Histoire de la Rumba congolaise comme justification de la candidature à l’UNESCO

C’est la ligne droite vers l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité (sous l’égide de l’UNESCO) !

Annoncée dès 2012, lors du IXe Sommet de la Francophonie à Kinshasa, dans le cadre du Colloque « Vues d’Afrique », cette inscription de la rumba congolaise a trainé faute d’une prise en charge officielle efficace. C’est finalement  deux ans après ce colloque, grâce aux initiatives audacieuses héritées du Ministre feu BANZA Mukalayi et de ses successeurs  Mutiri (en fait ministre du Tourisme faisant l’intérim de celui de la Culture) et Madiya, que les lignes ont commencé à bouger : création de la commission/ Rumba , classement de la Rumba sur la liste du Patrimoine culturel national, connexion  avec les experts et les officiels du Congo- Brazza ( pour des raisons historiques mais aussi pour augmenter les chances de la candidature à l’inscription sur la liste mondiale), travaux techniques et scientifiques approfondis pour la  justification du dossier, selon les critères de l’UNESCO…

L’une des approches de la justification a été l’histoire de la Rumba. Cette histoire est à la fois lointaine et proche, avec des  faits complexes dans un cas comme dans l’autre. L’histoire ancienne est celle liée à la traite négrière de nos ancêtres vendus et déportés dans les Amériques au 15e-16e siècle, avec des rencontres de traditions culturelles diverses, éprouvantes, intenses soit avec les Amérindiens, soit avec les maitres européens, soit avec les autres esclaves des autres contrées, africaines ou pas. D’où des synthétismes d’ordre rituel et religieux ; d’où des osmoses de rythmes musicaux. Dont la Rumba. L’histoire récente est celle de la colonisation européenne en Afrique, début 20e siècle,  notamment en Afrique centrale, avec l’urbanisation et  ses enjeux de multiculturalité : par exemple arrivée des marins américains et européens sur les côtes africaines avec des disques « Vinyl » ( « palaka » en lingala), ouverture à Kinshasa et à Brazzaville des maisons de vente et de duplication de disques d’origines diverses : «  pachanga », «  charanga », « tango » sud-américains, « jazz » et « blue’s » nord-américains, chansonnette française, etc. Mais  aussi, apport des  chants et danses  des  terroirs  inspirés par la mobilité sur le fleuve : du folklore agbayu, kebo, engonza…

Comme l’a décrit Pr. GOMA-Thethet,  musicologue mais aussi Co-président de la Commission/Rumba à Brazzaville : «  A l’image du fleuve Congo qui a puisé ses eaux de celles de tous ses affluents, la Rumba congolaise a elle aussi, puisé à diverses matrices (…) ;  et a bénéficié des apports exogènes. Bien qu’ayant puisé à diverses sources, la Rumba congolaise a acquis son originalité, sa spécificité comme la musique et la danse du Pool Malebo. Elle a enrichi  plusieurs musiques en Afrique et ailleurs … »

Critères de l’UNESCO pour la candidature à l’inscription

Rappelons à présent les critères exigés par l’UNESCO pour  l’inscription sur la liste représentative du Patrimoine culturel et immatériel de l’humanité, aux termes de la Convention de 2003 (qui se veut protectrice et promotrice du patrimoine culturel immatériel, parce que « volatile », intangible et exposé à la marge et à  l’oubli de la mémoire collective).

 1e critère: l’élément candidaté devra être un élément d’exception, à valeur intrinsèque d’esthétique et d’éthique ; mais aussi à valeur extrinsèque, à valeur ajoutée de transmission des savoirs  de génération à génération, avec des traditions et une créativité inépuisables. C’est le cas de la Rumba congolaise ;

   2e critère : l’élément doit être une émanation du génie et de l’inspiration des communautés dont dépend l’élément, avec vocation et thématique  de cohésion sociale. La  Rumba n’est-elle pas « populaire » (au sens de représentativité et d’icône ;  au sens d’expansions et d’adhésions à l’infini des fans toutes tendances et toutes générations confondues, au sens des thèmes variés abordés ?

3e critère : l’élément doit être reconnu et valorisé par la communauté scientifique. Depuis une trentaine d’années, si pas plus, la Rumba congolaise a cessé d’être seulement une affaire de dilettante pour devenir une question de spécialistes et d’universitaires,  dans les deux  Congo et ailleurs dans le monde ;

4e critère : l’élément doit bénéficier de l’appui des Etats parties de la Convention (2003) et    requérants. La candidature de la Rumba a été officiellement introduite le 26 mars 2020 par  les Ministres des deux Congo :  MM. Lukundji (RDC) et Moyongo (Congo-Brazzaville) ;

5e critère : la candidature devra être étayée par des  inventaires fiables en tant que « pièces à conviction ». Rappelons  que la Rumba congolaise a été classée « patrimoine congolais » en 2015 à Kinshasa ; mais les  deux Congo ont justifié des « pièces à conviction » fiables  et viables, non seulement à partir des institutions de conservation et de promotion ( musées, associations  des praticiens, chaines radio-tv, orchestres, Instituts  d’arts),  mais aussi à partir des témoignages  de ceux que l’UNESCO appelle THV (Trésors Humains Vivants) que sont les conservateurs privés, les praticiens des anciennes générations, les « maitres » enseignants du tradi-moderne, etc.

L’enjeu actuel de la candidature

Rappelons également l’enjeu actuel de l’inscription : autant la RDC  a pu  faire inscrire en 1972, 5 sites du patrimoine naturel (un record !) ; mais jusqu’ à présent aucun élément du patrimoine culturel ni matériel ni immatériel. En Afrique centrale seuls 2 pays ont réussi dans l’immatériel : la République Centrafricaine avec les polyphonies pygmées et le Burundi avec les Tambourinaires.  La candidature de la Rumba congolaise est donc une sorte de cheval de Troie (et de cheval de bataille !) pour d’autres inscriptions de prestige plus tard.

On peut se poser la question sur l’absence de l’Angola sur la liste des pays candidats alors que la Rumba dite congolaise a bénéficié des apports diverses (L’Angola de Oliveira ou de Sam Mangwana, le Cameroun de Manu Dibango, la Centrafrique de Boybanda  ou la Rhodésie de Isaac Musekwa, ainsi que la Belgique de Gilbert Warnant)…

Pour le cas particulier de l’Angola (pressenti dès le départ des tractations comme pays co-signataire de la candidature), ce pays voisin et ami  n’avait pas ratifié la Convention de 2003, une condition sine qua non. Cependant l’UNESCO permet de revenir à la charge même après un premier succès avec le nombre limité des Etats   requérants ; et renforcer le front des candidats pour d’autres sessions ultérieures.

Perspectives

Deux étapes de validation de la candidature sont importantes a l’UNESCO : au niveau su Secrétariat Technique pour l’approbation du dossier technique et  scientifique soumis. Nous avons formellement gagné cette étape, d’après ce Secrétariat Technique. Reste le niveau du jury «  politique » et « diplomatique »  du Conseil Exécutif. Verdict 3e trimestre 2021. Un déploiement stratégique et un lobbying politique et diplomatique deviennent urgents aussi bien sur place en Afrique centrale qu’auprès des ambassadeurs à l’UNESCO.

Question récurrente : qu’adviendra-t-il comme dividendes après l’inscription officielle de la Rumba congolaise ? Ce sera un label confirmé sur le génie créatif des Congolais, et donc une incitation au partenariat autrement professionnel des mécènes, des sponsors et des producteurs. L’inscription officielle est aussi  une interpellation en direction de nos Etats congolais en vue d’une responsabilité plus affirmée en termes de politique culturelle, notamment en termes de promotion des industries créatives et en termes de professionnalisation des métiers de la musique. Sans compter que ce label, bien entretenu, bien promu, est en droit d’améliorer l’image de marque de nos pays, comme une manœuvre de « soft power » au cœur d’une diplomatie culturelle d’hégémonie compétitive à l’échelle géostratégique.

Pr. Yoka Lye

Président  de la commission/Rumba pour la promotion internationale

 
 


Le procès du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana a repris en appel ce mercredi 22 septembre devant la Haute Cour militaire, à la prison militaire de Ndolo. Condamnés par contumace à la peine de mort lors du second degré devant la même Cour, les policiers fugitifs Christian Ngoy Kenga Kenga (photo) et Jacques Mugabo ont été identifiés à cette première audience publique d’introduction. Comme ils n’ont pas été assistés de leurs avocats, la Cour a renvoyé l’affaire au 6 octobre afin de pourvoir à leur conseil par le truchement de l’Ordre national des avocats.

Tout commence par un tumulte provoqué par le commissaire supérieur Kenga Kenga. Licencié d’un institut supérieur de Lubumbashi, il choisit de s’exprimer en Swahili. Il refuse de se tenir devant la barre et de répondre aux questions du juge. Il accuse la justice militaire de l’avoir arrêté comme un rebelle et de l’avoir privé de tout contact avec sa famille.

Le juge rappelle à l’incriminé les dispositions de la loi en cas d’outrage à magistrat, notamment de le renvoyer en prison et de le juger et condamner comme rebelle. Il reste imperturbable.

Prévenus d’assassinat, enlèvement, terrorisme, désertion, détention illégale d’armes, les deux anciens fugitifs retrouvés ont interjeté appel le 31 mai dernier contre l’arrêt rendu en leur absence au mois de septembre 2015 au motif du mal jugé.

Qui est Christian Ngoy Kenga Kenga ?

Christian Ngoy l’un des principaux accusés du meurtre du défenseur des droits de l’homme, Floribert Chebeya et de son chauffeur, Fidèle Bazana, a été arrêté jeudi 3 septembre au restaurant Bougain Villa de Lubumbashi, après une drôle de cavale qui n'en était pas vraiment une. Interpellé par des éléments de la 22ème région militaire, il a été rapidement conduit à l’aéroport pour être transféré à la prison de Ndolo à Kinshasa. Cité dans l’affaire Chebeya, Christian Ngoy était en fuite et censé être activement recherché par la police. En fait, le capitaine de police circulait en toute impunité au Katanga et avait même été promu colonel. Dans la province minière, il continuait de côtoyer son ancien patron, John Numbi (aujourd'hui en fuite) accusé d’être le commanditaire du double assassinat de Chebeya et Bazana. Si Numbi qui a été récemment écarté de l’inspection générale de l’armée par le président Félix Tshisekedi, il a été le manipuleur les divers groupes armés dans l'ex province du Katanga

radiookapi/afrikarabia/CC



Un lot de doses du vaccin Pfizer contre la pandémie de Covid-19 est attendu en République démocratique du Congo ce jeudi 23 septembre 2021. 

C'est le docteur Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de la riposte à la maladie à Coronavirus, qui l'a annoncé ce mercredi 22 septembre au cours d'un point de presse tenu à Kinshasa.

"Et je vous dis également qu'aucun vaccin n'est supérieur à l'autre, d'après mes connaissances. Et donc, moi, j'ai pris AstraZeneca, mais si, pour vous, c'est Moderna qui vous aspire plus confiance, vous prenez Moderna. Et si c'est plutôt Pfizer, je vous dis que Pfizer arrive demain soir. Et vers la fin du mois, ça sera Johnson and Johnson", a dit le numéro un de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB).

Le Dr Muyembe en a profité pour réitérer son appel à la vaccination et au respect des gestes barrières pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 en RDC.

"C'est donc en combinant les deux : vaccination et gestes barrières que nous allons mettre fin à cette pandémie et revenir à notre vie normale. Et ça, nous l'avons observé dans d'autres pays. Vous avez suivi le nombre de cas, le nombre de décès survenus aux États-Unis et maintenant on en parle presque plus, parce qu'on a maitrisé tous ces facteurs et on revient de plus en plus à la vie normale. Et donc, chacun dans son domaine va continuer à poser, à prêcher les mesures que nous devons prendre pour lutter contre cette pandémie. Ça c'est très important", a-t-il martelé.

Signalons que le lot du vaccin Pfizer attendu en RDC est constitué de 250.000 doses, selon le compte-rendu de la 20ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi dernier.

Prince Mayiro



La société civile des dépendants des policiers et militaires (SOCIDEPOM) a déposé auprès du procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, une plainte contre l'opposant Martin Fayulu Madidi.

D'après Pauliane Budjamabe, coordonnatrice de ladite structure et qui a saisi la justice, Martin Fayulu a proféré des injures contre les policiers lors de la manifestation de la coalition LAMUKA.

« En effet, nous venons porter plainte contre Monsieur Martin Fayulu Madidi pour avoir injurié nos policiers ce mercredi 15 septembre pour des raisons qu'il aura à vous expliquer en les traitant de Bolole ou Bourriques, dans une vidéo que nous avons tous suivis dans les réseaux sociaux », lit-on dans cette correspondance.

La SOCIDEPOM demande que justice soit faite aux policiers victimes de ces insultes.

Il sied de rappeler que lors de la marche de LAMUKA étouffée par la police nationale congolaise, le président national de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), avait déclaré qu'il était victime d'agression de la part de certains éléments des forces de l'ordre qui l'auraient même doigté.

Roberto Tshahe



Comme V. Club et Lupopo qui ont gagné d'entrée de jeu leur premier match de la 27e édition du championnat national, le Daring Club Motema Pembe a, à son tour, gagné en déplacement.

En effet, le club "vert et blanc" de Kinshasa a réussi à s'imposer devant l'Association Sportive Simba de Kolwezi, sur le score de 2 buts à zéro, ce mercredi 22 septembre 2021.

Grâce à Jean-Marc Makusu Mundele, DCMP a ouvert la marque à la 74' minute, et Stevi Mundele Nganga, la nouvelle recrue, a corsé l'addition en toute fin du match (92').

Comme plusieurs équipes qui ont gagné leur premier match, DCMP compte donc 3 points, avant sa deuxième journée prévue le week-end prochain.

Quant au tenant du titre, le Tout-puissant Mazembe, il va entrer en compétition le 26 septembre prochain.

Gede Luiz Kupa



Ouvert ce mercredi 22 septembre 2021 à la prison militaire de Ndolo, le procès en appel sur le double assassinat des activistes des droits humains, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, a été renvoyé au 6 octobre prochain par la Haute Cour militaire.

2 de 3 personnes impliquées ont comparu à l'audience de ce jour. Il s'agit du commissaire supérieur Christian Ngoy Kenga Kenga et du sous-commissaire adjoint Jacques Mugabo, condamnés en 2011 à la peine capitale par contumace au premier degré.  

Les motifs de ce renvoi est que ces deux officiers n'ont pas été assistés par les avocats mais aussi la République démocratique du Congo, partie civilement responsable, n'a pas été notifiée. 

« Il a été décidé la disjonction des poursuites vis-à-vis des fugitifs. Il y en avait 3. Il y a Christian Kenga Kenga, Jacques Mugabo et Paul Mwilambwe. De trois prévenus, il y a deux sur qui on a mis la main. Les deux ont comparu. Comme ils ne sont pas assistés par des avocats, il y a un devoir constitutionnel qui donne la possibilité à la Haute Cour militaire de s'adresser à nos barreaux pour qu'ils désignent des avocats à même de les assister. Mais aussi, la République démocratique du Congo comme partie civilement responsable n'a pas reçu de notification d'audience. Elle n'a pas comparu. C'est la raison pour laquelle la démarche administrative de la Cour à saisir les barreaux soit de Gombe, soit de Kinshasa soit de la Cour de Cassation, de pourvoir les conseils aux prévenus et la notification de la date d'audience à la partie civilement responsable, la RDC. Nous avons convenu, parties civiles pour nos clients, en commun accord avec la Cour d'une remise à deux semaines », a déclaré à la presse Me Richard Bondo, l'un des conseils des parties civiles. 

Pour rappel, le major Christian Kenga Kenga et son garde du corps Jacques Mugabo avaient été condamnés par contumace en première instance à la peine de mort par la Haute Cour militaire. Ce verdict était tombé en 2011, soit une année après la mort de F. Chebeya et F. Bazana. 

Merveil Molo



Le procès Floribert Chebeya et Fidèle Bazana reprend ce mercredi 22 septembre devant la Haute Cour militaire à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.  

La Haute Cour a notifié mardi 21 septembre aux parties civiles Chebeya et Bazana la reprise du procès en appel du double assassinat des défenseurs des droits de l'homme, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.  

L'affaire sera appelée à la suite des recours des prévenus Christian Ngoy Kenga Kenga, commissaire supérieur et Jacques Mugabo, sous-commissaire de la police nationale contre l'arrêt de la Haute Cour rendue en leur absence, étant donnée la disjonction de la cause au premier et second degré. 

Le déclic 

Les organisations de défense des droits de l’homme réclamaient depuis plusieurs années la réouverture du procès Chebeya et Bazana. Mais certains évènements vont faire progresser rapidement les choses. 

L’arrestation, en septembre 2020, du major fugitif Christian Ngoy Kenga Kenga, à Lubumbashi suivi de son transfèrement à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa apparaissait comme une aubaine pour réclamer la réouverture du procès.  

Il était condamné par contumace dans le double meurtre de Floribert Tshebeya et Fidèle Bazana en 2010

Le procès avait abouti à quelques condamnations au premier degré. Mais, le débat a été relancé sur cette affaire après que d’autres policiers fugitifs, l’adjudant Hergile Ilunga et le brigadier en chef Alain Kayeye, sont passés aux aveux. Sans compter aussi sur l’arrestation d’un autre policier, qui était en cavale au moment du procès, le major Paul Mwilambwe.  

Les organisations des droits de l’homme ont alors exigé, comme elles le font depuis plusieurs années, « l’arrestation immédiate » des généraux John Numbi, l'ancien inspecteur général de la police, et Zelda Katanga alias Djadjidja, l’ancien patron de la police militaire. Le premier prendra fuite alors que le second a été interpellé puis écroué par la justice militaire, en 2021. 

Le 2 juin 2010 à Kinshasa, Chebeya avait été retrouvé mort dans sa voiture vers le quartier Mitendi et son chauffeur porté disparu, après avoir répondu à un rendez-vous la veille avec l'ancien inspecteur général de la police. 

En 2011, le procès pour assassinat a eu lieu. Cinq policiers ont été condamnés à l'issue de ce procès au 1er degré, dont quatre à la pleine capitale et un à perpétuit 

Accusé de commanditaire par les parties civiles, le général John Numbi avait fait sa déposition en tant que renseignant et avait clamé son innocence. Le général Djadjidja avait également déposé. Et tous les deux n’avaient été inculpés. 

Mais, ce mercredi, alors que le général John Numbi est en cavale, le général Zelda Katanga sera en face des juges et de la partie civile. 

radiookapi/CC



William Damseaux, ancien Directeur Général du Groupe Orgaman, est décédé hier lundi en Belgique son pays d’origine.

William Damseaux régentait tout un empire économique en RDC dans les années 80, allant de l’importation des vivres frais, à l’agro-alimentaire, en passant par la douane, le transport, l’exploitation minière et la construction.

Il est connu pour avoir été le premier à introduire en masse l’importation et la consommation des poissons chinchards, communément appelés « thomson ».

A une époque sous l’ère Mobutu, la Direction générale d’Orgaman servit même de guichet de banque aux caciques du régime, pendant la période de crise monétaire dans les années 80.

mediacongo.net/CC



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi parlé du réchauffement climatique, le terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi planché longuement sur la covid 19 dont l’éradication est subordonnée à l’effort de toute la planète. De même, il a parlé du réchauffement climatique, du terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Il a terminé son adresse en plaidant pour des reformes de l’organisation planétaire en intégrant l’Afrique dans ses structures singulièrement dans le Conseil de sécurité comme membre permanent.

Radiookapi.net/CC



RÉSUMÉ

Les Panama Papers de la RD Congo: pourquoi ce pays potentiellement riche est-il tellement pauvre ? Une accusation tranchante contre le pillage des matières premières du Congo, pendant que la population souffre
Dans Cobalt blues le journaliste Erik Bruyland plonge dans l’histoire postcoloniale de son pays natal, la République Démocratique du Congo. Le passé colonial belge transmue vers des scènes quasi d’esclavage dans les mines les plus riches au monde. Alors pourquoi ce pays tellement riche est-il si pauvre ? Son travail fouillis de journalisme d’investigation dévoile comment des opportunistes et de spéculateurs ont – comme des vautours – pu mettre main-basse sur les richesses minières. Bruyland effiloche les carrousels économiques et financiers et les manigances géopolitiques qui ont abouti à la tragédie du Cobalt blues: l’or bleu qu’engrangent des sociétés offshore, la sueur noire n’en récoltant rien. Et tout ça pour assouvir notre appétence pour nos téléphones intelligents ou voitures électriques. Une analyse tranchante du dépérissement économique et politique de la RDC, avec en miroir le rôle et la responsabilité de l’ancien colonisateur belge.

Dernièrement, lors de son passage à Kolwezi, pour la première fois, un président Congolais, Félix Tshisekedi, a dénoncé le bradage de cobalt et a indiqué des pistes pour renégocier les contrats léonins de ce secteur. Y parviendra-t-il ?

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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