La Fédération internationale de football association (FIFA) a rendu ce mardi 23 novembre 2021, sa décision dans le cadre du recours déposé par le Bénin contre la RDC. Et l’instance faîtière du football mondiale a rejeté la plainte de la partie béninoise.
Le Bénin ne disputera pas les barrages de la coupe du monde Qatar 2022. La FIFA vient de confirmer l’élimination des Écureuils de la compétition en rejetant le recours déposé par la partie béninoise pour contester l’issue de la rencontre contre la RDC (2-0), lors de la dernière journée des éliminatoires. L’instance faîtière du football mondial a déclaré « recevable, mais non fondée » la plainte de la Fédération Béninoise de Football (FBF).
La FBF avait en effet saisi l’instance faîtière du football mondial pour dénoncer les irrégularités d’arbitrage constatées, selon elle, lors de ladite rencontre. Les autorités béninoises avaient fustigé les changements opérés par le sélectionneur des Léopards, Hector Cuper, au cours du match, violant ainsi les règles de base en la matière et influant par la même occasion sur le cours de la rencontre. Le technicien argentin aurait en effet effectué ses changements sur quatre créneaux différents, contre trois comme le prévoit le règlement.
Des dénonciations qui ne seront finalement pas pris en compte par la FIFA qui confirme donc la qualification de la RDC pour les barrages.
Les Léopards affronteront donc l'un des cinq équipes nationales probables du chapeau 1: soit le Maroc, soit le Sénégal, soit la Tunisie, soit l'Algérie ou soit le Nigéria, lors des barrages du tour qualificatif de ce mondial qatari.
BWT
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est exprimé lundi 22 novembre au sujet de Congo Hold-up, un travail d'enquête mené par plusieurs médias et ONG sur des présumés détournements des fonds publics par le clan de l’ancien Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Pour lui, les faits révélés ne sont pas surprenants. Cette enquête souligne que Joseph Kabila et sa famille ont détourné 138 millions en cinq ans en complicité avec la BGFI BANK.
M. Muyaya indique que la banque BGFI indexée dans cette affaire a reconnu les faits et se dit prête à rembourser la somme de 43 millions USD.
« Les nouvelles qui sont sorties ne sont pas surprenantes parce qu’il y a une différence entre le travail qui est fait par exemple par l'IGF ou par nos services et le travail qui est fait par les professionnels des médias. Les professionnels des médias ont étudié des dossiers qui étaient connus, ils ont donné des éléments. Pour les enquêtes, les questionnaires ont été envoyés aussi aux services de l'État habilités sur ce sujet à la Banque Centrale, au ministère des Finances, à l'inspection générale des Finances et les collègues ou membres du gouvernement ont collaboré, ont donné des éléments d'informations », a dit Patrick Muyaya lundi 22 novembre lors d'un briefing conjoint avec son collègue de l'industrie Julien Paluku.
Et de poursuivre :
« Sur le dossier de BGFI BANK, je ne dévoilerai pas un secret pour vous dire que des faits ont été reconnus, il y a eu des discussions entre l'Inspection générale des finances, la Banque Centrale du Congo et la BGFI BANK, il y a un accord aujourd'hui la Banque s'est engagée à rembourser la somme de près de 43 millions USD qui ont été utilisées. Il y a un autre volet de l'affaire qui se trouve déjà au parquet général, le temps de la presse n'est pas le temps de la justice, ça c’est ce qui se passe pour ce dossier ».
Patrick Muyaya a estimé que face à de telles allégations, le gouvernement de la République ne peut pas rester toujours insensible. Il a rassuré que toutes les personnalités citées seront entendues par la justice.
« La ministre de la justice a écrit au parquet le 20 novembre dernier, elle a donné injonction aux fins d'enquêtes et des poursuites parce que nous ne pouvons pas comme gouvernement rester insensible à de telles allégations. Donc le moment venu la justice se saisira du dossier, les personnes qui sont concernées seront invitées pour donner leurs éléments parce qu’il faut faire la différence entre une enquête journalistique et une enquête judiciaire », a-t-il rassuré.
Congo Hold-up est un travail d’enquête collaborative couvrant une période de 10 ans. Plusieurs médias dont Mediapart, RFI, De Standaard, Le Soir, NRC, Der Spiegel, InfoLibre, Politiken, Expresso, VG, Nacional, RCIJ, Bloomberg, L'Orient le Jour, BBC Africa Eye, KvF, The Namibian, The Continent et The Wire ont participé à ces investigations. Il s’agit de la plus importante fuite des données venant du continent africain, selon Henri Thulliez, directeur de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF). Au total, 3,5 millions de documents ont été analysés.
Clément Muamba
Plusieurs cadres et militants de l’Union sacrée de la nation ont manifesté, ce lundi 22 novembre, dans les rues de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, pour soutenir le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Conduite par Gabriel Ilunga, le président fédéral de l’une des ailes de l’UDPS, cette manifestation est partie depuis le siège du parti présidentiel dans cette ville pour chuter à l’assemblée provinciale où un mémorandum a été déposé.
En dépit des drapeaux du PPRD de Joseph Kabila visible pendant la marche, la manifestation a été encadrée par la police et aucun incident n’a été signalé.
Notons qu’à Kinshasa une manifestation similaire a été organisée devant le siège de la CENI, cette fois pour « dire non à une CENI politisée ».
Malgré l’interdiction des autorités urbaines, le bloc patriotique a tenu à organiser leur sit-in devant le siège de la centrale électorale. Quelques manifestants ont été interpellés par les éléments de la police nationale congolaise afin de faire respecter la décision du gouverneur de la ville Gentiny Ngobila.
Bernard MPOYI
Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a annoncé dimanche 21 novembre que la fin des travaux de construction du marché central communément appelé « ZANDO » interviendront avant l’année 2023. L’exécutif provincial l’a fait savoir lors de son adresse aux fidèles du ministre « AMEN », situé dans la commune de Limete. Cette visite de l’autorité urbaine s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de ses contacts de sensibilisation à l’opération «Kinshasa-bopeto» avec les différentes couches socioprofessionnelles de la capitale.
Profitant de l’occasion, le gouverneur Ngobila, a fait savoir que lesdits travaux ont connu un léger retard à cause du temps consacré à l’étude de faisabilité du projet.
« Il a fourni à l’assistance, toutes les explications possibles sur les raisons qui l’ont poussée à démolir les anciennes infrastructures du Marché central, notamment son inadéquation avec la forte demande actuelle des vendeurs et autres commerçants désireux de s’y installer, son environnement insalubre quasi permanent, ainsi que la vétusté de ses infrastructures », rapporte l’agence congolaise de presse.
Une fois à terme, le nouveau Marché central de trois niveaux aura une capacité d’accueil de plus de 500.000 personnes pour près de 126 toilettes répondant aux normes requises.
Pour le premier citoyen de la ville, l’érection de ce nouveau marché est parmi les défis à relever par l’exécutif urbain dans le cadre des projets à réaliser, liés à l’opération «Kinshasa-bopeto », visant l’assainissement multisectoriel de Kinshasa, y compris le changement des mentalités des Kinois face à l’insalubrité.
Pour rappel, c’est depuis le 18 mars 2021 que les travaux de démolition des vieux bâtiments et magasins de ce lieu de négoce avaient débuté.
Carmel NDEO et ACP/CC
La circulation était perturbée cet avant-midi dans plusieurs coins de la capitale, à la suite de la grève décrétée ce lundi 22 novembre par les transporteurs de taxi.
Les taximen ont pris la résolution d’arrêter le travail pour dénoncer les « multiples tracasseries des policiers et des agents du service de transport ».
A la Tshangu dans la partie Est de la ville de Kinshasa par exemple, les habitants de ce coin, désireux de rejoindre le centre-ville, lieux de leur travail, ont fait le pied.
La situation a été quasi identique dans d’autres coins de la capitale congolaise. Des kinois se retrouvaient regroupés dans des arrêts, attendant désespéramment un transport en commun, sans succès.
Certains se sont tournés vers les taxis motos. Mais le prix du trajet n’était pas à la portée de tous. En effet, le prix d’une course à moto a été doublé.
Les quelques taximan que les reporters de Radio Okapi ont abordé sur la route, affirment n’avoir pas été informé de la « suspension de leur grève » », qui était prévue ce lundi 22 novembre.
radiookapi.net/CC
La police nationale congolaise a empêché ce lundi 22 novembre le sit-in prévu par le CALCC, MILAPRO, le FCC et Lamuka devant la CENI pour exiger l’indépendance de cette institution d’appui à la démocratie. Les voies menant au siège de la CENI dans la commune de la Gombe ont été quadrillées par les forces de l’ordre.
Les agents de sécurité ont filtré les entrées dans les périmètres du siège de la CENI. Des véhicules empruntant cette voie étaient aussi contrôlés. Et ce contrôle ont provoqué des embouteillages monstres sur ces artères.
Le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le ministère des Laïcs Protestants (MILAPRO) ainsi que les Forces sociales et politiques de la nation avaient confirmé le maintien de leur sit-in ce lundi à partir de 9 h devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et dans tous les bureaux de la CENI, dans les provinces de la RDC.
Et ce, en dépit de « l’interdiction », par l’hôtel de ville de cette manifestation.
Cette manifestation devrait connaitre aussi la participation totale des parties politiques d'opposition et de la résistance dont le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et Lamuka de Martin Fayulu. Le député national du FCC Fidèle Likinda donne les raisons de leurs implications à cette manifestation.
« Je confirme la présence active de tous les partis du FCC devant le siège national de la CENI. Aujourd’hui, nous avons un adversaire commun qui bloque le développement de notre pays. En politique, il n’y a pas d’adversaire ni d’ennemi éternel. C’est ainsi que nous avons pris conscience pour attirer nos différents partis politiques pour retrouver l’honneur de la République, sauver le pays qui est dans danger, sauver la population qui est menacée », a argumenté le député Fidèle Likinda.
« Le chef de la police de Kinshasa a l’obligation constitutionnelle de sécuriser. S’il ne le fait pas, il sera complice. Parce que, l’article 26 de notre constitution, il n’est pas demandé de nous indiquer une zone neutre. Nous ne voulons pas vivre un Yumbi bis, dans cette ville. Nous allons marcher ! », a martelé cet élu.
Ce sit-in vise à « revendiquer la tenue d'un processus électoral crédible et transparente, la suppression de la taxe RAM, l'amélioration de condition de vie de la population ainsi que l’effectivité de la gratuite de l'enseignement ».
En dépit de ces assurances, le sit-in n'a pas eu lieu.
radiookapi.net/CC
Le 22 février 2022, c’est la date choisie pour présenter officiellement l’album slam dénommé « Molimo », le deuxième de l’artiste slameur-poète Peter Komondua. Dans cette nouvelle aventure, il a ressorti ce qu’il a pu glaner après l’examen de son âme. Il sera question d’un moment d’introspection qui invite chacun à l’exercice d’examen de son âme. Le single qui annoncera l’album sera lancé en décembre par effet surprise.
« Molimo » est un album slam mais avec d’autres affluences qui viendront embellir l’oralité. Il est essentiellement écrit en français mais met en valeur d’autres langues sortant des 4 points cardinaux du territoire congolais avec du Lingala, du Ngwandi, du Ngombe. C’est aussi pour toucher aux sensibilités des uns et des autres. L’album sera mis en digital dans les prochains jours pour commencer la prévente. Des concerts seront organisés par la suite, après son dévoilement, pour sa présentation devant le public.
« Il n’y a pas un message global en soi parce qu’avant tout, il s’agit d’un examen de l’homme, c’est-à-dire plus on grandit plus on prend conscience, plus on essaye de revenir sur des choses et plus on a besoin de partager son expérience, sa façon de voir le monde, sa façon de dire le monde, sa façon d’approcher le monde. Ça évolue avec le temps aussi parce qu’à chaque fois, on se remet en question, à chaque fois, on prend d’autres armes pour affronter des réalités qui persistent, qui ne changent pas. Il s’agit de dire les choses par rapport à mon évolution, selon l’âge et selon l’expérience dans le temps », a affirmé Peter Komondua à ACTUALITÉ.CD.
Peter traduit le titre « Molimo » comme âme en Lingala, ce qui signifierait également esprit. Malgré cela, il dit vouloir toucher le côté immatériel de l’homme.
« Pour moi, c’était juste question d’évoquer l’immatérialité de l’homme, à quel endroit il se situe. Je pense que pour beaucoup, l’homme se situe à l’endroit de son immatérialité, à l’endroit de l’insaisissable, c’est ce qui permet même la fluidité, la capacité de l’homme à être multiple et à être intemporel, à être à la fois dans le passé, dans le présent et aussi dans le futur. Il s’agit bien d’un examen de l’âme mis en évidence dans le projet », a-t-il ajouté.
Molimo, un projet entre l’utopie, le devoir de mémoire et la sensibilisation pour le climat.
Le nouvel album de Peter Komondua contient, pour l’instant, 10 titres, mais d’autres peuvent être ajoutés ou retirés d’ici février 2022. Il aura différentes connotations, avec des sons utopiques, historiques ou celui sur la sensibilisation pour la protection du climat et de la planète. Le travail d’artiste de Peter est comme une sorte de chronique du quotidien ou du futur, il se projette, réinvente des choses comme il aimerait qu’elles soient ou selon qu’elles devraient être.
« Tout est à refaire. Le monde, il est à refaire, sinon à quoi servirait l’utopie ? On ne va pas partir du fait que tout ne marche pas. Evidemment, il y a des choses qui ne marchent pas et il y a celles qui marchent. Les choses qu’on aimerait qu’elles soient et qui ne sont pas encore là. Il faut les convoquer à l’existence. À chaque fois que les choses ne marchent pas, cela nous incite à entrer dans une dynamicité pour que la vie devienne encore palpitante parce qu’on tend vers les choses qui nous échappent pour essayer de trouver des solutions », a dit Peter.
Et d’ajouter :
« Tant que la musique engagée pourrait être celle qui parle à la conscience, à l’âme de l’humain, celle qui interpelle au sujet de l’amour, de l’urgence de s’aimer entre peuples et individus, alors il pense la faire. Un titre dénommé « Échos logiques » représente l’indignation vue ce que l’homme a fait du monde, ce que nous sommes censés léguer à la postérité. Suite à la déforestation de la planète et à l'épuisement de certaines ressources non renouvelables, beaucoup de questions se posent. Lorsque l’on grandit, on commence à faire des enfants, on commence à penser à ce que l’on aimerait léguer à ces enfants. Si c’est un monde inhabitable, des questions commencent à se poser puisque dans l’allure où vont les choses, est-ce que les enfants de nos enfants auront encore de l’eau potable ? Est-ce qu’il y aura encore des stocks d’eaux douces pour les enfants de nos enfants ? Est-ce qu’il y aura un arbre sous lequel s’abriter lorsqu’il y aura un soleil accablant ? C’est toutes les questions qui se lèvent comme ça. C’est vraiment lié au vécu, aux urgences », affirme-t-il.
Peter Komondua est un artiste slameur, poète et écrivain, amoureux des mots depuis son jeune âge. Il est parmi les précurseurs du mouvement slam en RDC, son premier album slam dénommé « Etiké » est sorti en 2016. Il a fait la première partie du concert de Grand corps Malade en 2013, à l’Institut Français de Kinshasa avant de lancer en 2015, Slam House, le premier festival international de slam dans la capitale congolaise, qui se déroule dans des maisons particulières. Il est vainqueur du Prix Lokumu de la poésie 2020, du Prix de jeune leader, catégorie culture, 100 jeunes Pages d'espoir et du Prix de la critique d'art aux Riac, Ateliers Sahm, Brazzaville en 2018.
Emmanuel Kuzamba
Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.
Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.
" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC.
Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.
Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.
Ivan Kasongo
Les révélations se poursuivent dans le cadre de Congo Hold-up. Au fur et à mesure, les réactions s’enchainent. En Belgique, c’est Alexander De Croo, le premier ministre belge, est le premier à réagir.
« La révélation de cette affaire est une bonne chose (…). Toute forme de corruption est totalement inacceptable, a fortiori quand elle se fait au détriment des plus vulnérables comme ici. Il est dans l’intérêt même de la RDC que cette affaire soit révélée au grand jour. Cela devrait aider le président actuel et son gouvernement à progresser dans la lutte contre la corruption, une lutte que soutient notre pays », a t-il déclaré dans les médias belges.
Les relations entre le camps Joseph Kabila et le gouvernement belge s’étaient sérieusement détériorées à l’approche des élections de 2023.
La Belgique avait décidé, le 10 janvier, de revoir son aide financière à la RDC dans le domaine humanitaire suite à la situation politique qui prévalait au pays. Didier Reynders et Alexander De Croo, à l’époque vice-Premiers ministres respectivement ministres des Affaires étrangères et ministre de la Coopération au développement, avaient annoncé vouloir développer de la coopération directe avec les organisations locales de développement en lieu et place du gouvernement congolais en attendant l’organisation des élections.
actualite.cd/CC
Le gouvernement a décidé d’accorder une « prime de gratuité », aux enseignants de l’école primaire dès le mois de décembre 2021.
C’est l’un des compromis trouvés entre le gouvernement et le banc syndical des enseignants après plus de 20 jours des travaux de négociation, clôturés vendredi 19 novembre, à Mbuela Lodges, dans le Kongo Central.
Selon le rapport présenté par les participants, plusieurs recommandations ont été formulées notamment sur la rémunération « des nouvelles unités », des « non-payés », des « désactivés » ainsi que sur la retraite des enseignants et la prime de gratuité.
La prime de gratuité
Elle est accordée en attendant la prise en charge dans le budget 2022 du 2ème et 3ème palier, du solde de la prime de brousse et du montant alloué aux nouvelles unités. Par ailleurs, le même rapport indique que, l’autorité gouvernementale s’engage à payer le 2ème et 3ème palier en faveur des enseignants payés et non payés au quatrième trimestre 2021.
Un autre engagement du gouvernement, c’est celui d’appliquer, au cours de l’exercice budgétaire 2022, le projet de barème des enseignants de l’EPST issu de l’atelier résidentiel de Venus à Bibwa, auquel il a été appliqué la tension normale de 1 à 10.
La question des « non payés » et des « désactivés »
Les 81.509 enseignants non-payés restants, recevront leurs salaires dès la paie du 1er trimestre 2022.
Quant à la question des « désactivés », il faudra convoquer dans « l’immédiat » les travaux de la grande commission chargée d’examiner au cas par cas les recours des écoles, des bureaux gestionnaires et des agents désactivés de sorte que, les cas éligibles à la réactivation soient pris en compte à la paie du mois de décembre 2021 avec effet rétroactif, précise ce rapport.
La retraite des enseignants.
Enfin, le gouvernement s’engage à allouer des « ressources financières suffisantes », pour assurer une retraite honorable aux enseignants, souligne le rapport de Mbuela lodges.
radiookapi.net/CC