La Fédération congolaise de football association (FECOFA) a nommé ce mercredi 4 mai Mwinyi Zahera comme deuxième sélectionneur adjoint de Léopards.

Selon la FECOFA, il va renforcer le staff technique de l’équipe nationale séniors A de la RD Congo que dirige le technicien argentin Héctor Cúper.

Après avoir raté le Mondial-Qatar 2022, les Léopards ont tourné leurs regards vers la CAN, prévue en 2023 en Côte d'Ivoire. Les éliminatoires débutent en juin prochain.

De ce fait, le staff technique de Léopards séniors de la RD Congo se présente comme suit :

  • Sélectionneur national: Héctor Cúper
  • Sélectionneur adjoint 1: José Carlos Fantaguzzi
  • Sélectionneur adjoint 2: Mwinyi Zahera
  • Sélectionneur adjoint 3: Daoula Lupembe
  • Assistant et Analyste vidéo: Fayez Mohamed
  • Préparateur Physique: Antonio Sarioglou
  • Préparateur des gardiens: Robert Kidiaba Muteba

radiookapi.net/CC



Les artistes des arts visuels, de toute part, sont invités à participer à une exposition à Kinshasa, le 21 mai prochain. Pour cela, ils sont appelés à déposer leurs candidatures d’ici le 16 mai pour être retenus. L’exposition aura lieu au musée national de la RDC.

Graphiste, peintre, sculpteur et bien d’autres artistes visuels désirant participer peuvent envoyer leurs portfolio et des photos de leurs œuvres par l’adresse mail “This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.”.

Les activités du salon ont été lancées en février dernier, au centre culturel Aw’art, par une rencontre de réflexion sur l’expression féminine dans l’art. Nyota Mihaline, peintre et sculpteur ; et Judith Kaluaji, peintre et béséiste, ont fait part de leur vue sur la place de la femme dans leurs œuvres.

Le Siavkin se conçoit comme une vitrine de visibilité pour les artistes et un cadre d'expression culturelle pour les artistes évoluant dans le secteur des arts visuels. Il a pour objectif, entre autres, de sensibiliser la jeunesse face au défi qu'elle doit relever à travers les arts visuels, et de créer un espace de rencontre et de convivialité afin d'amener les artistes à se rencontrer, à favoriser la mixité et à être source d'inspiration la Jeunesse congolaise.

Emmanuel Kuzamba



L’hôpital de référence de Panzi et l’Université de Kinshasa (UNIKIN), à travers le département de gynécologie obstétrique de sa faculté de médecine, ont convenu mardi, de travailler en partenariat pour renforcer la généralisation de la prise en charge des cas des fistules en RDC. Il sera question, pour les deux parties, de développer un partenariat dans les domaines de formation des médecins et des spécialistes en gynécologie obstétrique pour que toute la République bénéficie des services médicaux de qualité. « Je crois au département de gynécologie obstétrique de l’UNIKIN pour joindre notre formation médicale et répondre aux besoins de la population », a indiqué le directeur de l’hôpital de Panzi, le Dr Denis Mukwege.

Pour le recteur de l’UNIKIN, le Pr Jean-Marie Kayembe Ntumba, ce partenariat est déjà en œuvre dans le fait de voir le Dr Denis Mukwege accepter de dispenser une leçon pendant plus d’une heure à l’intention des apprenants de la faculté de médecine.

D’autres leçons de gynécologie, a-t-il dit, seront également dispensées en vue de former la jeunesse qui devra se déployer en dehors de la partie Est du pays, dans d’autres provinces pour renforcer cette prise en charge des femmes souffrant de fistules. Il a salué l’invitation du Dr Mukwege sur la nécessité de développer la recherche sans laquelle on ne peut pas rendre les services de qualité à la Nation.

« La fistule traumatique uro-génitale et génito-digestive basse »

Le Dr Denis Mukwege, professeur et gynécologue, a animé à cette occasion, une conférence dans l’auditoire Monekosso à l’UNIKIN, sous forme d’une leçon magistrale sur « la fistule uro-génitale et génito-digestive basse».

Il a exposé, à l’intention des professeurs et des apprenants de la faculté de médecine, les différents types de fistules, ainsi que les réparations et opérations de nombreuses patientes réalisées à l’hôpital de Panzi, pour sauver la vie de nombreux enfants parfois âgés de moins de cinq ans, et de femmes victimes des violences sexuelles ou viols. Avant de réaliser cette intervention chirurgicale, a-t-il dit, il faut être sûr à plus de 80 %, de la stratégie de l’opération. De 1999 à 2021, l’équipe de chirurgie de l’hôpital de Panzi, a-t- il indiqué, a opéré 7.859 patientes porteuses des fistules uro-génitales et digestives basses après les viols, issues de plusieurs provinces.

Le Dr Denis Mukwege a esquissé le rôle important de psychologue dans cette équipe pour remonter le moral de ces femmes traumatisées et des fois rejetées par leurs maris et par la société. Auparavant, le secrétaire général à la recherche de l’UNIKIN, le Pr Antoine Tshimpi, et le doyen de la faculté de médecine, le Pr Roger Mbungu, avaient circonscrit le sens de la collaboration et du partenariat à développer qui sera focalisée sur la femme congolaise. L’hôpital de Panzi est basé à Bukavu dans la province du Sud-Kivu, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le journaliste Pero Luwara est invité ce jeudi 05 mai 2022 par la Commission de discipline et d'éthique professionnelle de l'Union Nationale de la Presse au Congo (UNPC) pour s'expliquer sur ses propos qualifiés par plusieurs d'"outrageants" et "diffamatoires" à l'égard du chef de l'État. 

Cette invitation lui est adressée à la suite d'une plainte déposée à ce Tribunal par Jean-Baptiste Kankonda.

"Il vous accuse de tenir des propos outrageants et diffamatoires à l'égard du Chef de l'État et de monsieur Kabuya, SG de l'UDPS... Vous êtes invités le jeudi 05 mai 2022 au siège de l'UNPC à 10 heures précises pour présenter vos moyens de défense... Vous avez la latitude de vous faire assister par un ou plusieurs avocats de votre choix", lit-on dans ce document parvenu ce mardi à la presse.

Notons que lesdits propos qui ont provoqué des vives réactions sur la toile ont été tenus dans l'une de ses émissions sur sa chaîne Youtube.

Signalons que le ministre de communication et médias, Patrick Muyaya, a également condamné ces propos lors de sa prise de parole mardi à l'occasion de la commémoration de la journée de la liberté de la presse.

Moïse Dianyishayi



Dans son speech à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, est monté au créneau pour fustiger les propos qui frisent l'injure vis-à-vis du président de la République. 

Le porte-parole du gouvernement a dénoncé cette forme de libertinage. 

"Je dénonce avec la dernière énergie le dérapage constaté il y a quelques jours avec des attaques systématiques et des propos frisant l'injure à l'endroit du président de la République, chef de l'État. Aucune liberté ne peut s'exercer sans respecter la liberté des autres", a-t-il déclaré. 

P. Muyaya a appelé les organisations qui défendent la promotion et la liberté de la presse à se désolidariser de tout acte dépassant les limites de l'exercice de la profession journalistique. 

"J'invite, de ce fait, les organisations professionnelles et toutes celles qui défendent la promotion et la liberté de la presse à condamner, avec moi, ce comportement récidiviste et tout autre acte qui dépasse les limites de l'exercice de la profession", a-t-il souligné. 

Cette prise de position du ministre de la communication et médias intervient après la diffusion d'une vidéo du journaliste Pero Luwara, patron de la chaîne Youtube CPL TV, critiquant de manière très sévère la gestion du président Tshisekedi. 

Cet ancien employé de Digital Congo TV ne s'est pas arrêté là. Il s'est exprimé sur l'intimité du chef de l'État en l'accusant de désacraliser la fonction du président de la République en ayant "exposé ses envies libidinales sur la place publique".

Plusieurs voix se sont levées au sein même de la corporation journalistique congolaise pour condamner cette sortie médiatique. 

Merveil Molo



La Fédération internationale de football (FIFA) a publié lundi 2 mai les sanctions disciplinaires prises par sa commission de discipline à la suite des incidents qui ont émaillé les matches de la compétition préliminaire de la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022. Parmi les pays sanctionnés figure le Congo-Kinshasa.
Le pays des Léopards est doublement sanctionné pour mauvais comportement de ses supporters lors des matchs de barrage de la Coupe du monde, qui n'avaient opposé au Maroc.

Concernant le match aller, la RDC a été condamnée à cause des « Jets d’objets, envahissement du terrain, manquement au maintien de l’ordre dans le stade et mauvaise organisation du match».

A cet effet, l'équipe nationale devra jouer un match à huis clos. En outre, la RDC est sommée de payer 120.000 francs suisses ( environ 123.165 $).

Pour ce qui est du match retour, la RDC a été reconnue coupable du mauvais comportement de ses supporters à Casablanca ( jet d’objets). Pour ce manquement, la sanction financière s'élève à 5000 francs suisses ( environ 5131.9 $).

radiookapi.net/CC



Le film documentaire « Machine à tuer » a été projeté samedi 30 avril pour le public de Bunia, chef-lieu de l’Ituri. Plus de cinq cents spectateurs, dont des étudiants de l’Université Shaloom de Bunia, ont assisté à la projection de ce film. Celui-ci fait ressortir le degré de violence et d'atrocités des groupes armés locaux et étrangers qui pullulent dans cette province.

L'idée de ce film a germé dans un contexte de conflits meurtriers qui secouent l'Ituri. Cette « Machine à tuer », selon les réalisateurs, est difficile à déterminer. Le film retrace les souffrances atroces des populations qui se disent fatigués par les conflits armés.

« J’ai eu vraiment des larmes aux yeux en voyant cette situation. Les grands-mères sont violées, les parents sont massacrés, les enfants sont tués... Sans un dialogue franc, sans un le pardon sincère, sans l’effort de tout un chacun de nous, la paix ne reviendra pas sur toute l’étendue de notre province », a réagi un des participants à cette projection.

De son côté, Richard Uyer Thumithu, concepteur du film, indique que cette œuvre constitue une alerte à la communauté aussi bien nationale qu'internationale sur les enjeux des conflits en Ituri et plus particulièrement la situation que traverse la femme.

Selon lui, « la paix ne viendra pas d’ailleurs. On ne peut pas attendre la paix de la MONUSCO ou de l’étranger. Non ! »

C’est ainsi que le vice-gouverneur de province, présent dans la salle, a appelé les Ituriens et Ituriennes à l’unité pour venir à bout de ces groupes armés.

La projection de ce film va se poursuivre également dans d’autres universités de Bunia ; afin d’appeler les étudiants à privilégier la paix et l’unité pour contribuer au développement de leurs entités respectives.

radiookapi.net/CC



A la clôture mardi 3 mai du premier congrès de son parti politique, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), le sénateur Augustin Matata Ponyo a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2023. L’ancien Premier ministre motive sa décision par la situation d’instabilité et de précarité dans laquelle évolue la RDC et se dit déterminé à instaurer un leadership et une gouvernance de qualité.

Augustin Matata affirme avoir un rêve, celui de Lumumba, de Mobutu, des Kabila, d’Etienne Tshisekedi et de Nelson Mandela, consistant à construire un Congo puissant au cœur de l’Afrique avec une armée et une économie forte dans un état de droit où la justice n’est pas instrumentalisée.

radiookapi.net/CC



La République Démocratique du Congo RDC (RDC) se tire avec une médaille d'argent aux championnats d'Afrique des Nations de MMA (Mixial Martial Arts) en Afrique du Sud. Elle a remporté par Elysé Balepe chez les poids-moyens.

Le combattant originaire de la province du Katanga s'est incliné in extremis sur décision des juges devant l'angolais Elisio Zua après s'être qualifié brillamment à l'aide KO en demi-finales de ce tournoi. 

« Nous sommes extrêmement ravis de cette médaille d'argent. Nous visons la médaille d'or vu le nombre d'athlètes qui ont participé, mais le plus important est que l'équipe ne revienne pas les mains vides", a confié Taylor Mayunga, l'entraîneur national sur le site officiel de la Fédération Internationale de cette discipline.

Comme un peu en 2019 où les Congolais avaient raflé une médaille mais en Or, ils terminent à la 5ème position sur 6 pays. C'était la 5ème participation de la RDC à ce tournoi. 6 athlètes y avaient pris part.

Michel TOBO 



L’Assemblée nationale a déclaré recevable la proposition de loi électorale initiée par le G13, dite Loi Lokondo. Ce, à la suite des réponses des initiateurs aux multiples préoccupations soulevées par les députés nationaux lors du débat général autour de cette proposition de loi.

À l'issue de la plénière, Delly Sesanga, un des membres du G13, est revenu à nouveau sur le bien fondé de cette proposition de loi, une fois adoptée à l'Assemblée nationale avec ses innovations.

« Avec cette loi, nous allons mettre en place la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote, ce qui va introduire la transparence et faire cesser la pression, les tensions, la fraude électorale à laquelle nous avons assisté à chaque fois avant les élections, pendant et après les élections. La deuxième chose, c'est que nous sommes dans cette Assemblée depuis 2006, c'est la première fois qu'il y a une forte cohésion autour de l'idée que la femme doit être représentée de manière paritaire parce que c'est quelque chose qui est impérative dans la constitution, ce n'est pas un cadeau qu'on fait aux femmes, c'est une exigence, un impératif de la constitution. La troisième chose qu'il faudrait pouvoir retenir, c'est que nous voulons d'une cartographie électorale qui soit élaborée avant, que les Congolais, qu'ils habitent la ville ou villages doivent savoir là où ils vont voter, qu'il n'y ait plus de surprise lorsqu'ils vont au vote et qu'on leur dise le bureau de vote n'est pas ici mais qu'il est à un autre endroit », a expliqué, devant la presse, Delly Sesanga à l'issue de la plénière de ce lundi 2 mai 2022. 

Et de poursuivre :

« La quatrième chose que l'on devrait retenir et qui est essentielle pour notre peuple, c'est que nous voulons que le vote qui va se passer en 2023 dans le délai constitutionnel soit un vote qui soit mi électronique mi manuel ça veut dire quoi ? On va utiliser les machines à voter mais les règles d'utilisation de la machine à voter vont être fixées dans la loi, les machines devront être géolocalisées pour éviter qu'on ait ce à quoi on a assisté, des machines qui se baladaient dans les maisons des gens et dont on ne savait pas quoi en faire ».

À l'en croire, comme ça se passe ailleurs, il en sera ainsi en RDC où les estimations et tendances seront déjà connues juste après le vote d'autant plus les résultats seront affichés devant le bureau de vote à l'issue du scrutin.

« Il n'y a plus cette histoire de monopole, dans le système actuel quand on publie les résultats, vous votez aujourd'hui, on vous dit allez vous reposer pendant deux semaines, vous revenez 3 semaines après, le président de la commission électorale nationale indépendante donne les résultats et ces résultats sont toujours contestés, ce que nous voulons désormais c'est ce qui passe dans tout le pays quand l'élection est terminée, au niveau du bureau de vote au lieu de faire simplement l'affichage, on publie et ce résultat est partiel parce qu' il ne comporte pas les résultats de tous les bureaux et donc comme ça tout le monde pourra avoir connaissance de résultat qui sera transmis au centre national de publication et on pourra ainsi savoir comment est-ce que la victoire d'un candidat ou d'un camp », a ajouté Delly Sesanga, membre du G13.

La plénière a décidé que les options soient levées avant l'envoi de cette proposition en commission pour examen approfondi. Cette proposition est une possibilité accordée également aux élus du FCC qui ont boycotté les plénières relatives à la loi électorale pour pouvoir venir identifier les dispositions de la proposition de loi qui nécessitent un consensus. 

Clément MUAMBA et Berith YAKITENGE

A Propos

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