En battant jeudi 7 octobre au stade des martyrs de Kinshasa les Barea du Madagascar (2-0), les Léopards de la RDC se relancent dans la course pour la qualification au mondial Qatari 2022 dans la zone Afrique, après deux sorties soldées par des matchs nuls.

Les fauves Congolais qui menaient à la pause grâce à Chadrac Akolo ont contenu les assauts des malgaches jusqu’à la pause.

Après les citrons, les Léopards de la RDC ont poussé et obtenu le deuxième but grâce au penalty transformé par Dieumerci Mbokani. La RDC enregistre sa première victoire en cette phase éliminatoire. Les Léopards se relancent dans ce groupe et ce, en présence du chef de l'Etat, Félix Tshisekedi.

Le Madagascar pour sa part a essuyé sa troisième défaite de suite. Éric Rabesandratana qui a pris la tête de la sélection malgache cherchera à grappiller ses premiers points le 10 octobre prochain lors du match retour à Antananarivo.

En attendant cette 4e journée, le classement se présente comme suit :

1. Benin 7 points (+2)
2. RDC 5 points (+2)
3. Tanzanie 4 points
4. Madagascar 0 point (-4)

 Ali Kalonga (avec radiookapi.net)



Le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka sera en meeting populaire ce vendredi à partir de 13h dans la capitale de la République démocratique du Congo. 

L'information a été confirmée ce mercredi 6 octobre 2021 à 7SUR7.CD par la cellule de communication de l'Hôtel de ville de Kinshasa. 

À en croire la même source, le premier citoyen de la ville tiendra son meeting populaire au terrain Sainte Thérèse situé dans la commune de N'djili, en plein district de la Tshangu, un des coins chauds de la capitale. 

Dans le cadre des préparatifs de cette manifestation, l'autorité urbaine appelle ses administrés à y prendre part massivement. 

"Les habitants de la Tshangu, venez nombreux. Ça sera chaud", lit-on dans une affiche du gouverneur qui annonce ce meeting populaire. 

Il sied de souligner par ailleurs que le meeting de Gentiny Ngobila Mbaka, annoncé comme un moment d'échanges avec ses administrés, interviendra un jour avant celui de la coalition de l'opposition LAMUKA, dans la même commune et au même endroit.

Pour leur part, Martin Fayulu et Adolphe Muzito avaient appelé à l'organisation de ce meeting populaire, notamment pour s'opposer à la politisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et à tout glissement en 2023.

Jephté Kitsita



Durant la période allant du 1er juin 2020 au 31 mai 2021, le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) a notifié une diminution de 23% des violations des droits de l’homme en RDC. Le BCNUDH l’affirme dans son rapport publié ce mardi 5 octobre à l’occasion du dialogue renforcé sur la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo qui a eu lieu au Conseil des droits de l’homme à Genève.

« Durant la période considérée, le Bureau conjoint a observé une diminution de l’ordre de 23% des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits liées à l’espace démocratique (664 par rapport à 857 pour la période précédente), ce qui confirme la tendance notée depuis février 2019. Les violations et atteintes documentées ont principalement eu lieu dans les provinces du Nord-Kivu, de Tanganyika, du Kasaï, du Haut-Katanga et du Sud-Kivu, dans un contexte marqué par des tensions au sein de la coalition au pouvoir, des discours de haine de la part de membres de partis politiques, de la société civile et de dirigeants communautaires, et des restrictions aux libertés fondamentales imposées par les autorités provinciales », a dit le BCNUDH dans son rapport.

Le BCNUDH affirme que certaines de ces violations ont été commises dans le cadre de l’application des mesures visant à empêcher la propagation de la COVID-19, y compris celles mises en place dans le cadre de l’état d’urgence décrété entre le 24 mars et le 21 juillet 2020, qui, dans certains cas, a été utilisé comme prétexte pour restreindre l’exercice des libertés fondamentales de manière injustifiée.

« Les acteurs étatiques sont responsables de 84% des violations des droits de l’homme en lien avec l’espace démocratique, par rapport à 16% pour les groupes armés. Les violations les plus documentées concernent les droits à la liberté et à la sécurité de la personne, à la liberté d’opinion et d’expression, à l’intégrité physique et à la vie », a ajouté le BCNUDH dans son rapport.

La majorité des 584 victimes de ces violations et atteintes, d’après le BCNUDH, sont des membres d’organisations de la société civile (255), les autres étant des personnes sans affiliation politique ou associative connue (169), des sympathisants de partis politiques (88) et des professionnels des médias (72).

Thérèse Ntumba

 



Le livre « Moi, enfant du village Malala », du professeur Mathias Buabua Wa Kayembe Mubadiate a été verni le samedi 2 octobre dernier à Kinshasa. Dans une activité organisée par la coordination urbaine de l’Union des Écrivains Congolais (UECO), ville de Kinshasa, structure dont il est Président national, le professeur Mathias a amené aux fonts baptismaux son récit autobiographique.

Dans le récit qui se définit par l'identité revendiquée du « je » du narrateur qui raconte l'histoire, du «je» du personnage principal qui en est au centre et du « je » de l'auteur qui en est témoin, l’auteur est à la fois dans la confidence de l'histoire, dans sa justification et dans la recherche de soi. L’auteur a puisé les matériaux thématiques de son écriture dans sa propre vie, ce qui fait du livre un ensemble de quelques biographèmes de l'auteur et de ses tranches de vie.

« Moi, enfant du village Malala » est la deuxième version revue et corrigée de ce récit autobiographique publié aux éditions Nkansa'S en France en 2017. L’auteur raconte son cursus de formation, son parcours professionnel et associatif et donne sa conception sur certains faits de la vie et sur le développement socio-économique de la RDC. Le livre est la 20ème œuvre enregistrée par l’UECO en 2021.

Professeur Buabua raconte ses débuts dans le village Kayembe Malala dans l’ancien Kasaï occidental, ses études qui sont parties de ce village en 1956 jusqu’en 1974 à l’Université de Kinshasa. Deux faits ont marqué sa période d’étude primaire, la mort de son père et le fait de quitter sa mère pour poursuivre sa sixième année à 20 km. Mathias Buabua a été reçu premier au concours d’accès à l’Inspection générale des finances où il a été engagé Inspecteur des Finances et chef de division, à l’époque de l’âge d’or de l’économie congolaise. Il a gravi des échelons pour devenir contrôleur des dépenses dans quelques ministères, Directeur-Chwf de service de préparation et suivi du budget, il a dirigé pendant 13 ans, entre 2002 et 2015, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements.

Mathias Buabua a obtenu de nombreuses distinctions et titres honorifiques, des médailles de bronze, d'argent et d'or des mérite des Arts, Sciences et Lettres, médaille de mérite civique, médaille de Chevalier de l'ordre des Héros Kabila et Lumumba pour le domaine de la Culture et des Arts, le prix littéraire Zaire-Canada, le prix de meilleur manager africain, etc. Il est plus flatté quand il reçoit des messages de sympathie des membres du secteur privé ou étranger qu'il a aidé à redresser et partant à promouvoir la situation socio-économique de la RD Congo.

Mathias Buabua est professeur ordinaire à l’Université de Kinshasa et à l’Université Protestante au Congo. Il a été Inspecteur Général des Finances, vice-ministre à l’économie et Directeur général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Investissement. Globalement, le professeur Buabua écrit pour assumer le reflet de sa sensibilité vis-à-vis des réalités quotidiennes. Ce dernier récit témoigne spécialement de l'effort de laisser un témoignage, une lutte contre l'oubli, la volonté d'accéder à la postérité par l'écrit, l'envie de dresser un bilan de sa vie, qui va aller crescendo aussi longtemps que l'auteur sera en vie.

Emmanuel Kuzamba



Le député national Claude Misare, auteur de la question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC en rapport avec le RAM (Registre des Appareils Mobiles) annonce avoir débuté la récolte des signatures pour la motion de défiance contre Kibassa Maliba au cas où la taxe n'est pas supprimée. Dans une interview accordée à notre consoeur ACTUALITE.CD mercredi 6 octobre, l'élu d'Uvira (Sud-Kivu) affirme que plus de 50 députés ont déjà signé la motion de défiance.

La motion devrait être déposée séance tenante, souligne-t-il.

« Je vous confirme que j'ai les signatures pour déposer la motion de défiance au cas où le Ministre ne supprime pas la taxe RAM. Le règlement intérieur prévoit 50 signatures, moi j'ai plus de 50 signatures par rapport à la motion, nous sommes prêts si le ministre n'arrive pas à convaincre la représentation nationale, séance tenante nous allons déposer la motion, c'est ce qu'ils sont en train de fuir. Ils savent que le ministre n'aura pas d'arguments, ils sont convaincus que le ministre n'a pas d'arguments, il n'a pas d'éléments convaincants, il n'a pas des justificatifs, il a parlé de 25 millions USD déjà collectés mais selon nos calculs, cette histoire (RAM) a fait entrer plus de 106 millions USD seulement pour les six mois », a déclaré le député national Claude Misare.

Cet élu affirme dit ne pas comprendre la raison du report sine die de la plénière prévue ce mercredi pour auditionner le ministre des PTNTIC.

Le dossier RAM a mis en ébullition l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Tous les députés sont unanimes qu’il faut supprimer cette taxe qui appauvrit davantage la population. Plusieurs députés ont qualifié cette initiative du ministère des PT-NTIC de « vol et escroquerie » et ont demandé la démission de Kibassa Maliba. Ce dernier s’est dit « choqué » parce que les élus l’ont qualifié tout au long de la plénière « d’escroc, de voleur ».

Officiellement lancé en septembre 2020 par Augustin Kibassa, le service de Registre des appareils mobiles (RAM) a, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC), pour objectifs d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.

Clément Muamba



Après de nouveaux éléments dans le dossier de l’étudiant congolais Junior Masudi Wasso menacé d’expulsion, l’Office des étrangers a décidé de lui accorder l’accès au territoire afin qu’il puisse entamer ses études, indique l’instance lundi 04 septembre dernier dans un communiqué.

À son arrivée en Belgique, « l’étudiant ne remplissait pas les conditions d’entrée. Les autorités frontalières ont établi qu’au moment de l’entrée en Belgique, ses droits d’inscription n’avaient pas été payés et que le but du voyage de l’étudiant n’était pas suffisamment prouvé », justifie l’Office des étrangers, avant de poursuivre : « Ce n’est que ce lundi qu’il a été confirmé que le ministère congolais des Affaires étrangères avait versé les droits d’inscription de l’étudiant. »

Dans l’intervalle, l’UCLouvain a également fourni des informations supplémentaires sur les éléments et la manière dont l’université a évalué l’aptitude de l’étudiant et son intention d’étudier dans leur université, selon l’Office des étrangers.

Soulagement et amertume

Apprenant cette nouvelle par voie de presse, Samuel Brym, beau-frère de Junior Masudi Wasso résidant en Belgique, exprime son soulagement à l’issue d’une décision qui met fin à deux semaines d’incompréhension. L’intéressé confirmant par ailleurs la perspective d’une intervention du ministère des Affaires étrangères congolais dans le dossier, celui-ci ayant visiblement proposé de prendre en charge l’inscription de l’étudiant en cas de blocage. Il note cependant que depuis le départ son beau-frère disposait d’un document officiel cacheté par le consul belge, attestant de la solvabilité de son père et de la volonté de celui-ci de prendre en charge le coût des études du jeune homme.

Avocate du jeune homme dans ce dossier, Me Marie Doutrepont se dit satisfaite de l’issue du dossier, tout en émettant des réserves quant aux raisons données par l’Office des étrangers pour expliquer son dénouement. Elle estime par ailleurs que l’affaire devrait mener à une réflexion de fond sur la prérogative de la police aéroportuaire lors des contrôles aux frontières.

lesoir.be/CC



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) affronteront ce jeudi 7 octobre, au stade des Martyrs les Barea du Madagascar, avant d’être reçus par ces derniers trois jours après à Antananarivo. Ce sera pour le compte des 3ème et 4ème journées des éliminatoires du Mondial 2022.

Les Fauves congolais sont déjà dos au mur dans ce groupe avec deux nuls en autant de sorties et doivent relever la tête. Ainsi, ils n’ont plus droit à l’erreur pour ces matchs restant en vue d’espérer une qualification pour éviter toute surprise désagréable.

"Nous sommes concentrés pour gagner ce match parce qu'on a de l'expérience pour s'en sortir même si nous n’avons pas beaucoup de temps de préparation. Au-delà de tous les problèmes que les entraîneurs ont actuellement avec le problème de temps posés par la pandémie à Covid-19, mais on fera l'essentiel pour s'imposer...", a confié Hector Cuper à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

Pour cette double confrontation, le sélectionneur congolais, qui a fait confiance à 25 joueurs, sera privé de son capitaine Marcel Tisserand, Chris Mavinga, Vital N’Simba, Gaël Kakuta, Yannick Bolasie, tous blessés et bien évidemment Meschak Elia qui évoque toujours son litige avec le TP Mazembe.

La première épreuve pour Hector Raul Cuper et ses hommes est déjà pour ce jeudi au stade des Martyrs où ils sont obligés de s’imposer pour se relancer dans ce groupe où ils sont classés 3èmes. Les conditions sont réunies dans ce stade maintenant avec un nouvel air de jeu qui a été installé.

Fiston MOKILI et Michel TOBO



Jugé depuis 4 ans devant le Tribunal Miliaire de Kananga dans l’affaire de meurtre des experts de l’ONU au Kasaï, détenu au cachot de l’Auditorat, le prévenu Tshibuabua Tshibert est décédé en pleine audience publique tenue le mardi 5 octobre 2021.

Ce dernier avait été cité par le prévenu Tshiebwe comme l’infirmier qui avait aidé son épouse à accoucher au centre de santé du village Mulumba Muteba. Un accouchement qui aurait eu lieu, semble-t-il, le 12 mars 2017, le jour du meurtre de Zaida Catalan et Michaël Sharp.

Mais l’infirmier Tshibuabua cité par le prévenu Tshiebwe affirmait devant les juges que l’accouchement dont parle Tshiebwe n’a pas eu lieu en mars.

Appelé comme renseignant, Tshibuabua avait reconnu que l’épouse de Tshiebwe avait bel et bien accouché dans son centre de santé en mois de Février 2017. Il avait suggéré même au tribunal de consulter le registre du centre de santé pour confirmer son témoignage.

Tout compte fait, il convient de signaler que dans cette affaire de meurtre des experts de l’ONU, trois prévenus ont déjà trouvé la mort en plein procès. Avant le prévenu Tshibuabua, les prévenus Kengayi wa Kengayi et José Tshibuabua avaient trouvé la mort en détention.

Christian Okende



Initialement prévue pour ce mercredi 06 octobre 2021, la séance plénière de l’Assemblée nationale portant sur la suite de l’audition du ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et communication (PT-NTIC), Augustin Kibasa Maliba est reportée sine die, a-t-on appris.

Ladite plénière avait deux points à l’ordre du jour, à part la question orale avec débat sur la taxe RAM réponse du Ministre et conclusion de l’initiateur, il y avait aussi l’adoption des recommandations des auditions par la commission Défense et sécurité.

Ce report intervient après la prorogation de 48 heures accordé au ministre vendredi dernier, car, justifie-t-il, il devrait prendre part à la réunion du conseil des ministres.

Aucune raison n’est avancé sur ce report de l’audition du ministre Augustin Kibasa Maliba dans l’affaire RAM (Registre des appareils mobiles) qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Il y a lieux de se poser de questions sur ce report après la prorogation deux fois du délai de 48 heures accordé au ministre Kibasa Maliba, car lui-même avait sollicité ce délai pour répondre, avait-il dit, de manière efficace et sincère aux préoccupations des élus nationaux sur la quintessence de la taxe des téléphones mobiles RAM.

Lors de la plénière du mercredi 29 septembre 2021, après débat houleux sur la problématique de la taxe RAM instituée par le Ministre de PTNTIC, la majorité des députés nationaux qui ont intervenu ont tout simplement exigé le retrait avec effet immédiat de la taxe qui fait souffrir la population.

Qualifiant la taxe RAM de pure escroquerie, ces élus nationaux exigent voir même la démission du Ministre Kibasa.

Obligés de payer sur « imposition » entre 1 et 7 dollars l’an pour cette taxe, les usages de téléphonie mobile veulent à tout prix que la taxe RAM soit définitivement supprimée.

Augustin Kibassa avait dans son intervention lors de la même plénière, révélé qu’une quotité de 25 millions $ des recettes mobilisées a permis de financer le projet d’interconnexion des établissements éducatifs (SINTED).

Il avait aussi déclaré que : « le Registre des appareils mobiles (RAM) n’est pas une taxe, mais une rémunération des services et prestations fournis par l’Autorité de régulation, des postes et télécommunications (ARPTC). Il ne s’agit non plus d’un simple enregistrement ».

Parmi les services offerts par le RAM, il avait cite aussi « le WiFi RAM gratuit avec 8 sites déjà opérationnels dont UNIKIN, ISTA, INBTP, IFASIC, UPN, ISP/Gombe, aéroport international de N’Djili et Rond-point Magasin ».

Le ministre de PT-NTIC rassure donc que, grâce au RAM, « les appareils perdus ou volés peuvent être retracés. Le RAM prévient et combat la contrefaçon et l’utilisation des téléphones contrefaits qui mettent en danger la santé de leurs utilisateurs ».

Dominique Malala



Après avoir acté la comparution de toutes les parties ( y compris les témoins et renseignants de la police de Kinshasa), dans l’affaire relative au meurtre de l’activiste pro-démocratie Rossy Mukendi Tshimanga, tué le 25 février 2018, la Cour militaire de Ndolo a effectué, ce lundi 04 octobre 2021, une descente à la paroisse Saint Benoît dans la commune de Lemba, où l’homicide a été commis, en vue de reconstituer les faits.

Sur le lieu du meurtre, a-t-on appris, la Cour a tenu une audience foraine. La principale inculpée, la Commissaire Supérieure Adjointe Carine Lokeso, était confrontée à ses deux anciens gardes du corps, le Brigadier Tokis Kumbo et Nkuya. Ces derniers ont, dans leur déposition, chargé leur ex Cheffe.

À en croire Nkuya, c’est Carine qui avait donné l’ordre de tirer. Ce que la concernée a réfuté. Selon elle, c’est après l’arrivée du commissaire Divisionnaire Adjoint Sylvano Kasongo sur le lieu, qu’elle a été informée de la mort de quelqu’un.

Après un débat houleux entre les parties, il a été décidé du renvoi de l’affaire au 11 octobre prochain pour la poursuite de l’instruction. A cette occasion, la Cour militaire de Kinshasa/Matete a annoncé la visualisation de différentes vidéos du meurtre, afin de se faire une idée claire. Ces vidéos, d’après le ministère public, sont celles qui ont été déjà visualisées le 22 mars 2021, au niveau du tribunal militaire de garnison Kinshasa/Matete.

Pour rappel, l’ex Commissaire Supérieure Adjointe, Carine Lokeso est poursuivie pour participation criminelle et violation des consignes dans le meurtre de l’activiste Rossy Mukendi Tshimanga, qui avait perdu la vie par balles à la paroisse catholique Saint Benoît (Lemba), lors d’une marche pacifique organisée par le comité laïc de coordination (CLC), pour réclamer le départ de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila et l’organisation des élections crédibles.

Dominique Malala

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles