Le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a récemment conditionné l'obtention du certificat de nationalité à un avis favorable des services de renseignements. Mieux vaut tard que jamais !

Encore faut-il, à cet effet, doter nos services des moyens requis, notamment technologiques. Sous peine de voir cette initiative s'ajouter sur la liste de celles n'ayant produit que des effets d'annonce. Son opérationnalisation requiert indubitablement une coopération interministérielle pour relever les défis du rétablissement de l'ordre dans le processus d'octroi du certifcat de nationalité.

Par ailleurs, il est pertinent que la société congolaise, dont des pans entiers sont amputés suite à l'agression rwandaise, soit rassurée que ses Gouvernants, particulièrement les membres du Gouvernement, sont détenteurs de la nationalité congolaise non seulement de fait, mais surtout de droit.  Ceci attestera, entre autres, la cohérence du discours, aux accents identitaires, du candidat Félix Tshisekedi à la dernière campagne présidentielle. « Ces candidats de l’étranger viendront vous voir avec des promesses mensongères… », avait-il lancé lors de son entrée en campagne le 19 novembre 2023 au stade des Martyrs à Kinshasa.

Il ne fait l'ombre d'aucun doute que le Président Félix Tshisekedi est détenteur de la nationalité congolaise, du reste unique et exclusive. Il est non moins significatif qu'il soit clairement établi que tous les membres de son Gouvernement détiennent effectivememt la nationalité congolaise. Ceci n'étant pas du ressort de l'évidence.

En effet, en vertu de la convention de la Haye de 1930, "il appartient à chaque Etat de déterminer par sa législation quels sont ses nationaux". En faire le contrôle releverait de la pure banalité. Quitte à l'étendre...

D'autant plus que le moment s'y prête. En effet, un mois après l'investituture du Gouvernement, ses membres se plient à l'obligation consttutionnelle de faire la Déclaration de leur patrimoine familial au Greffe de la Cour constitutionnelle. Cet exercice, traduisant de la transparence, permet de prévenir et de lutter contre la fraude, et devrait disposer les membres du Gouvernement ainsi que les mandataires publics, qui y sont soumis, à "servir" l'Etat sans compromission.

Les risques de compromission sont nombreux. Certains émanent, entre autres, de la détention d'une nationalité étrangère. Ce, considérant le contexte de fragilité dans laquelle se trouve la RDC, en pleine construction de la "nation congolaise".

L'effectivité de la nationalité suppose "de caractériser un lien qui viendrait s'ajouter au lien de nationalité et qui unirait l'Etat et l'individu. Ce lien permettrait de s'assurer  que la nationalité correspondrait bien à une réalité à la fois intime et juridique" (Etienne Pataut, 2021). Non seulement "intime" mais surtout "juridique" suite à la charge de la responsabilité incombant aux membres du Gouvernement et aux mandataires publics.

La problématique de l'identité congolaise en général et celle de la détention en droit de la nationalité congolaise en particulier, méritent d'être passées au peigne fin in tempore non suspecto. En donner l'exemple au plus haut niveau au travers d'un contrôle de l'effectivité de la natonalité contribuerait à battre en brèche des postures dscursives axées sur "l'exclusion communautaire" au niveau local.

LT/CC



Le Président Félix Tshisekedi a préconisé vendredi, la reconquête de l’économie de la République démocratique du Congo par les nationaux, en vue de favoriser la croissance durable et inclusive, face à la conjoncture économique dans son pays, lors du conseil des ministres, dont le compte-rendu a été présenté samedi.    

« La reconquête de notre économie par les nationaux est non seulement une priorité,  mais aussi une nécessité pour garantir une croissance durable et inclusive », a déclaré le Chef de l’Etat.

« Le Président de la République a abordé la question cruciale de la conjoncture économique nationale qui présente des défis significatifs, notamment en ce qui concerne les prix des denrées alimentaires impactant directement le quotidien de nos concitoyens », a fait savoir Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), qui présentait le compte-rendu du cinquième Conseil des ministres présidé, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

« D’après le Chef de l’Etat congolais, cette hausse de prix, sans être forcément la résultante de la conjoncture économique normale, est parfois l’œuvre des ennemis de la République qui provoquent des spéculations dans l’unique but de tourner la population contre les actions salvatrices initiées par le Gouvernement », a dit Augustin Kibassa Maliba.

D’après ce dernier, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à redoubler d’efforts, avec des actions concrètes, pour redonner le pouvoir d’achat aux Congolais. « Rappelant sa détermination et celle du Gouvernement à déployer moult initiatives allant dans le sens à stabiliser les prix sur les marchés et à promouvoir l’entrepreneuriat congolais, il (Félix Tshisekedi) a encouragé le Gouvernement à redoubler d’efforts et à travailler en synergie en menant des actions concrètes et à résultats rapides pour redonner le pouvoir d’achat à nos compatriotes et favoriser l’émergence de champions économiques locaux, voire nationaux », a renchéri le ministre des PTNTIC.

Et de poursuivre : « Le Président de la République attend un rapport circonstancié des initiatives déjà prises sur ce sujet, et une feuille de route des actions restantes à mener ».

La conjoncture économique en RDC s’est détériorée au lendemain de la crise économique mondiale, provoquée principalement par l’épidémie de Covid 19 et la guerre en Ukraine. Elle est marquée principalement par la dévaluation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères, la rareté des produits pétroliers dans certains coins du pays, occasionnant ainsi la flambée des prix des biens de consommation courante, à la défaveur du panier de la ménagère.

Appropriation de la Journée nationale du Genocost

En outre, le Président de la République démocratique du Congo, est revenu sur  la commémoration de la journée  du  « Génocide Congolais à des fins économiques » (Genocost), prévue le 2 août prochain. Félix Tshisekedi a demandé au Gouvernement de finaliser le cadre juridique de réparation  des victimes de ce génocide.

« Le Président de la République a appelé à l’appropriation individuelle et collective de la commémoration de la Journée nationale du Genocost, pour nous conduire à une communion et à la résilience face à la situation qui nous est imposée injustement, avec un hommage à des millions de nos compatriotes, victimes de cette barbarie des prédateurs de nos ressources ainsi qu’aux personnes qui leur ont porté secours et assistance.

Le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour donner un large écho à la commémoration du 2 août 2024 à travers l’ensemble du territoire national et dans nos représentations diplomatiques à l’étranger. Ce, en hommage aux victimes de la barbarie y compris celles du récent bombardement du camp de déplacés de Mugunga à Goma par le Rwanda et ses supplétifs du M23 », a précisé le ministre Augustin Kibassa Maliba.

Depuis 2022 et grâce l’engagement du Président Félix Tshisekedi, le Gouvernement congolais a créé une structure de prise en charge des victimes des violences survenues dans  l’est du pays, dénommée: « Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité en RDC (fonarev), signale-t-on.

Délivrance des cartes d’identité nationale

Par  ailleurs, le troisième point de la Communication du Chef de l’Etat au conseil des ministres a porté sur le processus de la délivrance des cartes d’identité aux Congolais, qui n’évolue plus et ne connaît pas de développement attendu au regard du chronogramme qui lui a été présenté.

« Tenant compte de l’impérieuse nécessité de doter chaque citoyen de la République Démocratique du Congo de sa carte d’identité, il a instruit le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières de lui faire un point, sans complaisance des droits et taxes, et même impôts afin d’encourager la production locale pour les nationaux », a indiqué le porte-parole du Gouvernement.

C’est depuis le 30 juin 2023 que le Chef de l’Etat Congolais avait obtenu sa carte d’identité nationale auprès de l’Office national pour l’identification de la population (Onip), lors du lancement de cette opération.

Depuis sa reprise en avril dernier après les échéances électorales de décembre 2023, cette opération consacrant la délivrance massive des cartes d’identité, n’a toujours été déployée auprès de la population.

ACP/C.L./CC



L’Espagne a été sacrée championne après sa victoire sur l’Angleterre, par 2-1, dimanche, au stade Olympique de Berlin, en Allemagne, en finale de l’Euro 2024.Après une première période infertile, de part et d’autre, et soldée sur un nul vierge, cette finale s’est finalement décantée au retour des citrons. Les Anglais remontent la pente et s’affaissent

Revenus des vestiaires après la pause, les Espagnols n’ont pas permis aux Anglais de se mettre en place quand Nico Williams (47ème) a donné une autre tournure à cette finale inédite, avec l’ouverture du score, avec la complicité de Lamine Yamal, au service, dans un duo offensif qui a fait beaucoup rêver et qui a fait très mal aux adversaires de la Roja espagnole.

Entre temps, habitués d’être menés au score comme à certaines de leurs sorties dans cette Euro, les Anglais, au mental toujours fort, et qui savent comment remonter la pente, sont ainsi revenus à la hauteur des Espagnols, sur le but égalisateur de Cole Jermaine Palmer (73ème).

Pour l’Angleterre, avec l’énergie du moribond, c’était en soi, un sursaut d’orgueil, insuffisant, pour déstabiliser l’Espagne qui est passée comme l’équipe la plus régulière du tournoi des nations. Finalement, la Roja espagnole a pris le virage décisif pour la victoire finale, avec un 2ème but décisif de Mikel Oyarzabal (86ème), à la suite d’un à mi-hauteur et bien ajusté de Cucurella, le latéral gauche de l’Espagne, à l’instinct offensif.

Ce 2ème but espagnol était suffisant pour clouer définitivement  l’Angleterre, au pilori.
Et du coup, voilà l’Espagne au sommet européen du ballon rond, avec à son actif un 4ème succès, après ceux remportés en 1964, 2008 et en 2012. A ce titre, l’Espagne est ainsi devenue le pays le plus titré de l’Europe, dans cette compétition.

Par contre, l’Angleterre, sans aucun titre,  s’est vue comme poursuivie par le signe indien qui lui colle à la peau, pour avoir aligné deux finale perdues de suite, après celle de 2021, où les Anglais s’étaient inclinés, par 3-2, aux tirs au but, aux termes des prolongations, après le résultat de 1-1, obtenu devant la Squadra Azzurra, à domicile, au stade Wembley, à Londres. 

ACP/CC

 


Alors qu’il est invité au Parquet Général près la Cour de casssation ce lundi 15 juillet 2024, l’artiste Koffi Olomide est toujours en Afrique du Sud.

Après avoir répondu à la convocation du CSAC pour avoir déclaré que la RDC n’est pas en guerre avec le Rwanda mais est plutôt tapée par ce dernier, Koffi Olomide est invité au Parquet Général près la Cour de cassation.

Mais l’artiste n’est pas en RDC à la veille de son rendez-vous devant l’organe de la loi. Il a posté l’image de son arrivée vendredi à Johannesburg en Afrique du Sud et a été vu dans une soirée, dansant avec Cindy le cœur et Yvonne Chaka Chaka.
 
Tout porte à croire que Koffi Olomide ne répondra pas à cette invitation. Peut-être reviendra-t-il au pays pour répondre à une autre invitation.
 
mbote/CC
 


Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a tenu, le vendredi 12 juillet 2024, sa huitième audience dans le procès sur la tentative du coup d'État en République démocratique du Congo du 19 mai dernier.

Deux prévenus ont été auditionnés à cette audience. Il s'agit de Kamanda Kadima Franc et de Mavungu Lubongo Bienvenu, respectivement conducteur et convoyeur du véhicule qui a conduit les assaillants de Matadi à l'hôtel Momo à Kinshasa où ils se sont rassemblés avant de lancer l'assaut.

Dans sa narration des faits, le chauffeur a affirmé que son véhicule de marque Tata avait été loué à l'Agence Trans Paradis où il travaille sans que sa société, ni lui, ne sache l'objectif de ces assaillants. Kamanda Kadima Franck rapporte qu'il a été contacté par une agence voisine, dénommée Trans Fina, au sujet de cette course.

« On m'a dit qu'on a loué l'ensemble du bus pour 66 places. Au moment de l'embarquement, j'ai stationné le bus à l'arrêt de Trans Fina où on devrait prendre les passagers. Un moment donné, j'ai vu des gens monter dans le bus avec les paquets d'eaux. On a mis ça juste derrière mon siege. Après, j'ai vu deux valises et trois personnes. Et mon chef m'a dit voici ceux qui ont loué le bus. Il s'agissait notamment de Mr Youssouf et Mr Ruffin qui font partie des prévenus. Vu le retard, ces deux personnes se sont engagées par décharge auprès de l'agence de payer une pénalité équivalent à une autre course une fois à Kinshasa. C'est notamment Youssouf qui a signé cette décharge. On a quitté Matadi vers 8h avec 12 personnes à bord dont moi, le gérant et mon convoyeur. On m'a dit que ce sont les adeptes de l'église des noirs et que je devrais prendre les autres en route à Lukala, Kisantu et Mbuba », a-t-il rapporté

Selon ce chauffeur, de Matadi à l'hôtel Momo, à Kintambo, à Kinshasa, où Christian Malanga attendait les assaillants, le bus s'est stationné plusieurs fois en route et pour des longues durées. Il était question, a-t-il expliqué, de prendre d'autres personnes. A l'en croire, c'est le prévenu Youssouf qui donnait des ordres lorsqu'il fallait stationner et prendre la route.

« A Lukala, on m'a donné l'ordre de prendre une avenue jusqu'à une parcelle. Ils sont tous descendus et entrés dans une maison. Vers 17 h 30, on est venu me réveiller sous le véhicule où je dormais pour m'annoncer le départ. Une fois à Kisantu, on m'a demandé de s'arrêter pour attendre un autre bus de Trans Fina qui était parti prendre les gens à Kinzau. On est resté là de 20h à 23h le temps de prendre d'autres personnes. Après là, nous sommes allés à Mbuba où on devrait prendre d'autres personnes. On a quitté vers 1 h. Arrivés à Kasangulu vers 5 h, on m'a encore demandé de stationner pour attendre les gens de Mbuba qui n'étaient pas sortis. On a quitté Kasangulu à 21h. Nous sommes arrivés à l'UPN à 1h. C'est là que la sentinelle de l'hopital Momo où Malanga était logé est venu nous prendre », a-t-il indiqué.

Pour le chauffeur, lui, comme son convoyeur et le gérant du bus, ont été arrêtés alors qu'ils étaient allés à la Demiap denoncer ces faits après avoir réussi à s'échapper des mains des assaillants. Il affirme qu’il est concerné ni de près ni de loin dans la tentative du coup d'État du 19 mai.

« Arrivé chez Momo, j'ai stationné devant la parcelle et tous ces gens ont commencé à descendre. On a aussi fait descendre les deux valises. Quelques minutes après, quelqu'un est sorti pour dire qu'on a besoin du chauffeur et du gérant à l'intérieur. Nous sommes entrés et nous nous sommes installés sur deux chaises trouvées là. Juste après, on voit quelqu'un sortir de la maison cagoulé et habillé en tenue militaire. Il nous a ravi les téléphones. Nous avons commencé à entendre des gens crier Ingeta (ndlr, que ce soit ainsi en français) dans la maison. J'ai entendu quelqu'un donner l'ordre d'aller prendre le convoyeur qui était resté devant la parcelle. C'est alors que j'ai pris courage de suivre cette personne à l'exterieur et j'ai dis au convoyeur de ne pas donner son téléphone. C'était trop tard. Il avait déjà donné son téléphone et la clé de contact. C'est alors que je l'ai bousculé et pris fuite. Le matin, je suis rentré à cet endroit j'ai trouvé le bus avec la clé de contact comme quoi ils avaient tenté le démarrer mais n'ont pas pu. J'ai pris le bus et je suis allé jusqu'à notre Agence à Limete pour faire rapport à mon chef. J'ai trouvé sur place le gérant et le convoyeur qui avaient aussi réussi à prendre fuite. Ensemble, nous sommes allés à la Demiap pour denoncer. C'est comme ça qu'on nous a arrêté », a conclu le prévenu Kamanda Kadima Franck.

Convoqué à la barre, le convoyeur, Mavungu Lubongo Bienvenu a donné la même version des faits. Youssouf par contre a continué à nier être envoyé à Matadi par Christian Malanga prendre les assaillants et les ramener à l'hôtel Momo pour lancer le putsch manqué.

Dans son intervention au sujet de la comparution du chauffeur et du convoyeur, le ministère public a crié à ce qu'il a qualifié de "repenti actif mais tardif". Il a soutenu que ce chauffeurx avec son équipe, étaient au courant de cette attaque et savaient que ces deux valises contenaient les tenues du mouvement New Zaïre et d'autres dispositifs des opérations.

Il sied de noter qu'avant la comparution de ces deux prévenus, le Tribunal a entendu à titre de renseignant un ami à Kévin Panda, un jeune que les assaillants ont tué la nuit du 19 mai sur le chemin des opérations après lui avoir ravi le véhicule. Ce dernier a confirmé avoir vu ces assaillants tirer sur son ami.

Soulignons que 6 prévenus sur les 51 sont déjà passés devant la barre pour donner leur version des faits pour lesquels ils sont arrêtés. Le Tribunal a commencé par le Britannique d'origine congolaise Youssouf, consideré comme le coordonnateur du mouvement New Zaïre après Malanga. Les juges ont ensuite interrogés les américains Marcel Malanga, Benjamin Zalman et Taylor Christian Thomson, ainsi que le Belge d'origine congolaise Jean-Jacques Wondo.

A la fin de l'audience, le président du Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a indiqué que les autres prévenus seront auditionnés le lundi 15 juillet prochain à la prison militaire de Ndolo.

Rappelons que le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa /Gombe poursuit au total 51 personnes impliquées dans l'affaire coup d'État manqué du 19 mai au Palais de la nation de la République démocratique du Congo.

Elles sont poursuivies pour 7 infractions, à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

ODN



Au premier semestre de 2024, 650 Congolais ont demandé l’asile en Belgique, a indiqué samedi 13 juillet, Freddy Roossmont, directeur de l’Office des étrangers belge, en visite à Kinshasa.

Lors d’un point de presse, Freddy Roossmont a précisé que la Belgique reçoit en moyenne 100 demandes d’asile de Congolais par mois.

« Bruxelles ne se réjouit pas de cette situation même si elle reste ouverte », a-t-il souligné.

L’Office des étrangers belge a conseillé aux Congolais d'éviter de se tourner vers des trafiquants de demandes d’asile, mettant en garde contre les demandes injustifiées :

« Toute personne ayant réellement besoin de protection la recevra. Cependant, de nombreux ressortissants congolais n’ont pas besoin de protection au sens de la Convention de Genève. Ils rencontrent peut-être des difficultés socio-économiques et cherchent une meilleure vie, mais cela ne relève pas de l'asile. Il est important d'informer correctement le public que demander l'asile sur de mauvaises bases est une perte de temps et d'argent. Cet argent pourrait être utilisé pour démarrer un commerce », a expliqué Freddy Roossmont.

Il s'est étonné que les efforts conjoints entre l’Office des étrangers belge et le service de migration de la RDC n'aient pas encore réussi à freiner l'afflux de demandes d'asile de Congolais cherchant une protection juridique en Belgique.

En 2023, l'Office des étrangers belge a reçu 1 250 demandes d'asile en provenance de la RDC.

Freddy Roossmont a également rappelé qu'en termes de demandes d'asile en Belgique, la RDC est le sixième pays au monde sur la liste, après la Palestine, la Syrie, l'Afghanistan, l'Érythrée et la Turquie.

radiookapi.net/CC



La synergie de la société civile de la province du Haut-Uele a, ce samedi 13 juillet, à Isiro, demandé au gouverneur Jean Bakomito de suspendre, sur toute étendue de la province, l'exploitation de l'or dans les sites miniers artisanaux, avec des engins lourds par les coopératives assistées des expatriés chinois et autres.

D'après cette synergie, l'exploitation de l'or par les coopératives assistées des expatriés chinois et autres, ne contribuent en rien dans le développement de la province et à l'amélioration du vécu quotidien de la population, pourtant affectée par cette exploitation.

Il convient de souligner que l'usage abusif des engins lourds non identifiés détruisent les forêts, polluent les eaux, appauvrissent le sol, brisent les ponts, créent des puits non rembrayés. Cette situation cause malheureusement mort d'hommes très souvent par noyade.

Pour faire pression afin d'obtenir gain de cause, la synergie promet de mener, dans les tout prochains jours, des actions citoyennes de grande envergure, si jamais se poursuivent ces explications qui ne respectent même pas le protocole d'accord des autochtones.

 Fadi Lendo

 



La date du 2 août marquant la commémoration du génocide congolais sera bientôt déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Ceci ressort de la note d'information présentée lors de la 5e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 12 juillet 2024 par Chantal Chambu Mwavita, Ministre des Droits Humains.

Par cette journée instituée par les autorités, les congolais et congolaises rendent hommage à tous les congolais tués injustement pour des gains économiques et de faire appel à la mobilisation générale contre l'agression de la RDC par des puissances étrangères.

"S’appuyant sur ces raisons, et pour que ces crimes ne soient oubliés ni par l’histoire, ni par les bourreaux encore moins par le peuple Congolais qui en portera éternellement les stigmates, la Ministre des Droits Humains a proposé aux membres du Conseil que la journée du 02 août de chaque année soit déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national ; et que, pour cette année, une semaine de prière œcuménique soit organisée", rapporte le compte rendu de la réunion.

Aussi, a-t-elle proposé que les activités commémoratives soient organisées dans les lieux où les crimes ont été les plus atroces (Makobola, Kasika, Goma, Kibati, Kisangani, etc.).

Par la même occasion, la ministre des Droits Humains Chantal Chambu Mwavita est revenue sur les péripéties franchies déjà jusqu'à l'institutionnalisation du Genocost.

"La note relative à la Journée du Génocide Congolais consistait à présenter le contexte dans lequel FONAREV a été créé et pour quelles raisons le Président de la République a institué GENOCOST. En effet, dans le souci de garder frais dans la mémoire des Congolais, les ignobles massacres dont notre pays a été victime, il a été institué la journée commémorative du génocide Congolais (GENOCOST) et qui est célébrée le 02 août de chaque année", a-t-elle rappelé dans le compte rendu de la réunion.

Conformément aux dispositions de la Loi n°22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, le président Félix-Antoine Tshisekedi a lancé pour la première mercredi 2 août 2023 à Kinshasa, la commémoration du génocide congolais.

Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a voulu ainsi rendre hommage à tous les Congolais tués injustement pour des gains économiques et de faire appel à la mobilisation générale contre l'agression de la République Démocratique du Congo par des puissances étrangères. Pour Félix Tshisekedi, la date du 2 août représente un jour spécial pour la mémoire collective en tant que nation et peuple de la République démocratique du Congo.

Selon les autorités congolaises, la journée commémorative du génocide congolais (CENOCOST) est événement annuel présenté comme un geste de respect pour rendre hommage à tous ceux qui ont perdu leurs vies dans la longue histoire des conflits dans la partie Est où ailleurs en République Démocratique du Congo

Clément MUAMBA



Cette semaine, l'actualité culturelle en République Démocratique du Congo a été marquée par plusieurs événements importants et des développements significatifs.

Festival Ya Watoto : Un Plaidoyer pour la Paix au Nord-Kivu

L'Institut Français de Bukavu a organisé le Festival Ya Watoto, visant à encadrer les enfants pendant les vacances et leur offrir des moments de joie. Clémence Denis, directrice de l'Institut, a souligné l'importance de ces activités pour permettre aux enfants de passer du bon temps en famille. Lors de cet événement, les enfants ont plaidé pour la fin de la guerre au Nord-Kivu, dénonçant les violences qui affectent particulièrement les plus jeunes. Le Réseau des Journalistes Amis des Enfants (RJAE Junior) a lancé une campagne pour la paix, appelant l'État congolais et ses partenaires à prendre des mesures de protection et à améliorer l'accès aux services sociaux de base pour les enfants déplacés par la guerre.

Koffi Olomide : Polémique et Convocation

Le célèbre chanteur Koffi Olomide a fait les gros titres cette semaine suite à ses déclarations controversées lors de l'émission "Le Panier" sur la RTNC. Réagissant à la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC, Koffi Olomide a tenu des propos jugés dénigrants et démobilisateurs pour les FARDC. Ces déclarations ont entraîné une série de réactions et de mesures disciplinaires :

  • Convocation par le CSAC : Koffi Olomide a été convoqué par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) pour présenter ses moyens de défense. Le CSAC a rappelé à l'artiste, en tant qu'ambassadeur de la rumba congolaise, l'importance de mesurer ses propos.
  • Sanctions contre Jessy Kabasele : La RTNC a suspendu Jessy Kabasele, animateur de l'émission, pour ne pas avoir réagi aux déclarations de l'artiste. La production et la diffusion de "Le Panier The Morning Show" sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.
  • Convocation au Parquet Général : Koffi Olomide est convoqué au parquet général près la cour de cassation le 15 juillet 2024. Il devra répondre aux accusations portées contre lui, dont la nature sera dévoilée sur place. Cette convocation s'inscrit dans un contexte de tensions accrues dans l'Est de la RDC, où les forces armées congolaises luttent contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et l’Ouganda.

Trois Congolais Finalistes du Prix RFI Théâtre 2024

Trois auteurs congolais, Jocelyn Danga Motty, Djo Kazadi Ngeleka et Israël Nzila, figurent parmi les 13 finalistes de la 11ème édition du Prix RFI Théâtre. Leurs textes, sélectionnés pour leur qualité littéraire et leur originalité, seront soumis au vote du jury, et le lauréat sera annoncé le 29 septembre 2024. Ce prix vise à valoriser les œuvres dramatiques des auteurs francophones.

Théâtre : Congo Jazz Band revisite l'histoire coloniale de la RDC

La pièce de théâtre "Congo Jazz Band", écrite par Mohamed Kacimi, a été présentée à l'Institut Français de Kinshasa. Cette œuvre, interprétée par quatre comédiens, offre un regard africain sur l'histoire coloniale de la RDC, mêlant humour et gravité pour aborder les thèmes de la colonisation et de la résistance. La pièce a été bien accueillie par le public et continuera d'être perfectionnée avant sa présentation finale en septembre ou octobre prochain.

Livre : “Guerres dans l’Est, guerre de l’Est, face aux dévastations : résilience ou complaisance ?”

Laetitia Malira Tembeya a publié un livre poignant sur les guerres dans l'Est de la RDC, intitulé “Guerres dans l’Est, guerre de l’Est, face aux dévastations : résilience ou complaisance ?”. À travers des témoignages, l'auteure explore les conséquences des conflits sur les populations locales, en particulier les enfants. Elle prône la résilience et la prise en charge psychologique pour surmonter les traumatismes de la guerre.

Ces événements soulignent la richesse et la diversité de l'actualité culturelle en RDC, tout en mettant en lumière les défis sociaux et politiques auxquels le pays est confronté.

actualite.cd/CC



Le FBI a identifié l'auteur de la tentative d'assassinat de Donald Trump comme Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans et originaire de Pennsylvanie (nord-est), selon les médias américains.

L'ancien président américain a été visé par des tirs et blessé lors d'un meeting en Pennsylvanie samedi. Donald Trump a été touché à l'oreille droite. Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, deux autres sont grièvement blessés, tous des hommes adultes, selon la police.  

"Le FBI a identifié Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie, comme étant l'individu impliqué dans la tentative d'assassinat de l'ex-président Donald Trump le 13 juillet à Butler, Pennsylvanie," a indiqué le FBI dans un communiqué cité par les chaînes NBC et CBS.  

Donald Trump, âgé de 78 ans, a été évacué, le visage ensanglanté. Avant que les agents ne l'emmènent jusqu'à un imposant véhicule noir, il a levé un poing en direction de la foule, en signe de défi.  

Lors d'une conférence de presse samedi soir, le FBI avait confirmé que les tirs étaient bien une "tentative d'assassinat".

Ce meeting à Butler, en Pennsyvlanie (nord-est), était le dernier avant la convention républicaine qui débute lundi à Milwaukee (Wisconsin), et au terme de laquelle Donald Trump doit être officiellement investi candidat du Parti républicain à la présidentielle.   Son équipe de campagne a confirmé samedi soir que l'ex-président a l'intention de s'y rendre après avoir subi un examen médical à l'hôpital à titre de précaution.  

Il a été vu descendre sans aide de son avion, quelques heures après avoir échappé à la tentative d'assassinat, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux par sa directrice adjointe de communication.

rtbf/CC

Page 50 of 594

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles