Le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) rapportent leur manifestation prévue ce samedi. Dans une brève annonce, ils expliquent c’est suite à la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. 

« Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques », a dit Hervé Diakiese.

Et d’ajouter:

« La lutte continue.Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques. La lutte continue ».

La Police s’était déjà mobilisée le long de certaines artères de Kinshasa pour empêcher d’éventuels débordements.

La veille, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila avait pris acte de l'organisation de la marche. La décision avait été prise au cours d'une séance de travail avec les organisateurs. 

Le lundi 22 novembre dernier, les mêmes structures avaient tenté, en dépit de l’interdiction de la ville, de tenir un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Mais les observateurs ont remarqué des indices indiquant la baisse de tension entre le pouvoir et les organisateurs des marches.

D'abord la visite des chefs des corps des institutions à l'archevêque de Kinshasa, mardi 23 novembre, pour aplanir l'opposition de l'église catholique contre la mise en place du bureau de la centrale électorale.

Puis les mêmes acteurs des institutions se sont rendus au siège de l'ECC, jeudi 25 novembre, où les divergences sur la désignation des animateurs de la ceni était au centre de leur discussion.

Enfin le chef de l'Etat a reçu en audience, vendredi 26 novembre, les princes de l'église catholique à l'issue de laquelle Mgr Marcel Utembi a déclaré que son organisation était prête pour collaborer avec le pouvoir pour des élections apaisées.

Tous ces signes indiquaient l'apaisement de la tension.

actualite.cd/CC



La Confédération africaine de football association (CAF) a demandé le report de l’Assemblée générale élective de la Fédération congolaise de football association prévue ce 28 novembre jusqu’à nouvel ordre.

Pas des reformes structurelles, pas d’élections à la Fédération congolaise de football association (FECOFA). C’est en tout cas ce qui a poussé la CAF à annuler les élections prévues ce 28 novembre.

L’instance du football africain donne parmi les préalables avant la tenue de ces élections le changement des textes de la FECOFA qui, de l’avis presque général, ne s’adaptent plus aux défis actuels du football en rapport avec la bonne gouvernance prônée par la FIFA et la CAF.

Il faudrait aussi des textes pour pallier aux dysfonctionnements et à la situation financière actuels de la FECOFA, par de nouvelles stratégies marketings.

La CAF et la FIFA sont disposées à accompagner la FECOFA dans ces réformes indispensables. Pour cela, le comité intérimaire de la FECOFA est convié à une réunion le 2 décembre au Caire.

Les nouvelles élections à la tête de la FECOFA devaient permettre d’élire le successeur de Constant Omari qui a démissionné en juin dernier de son poste après 18 ans de gouvernance.

Socrate Nsimba



La Fédération internationale de football association (FIFA) a décidé d’introduire l’utilisation de l’arbitrage vidéo lors des barrages de la Coupe du monde qui auront lieu en mars prochain.

Neuf des dix pays africains qualifiés pour le tour des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 vont connaître pour la première fois dans leurs stades des cabines d’arbitrage vidéo (VAR). Seul le Maroc parmi les dix nations qualifiées utilise cette nouvelle technologie dans le football.

La VAR exigeant des défis technologiques importants, la CAF est prête à financer les fédérations pour la concrétisation de cette décision.

Lors de ces doubles confrontations décisives pour la qualification à la phase finale de la Coupe du monde, l’arbitrale, parfois décriée en Afrique face à ces enjeux, sera un élément capital à surveiller pour ne pas assister à des matches truqués.

Qualifiée, la RDC attend connaître son adversaire de ces barrages lors du tirage au sort prévu le 18 décembre prochain.

Socrate Nsimba



La deuxième exposition-vente dénommée « Tala tala », qui rentre dans le cadre des activités de la première édition de Kinshasa Design Week (Kindeswe), se clôture le 30 novembre prochain. Vernie le 28 octobre dernier à l’Institut Français de Kinshasa, cette exposition mettra fin à ce salon international du design mobilier et textile qui a commencé une semaine plus tôt. Sont exposés, du mardi au samedi, des matériels mobiliers, des tables, des chaises, des outils d’ornement, des tissus, et bien d’autres, des artistes congolais et étrangers.

Cette première édition de la semaine du design de Kinshasa a pour thème « Entrepreneuriat créatif ». Une dizaine d’artistes designers dont 13 artistes Congolais ont participé à cette deuxième exposition. Entre autres Fifi Kikangala, Jean-Alain Masela, Chance Kalala, Eddy Masumbuko ou encore le collectif Céda project. Certains participants prennent part après avoir répondu à un appel à candidature qui a été lancé à l’intention des artistes ou groupes de designers désirant exposer.

« Nous voulons montrer la diversité de la création au niveau du design mobilier et textile. Notre désir est de montrer aux Congolais et aux étrangers la particularité des designers congolais. Il y aussi des designers suédois, une pièce d’un allemand et deux projets des Congolais de la diaspora belge et japonaise. Nous voulons que les Congolais visitent cette diversité, ce qui leur permettrait de comprendre qu’ils peuvent avoir des designs dans leurs maisons », a dit à ACTUALITÉ.CD, Jean-Jacques Tankwey, l’initiateur du projet.

La première exposition « Tala tala » (miroir en Lingala) a eu lieu à l’académie des beaux-arts du 20 au 27 octobre dernier. C’est dans le cadre de la première édition du salon international du design mobilier et textile dénommé « Kinshasa Design Week », qui a ouvert ses portes le 21 octobre. Il aura connu des phases de partage d’expérience entre chercheurs, artisans et autres sur la force et l’impact du tissu africain, le relèvement de l’équivoque sur les tissus pagne, le plastique dans le quotidien et son imposition sociétale.

Une autre phase a consisté à un moment de rencontre, d’échange, de discussion entre tous les acteurs de l’économie créative du design congolais et étrangers. Un séminaire de partage d'expérience entre les enseignants des écoles de design de Kinshasa et les designers locaux et étrangers a également eu lieu au cours de cette édition.

Emmanuel Kuzamba



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA



L’ancien Ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique, EPST, Willy Bakonga vient de quitter ce jeudi 25 novembre dans la soirée, sa cellule de la prison centrale de Makala, selon des sources proches du dossier. Et ce, en vertu d'une grâce présidentielle. Il a été arrêté, en avril dernier, à Brazzaville avec son fils alors qu’ils tentaient de se rendre à Paris.

Willy Bakonga et son fils Joël ont été respectivement condamnés à 3 ans et 6 mois de prison pour blanchiment des capitaux et 80.000 dollars d’amende. Ils sont passés devant leurs juges à la Cour de cassation jeudi 29 avril. L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST- et son garçon ont été jugés en flagrance pour transfert de l’argent sale et dissimulation des fonds: 33.500 dollars cachés dans leurs valises et découverts par les services de migration du Congo-Brazzaville.

Cette somme est supérieure aux 10.000 dollars autorisés à chaque voyageur à bord d’un avion par la réglementation en la matière. Les avocats des Bakonga père et fils ont évoqué la violation du droit de la défense et sollicité la remise. Rien n’y a fait. La Cour a estimé que le préalable soulevé est une distraction de la procédure. L’audience a été très chaude.

«Je ne sais pas à quel moment moi Willy Bakonga, j’ai transféré de l’argent sale. Je suis allé à Brazzaville parce que j’ai des problèmes de santé. C’est un problème de poison. J’ai déjà perdu 20 kilos», a expliqué l’ancien ministre d’Etat en charge de l’EPST, soupçonné et convoqué le 16 avril dernier par le Parquet Général près la Cour de cassation d’avoir participé au détournement des fonds publics destinés à la gratuité de l’enseignement de base mais arrêté le 20 avril à Brazzaville, où il a traversé nuitamment la veille, sans autorisation de sortie du Premier ministre.

Stéphie MUKINZI



La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) annonce, ce jeudi 25 novembre, le report à une date ultérieure de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire et Élective (AGOEE) prévue le 28 décembre prochain. L’instance faîtière du football congolais dit obtempérer aux instructions de la Confédération africaine de football (CAF) données mercredi 24 novembre dernier.

« Contrairement à notre lettre n°FBA/SEGAL/BSM /01563/2021 du 12 novembre 2021 relative à la convocation de l'Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire élective en date du 28 décembre 2021, nous vous signifions par la présente, le report de ces assises à une date ultérieure et la suspension du processus électoral y afférent et ce, en exécution de l'instruction que nous venons de recevoir de la Confédération africaine de football, par sa lettre du 24 novembre 2021 », a écrit la FECOFA aux présidents des ligues nationales et provinciales ainsi qu’aux clubs concernés par ces assises.

La motivation de la CAF n’est pour l'instant pas connue. Des sources proches disent à ACTUALITE.CD que l’instance africaine souhaite veiller à la tenue de ces élections, d’où l’élaboration d’une feuille de route commune.

Le comité exécutif de la FECOFA sera fin mandat dès le mois de décembre prochain. Le successeur de Constant Omari Selemani qui avait démissionné à quelques mois de la fin de son second et dernier mandat ne devrait plus être connu avant fin 2021.

Fonseca MANSIANGA



Six chefs d'États africains se sont réunis ce jeudi 25 novembre 2021 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, dans le cadre de la Conférence sur la Masculinité Positive. 

Une initiative du président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, également président en exercice de l'Union Africaine, en collaboration avec la Commission de l'UA.

Le président Félix Tshisekedi, président en exercice de l'Union africaine a ouvert la cérémonie en présence des présidents Macky Sall du Sénégal, Nana Akufuo du Ghana, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Faure Gnassingbé du Togo, Paul Kagame du Rwanda ainsi qu'Ellen Johnson Sirleaf, Présidente honoraire de Sierra Leone. Des personnalités du monde associatif et des hommes d'affaires y prennent également part.

Premier vice-président de l’Union Afrique et prochain président de l’UA dès février 2022, Macky Sall a appelé les chefs d’Etats africains à peser de leurs poids pour faire cesser les violences contre les femmes. Cette conférence inaugurale entre dans le cadre du lancement de la campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.

À l'issue de cette conférence, ces chefs d'État se sont engagés dans des approches de masculinité positive pour mettre fin au fléau de la violence contre les femmes et les filles en Afrique. 

Jephté Kitsita et Fonseca MANSIANGA



Le Café Littéraire de Missy (CaLM), une association culturelle de promotion de la littérature et de l’écriture en RDC, organise ce jeudi 25 novembre, à l’Institut Français de Kinshasa, une discussion autour de la bande dessinée congolaise mais au féminin. Santa Kakiesse, Judith Kaluaj et Abelle Bowala sont les invitées de la discussion qui débute autour de 17h30.

Autour d'un verre, de quoi réchauffer le cœur et colorer l’imagination, le Café Littéraire de Missy vous invite à une discussion à propos d’une œuvre, d’un mouvement, d’une technique ou d’une idée sur la bande dessinée au féminin. L’entrée est libre.

Depuis les années 1960, le monde des auteurs de bande dessinée se peuple progressivement d’autrices et des personnages féminins se diversifient. De la non-conformiste Betty Boop à l’exploration d’une féminité en devenir chez Jeffrey Catherine Jones, le Café Littéraire de Missy servira la BD congolaise au féminin.

En novembre, "CaLM" s’intéresse à la bande dessinée au féminin. Cette ASBL est celle de rencontre, de discussion et de création littéraire en particulier, artistique en général et des visites décalées. Elle a repris ses activités en septembre dernier après près de 5 mois de fermeture due aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Pour marquer la reprise, une rencontre littéraire s’est tenue dans la commune de Ngaliema, à Will fit. La rencontre, dénommée « La quête de soi », a tourné autour du livre « Mathy tu sais... » de l’auteure Andrea Moloto.

Emmanuel Kuzamba



Le Cardinal Fridolin Ambongo a reçu mardi 23 novembre 2021 le Premier Ministre Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et François Beya, Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité. Au menu de cette rencontre, des sujets d'actualités politique de l’heure à la base de discorde entre l'Eglise catholique et le pouvoir en place après la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

D'après Fridolin Ambongo, les choses ont été clarifiées afin de répartir sur des bases nouvelles. Pour lui, l'Eglise et le pouvoir doivent travailler ensemble pour le bien-être de la population.

« Je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de notre institution. Quand vous le voyez tous là et de l'autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c'est le Président donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici, ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire prêter à des interprétations comme vous avez l'habitude de lire sur les réseaux sociaux, on écrit n'importe quoi sur l'Eglise, on écrit n'importe quoi sur le Cardinal, je crois que vous lisez ça aussi. Donc c'était pour nous l'occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo.

Il précise que « l'Eglise comme l'État, nous sommes au service du même peuple, nous avons intérêt à conjuguer nos efforts à travailler main dans la main pour aller de l'avant afin que notre peuple puisse vivre dignement, de façon ramassé ».

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

Dans ce contexte, le Cardinal avait critiqué la gouvernance actuelle du pays depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir. Le chef de l’Eglise catholique en RDC avait déclaré être en insécurité à Kinshasa.

(Re)lire: Sama, Bahati, Mboso et Beya chez Ambongo :  « il n'y a pas de problème entre l'État et l'Eglise catholique »

Clément Muamba

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