Le président de la République, Félix Tshisekedi a, à travers une ordonnance dévoilée sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise-RTNC, créé au sein de son cabinet, une cellule chargée d’appuyer sa mandature à la présidence de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour l’exercice 2022-2023.

Les membres de la Cellule sont tenus à la déontologie des membres du Président de la République et du respect du règlement intérieur de la cellule qui sera établi par décision du directeur de cabinet du Chef de l’État sur proposition de son coordonnateur. La Cellule comprend un bureau dirigé par un Coordonnateur ayant rang du conseiller principal nommé et révoqué le cas échéant par le Président de la République, le coordonnateur représente la Cellule dans son rapport avec le président de la République, la Direction du cabinet ainsi qu’avec les autres instances inter agissantes avec la cellule, le Coordonnateur a droit à l’assistant , un garde du corps, un chauffeur, en plus du coordonnateur, le bureau de la cellule comprend 4 experts ayant rang des Conseillers, d’un opérateur de saisie, un chargé des courriers, un chauffeur, le règlement intérieur visé dans l’article 3 détermine dans le délai le rôle de chaque membre de la cellule et les modalités de fonctionnement de celle-ci.

Les membres de la cellule autres que le coordonnateur sont nommés par décision du directeur de cabinet du président de la République sur proposition du coordonnateur de la cellule en tenant compte de la technicité que revêt les missions de la cellule, la cellule collabore étroitement avec la direction du cabinet du Chef de l’État qui reçoit régulièrement rapport de ses activités. Elle travaille également en synergie avec les ministères sectoriels dont les activités entrent dans le champ des compétences de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale ainsi qu’avec les ambassades de la République Démocratique du Congo.

La Cellule a pour mission d’assister le Président de la République dans l’implémentation de sa vision et de son plan d’actions pendant son mandat à la Présidence de la Communauté des États de l’Afrique Centrale. Elle devra aussi contribuer à l’analyse, à la rédaction et à la préparation de prises de positions sous régionales du Chef de l’État et assurer la préparation des dossiers de sa participation aux forums internationaux en qualité de représentant de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale, assurer avec les instances gouvernementales compétentes le suivi fonctionnel, administratif,et financier des activités de la Présidence de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale exercée par le Président de la République, assumer toutes autres missions qu’elle aura lui confiées par le Président de la République en rapport avec la présidence de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris la présidence tournante de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) lors de la cérémonie de passation du pouvoir avec son devancier de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, organisée en présentiel à Brazzaville, à l’ouverture de  la 20ème session de la conférence des Chefs d’état et de gouvernement de la CEEAC en janvier 2022 pour une durée d’une année.

Dans son discours d’acceptation, il avait promis de contribuer au progrès du continent africain, de réaliser l’autonomie collective et  la stabilité économique, de faire de l’Afrique centrale une région réellement autonome  et  de transformer positivement la société africaine.

Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA , l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.

La CEEAC a pour objectif d’assurer l’autonomie collective, de relever le niveau de vie de ses populations et de maintenir la stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse. Elle a pour objectif final la création d’un marché commun pour l’Afrique centrale.

Carmel NDEO



Réunifiés 25 ans après leur séparation, les sociétaires du Wenge Musica BCBG 4x4 sont déterminés à revivre aux amoureux de la bonne musique leur belle épopée des années 80 et 90, le jeudi 30 juin 2022, au stade des martyrs de Kinshasa.

Invités sur le plateau de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), dans la soirée du  samedi 25 juin, les administrateurs du clan Wenge ont affirmé que 40 % des recettes de ce concert seront alloués aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et à la population de la partie est du pays, suite à l'incursion rwandaise.

Ils ont, en outre, demandé aux personnes qui prendront part à ce rendez-vous de s'habiller en blanc, pour exiger la paix dans cette partie de la République.

Jusqu'après le grand rendez-vous du 30 juin, le clan Wenge livrera un concert VIP, le samedi 09 juillet prochain, autour de la piscine du Pullman hôtel, ex Grand hôtel de Kinshasa.

Rappelons que l'Armée Congolaise accuse les forces Rwandaises d’appuyer les rebelles du M23. Elle dit même détenir des vidéos prises à partir des drones qui montreraient la présence sur le sol congolais des soldats Rwandais.

Gratis Makabi



Contre-performances, jeu décousu et insuffisance des résultats. Ce mix dangereux a eu raison du mariage entre les Léopards de la RDC et Hector Cùper. Après avertissement du ministre des Sports, le technicien argentin a, contre toute attente, fait manger la poussière aux Léopards, perdant les deux premières rencontres des éliminatoires de la CAN 2023. Ainsi, il a sérieusement compromis les chances de la RDC de se qualifier à la prochaine CAN.

Ces deux défaites ont scellé le sort de Cùper et dressé le lit de son limogeage, qui a d'ores-et-déjà été tranché, selon Serge Nkonde, ministre des Sports. Ce dernier, à la faveur du Conseil des ministres du vendredi 24 juin 2022, a informé le Gouvernement de sa décision de résilier le contrat du technicien argentin avec la RDC. En plus, il a rassuré "de respecter les clauses contractuelles relatives à résiliation". Le glas a ainsi sonné pour l'expérience congolaise d'Hector Cùper.

Devant l'Exécutif national, le ministre Serge Nkonde a accusé l'ancien sélectionneur des Pharaons d'Égypte de "légèreté dans les choix techniques et tactiques". Cette légèreté, de son avis, est l'un des facteurs à la base de la "déconfiture" des Léopards ces derniers mois.

Serge Nkonde a aussi pointé du doigt la Fédération congolaise de football (FECOFA), faisant part au Gouvernement des "relations tumultueuses" entretenues par la Fédé vis-à-vis de la CAF et de la FIFA. "La fédération est polluée", a-t-il confié. A cette pollution s'ajoute "l'exclusion de certains des membres influents" de la FECOFA.

Pour remédier à cette situation, avant qu'elle ne soit explosive, le ministre des Sports, Serge Nkonde, a fait savoir qu'il "envisage mettre autour d’une table la FECOFA, la Direction technique nationale, les joueurs et les entraineurs congolais en vue de réfléchir sur l’avenir de notre sélection nationale".

Gabin K.



Beaucoup de Congolais ont mal accueilli l’accord de Nairobi. Dans les rues, on accuse pratiquement le chef de l’État de ”trahison”. La réunion du Kenya n’ayant fait aucune mention du Rwanda comme pays agresseur et le M23 comme mouvement terroriste, les Congolais se sentent floués. Les Congolais ont également une perception négative au sujet de cette force multinationale projetée. La présence des Ougandais considérée comme ”complice” du Rwanda, notamment dans la prise de Bunagana le 13 juin, provoque colère et indignation aux 4 coins de la RDC. Une blague en vogue sur les réseaux sociaux dits « Ya FATSHI, sala ndenge osalaki na Genève.Yebisa bango que oboyi ba accords wana”. Traduction : Grand frère FATSHI, fais comme tu avais fait à Genève. Dis leur que tu refuses cet accord. Allusion faite au retrait de la signature de Félix Tshisekedi des accords ee l’opposition congolaise à Genève sur la candidature unique à la dernière présidentielle.

Dans les milieux d’affaires du Nord-Kivu, il se dit que l’armée congolaise a pris le contrôle de plusieurs pistes d’aviation par lesquels s’envolaient des petits porteurs remplis de terres rares, d’or et d’autres matières premières vers le Rwanda. À cause de cela, les exportations de Coltan de ce pays aurait chuté près de 70 pourcent. La RDC aurait ainsi touché aux intérêts économiques vitaux du Rwanda qui vivrait en partie de l’assistance financière occidentale et qui tirerait  grand profit du trafic  en partie légal, en partie illicite avec l’Est de la RDC.
Tous ces éléments réunis auraient donc poussé le Rwanda à l’action. Ce faisant, il serait entré dans un piège tendu par Kinshasa dont l’objectif est d’en finir une fois pour toute avec les rebellions de l’Est en bénéficiant de l’appui et de l’accompagnement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, notamment les deux poids lourds que sont le Kenya et l’Ouganda. Le fait est que ces deux pays trouvent dans la République démocratique du Congo un vaste marché pour leurs produits. Sur le moyen et long terme, si le Rwanda ne change pas de fusil d’épaule, il pourrait bien être sacrifié sur l’autel d’immenses intérêts économiques, la RDC valant bien son pesant d’or. Dans ce sens, on peut bien dire que Félix Tshisekedi a bel et bien donné un coup de pied dans la fourmilière, comme le pensent les conseillers du président congolais.

mediascongo.net/CC



Les députés provinciaux du Tanganyika ont élu les 5 membres du bureau de l'Assemblée provinciale, au cours d'une plénière tenue le samedi 25 juin 2022 à Kalemie. 

Sur 24 députés provinciaux qui composent cet organe délibérant, 15 élus présents à cette séance plénière ont voté pour l'élection de ces membres alors que 10 autres ont brillé par leur absence. 

À en croire le procès verbal lu par le député Dominique Ilunga, le nouveau bureau sera dirigé par Vincent Kibombo de l'Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) de Modeste Bahati Lukwebo. 

Il sera secondé par Alvard Lubuli, élu vice-président. Jean-Py Nyembo est quant à lui élu rapporteur alors que Astrid Kyomba est élue rapporteure adjoint. Kalinde Jean-Pierre occupera pour sa part, le poste de questeur de l'Assemblée provinciale. 

Rappelons que l'ancien bureau dirigé par Virginie Nemba a été destitué le jeudi 23 juin dernier, pour détournement des fonds de l'Assemblée provinciale. 

Marcelo Mfumu



Les négociations engagées durant 8 jours à Bibwa, agglomération située dans la ville de Kinshasa, entre les représentants des médecins, infirmiers et autre professionnel de la santé avec le gouvernement de la RD Congo se sont clôturés, ce samedi, sur une note de satisfaction. 

Les parties prenantes ont, en effet, signé des avenants aux accords signés. Et cela, en présence du ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.

Dans son discours, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, le docteur Jean-Jacques Mbungani, accompagné par la vice-ministre Véronique Kalumba, a affirmé que les travaux de Bibwa aideront à ouvrir de nombreux chantiers dans les semaines et les mois à venir, "conformément aux ambitions du gouvernement dans le cadre de l'accélération de la mise en place de la couverture santé universelle". 

Pour rappel, les travaux de la Commission interministérielle Santé, Fonction publique, Finances et Budget ainsi que le banc syndical du secteur de la santé qui se sont tenus à Bibwa étaient centrés sur l'harmonisation de l'enveloppe salariale et l'alignement de la prime des risques des médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé œuvrant dans les services publics de l'État.

Prince Mayiro



Le Juge Dieudonné Kamuleta Badibanga a été investi officiellement président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo. L'ordonnance portant son investiture a été lue vendredi 24 juin 2022 sur la chaîne nationale conformément à l’article 158 de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée et complétée à ce jour.

Le juge Dieudonné Kamuleta Badibanga a été élu mardi 21 juin 2022 par ses pairs pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Il succède ainsi à Dieudonné Kaluba, qui a quitté la Cour lors d’un tirage au sort avec le juge Prince Funga Molima et Polycarpe Mongulu décédé au mois d'avril dernier.

Bien avant, trois juges nouvellement nommés avaient prêté serment le 15 juin devant le Chef de l'État Félix Tshisekedi. Il s’agit des juges Christian Bahati Yuma, Sylvain Lumu Mbaya et Mandza Andia Dieudonné. Ces trois nouveaux membres rejoignent les 6 qui sont en fonction à savoir : Wasenda N'songo Corneille ; Mavungu Jean-Pierre ; Nkulu Kilomba Norbert ; Bokona Wiipa Bondjali ; Kalume Asengo Cheusi Alphonsine et Kamuleta Badibanga Dieudonné.

La Cour constitutionnelle est chargée du contrôle de la constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi.

actualite.cd/CC



L’ancien secrétaire d’État américain, assistant aux affaires africaines, Herman Cohen affirme que la seule solution aux problèmes de l’insécurité dans l’Est de la RDC demeure l’armée congolaise à condition que des réformes soient introduites.

Herman Cohen l’a fait savoir dans son tweet après l’annonce d’un déploiement de la force régionale composée des éléments des pays membres de la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC).

“ Seule l’armée congolaise peut résoudre le problème à condition que les réformes nécessaires soient introduites ”, a-t-il fait savoir.

Pour l’ancien secrétaire d’État américain aux affaires Afracaines, la force régionale proposée par l’EAC ne peut pas résoudre le problème d’autant plus que la déstabilisation de la RDC trouve son origine dans ces pays de l’Est.

“ Dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les citoyens ont raison de rejeter une proposition de force de maintien de la paix en Afrique de l’Est. La déstabilisation du nord-est de la RDC trouve son origine dans les pays à l’Est (Rwanda, Ouganda, Burundi etc), de la RDC ”, ajoute-t-il.

Pour rappel le président de la République du Kenya et president en exercice de l’EAC Uhuru Kenyata a convoqué le troisième conclave de cette organisation pour tabler sur la question sécuritaire de la RDC.

Au terme de ce conclave, il a été décidé d’un déploiement d’une force régionale dans l’Est de la RDC pour imposer la paix. Décision qu’a accepté Kinshasa à condition que les éléments de l’armée Rwandaise n’en font pas partie.

Acturdc.com/CC



La série noire continue pour l'ancien conseiller du Président de la République en matière de sécurité . La requête de Francois Beya a été rejetée. La Haute cour militaire s'est déclarée compétente pour le juger ainsi que cinq autres prévenus dans l'affaire du complot contre le Chef de l'Etat notamment son assistant , les deux colonels et la commissaire principale, Tambwe Lily.

Lors de la derrière audience , le collectif de la défense de Francois Beya avait sollicité la liberté provisoire pour leur client pour incompétence de la Haute cour militaire de juger un civil mais également suite à la détérioration de son Etat de sante.

La Haute cour militaire avait pris l'affaire en délibéré avant de réserver une suite de non recevoir aux avocats de l'ancien monsieur sécurité du Chef de l'Etat.

Eric Wemba


Vingt-quatre heures après l'annonce de l'acquittement de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du chef de l'État et l'homme d'affaires, libanais Samih Jammal, par la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, les réactions fusent de partout.

Au cours d'une interview accordée ce vendredi à ACTUALITE.CD, le coordonnateur de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), Maître Georges Kapiamba, dit ce qu’il considère comme une déception. Il qualifie ce verdict d'un coup fort donné à l'Etat de droit.

« La décision a été rendue en dehors de l'audience publique  alors que le prononcé de la décision avait été renvoyé à ce vendredi. Nous avons tous été surpris de l'apprendre, les membres de la Cour n'ont pas respecté leur parole. Nous avons constaté que c'est une décision qui n'est pas fondée sur le droit mais qui est fondé sur des considérations à caractère politique, et au regard des éléments à notre possession, nous pouvons confirmer que c'est la politique qui a pesé à la balance en lieu et place du droit », a-t-il dit à ACTUALITE.CD.

Et d’ajouter :

« C'est fortement regrettable pour la République. Nous ne pouvons plus parler de l'État de droit à partir du moment où nous constatons par ce genre de décision que les magistrats de l'État se retrouvent capitaliser c'est-à-dire ils sont incapables d'assumer leur mission de dire le droit avec indépendance », a indiqué Georges Kapiamba à ACTUALITE.CD.

Sur le dossier Samih Jammal, le président de l'ACAJ précise que ce dernier a violé les lois de la République.

« Il avait été établi clairement que Monsieur Jammal avait transféré une somme d'argent à l'étranger au-delà du taux autorisé par les lois de la République c'est-à-dire il s’est retrouvé dans la situation de l'infraction de blanchiment des capitaux, mais les juges de la Cour l'ont même acquitté pour ce fait. Nous regrettons sérieusement ce recul », a-t-il renchéri.

L'ACAJ promet de poursuivre son combat pour que la vérité soit établie et que la somme détournée soit récupérée au bénéfice du peuple congolais.

Vital Kamerhe et ses coaccusés dans l’affaire 100 jours ont été acquittés par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour faute de preuves.

Grâce Guka

A Propos

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