Devant une assemblée représentative de la société civile à Goma (Nord-Kivu) le mercredi 26 juin 2024 au Gouvernorat, la Première Ministre Judith Suminwa a mis en avant les efforts déployés par les autorités congolaises pour mettre fin à l'insécurité dans la partie est du pays. Elle a souligné l'engagement sans faille du chef de l'État envers le renforcement de l'armée pour contrer les agresseurs du pays.

La cheffe du gouvernement a soutenu que les actions entreprises commencent à porter leurs fruits.

« Aujourd’hui, je pense qu’en ce qui concerne l'armée, le chef de l’État a pris un engagement ferme pour sa montée en puissance. C’est ce qui est en train d’être fait. Quand je vois aujourd’hui comment ceux qui nous agressent réagissent en commençant à parler à tort et à travers, car il est étonnant de constater que des gens qui ne parlaient pas et qui se mettent à le faire aujourd’hui, cela signifie qu'ils ont également des problèmes chez eux. On ne va pas les lâcher. On va continuer à créer également des problèmes chez eux d’une manière ou d’une autre », a-t-elle affirmé.

Elle a également souligné l'importance de combiner les efforts militaires avec la diplomatie pour maximiser l'impact des actions du gouvernement.

« Nous ne pouvons pas négliger la piste de la diplomatie. Parce que de toute manière, même cette piste peut donner des effets, parce que c’est une pression de plus qui est mise. Il ne faut donc pas la négliger. À mon niveau, avec les membres du gouvernement, nous allons continuer à travailler », a indiqué la Première Ministre.

J. Suminwa a appelé à l'unité et à la persévérance des populations de l'est du pays, confrontées au quotidien à l'insécurité causée par les conflits armés. Elle a expliqué l'importance de sa présence sur le terrain pour comprendre directement les défis auxquels sont confrontées les populations de cette région.

Avant de recevoir les mémorandums des forces vives locales, la cheffe du gouvernement a rendu hommage à toutes les victimes des massacres perpétrés par des rebelles ainsi qu'aux militaires et résistants Wazalendo qui se battent pour préserver l’intégrité territoriale.

Merveil Molo



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a publié mercredi 26 juin dans la soirée, son équipe gouvernementale. Par un arrêté, il confie les différents postes ministériels à dix femmes et hommes qui vont répondre aux préoccupations des Kinois.  Cette équipe gouvernementale est composée de dix personnes.

Ce gouvernement provincial est composé des membres suivants :

  1. Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières : Mimie Bikela Mundele,
  2. Ministre des Finances, Economie et Numérique : Magloire Kabemba Okandja,
  3. Ministre des Infrastructures et Travaux publics : Alain Tshilungu,
  4. Ministre du Plan, Budget, Emploi et Tourisme : Jésus-Noël Sheke Wa Domene,
  5. Ministre de l'Environnement, Propreté et Embellissement de la ville : Léon Mulumba Mwana Nshiya,
  6. Ministre des Transports et mobilité urbaine : Bob Amisso Yoka,
  7. Ministre de l’Education et Citoyenneté : Jeannot Canon Larose,
  8. Ministre de Partenariat Public-Privé, Commerce et Artisanat : Fiston Lukwebo Musengo,
  9. Ministre de la Jeunesse, Hydrocarbures, Culture et Art : Israël Kabenda Kayuwa,
  10. Ministre de la Santé, Hygiène et prévention : Patricien Gongo Abakazi.

Dans un autre arrêté, Daniel Bumba a nommé dix commissaires généraux au sein de l’exécutif de la ville de Kinshasa. Vous pouvez découvrir leurs noms en cliquant ici :/sites/default/files/2024-06/commissaires_generaux_hvk.pdf.

Lors des reportages réalisés par Radio Okapi pour récolter des préoccupations des Kinois par rapport au nouveau gouverneur, la population de la ville de Kinshasa a exprimé le vœu de voir son nouveau gouverneur, Daniel Bumba, apporter des solutions aux problèmes de sécurité, du social ou encore de l’assainissement de la ville.

De nombreux Kinois ont aussi souhaiter voir Daniel Bumba résoudre la question de l’insécurité caractérisée par le phénomène Kuluna, l’incivisme de certains conducteurs et des policiers, commis à la circulation routière, ne maitrisant pas le code de la route.

radiookapi.net/CC



Le roi Philippe de Belgique a nommé mercredi Bart De Wever, président de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA), vainqueur des élections législatives du 9 juin dernier, préformateur dans le cadre des discussions pour la formation d’un nouveau gouvernement fédéral, a-t-on appris de l’agence Chine nouvelle.

Reçu en audience au Palais royal de Bruxelles, il a remis son rapport final au souverain. Sur base des conclusions de sa mission d’information, ce dernier l’a désigné préformateur. M. De Wever a accepté cette mission et reverra le roi le 10 juillet prochain, a-t-on précisé.

Cette nomination fait suite à sa mission en tant qu’informateur, qui avait débuté le 12 juin dernier. Au cours de ladite mission, Bart De Wever a engagé des discussions avec plusieurs partis politiques, dont la coalition Arizona qui regroupe les partenaires de négociation N-VA, Vooruit et le CD&V côté flamand, ainsi que le MR et les Engagés côté francophone.

Si sa mission aboutit, il deviendrait le nouveau Premier ministre du pays. Il devra alors relever divers défis, notamment la réduction du déficit budgétaire et la stimulation de la croissance économique.

En raison des aspects économiques, sociaux et administratifs des trois régions de Belgique (Région flamande, Région wallonne et Région de Bruxelles-Capitale) et des trois régions linguistiques (néerlandais, français et allemand), la formation du gouvernement fédéral est généralement un long processus de négociations : de 2010 à 2011, la Belgique avait battu un record de 541 jours sans gouvernement.

ACP/KKP/CC



L’implication des dirigeants pour prévenir l’abus et le trafic illicite de la drogue en République démocratique du Congo (RDC), a été sollicitée, mercredi à Kinshasa, par le Programme national de lutte contre la toxicomanie, lors du lancement de la campagne de sensibilisation aux méfaits de la drogue. « La lutte contre  l’abus et le trafic illicite de la drogue dans notre pays n’est pas le seul problème du ministère de la Santé, mais c’est un problème multisectoriel qui nécessite l’intervention des autres secteurs. C’est pour cela nous sollicitons l’implication des autorités dans la prévention de ce fléau qui gangrène les milieux des jeunes », a déclaré le Dr Patrice Milambo, directeur du Programme national de lutte contre la toxicomanie et les substances toxiques (PNLT).

Il a exhorté les dirigeants dans différents secteurs  à  conjuguer plus d’efforts pour combattre ce fléau qui détruit la jeunesse, avant de solliciter l’appui des députés nationaux pour adopter une loi devant permettre de lutter contre cette situation.

Justifiait le choix porté sur le Camp Kokolo pour lancer de manière officielle cette campagne de sensibilisation, le Dr Milambo a indiqué que la consommation de cette substance est très élevée au niveau de ce camp.

« Il y avait nécessité de conscientiser les jeunes et les militaires, afin de les prévenir contre les dangers, les conséquences liés à la consommation de ces substances toxiques qui sont à la base de plusieurs maladies et dérèglements sociaux, à l’instar du diabète, de l’hypertension artérielle, des phénomènes sociaux comme la délinquance juvénile et des maladies transmissibles (Sida, hépatite) », a-t-il dit.

Selon lui, la consommation de la drogue constitue également l’une des causes des accidents de circulation. «Si on ne prend pas garde d’ici 2030, il nous sera impossible de maîtriser la situation. Il nous faut donc investir dans la prévention», a-t-il soutenu.

Les jeunes appelés à être des ambassadeurs

Par ailleurs, le directeur-pays de la Fédération mondiale de lutte contre la drogue, M. Dandy Yela a lancé un appel pressant aux jeunes à devenir des ambassadeurs pour relayer le message sur les méfaits de cette substance. « … () A travers cette initiative, nous avons voulu conscientiser les jeunes et  les militaires sur les méfaits de la drogue, afin qu’à leur tour, puissent devenir des ambassadeurs pour dire à leurs amis que la consommation de cette substance n’est pas bonne pour la santé ni pour le bien-être social », a-t-il dit.

M. Yela est revenu sur le choix du Camp Kokolo qui en est, selon lui, le plus grand  de la RDC où  il y a une consommation accrue de ces produits nocifs.

Il a souligné que le lancement de cette campagne n’est pas la seule activité, car il y en aura d’autres durant l’année. « Nous allons continuer la conscientisation dans d’autres camps de la capitale pour prévenir nos jeunes, nos militaires contre ce fléau », a-t-il rassuré.

Le monde entier célèbre, le 26 juin de chaque année, la Journée internationale de lutte contre la drogue. Pour cette année, le thème retenu est: « Les évidences sont claires, il faut investir dans la prévention ».

A Kinshasa, cette journée a été organisée par le ministère de la Santé publique, en collaboration avec l’ONG « Minzoto » avec l’appui financier de la coopération suédoise. 

ACP/CC



Le Président Félix Tshisekedi a décerné "la croix de la bravoure militaire avec une étoile en bronze" à deux officiers militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour les "actes de bravoure accomplis" par ces derniers lors de la tentative de coup d'État le 19 Mai 2024. Selon l'ordonnance présidentielle lue ce mercredi 26 juin 2024 sur la chaîne nationale RTNC, Il s’agit du Colonel Muteteke Jim et le Lieutenant Colonel Tshala Kalambayi Dédé.

"Considérant les actes de bravoure accomplis par ces derniers lors de la tentative de déstabilisation des institutions de la République survenue le 19 mai 2024 à l'initiative d'un groupe d'inciviques armés, soucieux de récompenser le sens élevé de patriotisme, du devoir et de loyauté de ces officiers militaires dont le courage exceptionnel prouvé lors de ces événements est un exemple de don de soi pour la patrie", explique l'ordonnance présidentielle.

Selon l'article suivant de la même Ordonnance, la chancellerie des ordres nationaux est chargée de l’application de cette ordonnance présidentielle qui sort ses effets à la date de sa signature.

En date du 19 mai dernier, le porte-parole de l'armée congolaise, le général-major Sylvain Ekenge, avait annoncé que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont déjoué un coup d’État. Dans un bref message diffusé à la télévision publique, il a précisé que plusieurs auteurs de cet acte ont été arrêtés.

À l'heure actuelle, le procès de ces assaillants s'était ouvert depuis quelques semaines devant la justice militaire. Lors de son audience de mardi 25 juin 2024, le Tribunal Militaire de Kinshasa/Gombe a rendu son jugement avant dire droit en rejetant toutes les exceptions soulevées par les avocats de la défense.

Selon ledit jugement, l'instruction dans cette affaire va se poursuivre devant la justice militaire. La prochaine audience est prévue le 1 juillet 2024

Clément MUAMBA



Le Commissaire divisionnaire adjoint de la police, Blaise Kilimbalimba, demande aux élèves finalistes à l'Examen d'État (Exetat) de ne plus fêter ce jeudi 27 juin 2024 à Kinshasa, dernier jour de cette épreuve nationale. 

“Joie débordante,se retrouver dans les terrasses,bars ou débits des boissons en uniforme après la passation de cette épreuve pour célébrer la fin d’études secondaires sont également interdites”, prévient-t-il dans un communiqué. 

Il dit avoir “instruit” les agents de l'ordre pour mettre hors d'état de nuire “quiconque  s'adonne à ces actes et auteurs de dérapages”.

actualite.cd/CC



L’ambassadeur de l’Union européenne en République démocratique du Congo, Nicola Berlanga Martinez, a inauguré, mardi 24 juin à Yangambi, une centrale à cogénération destinée à la production de l’énergie verte.

Cette infrastructure, érigée dans le cadre d’un projet du Centre international de recherche forestière (CIFOR), est financée par l’Union européenne.

Elle utilise des plaquettes de bois afin d’obtenir la biomasse. Cette dernière est ensuite transformée en électricité et en chaleur.
 
La capacité de production de l’électricité de la nouvelle centrale à cogénération est évaluée à 140 kilowatts.  
 
Pour le directeur général de l’INERA Yangambi, Dominique Kankonde, la mise en place de cette centrale « va impulser la transformation des conditions de vie et le mode de production pour le bien-être à long terme de nos communautés vivant dans le paysage de Yangambi».
 
Le chef de la délégation de l’UE en RDC insiste pour que cette infrastructure profite en grande partie aux populations riveraines.
 
Selon le directeur du CIFOR, Paulo Cerutti, son organisation compte sur l’appui de tous ses partenaires, afin d’implémenter d’autres projets de développement à Yangambi.

radiookapi.net/CC



En séjour dans la province du Sud-Kivu, la Première ministre Judith Sumimwa s'est adressée aux habitants à la Place de l'Indépendance ce 25 juin 2024.

Devant les habitants, la Première ministre Judith Sumimwa a abordé la situation vécue par les habitants de la province du Sud-Kivu, qui ont résisté à toutes les agressions.

"Mais malgré cette souffrance, le Sud-Kivu est aussi un symbole de la résistance contre cette agression barbare et non justifiée que mène le Rwanda sur nos terres, sur la terre de nos ancêtres. Le Sud-Kivu, c'est aussi un symbole d'espoir qu'un jour, nous allons mettre hors d'état de nuire tous les ennemis de notre pays," a déclaré la Première ministre Judith Sumimwa.

Elle a également saisi cette occasion pour saluer les efforts consentis par les femmes dans la survie des foyers durant ces dures épreuves de l'agression.

"Dans ce conflit, dans cette lutte pour la libération de notre pays, je sais que la population entière du Sud-Kivu, et particulièrement les femmes, chaque jour ici au Nord-Kivu, au Sud-Kivu ainsi qu'en Ituri, les femmes sont tuées, les femmes sont violées, sont violentées mais malgré ceci, vous demeurez une force, déterminées, vous continuez à nourrir vos familles et éduquer vos enfants et pour cela, je vous félicite," a ajouté le chef du gouvernement Judith Sumimwa.

En tant que chef du gouvernement, elle a annoncé que son équipe soutiendrait les FARDC jusqu'à ce que les agresseurs soutenus par les pays voisins, en particulier le Rwanda, soient expulsés du pays.

Au Sud-Kivu, la Première ministre a visité les sinistrés de Nyamugo, victimes d'un incendie qui a brûlé plusieurs maisons. Pour elle, le Sud-Kivu reste une province symbolique qui parvient à surmonter les défis.

"C'est un moment historique, mémorable pour moi car cette province du Sud-Kivu est une province symbolique, à la fois pour toutes les peines et les joies que notre peuple a vécues à la suite des multiples agressions de notre pays par le Rwanda, et comme si cela ne suffisait pas, vous faites face en plus à des catastrophes naturelles ou à d'autres catastrophes comme les derniers incendies qui ont tué un certain nombre de femmes et d'enfants," a expliqué Judith Sumimwa.

Et d'ajouter : "Pour moi aujourd'hui, c'est un jour de joie car c'est ici que j'effectue la première visite, ma toute première mission en tant que Première ministre, chef du gouvernement."

Pour sa première visite à l'intérieur du pays, la Première ministre Judith Sumimwa était accompagnée du vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, du porte-parole du gouvernement et d'autres membres du gouvernement qui se rendront également au Nord-Kivu pour une mission humanitaire.

Justin Mwamba



Le nombre de personnes mordues par des chiens errants au village de Mateko, dans le territoire d'Idiofa, est en hausse. Il est passé de 17 à 49 personnes mordues en un mois, selon les données communiquées à ACTUALITÉ.CD par la structure sanitaire prenant en charge les victimes. Au total, 3 décès ont été enregistrés, dont 2 femmes et un jeune homme de 15 ans. Les équipes de santé s'activent dans la vaccination contre la rage afin de protéger les mordus.

Le cadre de concertation de la société civile du Kwilu, qui s'est exprimé sur la question, déplore la mauvaise gestion de la situation qui refait surface dans le même territoire, une année après les événements de juillet dernier ayant fait trois morts parmi une vingtaine de mordus. Le premier vice-président, Placide Mukwa, appelle le gouvernement à prendre des mesures fortes pour stopper définitivement ce phénomène.

"Les chiens continuent à errer, les hommes continuent à circuler. Il faut encercler la maladie et prendre les mesures qui s'imposent. S'il faut abattre tous les chiens, qu'on les abatte. Quelques années après, on pourra renouveler. Aujourd'hui, chacun se promène avec un bâton pour se protéger et attaquer les chiens qui courent encore dans les rues. Nous devons éviter qu'il y ait un embrasement," a déclaré Placide Mukwa, premier vice-président du cadre de concertation de la société civile du Kwilu.

Aucune communication n'a été faite par les autorités sanitaires provinciales sur la question. Tous nos efforts pour joindre le ministre provincial et la division provinciale de la santé sont restés sans succès.

Ce phénomène refait surface à Idiofa après près de 11 mois. En juillet 2023, une vingtaine de personnes avaient été mordues par des chiens errants dans les villages de Ba Nsiengwon et Bukwom. Au moins trois personnes parmi elles étaient décédées.

Jonathan Mesa à Bandundu 



La première ministre, Judith Suminwa, a informé le Conseil des ministres lors de la réunion du 21 juin 2024, qu’une délégation se rendra à Paris, ce 27 juin, pour la cérémonie de passation de flambeau entre la République démocratique du Congo et l’Arménie, prochain pays organisateur des Jeux de la Francophonie prévus en 2027.

C’est ce qui ressort du compte-rendu du conseil des ministres fait par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

D’après la même source, conformément au règlement du Comité International des Jeux de la Francophonie, la RDC, en tant que pays hôte de la dernière édition qui s’est déroulée à Kinshasa, va accompagner l’Arménie durant les 4 prochaines années en vue de partager son expérience.

La ministre déléguée près la ministre des Affaires Etrangères en charge de la Coopération Internationale et Francophonie a été instruite de prendre les dispositions quant à ce.

Jephté Kitsita

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