Cela fait exactement 32 ans, ce mardi 12 octobre 2021, depuis la disparition de l’artiste musicien, compositeur et chanteur François Luambo Lua Ndjo Makiadi dit Franco, décédé en 1989 en Belgique, à Mont-Godinne, à l’âge de 51 ans. En 33 ans de carrière, Franco a marqué de ses empreintes la rumba congolaise dont il est devenu l’un de grands maîtres. Il est considéré comme un des fondateurs de la musique congolaise contemporaine.

Né en 1938 à Sona-Bata, le fondateur du TP OK Jazz est considéré comme initiateur d’un influent courant de la rumba congolaise, une école qui a inspiré plusieurs autres musiciens.

« Je suis le seul musicien africain à avoir exercé mon métier trente ans durant sans me détacher de l’orchestre que j’ai créé, ni du style qui fait le cachet du groupe. J’en suis fier et je remercie le Bon Dieu de m’avoir donné une vie aussi remplie », disait-il.

Franco et son orchestre ont participé, en 1974, au festival Zaïre 74, tenu à l'occasion du mythique combat de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman, à Kinshasa, au stade Tata Raphaël. Son plus grand succès est le titre « Mario », sorti en 1985, dans lequel il raconte l'histoire d'un gigolo qui vit chez une femme plus âgée. Ce titre a été repris par le groupe musical sénégalais Africando en 2006.

Franco est décoré, en 1976, comme Officier de l'Ordre national du Léopard. Il fait partie en 1977, du FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos, au Nigeria, et réunit près de 60 pays. À Kinshasa, l’avenue Bokassa a été rebaptisée en octobre 2019 du nom de Luambo Makiadi. Une statue a également été érigée en son honneur à la place des artistes, au rond-point Victoire.

À l’occasion des activités commémoratives du 31ème anniversaire du décès de Franco Luambo Makiadi, en 2020, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, avait promis d’ériger un monument dans la commune de Limete pour rendre hommage aux figures emblématiques de la Rumba congolaise dont Franco Luambo Makiadi, Tabu Ley Rochereau et Verkys Kiamwangana.

Emmanuel Kuzamba



La ministre des Mines,  Antoinette N’Samba Kalambayi en séjour du 29 Septembre au 1er Octobre dernier à Abou Dabi, sur invitation du ministre de l’Energie et des infrastructures des Emirats Arabes Unis, Suhahil Mohamed Al Marzouel, a signé un mémorandum d’entente de coopération entre les deux pays dans le secteur minier, a appris l’ACP lundi du ministère des Mines.

La source indique qu’à travers ce document,   l’accent a été mis sur une coopération sincère entre les deux pays dans le domaine de la certification, et la collaboration entre des différents services tels que la douane, pour le transit des minerais de valeur qui passent par la ville de Dubaï

Au cours de ses différents entretiens, outre la présentation des opportunités d’investissement en République démocratique du Congo (RDC) et des difficultés du secteur minier congolais, la ministre des Mines a mis à la disposition de ses hôtes, la cartographie minière générale de la RDC, et ce, en terme d’opportunités et des défis à relever dans le secteur. Elle a évoqué notamment la problématique de la certification des réserves minières et la lutte contre la fraude minière.

« Les Emirats Unis Arabes sont devenus une plaque tournante de minerais précieux. Sur ce, il s’avère impérieux de consolider une politique franche de collaboration qui va se déployer dans le cadre de la diplomatie », a fait savoir Antoinette N’Samba Kalambayi.

Dans le souci de matérialiser la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la ministre des mines ne ménage aucun effort pour le développement de son secteur minier, en insistant sur le respect du Code minier.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Le collège culture, art et question religieuse de la présidence de la République, avec la commission nationale chargée de la reconstitution des archives et patrimoines culturels en RDC, organise un colloque scientifique international sur le retour du patrimoine culturel africain sous le thème : « la reconstitution des biens culturels et renaissance africaine ». Il se tiendra à Kinshasa, du 1er au 4 décembre prochain, au Musée national de la RDC.

Dans un point de presse tenu ce vendredi, Théo Tshilumba Kabeya, conseiller du chef de l’Etat en matière de la culture, a reconnu l’urgence de la question sur la reconstitution du patrimoine africain et congolais.

« La question est très préoccupante pour le moment et nous ne pouvons pas y aller comme tout le monde, c’est-à-dire discuter, parler comme ça, il faut coordonner et surtout la réflexion. C’est pourquoi nous faisons appel aux professeurs d’universités, aux chercheurs qui vont se joindre à nous pour qu’ensemble nous puissions réfléchir sur la question et envoyer des recommandations au Président de la République. Nous ne faisons pas cela tout seul, cela avec le ministère de la culture », a-t-il dit.

Et d’ajouter :

« D’ici le mois de février prochain, le mandat du chef de l’Etat à l’Union Africaine va s’arrêter. Il ne faut pas atterrir de n’importe quelle manière, c’est pourquoi au niveau du collège culture, art et question religieuse que le président a mis en place à la présidence, nous avons pris l’initiative de tenir un colloque international. C’est international parce que nous avons fait appel aux Congolais, aux Africains, aux Occidentaux ».

La question de la restitution des œuvres d’art africaines ramenées en Europe, comment les faire profiter à la nouvelle génération, la sûreté des conditions d’accueil dans les pays d’origine, les lois sur la protection du patrimoine, l’état des lieux des musées devant accueillir les objets dans leurs pays d’origine, l’implication des États concernés dans cette démarche, ces questions qualifiées de troublantes et angoissantes seront traitées dans le colloque dans près de 2 mois.

Emmanuel Kuzamba



La 3ème édition de « Laboratoire Kontempo », placée sous le thème « Kinzozi, réinvestir les perspectives », a débuté ce vendredi 8 octobre avec une introduction sur le projet et un débat ouvert avec quelques artistes.

Des échanges s'ensuivent depuis samedi 9 octobre à l’académie des beaux-arts, lundi 11 octobre au siège de la plateforme contemporaine, mercredi 13 octobre à la planète culturelle Esi Esimbi et le vernissage de l’exposition d’art contemporain se fera jeudi 15 octobre au Musée national de la RDC.

L’exposition ira jusqu’au 15 novembre prochain. Le projet « Laboratoire Kontempo », qui remet en question les structures communes du pouvoir postcolonial et les tendances dominantes des scènes artistiques contemporaines internationales, réunira des artistes, des spécialistes, des chercheurs de Kinshasa, de Berlin et autres, dans un espace expérimental, transdisciplinaire analogue et numérique pour relater et scruter les diverses perspectives sur la notion du « contemporain ».

Lydia Schellhammer, artiste visuelle et une des initiatrices du projet, a dit que le travail de cette édition sera une suite du travail sur les traces coloniales constatée lors de l’édition précédente. « C’est comme une suite de l’année passée où nous avons plus travaillé sur les traces coloniales qu’on trouve à Kinshasa, notamment dans la scène artistique. On s’est limité au constat. Et cette année, on s’est dit qu’on ne peut pas rester dans le constat, on doit proposer des manières pour dépasser le problème qu’on a constaté. Kinzonzi, c’est pour nous une manière de collaborer entre des cultures sans retomber dans les structures coloniales. Donc, sans tomber dans l’incompréhension, dans la domination culturelle des uns sur les autres mais travailler en égalité », a-t-elle dit.

Une édition prolongée jusqu’en 2022

Cette troisième édition ira jusqu’en mai 2022 où des artistes de Kinshasa et autres se réuniront à Berlin, en Allemagne, pour une autre phase du Laboratoire Kontempo. Les artistes de Berlin également prennent part à la phase du projet qui se déroule à Kinshasa, soit physiquement ou virtuellement. Dans l’esprit du projet, la collaboration est une stratégie importante de décolonisation. En tant que laboratoire d’interactions, de processus de négociation et de conflits, le Laboratoire Kontempo 2021/22 est un espace dans lequel des perspectives, des pratiques et des concepts à plusieurs niveaux sont mis en place.

« Je dois dire que la particularité de laboratoire Kontempo s’accentue plus sur la question d’échange et collaborations pour essayer d’élargir la réflexion et le travail artistique des artistes eux-mêmes, d’avoir des moyens pour élargir le discours, la théorie qu’on a sur notre propre travail, ensemble avec des chercheurs, des scientifiques », a indiqué Chris Mukenge, artiste visuel et membre de l’organisation.

Les artistes participants ont été sélectionnés par un jury après un appel à candidature. Un hommage sera rendu à l’artiste danseur Dorine Mokha, décédé le 8 janvier dernier. L’organisation a reçu l’autorisation de présenter son œuvre « Entre deux ».

Laboratoire Kontempo, un espace d’échange entre les perspectives locales de Kinshasa et de Berlin. Laboratoire Kontempo est un projet fondé par l'artiste congolais Chris Mukenge et l’artiste allemande Lydia Schellhammer à Kinshasa en 2019. La première édition s'est déroulée à Bandalungwa dans certains lieux culturels, la deuxième édition a été virtuelle en 2020 vu la pandémie. Cette édition se déroulera aussi bien en physique qu’en virtuel.

L’accent est mis sur un échange entre les perspectives locales de Kinshasa sur des sujets qui sont discutés au niveau international, mais qui ont une influence directe sur la vie quotidienne et les courants artistiques. Ces sujets incluent les stéréotypes dans la perception de l’Afrique et des cultures africaines, les réalités postcoloniales et leurs dynamiques de pouvoir et les hiérarchies linguistiques, intellectuelles et épistémiques.

« Kontempo » est un néologisme qui a émergé dans la scène artistique indépendante de Kinshasa, au début des années 2000, en contre-narration du discours académique et de l’influence occidentale de l’art. « Kontempo » est vu actuellement comme un nouveau code et une réinterprétation du terme « art contemporain » à Kinshasa.

Emmanuel Kuzamba



Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont interpellé à Butembo, une fois de plus, l’artiste musicien Idengo Delcato auteur d’une chanson “révolutionnaire”, appelant la population à s’attaquer aux militaires, policiers à partir de ce 15-10-2021 à Beni.

Il sera jugé en flagrance ce 11 Octobre 2021 à Beni.

« Le secteur opérationnel SOKOLA 1 Grand Nord, confirme l’interpellation aujourd’hui dimanche 10 Octobre 21, dans la ville de BUTEMBO, du musicien IDENGO, auteur des plusieurs messages audio-visuels, appellant la population de BENI à s’attaquer aux militaires, policiers et leurs familles à partir de ce 15 Octobre prochain », a déclaré le porte-parole des opérations sokola 1 secteur grand, le capitaine Antonny Mwalushayi.

Le 10 mars de l’année passée, Idengo avait été acquitté par le tribunal de Paix de Beni. Il était poursuivi notamment pour offense au Chef de l’Etat et Faux bruits dans sa chanson intitulée « Politiciens Escrocs », dans laquelle il dénonce leurs promesses non tenues des hommes politiques.

Carmel NDEO



Détenteur d’un visa en bonne et due forme, l’étudiant congolais Junior Masudi Wasso ne fut pas autorisé, le 18 septembre dernier, à entrer sur le territoire belge. Son visa fut par ailleurs annulé. Il fut ensuite placé dans un centre fermé pendant 17 jours,  en attendant son expulsion vers Kinshasa. Because ? Il n’avait pas bien répondu au quiz des policiers belges. Enfer et damnation !

Il ne sera finalement libéré que le lundi 4 octobre après deux tentatives ratées d’expulsion. Son visa de longue durée a été annulé et remplacé par un visa d’un mois. Il se trouvera donc dans l’illégalité au-delà du 3 novembre. Il devra donc introduire une nouvelle demande de visa long séjour. Stupeur et tremblements !

Obtenir  un visa auprès des autorités consulaires belges est en soi un véritable parcours du combattant ! D’après mon ami qui sait tout, disposer d’un  visa n’est pas suffisant pour entrer sur le territoire belge. La police aéroportuaire a le pouvoir de vous dénier l’entrée en Belgique après appréciation. Ces policiers sont tout-puissants. Même en cas de recours auprès du Conseil du contentieux des étrangers, il y a peu de chance que vous obteniez gain de cause. Stupeur et tremblements !

Dans le cas d’espèce, Junior Masudi a bénéficié d’une mobilisation et d’une solidarité jamais vues auparavant.  Même Fatshi est intervenu. C’est la première fois qu’un Chef de l’Etat congolais intervient publiquement pour régler un problème de visa d’un compatriote. Les journalistes congolais, belges, africains, européens s’emparèrent aussi de l’affaire. Un citoyen congolais poussa l’outrecuidance jusqu’à bloquer avec son véhicule l’entrée de l’ambassade du Royaume de Belgique à Kinshasa en guise de protestation. Saperlipopette !

On sait maintenant que les autorités frontalières peuvent vous poser des questions piège. Même celles du genre : quelle était la couleur du cheval blanc de Napoléon lors de la bataille de Waterloo  en 1815 ? Dans quelle gare vont se rencontrer un train roulant à 60 km/h qui quitte Anvers à 12h30 et un autre roulant à 50 km/h qui quitte Bruxelles à 12h45 ?

Mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée a assisté il y a quelques années à une scène surréaliste à l’aéroport de Zaventem entre un policier et une matrone, de père et de mère. Le policier lui a posé des questions en flamand. Celle-ci a cru à une provocation. Elle tonna. Elle lui tint en lingala à peu près ce langage : quand vous étiez chez nous,  vous nous parliez en français. Vous nous aviez dit que c’était votre langue. Nous avons même étudié en français. Maintenant, vous me parlez dans une autre langue que je ne connais pas. Il fallait nous l’apprendre au Congo. Il ne faut pas jouer avec moi ! Le policier fut tellement Interloqué qu’il la laissa passer la frontière.

Ceci n’expliquant pas cela, ce lundi 4 octobre il y eut panne géante pendant près de six heures des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, ce fut la panique. Certains se précipitèrent pour télécharger Telegram, Immo, Signal… Après les coupures d’eau et d’électricité, voilà le délestage des réseaux sociaux ! D’après mon ami qui sait tout, Zuckerberg a perdu ce jour-là près de sept milliards de dollars en bourse. Enfer et damnation !

Et si un jour il y avait interruption mondiale d’internet ? Ce serait l’Armageddon. Le réseau Internet obéit à un principe d’internationalisation des flux de données et d’information et même des équipements. Il n’y aura plus d’électricité, de banques, de radio, de télévision, de satellites, d’avions etc.  Tout sera caput !

Ceci expliquant cela, malins comme Poutine, les Russes avaient déjà expérimenté, le 23 décembre 2019, un internet souverain du nom de RUNET. Il est totalement isolé du Web mondial. Ils se sont coupés volontairement du reste du monde pendant quelques jours. On dit chez nous que si le crocodile veut se coudre un pantalon, c’est parce qu’il sait où mettre sa queue.

GML



Revue de presse du lundi 11 octobre 2021

Le séjour de Félix Tshisekedi aux Emirats arabes unis et le projet de développement de tous les 145 territoires de la RDC figurent a la Une des journaux parus lundi 11 octobre à Kinshasa.  

L’Avenir s’intéresse au séjour de Félix Tshisekedi aux Emirats arabes unis, où il a eu rencontre bilatérale de plus d’une heure dimanche avec Mohamed Ben Zayed Al- Nahyane, le Prince héritier d’Abu-Dhabi et vice-commandant suprême des forces armées émiratis, sur les investissements stratégiques.

« Il a été aussi question de transport et des logements sociaux, le secteur économique, de l’énergie, des mines, urbanisme et habitat, la sécurité et la défense. Un intérêt manifeste de la part des deux parties a été constaté dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays qui entendent créer un partenariat gagnant-gagnant », détaille le journal.

Forum des AS parle d’« un milliard de dollars et des véhicules militaires blindés remis à la RDC ». Au niveau sécuritaire, poursuit le quotidien, « les Emirats ont manifesté la ferme volonté d'aider la RDC dans la lutte contre le terrorisme à l'Est. Outre l'argent, les Emirats Arabes Unis ont fait un don de 30 véhicules militaires blindés tactiques comme soutien au pays de Fatshi dans sa lutte contre le terrorisme dans sa partie Est ».

Dans les 145 territoires

Un autre sujet qui intéresse la presse porte sur le projet de développement de territoires de la RDC. Le Premier ministre Sama Lukonde a lancé le week end dernier le « Programme de développement à la base de 145 territoires» de la République démocratique du Congo, informe La Prospérité, précisant que ce programme s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, qui est celle  de  «Le  Peuple d’abord». Il vise un développement inclusif qui profitera à toutes les couches de la population.

« La ville de Kenge a été le point de départ de cette longue marche » de développement, précise Forum des AS, revenant sur la cérémonie officielle présidée par Sama Lukonde dans la capitale provinciale du Kwango.  

« Les travaux lancés ont principalement porté sur la construction d’un complexe de deux bâtiments devant abriter l’ensemble de l’administration du territoire de Kenge. La restauration de l’autorité de l’Etat dans ce coin du pays passant inévitablement par ces emblèmes. A la construction dudit bâtiment s’ajoute la réhabilitation de 95 km d’une route de desserte agricole sur le tronçon Lonzo –Baringa – Nganzi, reliant les provinces du Kwango et Kwilu », détaille le quotidien.

C’est le premier projet de développement à la base que le gouvernement a lancé dans le Kwango. Tous les autres territoires sont programmés, chacun selon ses besoins, ses priorités et ses urgences, renchérit Le Potentiel.

« C’est un grand projet très ambitieux que nous allons piloter aux côtés des ministres du Plan, du Développement rural et des Infrastructures. La question touchant au développement rural est une question transversale. (…) Il faut donc attendre du concret. Et le chef du gouvernement a été très clair. Il a dit que les économies que nous avons pu réaliser au niveau du gouvernement vont être vraiment orientées vers le développement au niveau des territoires. C’est un programme très ambitieux. Et la population va nous juger par rapport à nos actions », a affirmé le ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, cité par le tabloïd.

Le quotidien Le Journal table sur un tout autre chapitre : « Adèle Kayinda fixe les avantages sociaux des mandataires publics des entreprises de l’Etat ». A la suite aux différents abus constatés par L’igf au sujet de la rémunération des mandataires publics non actifs et faisant suite aux instructions du Premier ministre, poursuit le tabloïd, la ministre de tutelle demande à procéder à la convocation, dans un bref délai, des assemblées générales extraordinaires pour parvenir à fixer les rémunérations des mandataires publics actifs et non actifs.

radiookapi.net/CC



Les Léopards de la RDC se sont inclinés (1-0), ce dimanche 10 octobre 2021, devant les Bareas de Madagascar, au stade Mahamasina d'Antananarivo, en match comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 zone Afrique.

L'unique but de la rencontre a été marqué à la 2ème minutes de jeu par Njiva Rakotoharimalala. Juste après ce but matinal, le défenseur congolais, Chancel Mbemba a été sorti suite à une blessure à 15 ème minutes de jeu et pourra rester indisponible durant plusieurs jours.

Dans l'autre rencontre du groupe J, les Taifas stars de la Tanzanie sont allés arracher la victoire à Cotonou face aux Écureuils du Bénin (1-0).

À l'issue des quatre journées disputées, la RDC est larguée à la troisième place du classement avec 5 points, derrière la Tanzanie et le Bénin qui occupent la tête du groupe avec 7 points à chacun, Madagascar reste en dernière position avec désormais 3 points

Gratis Makabi



Baptisée "Telle mère, telle fille", cette nouvelle collection de pagne rend hommage à Madame Kashemwa Laini Nyota Stella, l'une des grandes distributrices de la société textile Vlisco, fondatrice de la boutique Maman Nyota, décédée en 2018.

"Parmi les femmes qui ont donné ses lettres de noblesse à Vlisco au Zaïre et en République Démocratique du Congo, on compte Madame Kashemwa Laini Nyota Stella (...). Elle savait trouver le parfait équilibre entre les combinaisons des couleurs et la répartition de ces dernières sur un dessin," explique Lisa Ngonda Kashemwa, sa fille.

Kashemwa Laini Nyota Stella fut Conseillère juridique, puis Commissaire d'état et PDG du Centre de Commerce international du Zaïre (CCIZ en sigle). C'est en 1986 qu'elle devint l'une des grandes distributrices Vlisco jusqu'à sa disparition. Elle s'est distinguée par sa parfaite connaissance du marché ainsi que son engagement et  son sens du risque. 

Parmi les nombreux dessins exclusifs qu'elle a proposé à vendre, se trouve notamment "lunettes de Matata Ponyo ", dessin le plus connu et un best-seller de Vlisco.

Lisa Ngonda Kashemwa, qui a succédé à sa mère indique qu'en octobre, Laini Nyota Stella  aurait eu 69 ans. « Telle mère, telle fille », est le tout dernier dessin sur lequel Maman Nyota avait posé son empreinte. Le dessin a été retravaillé par sa fille pour l'adapter aux couleurs actuelles et pérenniser cet héritage tant familial que national. "Elle y avait donné de son temps et de son énergie pour en faire l'une des exclusivités les plus vendues en RDC." dit-elle

 La  nouvelle collection comprend  une dizaine de couleurs. 6 yards seront vendus à  120 $, prix général du wax. 

Odianne Lokako, présidente de l'association Elcos (Ensemble luttons contre le Sida) présente à la cérémonie,  s'est procurée trois pièces de la nouvelle collection.  

"Ce qui nous attire premièrement, c'est le fait de savoir que Vlisco propose la qualité. C'est-à-dire que même après lavage ou lorsqu'il traîne dans l'armoire, on a toujours la même qualité, le pagne reste le même,. L'autre raison, c'est parce qu'il y a plusieurs couleurs. Il y a le bleu, le rose, le vert et bien d'autres. Personnellement, j'aime la couleur verte. Le fait que ce pagne s'appelle "Telle mère, telle fille" nous invite aussi à en acheter à nos mères. J'en ai pris un pour moi et un autre pour ma mère" a -t-elle confié. 

"C'est un très beau dessin. Il a été actualisé par la fille de l'une de nos grandes  distributrices mais il reste original. Nous proposons également les pagnes  en coton-satin qui peuvent s'adapter à tous types de modèles" a ajouté Betty Omari, responsable marketing chez Vlisco.

Par ailleurs pour la société textile, cet hommage symbolise la valorisation d'un héritage partagé avec la jeune génération. Une génération qui innove, ose, sans jamais oublier d'où elle vient, ni ce qui la symbolise.

Prisca Lokale



Lamuka était en meeting à la place Sainte-Thérèse dans la commune de Ndjili. Après plusieurs heures d’attente, Martin Fayulu Madidi est arrivé au dit lieu du meeting pour livrer à ses partisans le même message connu : « non à la politisation de la CENI, non à la fraude électorale, oui à des réformes consensuelles pour les élections prévues en 2023 ».

Lors de ce rassemblement, le candidat malheureux à la présidence a qualifié d'échec l’état de siège décrété par le président de la République depuis le 03 mai dernier  dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Il veut un retour à l’administration civile.

Ensuite le nouveau coordonnateur de ce qui reste de Lamuka s’est livré dans des affirmations sans la moindre preuve : « En 2013, les FARDC ont chassé les M23 (...). Mais pourquoi ne peuvent-ils pas mettre nos militaires dans de bonnes conditions pour aller au front ? (...) Cet état de siège n'est pas vrai.  En réalité, ils sont en train de chercher comment ils vont voler nos ressources naturelles. Et nous, nous n'allons pas l'accepter (...) Ils ont fabriqué des usines sur place pour travailler l'or et le coltan du Congo. Mais ils n'ont pas fabriqué ces usines à Goma, à Bukavu, à Bunia afin de permettre aux citoyens de trouver de l'emploi ? »

Dans son discours, mardi 21 septembre dernier à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York (USA), le chef de l’Etat avait rappelé que la mesure exceptionnelle de l’état de siège en cours dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri a été prise pour mettre fin à l'insécurité due à l'activisme des groupes armés nationaux et internationaux dans la partie est de la RDC. Félix Tshisekedi a, ensuite, déclaré que l'état de siège ne sera levé que « lorsque les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront », tout en dressant un bilan largement positif des activités militaires de l'armée congolaise. Il s'agit notamment, selon lui, de plusieurs miliciens tués, des réseaux des trafics démantelés.

La coalition Lamuka projette une marche pacifique le 16 octobre prochain.

Ali Kalonga (avec Ivan Kasongo)

A Propos

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Ali Kalonga

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