Le Parc national des Virunga (PNVi) a annoncé mardi 05 octobre le décès d'une gorille, l'une des attractions de ce joyau naturel et touristique de l'est de la République démocratique du Congo, rendue célèbre par son histoire et sa personnalité.

"C'est avec une profonde tristesse que Virunga annonce le décès du gorille de montagne orpheline Ndakasi, qui résidait au centre Senkwekwe depuis plus d'une décennie", lit-on dans un communiqué du PNVi. "Au soir du 26 septembre, suivant une longue maladie, son état se détériora rapidement et Ndakasi rendit son dernier souffle dans les bras de son gardien et ami de toujours André Bauma", lit-on encore. "La vie de Ndakasi est bien documentée et sa personnalité chaleureuse a figuré dans maintes émissions et films (..). Elle a aussi connu une renommée sur internet en 2019, quand un selfie d'elle devint viral pendant la Journée de la Terre", indique le PNVi.

Cette gorille de montagne est née en avril 2007 et devenue orpheline à deux mois, après la mort de sa mère tuée par des miliciens. Vulnérable, elle n'a pu retourner à l'état sauvage et est devenue pensionnaire d'un centre aménagé par le PNVi où elle a bénéficié, avec un autre gorille, Ndeze, de soins particuliers pendant 11 ans.

La population des gorilles de montagne du PNVi est estimée à 1.063 dans cette région (Rwanda, Ouganda et RDC), selon un recensement effectué de 2016 à 2018 alors que dans le PNVi, cette population est évaluée à 350 individus, selon les dernières estimations de 2021.

Situé à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, le parc des Virunga s'étend sur 7.800 km2 dans la province du Nord-Kivu (est). Plus ancienne réserve naturelle d'Afrique inaugurée en 1925, le parc des Virunga est un sanctuaire des très rares gorilles de montagne, également présents au Rwanda et en Ouganda.

Belga/CC



Le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, a, lors d'un point de presse organisé ce mardi 05 octobre 2021, démenti l'information selon laquelle, le président américain Joe Biden avait refusé de rencontrer son homologue de la République démocratique du Congo lors de l'assemblée générale de l'ONU.

D'après le porte-parole du gouvernement congolais, Félix Tshisekedi a bel et bien eu des réunions avec Joe Biden par vidéo-conférence. Il a, en outre, révélé que le président de la RDC est le seul chef d'État a avoir rencontré le secrétaire d'État américain.

« Le président de la République est parti à double titre à l'Assemblée générale des Nations-Unies. D'abord, comme président de la RDC et en plus comme président de l'Union africaine (...) Alors, j'ai vu des gens dire que le président n'a pas été reçu par Joe Biden, non. Compte tenu de la Covid-19, c'était compliqué mais il a eu des réunions avec le président Biden, plusieurs réunions se font par vidéo-conférence et vous avez vu que le secrétaire d'État américain était venu rencontrer le chef de l'État. C'est le seul président qui a eu une rencontre avec le secrétaire d'État américain. Beaucoup de gens font que parler sans connaître le fonctionnement du protocole américain. Le président angolais était à Washington, il a passé 5 ou 6 jours sans avoir rencontré le président américain ni le secrétaire d'État », a expliqué Patrick Muyaya.

Dans la foulée, Patrick Muyaya a affirmé que lors de l'assemblée générale des Nations-Unies, plusieurs chefs d'États voulaient à tout prix rencontrer Félix Tshisekedi.

« Je crois que la réunion que le président a eue avec le secrétaire d'État américain, c'était une réunion importante. Ils ont parlé des problèmes du continent et de la RDC. Le président n'a pas eu le temps de se reposer parce que plusieurs chefs d'États voulaient à tout prix le rencontrer », a-t-il ajouté.

Pour rappel, lors de la 76ème assemblée générale de l'ONU, Félix Tshisekedi avait prononcé un discours dans lequel, il avait notamment appelé à des sanctions contre les multinationales qui exploitent illégalement les minerais de la RDC et fournissent des armes aux groupes rebelles. 

Roberto Tshahe



La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a écrit à Christophe Mboso. L’épiscopat a noté qu’il n’y a pas eu d’évolution dans les échanges entre les huit confessions. Il explique que les chefs religieux étaient confrontés samedi dernier  à un conflit d'interprétations de la correspondance du président de l’Assemblée nationale.

« En effet, pour le Présidium de la Plateforme constitué de la CENCO et de l'ECC. votre lettre faisait etat de l'échec de toutes les tractations menées jusque-là au sein de la Plateforme des Confessions religieuses pour la désignation de nos deux candidats à la CENI et nous invitait a aller de l'avant. a harmoniser nos vues en mettant de cote ce qui nous divise, dans le respect de notre Charte et de La loi organique de la CENI », explique Mgr José Moko, l’Evêque d'Idiofa et Vice-Président de la CENCO.

Selon les six ont refusé de revenir le lundi 4/10/2021: « le groupe de six nous a signifié que cela ne sert pas, autant attendre la position que prendra la Plénière de l'Assemblée Nationale ». 

Il résume ainsi la situation: «Nous constatons que les six autres confessions religieuses fondent leur soit disant majorité sur une interprétation erronée de l'article 17 de notre Charte et quelles Ignorent totalement l'article 10 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CEN. Nous avons donc pas trouvé de consensus malgré notre demande leur adressée de nous présenter d'autres candidatures. Nous n'avons pas voté non plus ».

Mgr José Moko précise qu’un rapport global du Présidium sur le processus de désignation des animateurs de la CENI par la Plateforme des Confessions religieuses sera envoyé au président de l’Assemblée nationale. 

« Nous prions pour que l'Esprit Saint vous accompagne dans les efforts que vous déploierez pour éviter à la Nation une crise de trop qui ne profitera à personne », conclu t-il.

actualite.cd/CC
 
 


Le ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde a échangé ce mardi 5 octobre avec la presse sportive congolaise en prélude des préparatifs de la rencontre des Léopards de la RDC face aux Barea de Madagascar, ce jeudi 7 octobre au stade des Martyrs. 

A cette occasion, Serge Chembo Nkonde a rappelé à la presse l’importance de ces matchs qui sont très décisifs pour la RDC qui tient à prendre part à la prochaine Coupe du monde. 

«Nous avons deux matchs qui vont se suivre et qui sont des matchs très décisifs pour nous où nous sommes appelés à prendre ces six points devant Madagascar qui n’est pas aussi moindre. Sur ce, nous avons besoin du soutien de la presse pour accompagner notre équipe vers la victoire », a-t-il déclaré. 

S’agissant de l’accès du public pour cette rencontre, le ministre a indiqué que cette dernière se jouera à huis clos jusque-là. Mais il a souligné que le gouvernement et la fédération se battent pour avoir l’autorisation d’accès de quelques supporteurs comme animateurs, journalistes, etc.. au niveau de la CAF. 

« le match de ce jeudi sera à huis clos jusque là, mais au regard des autres rencontres que nous avons observé, nous sommes entrain de nous battre pour que la CAF nous donne ne fut-ce que l’autorisation d’accès d’un tiers des supporteurs, qui ne pourront pas gêner. Mais nous ne confirmons rien jusque là », a-t-il précisé. 

 Fiston MOKILI



À l'occasion de son échange avec la presse ce mardi 05 octobre 2021 à Kinshasa, le ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde Chembo, a révélé que la RDC, par le biais de la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA), est sur le point de porter plainte contre Young Boys de Berne, club de Meschack Elia.

Selon le ministre des sports, rien ne peut entraver la venue du joueur congolais dans son pays, si ce n'est ses avocats et son club.

"J'ai parlé avec la FECOFA ce matin, j'ai aussi discuté avec Meschack Elia, voire même les représentants de son ancien club, le TP Mazembe, sur la possible venue de Meschack Elia. Mais son club avant nous a dit que le joueur était concentré à la Ligue des Champions de l'UEFA. Ensuite, ils parlent d'un prétendu cas de sécurité pour le joueur une fois qu'il va fouler ses pieds en RDC. C'est une histoire montée de toute pièce croyez-moi, le club ne veut pas libérer Elia", a-t-il fait savoir devant la presse.

Serge Nkonde rassure que la RDC, à travers la FECOFA, va porter plainte à la FIFA, contre Young Boys de Suisse qui ne veut toujours pas libérer le joueur.

Par cette occasion, S. Nkonde a demandé aux congolais de se ranger derrière l'équipe nationale qui court après la qualification à une phase finale de la coupe du monde, depuis près de 50 ans.

"Ce serait une très grande surprise et une bonne affaire que la RDC participe à la coupe du Monde. Ce qui est sûr, ce sera la réussite de notre génération tous", a-t-il ajouté.

Pour rappel la RDC reçoit Madagascar jeudi 07 octobre prochain pour le compte de la 3e journée avant de jouer la 4e journée 3 jours après.

Gede Luiz Kupa



Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a pris acte de l'organisation du meeting de la coalition Lamuka prévu ce samedi 9 octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la commune de N'djili (Kinshasa).

« J'accuse réception de votre lettre sans référence du 29 Septembre 2021, par laquelle vous m'informez sur l'organisation d'un meeting en date du 09 Octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la Commune de N'djili. Ce dont je vous remercie. En réaction, je prends acte de votre requête et vous exhorte au strict respect des gestes barrières afin d'éviter toute propagation massive de la Covid-19 ainsi qu'à la préservation de la salubrité des lieux indiqués », lit-on dans un courrier de l'autorité urbaine de Kinshasa.

Ce meeting de Lamuka intervient après le report d’une marche programmée le 29 septembre dernier pour exiger la dépolitisation de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce report faisait suite à l’incompréhension née à la suite de l'interdiction, par le gouverneur de la ville, d’organiser des manifestations publiques sur le tronçon allant de Pont-Matete à l’aéroport de N’djili. Cette zone, ainsi le centre-ville de la capitale, ont été déclarés « zones neutres » et, par conséquent, ne peuvent plus abriter des marches comme avant.

actualite.cd/CC

 
 


En marge de la rentrée scolaire intervenue ce lundi 04 octobre 2021, le Conseil économique et social affirme qu’ « à la fin de l’année scolaire, ce seront plus de 800.000 enfants qui finiront leurs humanités ».

« Face à un monde en pleine mutation technologique, quels seront les débouchés pour ces enfants ? », s’interroge le président du Conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana dans son discours à l’ouverture de la session ordinaire de cette institution vendredi 1er octobre à Kinshasa. Il en appelle à une plus grande implication de tous pour réussir urgemment le chantier de la qualité de l’enseignement ainsi que de la détermination des filières les plus utiles face aux défis supplémentaires auxquels la RDC sera confrontée.

Selon le président du Conseil économique et social, d’ici cinq ans, le monde du travail dans certaines parties du monde connaîtra une révolution avec le début de la transition vers l’automatisation des métiers. 

Le développement de l’intelligence artificielle qui fait des progrès phénoménaux ouvre des perspectives incroyables. La technologie provoquera des bouleversements sociologiques et économiques qui risquent d’être cataclysmiques pour les laissés pour compte. Malheureusement souligne-t-il, la RDC reste à la traine. 

Le président du Conseil Economique et social s’est également exprimé sur l’état de siège. Jean-Pierre Kiwakana estime qu’il est temps pour la mise en place d’une nouvelle doctrine militaire, de nature à permettre à nos forces armées, qui ne manquent ni de courage, ni de détermination, de défendre le territoire national et nos populations face aux menaces présentes et futures, conclut le président du Conseil économique et social.

Parmi les autres matières qui seront traitées au cours de la session ordinaire du Conseil économique figurent notamment les dangers de la prolifération des puits de forage d’eau dans les agglomérations urbaines et l’importance des variables démographiques pour la planification des politiques publiques et le développement du pays. 

radiookapi.net/CC



Le sélectionneur national des Léopards a rappelé d’urgence André Bukia d’Arouca (D1 Portugal) et Joël Ngandu du Viktoria Plzen (D1 Rép.Tchèque) pour pallier les absences de Meschack Elia et Yannick Bolasie. Ce dernier est blessé et le premier continue de bouder ses convocations suite à son litige pendant au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) avec son ancien club, le TP Mazembe.

Dans ce lot des blessures, il faut signaler également celle de Gaël Kakuta qui est sorti lors de la dernière rencontre de son équipe, Lens, face à Reims, en championnat.

LES JOUEURS PRESENTS A KINSHASA

  1. Mandanda Parfait
  2. Kiassumbwa Joël
  3. Mpasi Nzau Lionel
  4. Lomboto Hervé
  5. Ngonda Muzinga
  6. Mbemba Chancel
  7. Nathan Idumba
  8. Zola Arsène
  9. Kayembe Edo
  10. Okita Jonathan
  11. Muleka Jackson
  12. Moutoussamy Samuel
  13. Akolo Chadrac
  14. Dieumerci Mbokani
  15. Ben Malango
  16. Cédric Bakambu
  17. Samuel Bastien

SONT ATTENDUS CE MARDI

  1. Nsakala Fabrice
  2. Luyidama Christian
  3. Mukoko Amale
  4. Ngoma Fabrice

Pour rappel, les Léopards affrontent ce jeudi 7 octobre les Barea de Madagascar pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022. Le match retour aura lieu le dimanche 10 octobre à Antananarivo.

Michel TOBO



La défense a de nouveau demandé lundi 04 septembre, à la veille d'une nouvelle audience à Kananga (centre), la libération du journaliste congolais Sosthène Kambidi et des autres témoins entendus au procès du meurtre de deux experts de l'ONU en 2017 en RDC.

"A ce stade de l'instruction du dossier (...) Sosthène Kambidi n'est ni inculpé, ni prévenu, il comparaît en qualité de témoin (simple renseignant), souligne Me Dominique Kambala dans un nouveau courrier à l'auditorat militaire réclamant la libération du journaliste.

"Sa fuite n'est point à craindre", assure le courrier, dont l'AFP a obtenu une copie. 

L'avocat compte donc réitérer à l'audience de mardi cette demande, valant également pour un journaliste reporter d'images, Israël Ntumba et deux autres personnes également entendues comme témoins, a précisé l'avocat à l'AFP.

"Nous avons confiance dans la justice congolaise", a-t-il ajouté, soulignant qu'en tant que témoins ces personnes n'ont aucune raison d'être détenues.

Correspondant au Kasaï central de l'Agence France-Presse et du site congolais d'information Actualite.cd, Sosthène Kambidi, également collaborateur occasionnel de RFI, a été arrêté le 20 septembre à Kinshasa, puis transféré à Kananga, chef-lieu de la province.

A l'audience publique de jeudi dernier, il a été interrogé sur la manière dont il avait obtenu rapidement après les faits des détails du déroulement du meurtre des experts ainsi qu'une vidéo de leur exécution. 

Ses déclarations doivent être confrontées mardi à celles d'Israël Ntumba et des deux autres témoins cités.

Selon la version officielle des autorités de l'époque, les deux experts, Michael Sharp, de nationalité américaine et la Suédoise Zaida Catalan, ont été exécutés le 12 mars 2017 par des miliciens de la secte Kamuina Nsapu, alors en guerre contre l'armée régulière. Ce crime est aussi entouré de soupçons de duplicité de la part d'agents de l’Etat.

AFP/ACTUALITE.CD/CC



Le groupe de six confessions religieuses était en conférence de presse lundi 04 septembre au siège de la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME) au sujet de la désignation des membres de la CENI. Dodo Kamba, représentant de l’église de réveil du Congo et porte-parole du groupe a, au nom du groupe de six, appelé l’Assemblée nationale à entériner le PV désignant Denis Kadima président de la CENI.

« Nous sommes convaincus que notre choix a été judicieux, objectif et conséquent. Ce qui revient à dire que pour nous, nous estimons qu'au niveau de l'Assemblée nationale qu'il ait entérinement du PV que nous avons apporté depuis le 18 août», a-t-il dit.

Il a précisé que M. Kadima a été désigné par toutes les 8 confessions religieuses. Mais seulement, le duo CENCO-ECC a décidé de jeter « l’opprobre » sur Denis Kadima, notamment à cause « d’une haine ethnique ».

« Je vais apporter une lumière : le candidat que nous avons choisi à la tête de la CENI n'a pas été trouvé pas 6 confessions religieuses, non. Le candidat a été choisi par 8 confessions religieuses unanimement reconnaissant ses capacités et son savoir-faire et nous l'avons trouvé, mais pour des raisons inédites, quelques-uns ont estimé qu'il fallait jeter de l'opprobre sur celui-là injustement. Nous disons qu'en tant que pasteurs, nous ne pouvons pas endosser la responsabilité lorsqu'il y a une haine personnelle, une haine ethnique qui ne dit pas son nom. Nous sommes là pour enseigner à la population l'amour et le respect pour tout le monde », a précisé Dodo Kamba.

Dans son mot, M. Dodo a également relevé des « légèretés » constatées au cours de la plénière de samedi dernier au siège de la CENCO. Il a parlé notamment de l'absence du président de la plateforme des confessions religieuses, Mgr Marcel Utembi qui avait lancé l’invitation était absent, et de son adjoint, le Révérend André Bokondoa. Il a aussi indiqué que certaines confessions religieuses étaient en insécurité au siège de la CENCO à la suite entre autres, de la présence d’une aile de la COMICO qui a dénoncé la présence de Abdallah Mangala dans les négociations pour le compte des musulmans.

Clément Muamba

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