Le président Félix-Antoine Tshisekedi a indiqué au cours du conseil des ministres du vendredi 1er octobre que pour la rentrée scolaire prévue le lundi 4 octobre prochain, environ 2 millions de nouveaux inscrits sont attendus.

Il a rappelé son engagement à faire de l’éducation une priorité. Ceci se traduit par l’instauration de la gratuité de l’école et la valorisation de la formation professionnelle.

C’est ce qu’indique le compte-rendu de ce conseil des ministres lus par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

« Ce constat positif met en exergue des efforts réalisés par le Gouvernement, d’une part, et la maturation de l’appropriation du programme de la gratuité par la population, particulièrement les parents, d’autre part. Au-delà de ces acquis, le programme de gratuité devrait atteindre l’objectif de zéro paiement par enfant congolais, d’améliorer les infrastructures adéquates ainsi que les conditions de travail et de traitement des enseignants pour un rendement scolaire optimal et qualitatif », indique le compte-rendu.

Pour ce faire, le Président de la République a instruit le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique de renforcer la collaboration avec son administration pour améliorer le partage d’information et la gestion des bases des données, « en vue d’extirper les fictifs (enseignants, écoles, etc.), et d’introduire les concepts de mesure de résultats, de développer une culture de pilotage, de transparence et de redevabilité ».

Le chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre de :

  • Prendre les dispositions nécessaires pour la rentrée scolaire sur toute l'étendue de la République, avec les mesures exceptionnelles pour les provinces sous état de siège, et spécialement sur la scolarité des enfants hébergés dans les orphelinats en âge de scolarité, pour qu'ils bénéficient de l'égalité des chances en matière d'éducation ;
  • Créer une taskforce interministérielle notamment entre les ministères du Budget, des Finances et de l’Enseignement primaire secondaire et technique en collaboration avec son Cabinet, pour effectuer un suivi et une évaluation efficace du programme de la gratuité.

« Rappelant que cette rentrée scolaire intervient, une fois de plus, sous la menace de la pandémie à COVID-19, le Président de la République a insisté sur l’impératif d’instruire les chefs d'Établissements à mettre en place des dispositifs pratiques pour le respect des gestes-barrières », conclut Patrick Muyaya.

radiookapi/CC
 


Un livre qui sort la semaine prochaine, révèle le dernier secret de François Mitterrand : sa liaison de huit ans avec une très jeune femme alors qu’il était à l’Elysée. Et ce livre nous apprend que la vie sentimentale de François Mitterrand était un chef d'œuvre! On a beaucoup écrit sur sa double vie pendant ses deux septennats, il aurait fallu parler de sa triple ou de sa quadruple vie.

Le livre qui sort mercredi prochain chez Grasset s’appelle "Le dernier secret". Il est écrit par une journaliste du Monde, Solenn de Royer. Et il raconte l’histoire de Claire, une jeune fille qui a vécu une longue liaison au quotidien avec le président de la république. Claire débarque à Paris en 1984 pour faire ses études de droit. Elle est fascinée par le président, le suit dans tous ses déplacements comme une groupie et une liaison amoureuse commence en 1988. Elle a 22 ans et lui 72. Leur relation va durer jusqu’à la mort du président en 1996.

Dans l'ignorance de l'autre relation du Président avec Anne Pingeot

Elle est tombée des nues le 17 mars 1993 lorsque le journal d'extrême droite Minute a révélé la double vie du président qui habitait quai Branly avec Anne Pingeot, conservatrice du musée du quai d’Orsay. Elle a vu Mitterrand le jour même qui a nié en lui disant : "Tu ne vas pas croire ce torchon". Mais un an plus tard, en novembre 94, Paris Match publie la photo de Mazarine, la fille du couple. Le président ne peut plus mentir. Elle lui fait une scène. Aujourd’hui avec le recul, Claire dit qu’Anne Pingeot a été le grand amour de la vie de François Mitterrand.

Quadruple vie?

A l'Elysée, François Mitterrand est encore marié à Danielle Gouze épousée en 1944, le jour de ses 20 ans. Ils sont de fait séparés, mais apparaissent toujours ensemble, notamment à l’étranger et dînent tous les dimanches soirs ensemble rue de Bièvre. 

Depuis 1962, François Mitterrand est aussi avec Anne Pingeot et habite avec elle lorsqu’il est président. 

Et depuis 1980, il entretient une liaison avec une journaliste suédoise, Christina Forsne qui a eu un garçon en 1988. Ce garçon, Ravn, s’est présenté aux élections en Suède en 2014 et il a déclaré à la presse suédoise: "Oui, François Mitterrand était mon papa". Et quand on voit les yeux du garçon, on a peu de doute.

Danielle, Anne, Christina et Claire, ça fait donc quatre, épouse ou maîtresses officielles de Mitterrand, le dernier roi de France.

Nicolas Poincaré



La situation de l’étudiant congolais bloqué à l’aéroport de Bruxelles, était également parmi les sujets au cœur de la réunion du conseil des ministres de vendredi. Jérôme MASUDI WASO a été placé en centre fermé à l’aéroport de Zaventem en Belgique sous prétexte qu’il n’aurait pas les aptitudes pour prétendre poursuivre ses études universitaires alors qu’il a été inscrit à l’Université Catholique de Louvain et qu’il dispose de tous les documents requis y afférents.

Il a fermement condamné cet qu’il a qualifié d’acte déplorable et a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères d’approcher l’Ambassadeur du Royaume de Belgique accrédité en République Démocratique du Congo pour lui exprimer la totale désapprobation de cet acte et exiger la libération immédiate de l’étudiant. 

Le Président de la République a insisté sur la nécessité de rappeler aux autorités belges d’assurer, par devoir de réciprocité, un meilleur traitement aux citoyens congolais qui arrivent sur leur sol comme la République Démocratique du Congo le fait pour les sujets belges.

De son côté, l’Université de Louvain a expliqué Jérome Waso été autorisé à s’inscrire.

« Sur la base des informations dont elle dispose, l’université ne comprend pas que l’accès au territoire lui soit refusé. Elle demande une clarification des raisons de ce refus et attend son nouvel étudiant », avait déclaré l’UCL.

 actualite.cd/CC


Des représentants des étudiants et membres de la communauté universitaire de l'UCLouvain, pointent "une nouvelle preuve de l'inhumanité de la politique de migration de notre pays" envers un étudiant d'origine congolaise, Junior Masudi Wasso (20 ans), menacé d'expulsion après avoir été interpellé à la douane.

"La Fédération des étudiants francophones (FEF), l'Assemblée générale des étudiants de Louvain-La-Neuve, le corps scientifique et des académiques de l'UCLouvain dénoncent la décision arbitraire dont Junior Masudi Wasso a été victime le 18 septembre et appelle la communauté universitaire à se lever face à l'annonce de son expulsion", peut-on lire jeudi dans le communiqué.

Doté d'un VISA D valide jusqu'en mars 2022, Junior Masudi Wasso a été interpellé par la douane à son arrivée à l'aéroport de Zaventem "car il n'aurait pas été en capacité de répondre à des questions en lien avec le cursus dans lequel il est valablement inscrit au sein de l'UCLouvain", précise la FEF. L'étudiant a ensuite été envoyé en centre fermé Le Caricole de Steenokkerzeel. 

"Cette situation, en plus d'être absurde, est profondément injuste", constate la FEF, qui réclame un sursaut du monde politique et de la direction de l'UCLouvain.

"Nous appelons le reste de la communauté universitaire, et singulièrement les autorités rectorales de l'UCLouvain, à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre Junior Masudi Wasso, notamment en interpellant monsieur Sammy Mahdi, secrétaire d'État à l'Asile et la Migration. Nous appelons également madame Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur, à prendre position dans ce dossier et à son tour à interpeller le Secrétaire d'État", ponctue-t-elle.

Belga/CC



Dans une note de certification adressée à la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) ce vendredi 01 octobre 2021, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) valide l'éligibilité  du stade des Martyrs à pouvoir accueillir les matchs des éliminatoires.

Cette nouvelle arrange les affaires des Léopards de la RDC qui doivent affronter Madagascar pour le compte de la 3e journée.

Par conséquent, l'équipe nationale de la RDC ne va plus faire le déplacement pour Lubumbashi, où le match a été programmé au stade Mazembe. Ils vont jouer à Kinshasa.

Pour rappel, malgré la première étape des travaux effectués au stade des Martyrs, les inspecteurs de la CAF avaient jugé cette installation inéligible, ne répondant pas aux exigences de la FIFA.

C'est suite à la contre-expertise de la FIFA qui a envoyé ses experts que le stade a été finalement validé.

Gede Luiz Kupa



Publié le 1er octobre 2010, le rapport Mapping des Nations-Unies sur les graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire perpétrées en RDC entre mars 1993 et juin 2003, a totalisé 11 ans d'existence ce vendredi 30 septembre.

Au cours d'un point de presse organisé à cette occasion, l'organisation de la société civile "Groupe de travail sur la Justice transitionnelle", dresse un bilan négatif. Contrairement aux recommandations de ce rapport, il n'existe pas à ce jour en RDC un début de mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle, de l'installation du Tribunal pénal international et de la création d'une commission vérité et réconciliation. 

Pour la coordonnatrice du "Groupe de travail sur la justice transitionnelle", Thérèse Kulungu Mbungu, le silence sur ce rapport constitue une prime à l'impunité et une incitation à poursuivre, voire à intensifier les crimes contre les populations congolaises.

"Le rapport moisit dans les tiroirs des Nations-Unies sans jamais avoir été exploité. Pendant ce temps, les auteurs présumés de ces crimes affreux circulent allègrement et occupent des postes politiques,  militaires ou sécuritaires importants en RDC et dans les pays voisins, au grand dam des victimes et de leurs proches", a-t-elle dénoncé.

Le Groupe de travail sur la justice transitionnelle se dit inquiet de constater que la volonté exprimée par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, lors du Conseil des ministres du 7 août 2020,  de mettre en place des mécanismes de Justice transitionnelle, n'a pas été suivie d'actes à ce jour.

Les acteurs de la société civile pensent que la mise en place des recommandations du rapport Mapping permettra d'établir la vérité sur le passé, d'engager les poursuites judiciaires, de procéder à la réforme effective des institutions, de procéder à la réparation des victimes, d'effectuer un travail de mémoire et d'eviter la répétition de l'histoire.

Avant de clore son intervention, Thérèse Kulungu a réitéré la déclaration du prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege, du 9 septembre dernier, dans laquelle il a invité  le chef de l'État congolais à faire adopter une résolution à l'ONU pour mettre en place une équipe d'enquêteurs devant exhumer les nombreuses fosses communes dans l'Est de la RDC, collecter  et préserver les éléments de preuve d'actes susceptibles de constituer des crimes de guerres, des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide perpétrés sur le sol congolais.

"Le moment est venu pour le chef de l'État de concrétiser son engagement à faire adopter une stratégie nationale de Justice transitionnelle et à demander de manière expresse aux Nations-Unies, l'établissement d'un Tribunal pénal international pour la RDC et le soutien à la mise en place des chambres spécialisées mixtes pour rendre justice aux victimes des crimes les plus graves et mettre fin à la culture de l'impunité qui alimente les conflits dans notre pays depuis les années 90", a-t-il déclaré.

Conseiller en matière de justice transitionnelle au ministère des Droits humains, Joseph Kasa a réaffirmé la détermination de Fabrice Puela à mettre en place les mécanismes de la Justice transitionnelle avant son départ à la tête de ce ministère.

Rappelons que le rapport Mapping a été publié le 1er octobre 2010 après découverte par la mission onusienne de 3 fosses communes dans la province du Nord-Kivu à la fin de 2005. Il documente 617 incidents auxquels se rapportent les violations les plus graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire sur la période de mars 1993 à juin 2003.

Orly-Darel Ngiambukulu



Le sélectionneur national de la RDC, l'Argentin Hector Raul Cúper a rendu publique la liste de 25 joueurs pour affronter Madagascar.

Ces matchs de la 3e et 4e journées des éliminatoires de la coupe du Monde Qatar 2022, vont se jouer le 07 octobre en RDC et le 10 du même mois à Antananarivo.

Ci-dessus, les 25 convoqués :

- GARDIENS (4)

1. MANDANDA PARFAIT (EXCELSIOR MOUSCRON – Belgique)

2. KIASSUMBWA JOEL (SUISSE)

3. LOMBOTO HERVE (DCMP-RDC)

4. MPASI NZAU LIONEL (RODEZAY – FRANCE)

- DEFENSEURS (8)

5. IDUMBA FASIKA NATHAN (CAPE TOWN CITY – AFRIQUE DU SUD)

6. IKOKO JORDAN (LUDOGORETS – BULGARIE)

7. LUYINDAMA CHRISTIAN (GALATASARAY – TURQUIE)

8. ZOLA KIAKU ARSENE (TP MAZEMBE – RDC)

9. MBEMBA MANGULU CHANCEL (FC PORTO – PORTUGAL) ;

10. NGONDA MUZINGA (RIGA FC – LETTONIE) ;

11. MUKOKO AMALE DIEUMERCI (DIFAA EL JADIDA – MAROC) ;

12. NSAKALA FABRICE (BESIKTAS – TURQUIE) ;

- MILIEUX (5)

13. BASTIEN SAMUEL (STANDARD DE LIEGE – BELGIQUE) ;

14. KAKUTA GAËL (RC LENS – FRANCE) ;

15. KAYEMBE EDO (KAS EUPEN – BELGIQUE) ;

16. NGOMA FABRICE (RAJA – MAROC) ;

17. MOUTOUSSAMY SAMUEL (FC NANTES – FRANCE) ;

- ATTAQUANTS (8)

18. AKOLO CHADRAC (SC AMIENS – FRANCE) ;

19. BAKAMBU CEDRIC (BEIJING GUOAN – CHINE) ;

20. BOLASIE YALA YANNICK (CAYKUR RIZESPOR – TURQUIE) ;

21. MESHACK ELIA LINA (YOUNG BOYS – SUISSE) ;

22. MALANGO NGITA BEN (SHARJAH FC – EMIRATS ARABES UNIS) ;

23. MBOKANI DIEUMERCI (KUWAIT SC – KOWEIT) ;

24. MULEKA JACKSON (STANDARD DE LIEGE – BELGIQUE) ;

25. OKITA YULA JONATHAN (NEC NIMEGEN – PAYS BAS).

Gede Luiz Kupa



Colruyt group a lancé officiellement, ce jeudi 30 octobre à Kinshasa, son projet de plantation de 12 millions d'arbres sur plus de 10 milles hectares dans les regroupements de Sua Kasongo et Sua Kahumba, chefferie de Pelende Nord (Kwango) pour une durée de 25 ans.

Ce projet s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique via le reboisement en appuyant le programme présidentiel jardin scolaire 1 milliard d'arbres à l'horizon 2023.

Déjà, deux pépinières sont déjà disponibles sur le terrain avec un groupe d'ingénieurs qui y travaillent.

"On a déjà démarré le projet. Nous avons deux pépinières. L'objectif c'est d'avoir un élément écologique et aussi un élément social. On va faire 12 millions d'arbres sur 12 milles hectares dans la province du Kwango. On est très heureux de pouvoir faire ça. On a déjà signé des accords avec des chefs locaux, on a des ingénieurs avec qui on va travailler. On a cherché un endroit où il n'y a plus d'arbres, tout est brillant. C'est-à-dire la reforestation c'est important là bas. C'est assez près de Kinshasa pour le transport, pour l'organisation. On a trouvé la chefferie qui était très accueillante et intéressée de travailler avec nous. C'est aussi un élément qui nous a poussé à faire le projet au Congo. Le projet 1 milliard d'arbres est fantastique, on veut travailler avec cela. C'est une belle initiative", a expliqué M. Jef Colruyt.

Grâce à cette reforestation, Colruyt group ambitionne de capter 120 000 tonnes de CO2 à l'horizon 2030.

Un partenariat win-win avec les communautés locales

Le gouvernement provincial avec les autorités locales ont remis dans un premier temps, un espace totalement déforesté de 4 milles hectares sur les 10 milles souhaités. Une campagne de sensibilisation de la population afin de soutenir le projet de reboisement et de lutter contre l'abattage d'arbres est lancée.

"C'est une opportunité que la province du Kwango ne peut donc pas louper. C'est la contribution du Kwango aux problèmes climatiques. La contribution du Kwango, dans un premier temps, j'ai donné quatre milles hectares pour le reboisement. C'est une destruction massive chez-moi essentiellement pour le commerce de la braise. Je pense que cela a des conséquences. Et un tel projet, nous ne pouvons pas rester bras croisés. C'est ce qui justifie ma présence personnellement ici. Il y a une campagne qui a été menée, une sensibilisation pour faire comprendre à la population que le déploiement est un problème. J'ai lancé une 4 ou 5 équipes afin de faire connaître à la population le problème climatique qu'il y a et ensuite le projet Colruyt et qu'est-ce qu'ils vont en bénéficier. Le cahier de charge est sur mon bureau. Il y aura des écoles  et des ponts qui seront  construits. J'ai signé le contrat pendant 25 ans. Quatre milles hectares ne seront pas touchés et pendant 20 ans nous aurons la forêt", a expliqué le gouverneur du Kwango, Jean-Marie Peti Petit.

"Je suis satisfait parce que c'est un projet que j'ai accompagné depuis le début. Toute la prospection de terres qu'ils ont prises. C'est dans ma chefferie. C'est dans deux des 25 groupements de ma chefferie que ça se trouve. Ce sont deux noms qui ont été cités dans le discours : Sua Kasongo et Sua Kahumba. Je suis très heureux de ce lancement officiel aujourd'hui. La population de la chérie est consciente. Le processus a commencé depuis le mois de mars. De là jusqu'au mois d'août où le protocole d'accord, nous avons fait plusieurs visites, pas moins de 15 visites. Nous avons sensibilisé mais c'est un travail de longue haleine. Déjà les travaux qui sont faits là, c'est la population locale qui y travaillent. En plus, le fait qu'ils ont cédé leurs terres c'est une façon d'accompagner le projet", a ajouté le Chef coutumier Louis Makambu, de la chefferie de Pelende Nord, territoire de Kenge (Kwango).

À son tour, Colruyt group va mettre en place des programmes en gestion forestière et en agriculture. Le projet devra construire des infrastructures sociales (Hôpital, école et pont) et donner des opportunités d'agroforesterie aux communautés locales.

Ce qu'il faut savoir du Colruyt group

Colruyt Group est actif dans la distribution de denrées alimentaires et de produits non alimentaires en Belgique, en France et au Grand-Duché de Luxembourg, avec plus de 600 magasins en gestion propre et environ 580 magasins affiliés. En Belgique, il s'agit des magasins Colruyt, Okay, Bio-Planet, Cru, Dreamland, Dreambaby, Bike Republic et des magasins affiliés Spar et Spar Compact. 

En France, le groupe compte des magasins Colruyt, mais également des magasins affiliés Coccinelle, Coccimarket et Panier Sympa. Le groupe est actionnaire majoritaire de The Fashion Society, qui regroupe les chaînes de vêtements ZEB, PointCarré, The Fashion Store et ZEB For Stars. JIMS exploite des clubs de fitness en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Solucious et Culinoa livrent des produits de foodservice et de détail à des clients professionnels en Belgique (hôpitaux, PME, horeca...). 

Les autres activités englobent la fourniture d'énergie par DATS 24 en Belgique (carburants, gaz naturel et énergie verte), les solutions d'impression et de gestion de documents (Symeta Hybrid) et la production d'énergie verte (Eoly). Le groupe emploie plus de 32.000 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de EUR 9,9 milliards en 2020/21. Colruyt est coté à la bourse d'Euronext Bruxelles (COLR) sous le code 15IN BE0974256852. 

Auguy Mudiayi



Dans le souci d’assainir la ville province de Kinshasa, cinq jeunes étudiants chercheurs, ont présenté ce lundi le prototype de la poubelle intelligente autrement dénommée  »Smart fulu  ».

Ces jeunes chercheurs devant les journalistes de vitrin’infos.net ont expliqué la spécificité de cette poubelle.

« C’est une poubelle connectée à un logiciel, est composée d’un fut, d’un capteur, d’une machine à poids permettant de mesurer et d’évacuer les poids, d’un panneau solaire, d’un système de taux de remplissage, d’un haut-parleur aidant les citoyens à faire mieux canaliser les déchets » ont-ils expliqué.

Pour les inventeurs de cet engin, c’est en réponse de la lutte contre la pollution et pour la prévention de l’environnement en RDC que cette poubelle a été créée.

Et pour une mise en exécution de ce projet, ces jeunes chercheurs sollicitent un financement du gouvernement pour le mettre à la disposition de la population et être mise dans des places publiques.

Notons que cette œuvre est la deuxième création de ces jeunes chercheurs après la création d’un robot nettoyeur.

Ischuô Lulendo et Grace Ngolela



Reprise ce jeudi 30 septembre 2021 à la cour militaire du Kasaï Occidental à Kananga, des audiences sur le meurtre de deux experts des Nations Unies en 2017 au Kasaï Central. Le journaliste Sosthène Kambidi, correspondant de l’AFP et d’ACTUALITE.CD, arrêté depuis plus d'une semaine à Kinshasa, a comparu à l'audience de ce jour en tant que renseignant.

C’est peu après 11h00 que la jeep qui transportait Sosthène Kambidi conduit par l'auditeur militaire de garnison arrive à la cour militaire. Chaussé des baskets, pantalon jeans bleu et t-shirt de couleur blanche, bonne mine, imperturbable et serein, que Sosthene Kambidi prend place sur une chaise en plastique en attendant le début de l'audience.

C'est autour de midi et demi que l'audience reprend. Le ministère public sollicite l'audition de plusieurs personnes dont Sosthène Kambidi, Ben Israël Ntumba. Le ministère public, à travers une correspondance adressée à la cour militaire sollicitant la comparution de ces témoins, veut avoir des éclaircissements sur la détention de la première vidéo du meurtre des experts de l'ONU. S'agissant de Sosthène Kambidi, l'organe de la loi souhaite avoir des éclaircissements sur deux faits. Il s'agit de comprendre comment le journaliste détient toutes les informations sur le meurtre seulement après quelques heures et comment il est entré en possession de la vidéo.

« C'est pendant que nous étions en pleine instruction sur le meurtre de 4 congolais qui accompagnaient les experts, que nous sommes tombés sur des informations qui intéressent la cause ici présente. Nous tombons sur des gens qui sont cités comme des premières personnes ayant obtenu la première vidéo de meurtre et comment certains d'entre eux détenaient des informations justes un jour après le meurtre », se questionne l'auditeur supérieur, le général Jean Blaise Bwamunda.

Déposition de Sosthène

Prenant la parole pour sa déposition, Sosthène Kambidi a d'abord décliné son identité, puis s'en est suivi l'étape de l’audition des appels téléphoniques entre le journaliste et l'ancien gouverneur du Kasaï Central, Alex Kande enregistré le 13 mars 2017 à 10h.

« Je revenais d'une mission à Tshimbulu avec Sonia Rolley (journaliste de RFI) le 12 mars. Je suis allé chez moi pour me reposer, j'avais éteint le téléphone. Et autour de 23h, j'ai trouvé beaucoup d'appels manqués de Sonia, une seconde après, elle a rappelé et m'a informé qu'elle ne savait pas localiser ses deux amis (experts des Nations Unies). Elle m'a demandé d'appeler aussi, c'était sans succès. Et le matin, elle m'a appelé en toute urgence, quand je suis arrivé à son hôtel, elle m'a informé que les deux experts seraient entre les mains des miliciens. Nous nous sommes dépêchés à la Monusco pour vérifier, c'est à partir de là qu'un agent de UNPOL le dira par geste, nous dit qu'ils ont été décapités. Voilà qui m'avait poussé d'appeler le gouverneur de l'époque pour l'informer et avoir la version officielle avant de diffuser l'information », relate le journaliste Kambidi aisément.

Et d'ajouter :

« Au sujet de la vidéo, c'était un dimanche après le culte au mois d'avril à la deuxième quinzaine, un frère de l'église Maître Prosper Kamalu m'a révélé avoir eu la vidéo sur le meurtre de deux experts. Il m'a proposé de prendre cette vidéo et la diffuser, je lui ai dit qu'il fallait remettre la vidéo aux autorités. J'ai appelé le vice-gouverneur de l'époque Justin Milonga et le rendez-vous était pris pour le soir. Arrivant sur place, je trouve un confrère Israël Ntumba. Sur place, Maître Prosper Kamalu a expliqué qu'il détenait la vidéo du journaliste Israël Ntumba ».

Version rejetée par le ministère public

Le ministère public a vite rejeté cette version expliquant qu’il y a une contradiction entre la version des faits de Kambidi et de Ntumba, tous journalistes. La cour autorise par ailleurs la comparution du journaliste Ben Israël Ntumba. Dans sa déposition, ce deuxième journaliste ne reconnaît que la première personne qu'il avait vue et qui détenait la vidéo. C'était Roger Bushabu.

« C'était au cours d'une veillée de prière que j'ai trouvé Roger Bushabu en train de visualiser la vidéo avec Sosthène Kambidi et Prosper Kamalu », a-t-il indiqué.

Ainsi donc, le journaliste Kambidi sollicite et obtient la comparution de l'avocat Prosper Kamalu. Ce dernier comparaîtra le mardi 5 octobre. M. Kambidi reste en détention au cachot de l’auditorat militaire.

Joseph Mbuyi, à Kananga

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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