Au Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, les projections officielles ont débuté ce dimanche. Plusieurs catégories existent : longs métrages, mais aussi documentaires. En sélection, « En route pour le milliard » du Congolais Dieudo Hamadi revient sur la guerre des Six Jours dans la ville de Kisangani, guerre entre les armées rwandaises et congolaises.

Ils s’appellent Mama Bahingui, Gedeon, Sola, Mama Kashinde, Président Lemalema et ils font partie des 3 000 blessés de ces affrontements à Kisangani qui ont fait mille morts. Tous sont handicapés, se font fabriqués des attelles de fortune. Et 18 ans après cette guerre oubliée, ils décident d’aller à Kinshasa récupérer les dédommagements promis.

Une épreuve

Pour rejoindre la capitale, ils embarquent sur une barge d’un autre âge, fouettés par la pluie et les coups de vent, un voyage, une épreuve encore plus lorsque l’on est handicapé. Images saisissantes, comme celle de Mama Kashinde, elle n’a plus de bras, plus de jambes, mais sait utiliser un pilon ou faire de la couture.

Ce documentaire, s’il parle du rejet au sein même des familles, des pensées suicidaires de certains, est surtout une leçon de vie, de combat. Refoulés de l’Assemblée nationale, des bureaux des Nations Unies, l’équipe cherche finalement un avocat et attend beaucoup de l’élection du président Tshisekedi.

Bouleversant

Bouleversé comme de nombreux spectateurs à la sortie de la projection, Yémoussa Ouédraogo a eu du mal à trouver les mots : « Les dirigeants n’écoutent pas ceux qui ont des problèmes sérieux. Ils ont d’autres chats à fouetter que de résoudre les problèmes réels. La conclusion, c’est ça. Ça fait pitié. »

« En route pour le milliard » de Dieudo Hamadi est d’ores et déjà l’un des documentaires marquants de ce Fespaco.

Une grande vague de bien-être souffle sur la ville. Ouagadougou s’est faite belle pour le Fespaco. Un bon signal pour aller de l’avant, estime Charles: «Le fait que le Fespaco existe, ça montre qu’on est intègre. Et dans l’intégrité, il y a ce qu’on appelle le courage. On ne baisse pas les bras. On avance.»

RFI/CC



Les scènes d’humour du « Gondwana club » seront lancées à Kinshasa, le samedi 23 octobre prochain, à la grande halle de l’Institut Français. Porté par Mamane, l’humoriste nigérien qui sera à Kinshasa pour l’occasion, le projet veut mettre en place des stands up chaque vendredi soir pour rapprocher les artistes des spectateurs. Des scènes ouvertes permettant de dénicher des jeunes talents sont également prévues.

Pour la soirée de lancement, les humoristes congolais Ronsia Kukielukila, Felix  Kisabaka, les Nyotas, Dayana Esebe, Neveu national, Gladys Aïda, Mobikisi et bien d’autres qui ne sont pas de Kinshasa seront sur scène. Le spectacle débute à 18h30. Le droit d’entrée s’élève à 10$.

« Le Gondwana club est une scène mise en place pour mettre en lumière les humoristes congolais. Cela est arrivé ici parce qu’on a compris qu’aujourd’hui, ça continue de croître, on a besoin d’exposer tous ces talents. Quand on parle d’humour, on parle plus de Kinshasa. Il est donc important d’inviter aussi ceux de Lubumbashi, de Gemena, de Kolwezi, pour qu’ils aient une visibilité », a dit à ACTUALITÉ.CD, Ronsia Kukielukila, humoriste et ambassadeur du Gondwana club Afrique centrale.

Ronsia porte le rêve de voir les humoristes congolais réunis. Il est satisfait à moitié de l’existence des comedy clubs, d’humoristes congolais sur la scène internationale. Car, dit-il, on n’est plus à l’époque où l’humoriste congolais s’arrête au maquillage. Il est devenu celui qui peut parler, celui qui peut porter une idée et peut défendre son pays.

Le Gondwana Club est une comédie club qui propose des spectacles chaque semaine. Il se tient déjà à Abidjan. Brice Anoh et Willy Dumbo en sont les deux gardiens du temple, et accueillent artistes et public dans une ambiance festive, musicale et survoltée. Il a également pour but de faire en sorte que les artistes humoristes exercent leur métier dans leur propre pays.

Emmanuel Kuzamba



Un conglomérat d’individus avec à leur tête la Conférence épiscopale nationale du Congo (cenco) et l’Eglise du Christ du Congo (ecc) s’oppose à l’entérinement de Denis Kadima Kazadi en qualité de président de la Commission électorale nationale indépendante (ceni) au motif que ce dernier serait proche du président Félix Tshisekedi.

La croisade contre cet expert électoral s’est cristallisée lorsqu’il a éliminé tous ses concurrents y compris le candidat présenté par l’Ecc et soutenu par la Cenco. L’argument de l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la cenco, est que la candidature de Kadima est entachée de corruption et des pressions de la présidence de la République. Mais Mr l’abbé n’amène aucune preuve !

Qui s’assemble se ressemble, dit-on. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Kabila et consorts sont vent debout pour chercher le blocage et un nouveau dialogue en vue du partage du pouvoir. Leur agenda caché serait, sans nul doute, le glissement. Tous pressent le chef de l’Etat à refuser l’investiture à Kadima comme pour Malonda, faute de consensus.

Malgré que Malonda fut le fruit du FCC tandis que Kadima est présenté par l’église Kimbangiste, les opposants à l’expert électoral font l’amalgame et soutiennent que le processus électoral avec l’entérinement de Kadima, vient là d’être entaché d’une irrégularité qui ne peut garantir une issue favorable.

Tandis que pour les autres, selon notre consoeur « La Prospérité », l’entérinement du nouveau bureau de la CENI par l’Assemblée nationale, avec à sa tête Denis Kadima, est une étape décisive pour la tenue des joutes électorales de 2023. Pour ce deuxième groupe composé manifestement des progressistes, poursuit le tabloïd, il y a une nécessité absolue d’avancer et de débloquer le processus électoral pour éviter tout glissement des échéances électorales. Ces derniers soutiennent, mordicus, que toute tergiversation, qu’elle vienne des religieux ou des politiciens, ferait le lit du retardement du processus électoral, (sic).

Ali Kalonga



Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est bel et bien lancé. Malgré la pandémie et malgré la crise sécuritaire qui touche le Burkina Faso, le festival du cinéma africain a démarré samedi 16 octobre en fin d’après-midi, avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture au Palais des sports. La compétition officielle, les diffusions des films, documentaires et séries ont débuté ce dimanche 17 octobre, mais la cérémonie de lancement a clairement marqué les esprits.

Lutter, créer, s’appuyer sur l’héritage de Sankara. L’ambition de cette 27e édition du Fespaco est de mettre en avant les nouvelles générations.

Présent, le chef de l’État Roch Marc Christian Kaboré s’est interrogé sur les difficultés dans le secteur du cinéma : « Quelles sont les contraintes, les perspectives du cinéma africain ? Il faudra que l’ensemble des acteurs de ce monde se penchent dessus pour que nous puissions lever tous les verrous qui empêchent le cinéma africain de prospérer. »

« On a tous besoin de la même chose : l’espoir » 

Avec près de 40 danseurs et une superbe chorégraphie, le tout appuyé par des artistes réputés comme le Sénégalais Baaba Maal, Serge Aimé Coulibaly a a réussi son pari : redorer le blason du Fespaco, prouver que le Faso est bel et bien là. « On doit réunir toutes ses forces pour pouvoir montrer au monde qu’on reste debout, explique-t-il, qu’on est là sur nos jambes et qu’on est prêt à avancer malgré l’adversité. On a tous besoin de la même chose : l’espoir. » 

Une posture revendiquée également par les responsables du Fespaco. « Le septième art, faut-il le rappeler, peut valablement défendre la paix en fléchissant toutes les formes d’intégrisme et d’extrémisme pour les militants en prison et défendre la solidarité entre nos peuples, souligne Salifo Taida, qui préside le comité d’organisation. Vive le cinéma africain ! Vive le Fespaco ! »

RFI/CC



Pour la promotion du livre et le ravitaillement de toute sa chaîne en RDC, Richard Ali, responsable de la bibliothèque Wallonie-Bruxelles et secrétaire d’Ecrivain du Congo Asbl, a fait ses propositions mentionnant la responsabilité de l’état, des médias, l’engagement des passionnés dans l’organisation des conférences, prix ou salon littéraire. C’était au cours de la première conférence du Cercle du savoir placée sous le thème « le livre délivre de nombreuses ignorances ».

Richard Ali a exposé sur les stratégies et la politique à mettre en place pour que les gens s’intéressent au livre et pour que le livre soit promu. Il a eu à marteler que ceux qui doivent placer des mécanismes pour que les choses avancent, c’est le pouvoir étatique. Selon lui, il faut avoir une loi sur la politique culturelle car c’est inconcevable que pendant tout un mandat où la RDC est à la tête du continent africain et que le thème soit dédié à la culture mais que le pays lui-même n’ait toujours pas de lois sur la politique culturelle et du livre.

« Nous pensons et trouvons inconcevable que jusqu'à aujourd'hui le pays n’ait toujours pas de loi sur la politique nationale du livre. Ce sont des faits que nous décrions. Au-delà de ça, parce qu’on ne peut pas continuer à tout attendre de l’Etat, nous avons exhorté les participants à ces assises à faire ce qu’ils peuvent notamment l’organisation des activités littéraires, des émissions littéraires dans toutes les chaînes notamment la chaîne nationale, de créer des prix littéraires, créer des salons littéraires, des concours littéraires, etc. ça permet aux gens de se rencontrer, se resauter, de raviver leur flamme, leur passion pour le livre », a-t-il affirmé.

Pour inciter davantage les jeunes à la littérature, Richard Ali estime qu’il faudra aussi faciliter l’accès au livre. Ce qui veut dire qu’il faut des mécanismes pour que le livre se vende à un prix accessible à tout le monde. Ce serait possible si le pouvoir public ou des mécènes arrivaient à industrialiser le secteur. Il qualifie de dramatique le fait de ne pas avoir d’imprimeries dignes de ce nom en plein 21ème siècle dans le pays. Les livres sont pour la plupart édités à l’extérieur du pays. Aussi faudrait-il apporter des subventions aux éditeurs, ceux qui s’adonnent à investir dans l’édition, que l’état crée des mécanismes pour qu’ils n’abandonnent pas ledit secteur.

Richard Ali est fondateur de l’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO). Il a récemment publié le roman « Et les portes sont des bouches ». Il a rappelé que c’est faux de dire que les Congolais n’aiment pas lire ou ne s’intéressent pas aux livres d’autant plus que quand il y a des activités, des événements littéraires, le constat est que les Kinois, les Congolais sont de plus en plus intéressés à prendre part. Il faudrait laver les esprits de ce stéréotype-là, ajoute-t-il.

Emmanuel Kuzamba

 
 


Le Gouvernement Sama Lukonde, ici représenté par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a procédé, samedi, à la signature d’un contrat de construction des usines brassicoles des produits du groupe PEPSI en RDC avec la société Varun Beverages/PEPSI. Celle a été représentée par son Directeur Général, Iyer Shankar.

Selon le ministre Paluku, cette prouesse l’est grâce à l’appel lancé par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, invitant des investisseurs aussi bien du secteur privé que public à venir évoluer dans son pays.
«Des gens qui connaissent Mirinda, des gens qui connaissent PEPSI ; désormais ces marques vont être visibles sur le sol congolais. Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi tient à ce que le sol congolais soit attrayant aux investissements aussi bien publics que privés. Voilà pourquoi ces investisseurs, sur son appel, ont répondu favorablement. Nous saluons son engagement parce que des emplois vont être créés, la richesse va circuler à travers la République et donc, les Américains qui verront que leur marque vibre en RDC seront satisfaits », a déclaré en substance Julien Paluku.

Et de renchérir : «C’est un jour où nous célébrons une RDC qui commence à ouvrir ses portes vers tous les investisseurs extérieurs aussi bien nationaux qu’étrangers. Cette signature marque la grandeur de ce jour qui illustre les fruits de la mission du ministre de l’industrie à Harare au Zimbabwe depuis près d’une semaine ».

De son côté, le Directeur général de Varun Beverages/Pepsi a réitéré tout son plaisir d’œuvrer en RDC. Iyer Shankar espère que son entreprise va commencer par l’importation des produits avant de passer à la construction de l’usine.

«Je suis sûr que dans les prochaines années, deux ou trois ans, nos investisseurs viendront aussi en RDC. Nous allons commencer par l’importation des produits PEPSI et simultanément nous allons également démarrer avec la construction de l’usine afin de donner au peuple congolais le meilleur produit », a-t-il indiqué.

Pour rappel, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, déterminé à vulgariser le Plan directeur d’industrialisation de la RDC sur ordre du Chef de l’Etat, a bouclé sa mission officielle à Harare, vendredi 8 octobre 2021. Dans la capitale du Zimbabwe, où il a représenté le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la cérémonie d’inauguration de la troisième phase du projet Vanun Baverages. Cette société Zimbabwéene utilise la licence d’exploitation de la firme internationale PEPSI. Elle compte installer ses usines dans le secteur agro-industriel en RDC à Kinshasa, Lubumbashi et Goma.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



L’As Maniema Union a été accrochée (2-2) par la formation de Mamelodi Sundows en match comptant pour le 2ème tour préliminaire aller de la Ligue des Champions.

La formation congolaise sera allée chercher ce nul qui lui donne le droit d’espérer à une qualification. Les protégés de Daoula Lopembe ont couru dernière le score tout au long de cette partie. Ils ont marqué l’entremise de Rodrigue Kitwa et Mutuale aux 39ème et 88ème minutes.

Un nul avec but n’a jamais été un bon résultat pour l’équipe qui a reçu lors du match aller. Maniema Union va partir clairement avec un handicape et sera obligé de sortir un exploit pour ramener la qualification.

Michel TOBO

 



Un tout nouveau festival, une rencontre musicale internationale consacrée à l’instrument piano dénommé « Pianos de Kinshasa » verra le jour le samedi 23 octobre prochain et s’étendra sur 7 jours jusqu’au 29 octobre. Sous la direction artistique du pianiste congolais David Shongo, le festival veut créer un espace de création pour les pianistes congolais et mettre en avant l’instrument piano avec d’autres appareils musicaux électroniques à claviers tels que le synthétiseur et le xylophone ou des instruments congolais à cordes frappées et à clavier comme le Likembe et le Marimba.

Le festival veut se démarquer et aller au-delà de ce qui a toujours été fait. Avec une programmation composée d’artistes congolais qui s’y connaissent déjà en piano et un Japonais qui vit en France, le festival ne poursuit pas l’objectif de faire la simple publicité des performances des artistes auprès du public mais va au-delà de cela. Il se veut être l’espace de création, il veut mettre en avant le piano puis le pianiste, et dans des espaces différents tels que les salles conventionnelles ou les espaces publics ouverts.

Cette première édition sera axée sur le thème « Improvisation », pour pousser les artistes pianistes à chercher, à cerner les zones difficilement accessibles de l’espace musical pour ressortir ce qui échappe aux modes de composition et de production musicales conventionnelles. L’improvisation ne représentant pas ce qui se fait par hasard, les artistes feront une exhibition de réelles conversations intimes avec leurs instruments et leur espace, ce qui se rapproche le plus de leurs âmes.

Les rencontres se feront dans deux types d’espaces de Kinshasa, dans les salles et les terrasses qualifiées de « Nganda Pianos ». Un temps, dit Clinique Pianos, sera également consacré à la réflexion et à la formation, à l'Institut National des Arts, à travers des conférences, faisant intervenir des pianistes professionnels de plusieurs horizons, et des ateliers. Selon le directeur artistique, David Shongo, ce festival qui est organisé et porté par le Studio 1960, se veut un espace mental et physique de réflexions socio-culturelles et un dispositif porteur de nouvelles pulsations créatives dans le domaine musical de Kinshasa et de la RDC.

« Pianos de Kinshasa » se positionne comme le premier festival de musique axé sur le piano et les pianistes en RDC et en Afrique subsaharienne. Il reviendra une fois par année avec différents thèmes liés à la ville et au pays, thèmes sur lesquels se baseront la programmation et les propositions des artistes. Cette édition est parrainée par le pianiste suisse Nik Baertsch.

Ci-dessous, la programmation du festival Pianos de Kinshasa 2021

Du samedi 23 au vendredi 29 octobre, le programme du festival comprend des concerts, des ateliers, des conférences. La programmation de l'édition 2021 invite quatre pianistes congolais et un Japonais résidant en France, à réfléchir sur le thème « Improvisation ». Le programme propose également à des pianistes venus d'autres cieux une résidence de 2 semaines à Kinshasa afin de dialoguer avec l'espace et développer des connexions musicales et artistiques.

Samedi 23 :

17h – Concert d’ouverture à Bandal, Luputa : Litho (Lubumbashi, RDC)

19h - Concert d’ouverture du festival aux Beaux-Arts : David Shongo (Lubumbashi/Boma, RDC)

Dimanche 24 :

16h - Concert en espace ouvert - à Bandal, Luputa : Bouton Likembe (Kinshasa, RDC)

19h - Concert à Awart (Bandal) : Litho

Lundi 25 :

10h – Conférence : professeurs de l’INA, David Shongo, Nik Bartsch, Mulienga, Lenyema. Thème : Le piano et le clavier dans la musique congolaise

12h - Atelier 1 (INA) : Dolly : les harmonies

19h : projection de concerts filmés de Thelonious Monk et de Nils Frahm

Mardi 26 :

12h - Atelier 2 (INA) : Shongo : le rôle du son et l’image dans la composition

16h - Concert en espace ouvert – au bar Les Partenaires, boulevard 24 : Hiroshi Murayama (Japon, France)

19h - Concert à Awart (Bandal) : Bouton Likembe

Mercredi 27 :

12h - Atelier 3 (INA) : Hiroshi : improvisation en jazz

16h - Concert en espace ouvert – au bar Les Partenaires, boulevard 24 : Taluyo Bisa

19h - Concert à Awart (Bandal) : Hiroshi Murayama

Jeudi 28 :

12h - Atelier 3 (INA)

16h - Concert en espace ouvert – au bar Les Partenaires, boulevard 24 : David Shongo

19h - Concert à Awart (Bandal) : Taluyo Bisa

Vendredi 29 :

14h - Concert à l’Académie des Beaux-Arts : 5 jeunes pianistes ayant participé aux ateliers accompagnés d’un pianiste de l’INA, Hiroshi Murayama et David Shongo.

Emmanuel Kuzamba



Le député national élu de la ville de Goma au Nord-Kivu, Patrick Munyomo Basilwango, membre de l'Union sacrée de la Nation, affirme que la taxe sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM) sera supprimée de manière progressive, conformément au vœu de la population congolaise.

Dans une conférence de presse animée le vendredi 15 octobre 2021 à Goma, Patrick Munyomo a dit avoir obtenu cette assurance après avoir rencontré le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication (PT-NTIC) à Kinshasa, le jeudi dernier dans la soirée.

D'après cet élu, après avoir échappé à une motion de défiance initiée à l'assemblée nationale par des députés de l'opposition (FCC), le ministre Augustin Kibassa Maliba, a assuré que cette taxe sera supprimée mais de manière progressive selon les catégories de smartphones.

« Je voulais vous informer aujourd'hui, que le ministre des PT-NTIC m'a rassuré la suppression du RAM. Et elle sera progressive. Je vous le dit, on va supprimer RAM, progressivement. La suppression est déjà en téléchargement, ça va venir, je vous l'assure en tant que votre représentant à l'assemblée. Je ne pouvais pas dormir avec ce message, je ne pouvais pas vous le dire au téléphone, il fallait que je vienne le dire devant mes électeurs », a-t-il dit. 

Dans la foulée, revenant sur la motion rejetée contre Augustin Kibassa Maliba, Patrick Munyomo estime qu'aucun député tant de l'opposition que de l'union sacrée ne soutient cette taxe, mais « destituer le ministre n'était pas non plus la solution pour répondre aux revendications des Congolais ».

Cependant, il reconnait aussi « l'opacité » dans la gestion des revenus récoltés par cette taxe, et souhaite figurer dans la composition de la commission parlementaire qui sera constituée afin d'enquêter sur cette fin.

Pour rappel, c'est le mercredi 13 octobre dernier que le ministre Augustin Kibassa était invité à l'assemblée nationale pour répondre aux préoccupations des députés. Il s'était déclaré incompétent pour supprimer le RAM, mais la question est aujourd'hui sur la table du gouvernement.

Glody Murhabazi, à Goma



Dans sa communication au cours du conseil des ministres de ce vendredi 15 octobre, le président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé avoir été saisi par plusieurs plaintes  des irrégularités enregistrées dans l'octroi des concessions forestières.

Le chef de l'Etat a particulièrement épinglé les 6 concessions forestières de près de 1,4 millions d'hectares attribuées en septembre 2020 par l'ancien ministre de l'environnement et de développement durable, Claude Nyamugabo, à une seule société. Ceci en violation du code forestier qui impose une limite maximale de 500.000 hectares par entreprise et aussi en violation du moratoire sur l'attribution des nouvelles concessions forestières, en vigueur depuis 2002.

Félix Tshisekedi a ainsi demandé à la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba, de faire un audit technique et financier de toutes les concessions forestières en RDC. En attendant, il a ordonné la suspension de tous les contrats douteux.

"Il a demandé à la vice-premier ministre, ministre de l'environnement et de développement durable de faire un état des lieux technique et financier de toutes les concessions forestières en RDC, de suspendre tous les contrats douteux en attendant le résultat de l'audit, et d'en faire rapport au gouvernement lors de la prochaine réunion du conseil des ministres", rapporte le compte-rendu du porte-parole du gouvernement.

Pour rappel, toujours en septembre 2020, Claude Nyamugabo avait également attribué  600.000 hectares de concessions forestières, dites de conservation, dans le Maï-Ndombe et l'Equateur à l'Etablissement Buhenwa, basé à Goma. Cette entreprise ne serait qu'un prête-nom, d'après certaines organisations de défense de l'environnement.

Quant aux 6 concessions épinglées par le chef de l'Etat, elles avaient été attribuées à Tradelink, un faux-nez d'un entrepreneur minier belge. En juin dernier, cette vente a été contestée par un recours gracieux déposé par les Ong les Ong CODELT et OCEAN.

Bienfait Luganywa

A Propos

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Ali Kalonga

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