Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC a documenté, en novembre 2021, 801 violations de droits de l’homme sur tout le territoire national, indiquent des statistiques de ce bureau de la MONUSCO.

Cette forte augmentation de 61% par rapport au mois d’octobre (498 violations) reflète une hausse du nombre d’atteintes attribuables à des groupes armés (75 pourcents) ainsi que des agents de l’Etat.

Il s’agit principalement du groupe armé Nyatura, des Forces démocratiques alliées (ADF), des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dans la province du Nord-Kivu, ainsi que des assaillants armés de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), dans l’Ituri. Les agents de l’Etat sont responsables de 39 pourcents, dont des exécutions extrajudiciaires, précise la même source.

Environ 94 pourcents de violations documentées en novembre 2021 ont été commises dans les provinces affectées par le conflit, soit 752 violations qui ont entraîné la mort de 379 civils dont 276 hommes, 70 femmes et 33 enfants.

Quant aux violences sexuelles documentées liées au conflit, elles concernent 70 victimes adultes de sexe féminin, soit une augmentation significative par rapport au mois précédent (41 victimes).

Les groupes armés sont responsables dans la majorité de ces violences, renseigne-t-on.

Stéphie MUKINZI



La RDC peut-elle encore organiser les jeux de la Francophonie cette année? Pourquoi ce retard?  Isidore Kwandja Ngembo, directeur du comité national de ces 9e jeux de la Francophonie (CNJF) est invité de notre consoeur ACTUALITE.CD

Comment évolue la préparation? 

La préparation évolue normalement. Nous sommes arrivés aux affaires, c'était au mois d'octobre. Nous avons été nommés le 22 octobre. On a fait la remise-reprise le 8 novembre. Vous savez qu'on a trouvé une situation désastreuse, parce que les travaux étaient pratiquement à l'arrêt. Il a fallu relancer tous les travaux. Il s'est fait qu’il y a eu un certain nombre de contrats qui ont été signés, qui n'avaient pas respecté la procédure. Ainsi, le gouvernement avait décidé de mettre en place une commission pour enquêter sur tout cela. Et la Commission a fait son travail et a fait un certain nombre de propositions. Et sur base de ces propositions, il a été décidé de revoir tous les contrats qui ont été signés précédemment.

Et maintenant?

Ce travail a été fait, on a revu tous ces contrats. On a réglé certaines choses à l'amiable. On a refait des nouveaux contrats. Et au mois de janvier, les travaux vont reprendre. Ça, c'est ce qui concerne toutes les aires de jeux. C’est notamment au stade, stade des martyrs, etc.

Et précisément pour le village? 

Pour le village, comme vous le savez, il y a des travaux qui doivent être faits au niveau du stade Tata Raphaël et ces travaux doivent aussi commencer de façon intense en janvier.  

Le temps est serré. Serait-possible de rester dans le délai?

Nous sommes en train d'explorer d'autres possibilités comme plan B. Ces possibilités peuvent vraiment nous amener au jeu. Nous avons été voir l'Université de Kinshasa ou il y a des homes qui ont été réfectionnés suivant la volonté du chef de l'État qui a voulu moderniser, donc remettre à neuf les homes de l'Université de Kinshasa. Et ils sont dans un état impeccable. 

Cette option est-elle réaliste? 

C'est une option que nous pourrions éventuellement opté dans les cas où le plan A n'aboutissait pas dans les délais mais jusqu’aujourd'hui, pour les plan A, c’est-à-dire Tata Raphaël, l'entreprise qui a obtenu le marché nous a promis que d'ici le 15 juin le village sera prêt, mais comme j'ai dit, en tant que gestionnaire, même si je suis sûr du plan A, je suis en train de d'envisager un plan B parce que l'objectif c'est d'organiser les jeux en août 2022. 

Et vous êtes confiants? 

Et donc si par exemple, on opte pour le plan B nous avons suffisamment du temps pour nous concentrer dans l'organisation et être en mesure d'organiser le jeu en 2022.  Jusque maintenant moi je ne suis pas très très inquiet parce que j'ai plusieurs options sur la table et ses options, si on le retient, si l'autorité publique les retient, nous sommes en mesure de le faire dans les délais.



4 janvier 1959-4 janvier 2022. La RDC se souvient des émeutes marquant un tournant décisif vers l’indépendance. La date est célébrée comme la « Journée des martyrs de l’indépendance ».  Ce jour-là, selon le bilan officiel, 49 personnes ont été tuées. D’après l’ABAKO, plusieurs centaines de congolais étaient abattus.

« Au retour des leaders congolais d’Accra, la population a réclamé qu'ils viennent raconter ce qu'ils avaient vécu là-bas 'maintenant que les premiers Noirs politiciens étaient sortis du Congo belge, et cela pour la première fois !'. Mais ça, l'autorité coloniale ne voyait pas d'un bon œil. Elle a refusé la tenue de ce meeting », expliquait feu le journaliste Mwissa Camus, cité par la RTBF.

Un climat de nervosité s’était installé.

"Les gens étaient énervés. À un moment donné, on voit venir Kasa-Vubu. Il dit à la foule : 'Le meeting n'aura pas lieu, parce qu'il a été interdit. Mais je vous demande d'avoir foi en l'indépendance. Gardez votre calme. Vive l'indépendance !'. Ah ! Toute la foule reprenait ! 'Vive l’indépendance !' C'était parti… », se souvient Alfred Yongolo, membre de l’ABAKO.

Et Mwissa Camus d’ajouter:

« "C’était inimaginable ! Personne, ni du côté européen, ni du côté congolais, ne pouvait imaginer cette explosion subite. Parce que, avec la manière dont nous avons été encadrés, disciplinés par la colonisation belge, on ne pouvait pas imaginer qu’un jour, un Noir commence à incendier des magasins, à brûler les stations d'essence et à incendier des voitures. C'était spontané. Personne ne s'attendait à ça, à cette explosion subite. C'était impensable !"Mwissa Camus.

L’historien Léon de Saint Moulin estime aussi que c’était une date importante:

« C’est un jour qui marque une étape décisive dans la conquête de l’indépendance. Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifesté. Officiellement on parle de 49 morts mais on dit qu’il y en a eu 100 et peut-être 300. L’administration a été affolée quand elle a vu le lendemain, le nombre de morts ».

actualite.cd/CC



Didier Tshiyoyo a été demis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l'État aux IXes Jeux de la Francophonie. Une structure plus classique a été mise en place: le comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF) qui est dirigé Isidore Kwandja Ngembo. Il est question de sauver ces jeux dont l’organisation devient de plus en plus hypothétique, selon certains observateurs. Des cas de malversation ont été enregistrés dans la contractualisation avec certaines entreprises chargées de construire les sites.

« Il y a deux parties. On a le village et on a les aires de jeu. Il faut trouver des terrains. Des contrats avaient été signés avec des entreprises en RDC pour la construction. Ces contrats n’avaient pas respecté toutes les procédures. Certains montants étaient gonflés poussant le gouvernement à mettre en place une commission. Le travail est fait. Ces contrats sont en train d’être refaits. On revoit, on résilie et on renégocie pour que ces entreprises soient payés et que les travaux reprennent en janvier », a expliqué à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo.

De l’argent de l’Etat a tout de même était déboursé, combien ? Aucun détail n’a été donné. 

« Pour la plupart de contrats, une fois que ces entreprises avaient signé, elles avaient commencé sur fonds propres. Il y a eu ensuite des financements, mais pas très important parce qu’il y avait ce problèmes. Certains montants étaient exagérés. Il fallait tout revoir ». 

Aujourd’hui, tout ou presque est à refaire pour ce qui est des contrats.

« C’est le ministère des infrastructures qui s’occupe de la re-contractualisation. Une fois que ça sera fait, ils vont reprendre le travail. On résilie et on renégocie. C’est pratiquement avec les mêmes entreprises. On le fait avec des ingénieurs, des architectes qui connaissent les prix ». 

Aucune plainte, aucun dossier n’a été ouvert au niveau de la justice: « C’était des règlements à l’amiable. Ces entreprises ont compris qu’elles avaient intérêt à renégocier pour avoir le marché. Il n’y a pas un dossier au niveau de la justice ». 

actualite.cd/CC



La tension est perceptible dans le milieu académique à un jour de la rentrée universitaire. Les Présidents des Associations des Professeurs des Etablissements de l'ESU « constate avec amertume la mauvaise foi manifeste du Gouvernement de la République qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d'une précarité sans pareil ». Ils ont fait leur déclaration à l’issue de la réunion tenue ce lundi 3 janvier 2022, pour, d'une part, évaluer l'état d'avancement des démarches entreprises auprès des instances de la République habilitées et d'autre part, pour examiner les récentes nominations effectuées dans certains établissements par son excellence monsieur le Ministre de l'ESU.

Le RAPUCO a décidé de lever les mesures de suspension des grèves dans tous les établissements de l'ESU. Il annonce, en conséquence, un mouvement de grève générale et sèche à partir de ce mercredi 5 janvier 2022 à pour une durée de 21 jours renouvelable après évaluation. 

S'agissant des récentes nominations, autant que des précédentes, le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu'elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l'ESU.

Le RAPUCO dit rester ouvert à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes des professeurs. 

Ce regroupement réunit notamment les présidents des associations suivantes: APUKIN, APUPN, APUKIS, APINBTP, APISP,API, APISTA; APISC-GOMBE, APABA.

actualite.cd/CC



Après les travaux de réhabilitation réalisés par le génie militaire des Forces armées Congolaises et Ougandaises, la route Mbau-Kamango dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, est à nouveau opérationnelle depuis ce 3 janvier 2022.

D’après le vice-président de la société civile du territoire de Beni, Richard Kirimba, cité par Radio Okapi, c’est depuis deux ans que cette route n’était plus utilisée du fait de sa dégradation. Il souligne que, pour atteindre la chefferie de Watalinga qui se trouve en RDC, il fallait passer par l’Ouganda.

« De Beni jusqu’à arriver à Kamango, on est en train de passer bien. On félicite le gouvernement congolais. Nous traversions ce tronçon il y avait des trous, surtout l’insécurité. Vraiment la route est praticable. Avant on faisait meme 5 heures à cause de trous. Mais actuellement on est en train de passer 1 heure et demie sur cette route », s’est réjoui Richard Kirimba.

Pour le vice-président de la société civile de Beni, la reprise de trafic sur la route Mbau-Kamango, est bien accueillie par la population locale notamment les conducteurs de moto-taxi qui fréquentent ce tronçon. C’est ainsi qu’il a jeté des fleurs aux Presidents Félix Tshisekedi de la RDC et Yoweri Museveni de l’Ouganda, pour la réalisation de ces travaux.

En vue de permettre un bon déroulement des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF), la route Mbau-Kamango a été ciblée parmi celles devant être réhabilitées. Pour ce faire, depuis le 30 novembre 2021, les Armées Congolaises et Ougandaises, ont mutualisé leurs efforts dans la traque des rebelles actifs dans la partie Nord-Est.

Junior Ngandu



Vital Kamerhe a quitté Kinshasa ce lundi 03/01/2021 à bord d’un avion médicalisé immatriculé 9H-GRS pour des soins appropriés à l’étranger, (Sources concordantes)

Selon nos informations, le jet privé de la compagnie Harmony Jets (Malta) immatriculé 9H-GRS vient d’atterrir à Bruxelles (Belgique) à 222h55 heure locale, en provenance de Kinshasa, sans pour autant avoir la certitude si le président de l’Union Nationale pour le Congo Vital Kamerhe et son épouse Hamida Kamerhe serait bien abord.

Agé de 62 ans, Vital Kamerhe, avait été condamné en avril 2020 à 20 ans de prison, pour détournement de près de 50 millions de dollars. Un fonds alloué à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, dans le cadre d’un programme qui devait être lancé tout au début du mandat du président Félix Tshisekedi, dont Vital Kamerhe fut l’un des principaux soutien, lors de l’élection présidentielle de décembre 2018.

Jusqu’à ce moment aucune communication officielle de la part du gouvernement de la RDC ou du bureau politique de l’UNC ne  confirme l’information.

il sied de rappeler que le lundi (06.12.2021), la Cour de cassation avait accordé à Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi une mise en liberté provisoire sous caution.

L’INTERVIEW.CD/CC



Arsène Zola a paraphé un contrat de 3 ans avec le Chabab Mohammedia (D1 Maroc) comme l’affirme des sources au sein de la presse marocaine ce lundi 3 janvier.

Le joueur a mis fin à sa collaboration avec le TP Mazembe. Le joueur, à travers ses avocats, a officialisé la nouvelle ce dimanche 2 janvier.

Le défenseur international congolais déplore le retard pris dans les discussions pour la prolongation et a pris les devants pour s’engager avec ce club marocain. Il a signé pour 3 saisons.

C’est une belle histoire qui prend fin malheureusement dans des conditions assez difficiles. Mais le joueur aura marqué son histoire en remportant quelques plusieurs titres avec les Corbeaux lushois.

Michel TOBO



Les prisonniers se sont évadés, ce lundi 3 janvier 2022 aux environs de 12 heures, à la prison de Tshikapa dans la province du Kasaï. Cette évasion s’est produite à l’arrivée du Président de la République, Félix Tshisekedi à Tshikapa.

D’après plusieurs sources concordantes, ces prisonniers ont forcé les grilles de l’entrée principale de la prison avant de prendre la poudre d’escampette. Ils étaient des dizaines de prisonniers.

« Nous avions près de 457 pensionnaires. Il nous faudra un décompte pour déterminer avec exactitude le nombre des évadés. Les éléments de la police commis à la garde de la prison ont ouvert le feu blessant par balles quatre prisonniers qui ont été admis dans un poste de santé local », a fait savoir une source pénitentiaire à la presse locale

Cette source renseigne que l’auditeur militaire de garnison de Tshikapa a accompagné des militaires qui ont réussi à prendre le contrôle de la prison.

Signalons, par ailleurs, que le Président de la République, Félix Tshisekedi est en meeting populaire à Tshikapa ce lundi 3 janvier 2022.

Christian Okende



La Cour militaire de Kinshasa/Matete a annoncé qu’elle rendra le 10 janvier 2021 prochain le verdict dans le procès sur le meurtre de l’activiste Rossy Mukendi. Ce verdict était initialement attendu ce lundi mais a été repoussé car la prévenue Carine Lokeso, commissaire princiapal adjoint de la police, est malade. 

" Prorogeons au Lundi 10 Jan 2022, à 09 heures, en chambre foraine dans l'enceinte de la prison Militaire de Ndolo, sise avenue du flambeau au numéro 09, quartier Beau marché dans la commune de BARUMBU & Kinshasa, la date du prononcé dans la cause inscrite sous RP N°090-091/021-RMP N° N°2512/ILN/021 RMP N°2604/PMA/2021- RMP N°6323/WBG/2018, LOKESO KOSO Carine et consorts; Tous poursuivis pour : Violation des consignes et Meurtre commis en participation criminelle", révèle l'ordonnance de prolongation du verdict.

Plusieurs témoins et renseignants ont comparu dans cette affaire. Il s’agit notamment d’un expert en balistique et un médecin légiste qui ont interprété le rapport médical effectué après la mort de Rossy Mukendi, du commandant de la Police du district de Mont-Amba, ainsi que du commandant sous-ciat du quartier Molo à Lemba-Terminus.

Le ministère public a rendu son réquisitoire depuis le 6 décembre dernier. Il a requis la condamnation à 10 ans de prison ferme contre Carine Lokeso pour violation des consignes et une peine capitale pour participation au meurtre. Ce réquisitoire a été salué par les parties civiles mais récusé par la partie prévenue Lokeso. Les parties civiles ont, par ailleurs, exigé en termes de réparation des préjudices subis, une somme de 11 millions USD dont 9 millions pour la famille et 2 millions pour le mouvement citoyen Debout congolais.

Depuis le début de l'instruction 23 août dernier à la Cour militaire de Kinshasa/Matete, la partie civile a toujours exigé la présence Franco Bivuala Makiadi, toujours en fuite, qui selon la partie civile, serait un des gardes rapprochés de commissaire principal adjoint Carine Lokeso, lors de l'opération du 25 février 2018 qui a conduit à la mort de Rossy Mukendi.

Rossy Mukendi (36 ans) avait été tué le 25 février 2018 par balle à Kinshasa alors qu’il participait à une marche pacifique organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC) pour réclamer le départ de Joseph Kabila et l’organisation d'élections.

Ivan Kasongo

A Propos

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Directeur de la Rédaction

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