bakambu et le buteur de l’Olympiakos profitait d’une récupération et d’un service de Bongonda pour marquer son 2e but en 2 matchs (0-1, 11e).

Derrière, les Congolais se faisaient chahuter dans les duels mais Kiassumbua tenait bon dans le but. Avant la pause, Bakambu bénéficiait même de plusieurs situations de faire le break. Après avoir jailli dans les pieds adverses, le buteur voyait toutefois un défenseur lui bloquer la route in extremis, peut-être avec l’aide de la main. C’est en tout cas ce dont se plaignait l’ancien Marseillais. En vain… Celui-ci échouait ensuite à cadrer sa tête avant de se faire reprendre in extremis par la défense adverse.

Bakambu voit rouge

Comme à l’aller, les hommes de Sébastien Desabre baissaient toutefois sérieusement de régime au retour des vestiaires. Après deux tirs menaçants, dont un d’Aboubakar Kamara, la RDC finissait par plier sur une merveille de frappe sous la barre de Soueid (1-1, 57e). Un malheur n’arrivant jamais seul, Bakambu était exclu dans la foulée pour un deuxième carton jaune en quelques minutes après avoir possiblement laissé traîner son pied sur le gardien adverse, ce dont le buteur se défendait de manière très véhémente auprès de l’arbitre, à tel point que des joueurs adverses intervenaient pour le calmer et le prier de quitter le terrain.

A dix, les Léopards se faisaient peur, mais Kamara dévissait son tir après avoir déposé Bope puis Kiassumbua claquait la tête de Soueid. Toujours dernière du groupe I mais avec seulement deux points de retard sur le Soudan, 2e, la RDC reste en vie mais n’a plus son destin en main, contrairement à la Mauritanie, 3e.

Le classement du groupe I

  1. Gabon, 7 points
  2. Soudan, 6 points
  3. Mauritanie, 5 points
  4. RDC, 4 points

afrik foot/CC



A domicile, le Soudan ne s'est pas fait prier face au Gabon, lors de la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN, Côte d'Ivoire 2023). Les locaux se sont imposés (1-0). Un succès probant pour la suite des éliminatoires dans ce groupe I où se trouve également caser la RDC.  

Après une première période sans but, les Soudanais ont trouvé la faille à la 67ème minute de jeu. L'unique but de la rencontre, marqué sur un retourné acrobatique en pleine surface de réparation, est l'œuvre du milieu de terrain Mohamed Alhaj Komi. 

Cette victoire va non seulement relancer le Soudan, qui passe à 6 points, mais aussi l'ensemble du groupe. 

Le Gabon, qui pouvait se qualifier dès ce soir en cas d'une victoire vient, en revanche, concéder sa première défaite dans ces éliminatoires. Les Panthères devront donc se battre pour obtenir leur ticket lors de deux dernières journées. En attendant, ils sont sûrs de conserver leur 1ère place avec 7 points. 

Pour rappel, la suite et fin de la 4ème journée dans ce groupe I aura lieu ce mardi 28 mars. Les Léopards de la RDC (3 points, 4e) seront reçus par les Mourabitounes de la Mauritanie (4points, 3e). 

Japhet Toko



Au total, 5 corps sans vie ont été repêchés dans le canal des eaux Naviundu situé aux quartiers Kilobelobe et Chine dans la commune de Kampemba dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga), le dimanche 26 mars 2023.

Les deux premiers corps ont été retrouvés dans cette tranchée par les jeunes de ces deux quartiers, renseignent plusieurs témoins trouvés sur place.

La nouvelle est confirmée par le maire de la ville de Lubumbashi, Martin Kazembe, qui s'y est rendu avant la levée de ces corps des eaux.

Selon les mêmes sources, les trois autres corps sans vie ont été retrouvés dans le même canal des eaux à deux kilomètres du lieu où les deux premiers ont été ramassés. L'un d'eux en décomposition a été même enterré le même jour.

Quelques jours après l'accalmie concernant les corps sans vie ramassés dans les sacs, la ville de Lubumbashi connaît une autre forme d'insécurité, indique Serge Kibwe, enseignant et expert en criminologie.

"Toujours là à Kampemba, on avait ramassé récemment un corps et hier dimanche, 5 corps. Alors on se demande réellement si les bandits n'ont pas changé de mode opératoire. Je suggère qu'on fasse des analyses avant d'enterrer des corps. Qu'on essaie de voir au niveau de poumons s'il y a la présence de l'eau. Au moins ça pourra nous éclairer si ils sont réellement morts par noyade avec les dernières pluies ou si ce sont des crimes", a-t-il proposé au micro de 7SUR7.CD.

Le 7 février dernier, 8 corps sans vie dont une femme d'une trentaine d'années ont été ramassés dans des sacs dans différentes communes de la ville de Lubumbashi. Jusque-là, aucune suite favorable de la part des autorités compétentes sur les présumés auteurs de ces cas de banditisme urbain dans cette partie du Haut-Katanga.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le Premier ministre Jean-Michel Michel Sama Lukonde a présidé, lundi 27 mars, en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères à Kinshasa, la cérémonie de signature de l’Accord-cadre pour le lancement de l’étude de prefaisabilité de la Zone économique spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en République démocratique du Congo.

En effet, cette étude de prefaisabilité permettra de concevoir un plan d’exécution et un modèle opérationnel pour la création et l’exploitation de la Zone économique spéciale (ZES) transfrontalière, d’identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière, d’élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir enfin une stratégie de promotion des investissements dédiés à cette ZES.

Un projet modèle

« Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l’Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources », a lancé d’emblée le Premier ministre congolais lors de sa prise de parole.

« Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays », a renchéri Sama Lukonde. Et d’ajouter : « ici, nous avons mis tous les instruments en place, nous avons placé ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c’était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. »

À en croire le Premier ministre, l’idée est de faire venir en RDC un bon nombre de partenaires intéressés à voir ce projet se développer. Il a salué à sa juste valeur cet important projet qui s’inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d’État, en l’occurrence, le Président Félix Tshisekedi et son homologue zambien, Hakainde Hichilema.

Il faut noter que cette cérémonie s’est éffectuée en présence du corps diplomatique et de quelques membres du gouvernement, dont les ministres congolais des Finances et de l’industrie qui ont signé cet accord-cadre avec le ministre zambien du Commerce et des partenaires financiers.

Un forum sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale

Au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la RDC, à travers le Président Félix, s’est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques et des véhicules électriques. Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l’organisation de DRC Africa Business Forum tenue à Kinshasa les 24 et 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Chef de l’État congolais.

Les Chefs d’Etats et des représentants des gouvernements africains présents avaient, lors de ce forum, réfléchi sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l’économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains.

Afin de mettre en œuvre cette industrie, l’on rappelle que la RDC et ses partenaires (CEA, AFC, AFFREXIMBANK, BADEA) ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en RDC, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse-Nickel-Cobal).

Odon Bakumba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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