Félix Tshisekedi a demandé à Alexis Gizaro Muvuni, Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, lors de la vingt-et-unième réunion du Conseil des Ministre, de faire l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à Antoinette Nsamba Kalambayi, Ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur. 

Au cours de la réunion du conseil des ministres de vendredi, le Chef de l’Etat a rappelé le contexte de la signature de ce contrat en 2008: le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures.

« L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière. Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder », a dit Félix Tshisekedi.

Le Président de la République a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions.

Le Contrat Chinois a été arrêté finalement à 6,6 milliards USD dont 3 milliards USD pour les infrastructures et 3,6 milliards USD pour le projet minier. 

Pour rappel, l’ancien ministre de la Communication et Médias, Jolino Makele, avait soutenu  lors de sa conférence de presse sur l’AN 1 du gouvernement Ilunkamba, que la Convention de collaboration signée le 22 avril 2008 entre la RDC et le Groupement des entreprises chinois (GEC) relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures d’une « grande catastrophe contractuelle » que le pays ait connue et qu’il fallait la « remettre sur la table) pour des nouvelles négociations.

actualie.cd/CC

 
 


La Ligue Nationale de Football ne cédera pas aux caprices des clubs ! L’instance faîtière du championnat national de football en RDC maintient pour ce 15 septembre le démarrage de la 27ème édition de la Division 1. Ce samedi 11, la Commission de Gestion a coupé court aux supputations dans une correspondance publiée.

Pas de nouveau report mais, la Linafoot n’est pas si rigide qu’on pouvait croire. Dans la même missive, elle faut savoir que certains cas de report, à la demande des clubs, seront étudiés. Initialement prévu pour le 4 septembre dernier, le démarrage a été repoussé suite notamment à certains retards dans l’enregistrement des dossiers administratifs des clubs.

Footrdc.com



L’Assemblée provinciale du Lualaba a voté la mise en accusation du Gouverneur Richard Muyej.

Cette décision de l’Assemblée provinciale du Lualaba s’est fondée sur les conclusions des observations de l’Inspection Générale des Finances (IGF) après sa mission de contrôle dans cette province démembrée de l’ex Grand Katanga.

Ces enquêtes menées par l’Inspection Générale des Finances font état de plus de 369 millions de dollars américains non retracés.

Selon les conclusions de l’IGF, ces dépenses faramineuses auraient été effectuées sans justificatifs.

Face à l’évidence, l’IGF croit fermément à un éventuel détournement des deniers publics.

Ainsi, l’IGF charge à la fois le Gouverneur Richard Muyej, le Ministre Provincial des Finances Achille Muteke et le Comptable public de la province du Lualaba

Signalons que la plénière de l’Assemblée provinciale du Lualaba a été marquée par un débat houleux.

Sur les 17 élus provinciaux présents, 11 ont voté pour, 2 contre et 4 abstentions.

Bloqué à Kinshasa depuis l’année dernière, Richard Muyej n’a toujours pas su regagner sa province pour y poursuivre la gestion quotidienne des affaires.

Mitterrand MASAMUNA



L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 représente un coût global élevé à 20 682,6 milliards de CDF soit plus de 10 milliards de dollars américains. Un budget en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses.

Présenté le vendredi 10 septembre 2021 lors de la réunion du Conseil des ministres du Gouvernement de la RDC,
cet avant-projet de Loi des Finances enregistre un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14 620,5 milliards de francs congolais (CDF) soit 7,1 milliards USD.

D’après le Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, cet avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation.

« L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population
ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales
 », a fait savoir le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.

D’après lui, l’avant-projet de Loi des Finances met en exergue plus spécifiquement les politiques publiques prioritaires ci-après dans le domaine politique et sécuritaire:

– La pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière et la couverture des frais d’assurance ;

– Le recrutement dans la Police Nationale Congolaise (PNC) et la mise à la retraite des éléments fin carrière ;

– L’identification de la population par l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut National de Statistique (INS) ;

– La préparation des opérations électorales par la Commission Électorale Nationale
Indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023.

Dans le cadre des échanges autour de deux projets de loi, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a formulé les recommandations suivantes :

– Relever le niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité ;

– Maîtriser les effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale. Il a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire en adoptant quelques mesures notamment :

– La réduction du train de vie des institutions notamment par la revue des montants alloués aux institutions et ministères au titre de fonctionnement mensuel en les alignant aux crédits
budgétaires votés.

– La rationalisation de la gestion des investissements publics.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangaré, a indiqué que pour la première fois, un projet de Loi rectificatif à la hausse sera présenté au Parlement.

Pour le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, ceci dénote de la détermination du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroître les recettes publiques et ainsi améliorer la taille du budget.

Mitterrand MASAMUNA

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles