IMPACT Lab. -Innovative Manufacturing Parternership Acceleration Central Texas- est un laboratoire d'Innovation Industrielle et des Partenariats pour l'Epanouissement du Centre de Texas qui sert d'incubateur pour l'industrialisation avancée et de centre de formation avancée pour les étudiants de l'ACC -Austin Community College District-.

C'est ce Collège, ACC donc, qui vient d'annoncer la nomination d'Ernest Afuta, en tant que nouveau directeur du IMPACT Lab. 

Titulaire d'un baccalauréat en génie mécanique et en Lean Six Sigma de l'Indiana State University, Ernest Afuta jouit d'une vaste expérience dans le domaine de la fabrication industrielle avancée, allant du développement de prototypes à la gestion de la production et des opérations.

En tant que nouveau directeur de IMPACT Lab., Ernest Afuta devra superviser les opérations quotidiennes et la maintenance du laboratoire. Cela comprend la gestion de l'équipement du laboratoire, du personnel et des entreprises partenaires de l'ACC, ainsi que les activités d'instruction et de formation en laboratoire.

Aussitôt catapulté à la tête de l'un des grands laboratoires américains de renommée internationale, Ernest Afuta relate comment il a eu sa connexion avec ACC.

"Ma première rencontre avec ACC a eu lieu lorsque j'ai rencontré des collègues qui avaient terminé le programme Tesla Start à ACC, et j'ai été profondément impressionné. Beaucoup de mes collègues, qui avaient déjà obtenu des baccalauréats universitaires, choisissaient de rejoindre le programme Tesla Start pour acquérir une expérience pratique. Étant donné ma passion durable pour l'enseignement, qui m'accompagne depuis mes années d'étudiant, j'ai su que cela constituerait une partie intégrante de mon parcours professionnel", déclare le nouveau numéro un de IMPACT Lab. 

Et Ernest Afuta d'ajouter :"Par conséquent, j'ai pris la décision de rejoindre l'équipe de fabrication industielle avancée d'ACC à temps partiel, motivé par l'impact profond qu'elle avait eu sur mes collègues. En voyant les réalisations de Impact Lab et en reconnaissant son potentiel, je me suis engagé à le rejoindre à plein temps en tant que directeur, déterminé à faciliter sa progression vers le prochain niveau".

Pour rappel, Ernest Afuta a travaillé auparavant à la Gigafactory de Tesla, en qualité de superviseur du département des ingénieurs de maintenance. À ce titre, il a joué un rôle essentiel dans la supervision de la phase d'installation de l'équipement et du passage à grande échelle de la production à la Gigafactory. Il a également constitué des équipes, y compris le recrutement et la formation de nouveaux membres. Aussi, il était responsable des opérations de maintenance et de la mise en œuvre d'amélioration de processus sur des équipements hautement automatisés, assurant ainsi des performances et une efficacité optimale.

Un parcours on ne peut plus élogieux d'un Américain d'origine rd-congolaise qui prouve que, non seulement il a gravi tous les échelons jusqu'à mériter cette nomination, mais aussi et surtout que la diaspora rd-congolaise se distingue tant aux États Unis d'Amérique qu'à travers le monde entier, non sans faire la fierté de la RDC -République démocratique du Congo-.

opinion-info/CC

 


Les opérations de traque des personnes auteures de la nuisance sonore, dans la capitale congolaise, vont bon train, depuis son lancement vendredi dernier. Sous l'impulsion du commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale de la ville de Kinshasa, plus de dix personnes ont été interpellées, 300 baffles, ordinateurs et mixeurs ont été saisis.

Une très bonne nouvelle pour les Kinois qui, désormais, vont vivre dans la quiétude, loin de tintamarre entendus dans plusieurs coins de la capitale. La police a finalement mis la main, ce week-end, sur une dizaine de personnes auteures présumées de soirée exhibitionniste, ainsi que les instruments à la base de nuisance sonore.

Par ailleurs, Blaise Kilimbalimba rassure que le travail s'exécute avec un professionnel, et ce, dans le respect strict des droits de l'homme.

Le commandant de la police a également présenté les personnes qui oeuvrent sous le label de Forces du progrès. " Ce groupe se transforme en tout: gendarme, policier. Nous avons mis la main sur eux ".

Ces opérations interviennent après l'instruction donnée par le ministre d'État ministre de la justice Constant Mutamba au procureur général près la cour de cassation Firmin Mvonde qui, à son tour, a instruit aux procureurs généraux de faire respecter la loi, avec la police.

Grevisse Tekilazaya 

 


Le Guichet unique de création d'entreprises a été inaugurée samedi 22 juin à Matadi au Kongo-Central.

La cérémonie de remise du bâtiment devant abriter ce service a été présidée par la ministre provinciale de la justice, représentant le gouverneur de province du Kongo-Central, en présence de la Représentante Pays de la Banque mondiale.

L'opérationnalisation de l'antenne du guichet unique de Matadi est l'aboutissement de la collaboration entre la province du Kongo-Central et le Projet d'appui au développement de micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME), avec le financement de la Banque mondiale.

Selon Amisi Herady, directeur général du guichet unique de création d'entreprises, ce service vient faciliter la formalisation et la création de nouvelles entreprises dans la province.

La mise en place de ce service offre un ouf de soulagement aux entrepreneurs du Kongo-Central, qui se débattaient pour créer et formaliser leurs entreprises.

Le Projet d'appui au développement de micros, petites et moyennes entreprises, à travers lequel la Banque mondiale a financé l'opérationnalisation de ce guichet unique, appelle les entrepreneurs à s'approprier ce service.

Ce guichet unique de création d'entreprise profite aux 1286 femmes entrepreneures bénéficiaires de la subvention en nature et à l'ensemble des opérateurs économiques pour formaliser leurs activités.

radiookapi.net/CC



La République Démocratique du Congo s'apprête à procéder à la remise et reprise avec l'Arménie désignée comme le pays hôte des prochains Jeux de la Francophonie. Dans sa communication lors de la deuxième réunion du conseil des ministres tenue vendredi 21 juin 2024 à la Cité de l'Union Africaine, la première ministre Judith Suminwa a annoncé le déplacement imminent pour Paris (France) d'une délégation congolaise pour la dite cérémonie.

« Avant de clore son intervention, la première ministre a informé le Conseil qu'une délégation du gouvernement de la République Démocratique du Congo et de ses experts se rendra à Paris le 27 juin 2024 pour la cérémonie de passation de flambeau entre la République Démocratique du Congo et l'Arménie prochain pays organisateur des jeux de la Francophonie prévus en 2027 », rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement.

Comme dernier pays organisateur, la République Démocratique du Congo entend mettre à la disposition de l'Arménie son expérience acquise lors des IXe Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

« Conformément au règlement du comité international des jeux de la Francophonie, notre pays en tant que pays hôte de la dernière édition qui se déroulait du reste avec succès sous la houlette du Président de la République va accompagner l'Arménie durant les quatre prochaines années en vue de partager son expérience. La ministre déléguée près la ministre d'État, ministre des affaires étrangères en charge de la coopération internationale et Francophonie a été instruite de prendre des dispositions quant à ce », ajoute le compte rendu de la réunion.

Pour rappel, en date du 08 février 2024, l’Arménie a été officiellement désignée comme le pays hôte des prochains Jeux de la Francophonie. La décision a été prise par les représentants des 88 États et gouvernements de la Francophonie, lors de la 126e session (extraordinaire) du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui s’est tenue en visioconférence, sous la présidence de la Secrétaire générale de la Francophonie.

Cette décision découle des recommandations antérieures formulées par le Conseil d’Orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF).

Clément MUAMBA



L'As VClub dément officiellement le départ de Elie Mpanzu comme des rumeurs persistantes le faisaient savoir sur les réseaux sociaux.

Le président du club, Amadou Diaby, a eu une conversation avec le joueur comme le montre une photo sur les réseaux sociaux du club qui dissipe tout mal entendu sur ce dossier. Vraisemblablement, les deux parties ont convenu d'une prolongation et que les négociations sont en cours pour finaliser les derniers détails. L'attaquant international congolais aura l'une des rares satisfactions des Dauphins Noirs de Kinshasa dans une saison qui aura été très compliquée et qui a été sauvée à la fin par la victoire en Coupe nationale permettant ainsi à l'équipe d'accrocher une place inespérée en Coupe de la Confédération.

Les dirigeants du club mettent les bouchées doubles dans le recrutement pour la saison prochaine. Dix nouvelles recrues ont déjà paraphé leurs bails au sein du club. Mais il restera maintenant au staff technique de mettre en musique cet ensemble pour espérer aller reconquérir le titre en championnat national.

Michel TOBO 



Le partenariat d'approvisionnement en carburant signé ce jeudi 20 juin à Dar es Salaam, en Tanzanie, entre la société Cobil SA et le groupe Scientia Capital Limited/Africa Oil aura pour impact notamment la stabilisation du prix sur le marché et, éventuellement, la baisse du prix du carburant. C'est ce que pense Lewis Yola, chercheur en aval pétrolier et directeur scientifique au Centre de réflexion et d'études sur les hydrocarbures et les énergies renouvelables.

« Actuellement, le volume commercial consommé dans la zone ouest est estimé à 53 000 mètres cubes par mois pour tous les importateurs (distributeurs formels). Si aujourd'hui seul Cobil SA inonde le marché du carburant de la zone ouest avec 35 000 mètres cubes comme il l'a annoncé, il y aura certainement une stabilité du prix du carburant pendant toute la période de la consommation, avec même la possibilité que le prix du carburant puisse baisser parce que les règles sur la fixation du prix du carburant exigent une baisse du prix à la pompe s'il y a une forte augmentation du volume commercial durant une période donnée », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.

Selon lui, la réduction des pénuries de carburant et la stabilisation des prix peuvent avoir un impact positif sur l'économie congolaise. Il craint toutefois que Cobil SA ne soit pas capable d'écouler ses immenses stocks de carburant, d'abord parce qu'elle n'a pas le monopole du marché, puis, à cause de dysfonctionnements techniques qui peuvent surgir à tout moment.

Concernant l'incidence de ce partenariat sur les coûts de subvention pétrolière, ce spécialiste estime que tout dépendra de la politique de gestion de stock que va adopter Cobil SA, mais aussi, des facteurs économiques justifiant la subvention pétrolière.

« Si Cobil SA adopte une politique d'injecter tous les 35 000 TM prévues pour la zone ouest dans un délai maximal de 2 mois, cela nécessiterait une hausse du volume commercial en consommation avec comme conséquence légale la baisse du prix du carburant à la pompe. Face à une baisse de prix qui doit s'imposer aux opérateurs, le gouvernement devrait dans ce cas ouvrir des négociations avec les opérateurs pour maintenir par exemple le prix actuel du carburant tout en revoyant à la baisse les coûts de subvention », a-t-il expliqué.

Et d'ajouter :

« Ce scénario n'est pas faisable techniquement et économiquement. Du point de vue technique, Cobil SA risquerait de monopoliser les infrastructures logistiques au détriment d'autres opérateurs, ce qui est contraire aux us et coutumes des principes qui régissent l'usage des installations de stockage et de transport du carburant. Du point de vue économique, Cobil SA ne s'engagerait pas dans une politique commerciale qui peut réduire les sommes qu'il bénéficie suite à la subvention, mais aussi, dans un contexte de cartellisation du marché pétrolier, Cobil SA ne peut jamais s'écarter de l'objectif de ses pairs, celui de maximiser leurs profits », a-t-il martelé.

Le partenariat signé entre Cobil SA et le groupe Scientia Capital Limited/Africa Oil prévoit une livraison mensuelle de 70 000 tonnes métriques (TM), soit 70 millions de litres. 35 000 TM vont servir la zone ouest et l'autre moitié servira la partie Sud-est, soit les provinces du Haut Katanga et du Lualaba.

Bruno Nsaka



Ma-Umba Mabiala a annoncé ce samedi qu'il quitte ses fonctions de délégué général à la Francophonie de la RDC. Nommé en mai 2023, Mabiala cède sa place à son successeur, désigné par arrêté de la Ministre Déléguée à la Coopération internationale et à la Francophonie.

En tant que délégué général, Mabiala a siégé au Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie et a coordonné le Secrétariat Permanent, jouant un rôle essentiel dans le succès des 9e Jeux de la Francophonie à Kinshasa. « Je suis heureux d'avoir contribué modestement en coulisses à cette réussite », a-t-il déclaré.

Il a également lancé plusieurs initiatives importantes, notamment la redynamisation des Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC). Ces centres visent à promouvoir la lecture auprès des Congolais, particulièrement les jeunes, en leur fournissant des livres et des supports numériques. Un « CLAC miroir » a récemment été installé dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, marquant le début de cette initiative.

Durant son mandat, il a veillé à ce que les Congolais bénéficient des projets et programmes de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans divers domaines tels que l’éducation, la formation, le numérique et le développement durable. Il reste convaincu que la RDC pourrait mieux tirer parti de son appartenance à l’espace francophone, notamment en jouant un rôle prépondérant sur le plan politique et en renforçant les échanges commerciaux avec les pays francophones.

Ma-Umba Mabiala a exprimé sa gratitude envers le Vice-Premier Ministre Lutundula et le Ministre Mbadu pour la confiance qu’ils lui ont accordée en le nommant à ce poste. Il espère que les chantiers qu’il a lancés seront poursuivis par son successeur.

Avant de rejoindre le poste de délégué général à la Francophonie, Mabiala avait une carrière internationale notable. En mai 2013, il a été recruté par l’OIF en tant que Directeur de l’Éducation et de la Jeunesse, où il a dirigé des initiatives importantes comme la création de l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation (IFEF) à Dakar. Cet institut répond aux besoins techniques des États membres et met en œuvre des programmes majeurs en RDC, notamment pour la formation des enseignants et l’utilisation des langues nationales dans l’enseignement primaire.

Ma-Umba Mabiala a également travaillé dans plusieurs pays, notamment en Haïti, au Togo, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, pour diverses organisations internationales. Il a lancé des programmes comme le Programme d’appui aux innovations et réformes éducatives (PAIRE) et a promu l’éducation des filles en appui à la Stratégie pour l’Égalité Femmes-Hommes adoptée lors du Sommet de la Francophonie à Erevan en 2018.

Le Forum International Jeunesse et Emplois Verts (FIJEV) et le Volontariat International de la Francophonie (VIF), qui permet à des jeunes de passer 12 mois dans des missions professionnelles en dehors de leurs pays d’origine, figurent également parmi ses réalisations notables.

Avec un parcours riche et varié, Ma-Umba Mabiala laisse un héritage important à la Francophonie en RDC, espérant que les initiatives qu’il a mises en place continueront de prospérer sous la direction de son successeur.

actualite.cd/CC



La 35ème Coupe d’Afrique des Nations prévue au Maroc en 2025 sera organisée du dimanche 21 décembre 2025 au dimanche 18 janvier 2026, a annoncé le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) ce 21 juin 2024.

Plus de doutes possibles. La plus prestigieuse des compétitions des nations sur le continent connaîtra une programmation contraignante et historique pour une première dans la fourchette des festivités de l’hiver. Couteau sous la gorge à cause de l’organisation de la Coupe du monde des clubs 2025 à 32 équipes programmée en juin - juillet 2025 aux États Unis, le comité Motsepe s’est vu obligé de réajuster son calendrier. Visiblement, la CAF sous l’égide du Sud-Africain n’a pas fait le poids dans les discussions entre le concert confédéral pour respecter son calendrier initial. 

Mais selon la CAF, c’est loin une dicta de la loi « du plus fort » comme d’aucuns le pensent, mais plutôt une expression d’un sens élevé de la promotion des coopérations étroites inter confédération. « La CAF s'est engagée à protéger et à promouvoir les intérêts des joueurs africains, jouant dans des clubs européens et dans le monde. La CAF s'est également engagée à construire des relations mutuellement bénéfiques avec l'ECA, l'UEFA, les autres confédérations de football ainsi qu’avec la FIFA. L'annonce des dates de la CAN CAF Maroc 2025 a pris beaucoup plus de temps que prévu, car il y a eu des discussions complexes et parfois difficiles avec diverses parties intéressées, au vu des calendriers des matches internationaux et nationaux », a dit Patrice Motsepe.

Il promet, par ailleurs, de continuer « à travailler pour garantir le développement et s’assurer que le football africain est plus compétitif au niveau mondial et parmi les meilleurs au monde ». 

Cette 35è CAN sera la plus particulière. Elle marquera une nouveauté de part son calendrier étendu sur deux années différentes. Un fait marquant pour son histoire. Patrice Motsepe souligne même voir en elle « une grande réussite et la meilleure CAN dans l'histoire de cette compétition ».   

Rappelons que le tirage au sort des éliminatoires de cette CAN aura lieu le 4 juillet à Johannesburg. À l’image du dernier classement FIFA actualisé le jeudi 20 juin dernier, la RDC, qui a grappillé une place très utile en Afrique et trois au monde, sera logée dans le chapeau 1 aux côtés du Maroc, du Sénégal, de l’Égypte, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, de la Tunisie, de l’Algérie, du Cameroun, du Mali, de l’Afrique du Sud, et du Ghana. 

Les autres chapeaux devraient être composés comme suit : 

Chapeau 2: Cap-Vert, Burkina Faso, Guinée, Gabon, Guinée équatoriale, Zambie, Bénin, Angola, Ouganda, Namibie, Mozambique, Madagascar ; 

Chapeau 3 : Kenya, Mauritanie, Congo, Tanzanie, Guinée-Bissau, Libye, Comores, Togo, Soudan, Sierra Leone, Malawi, Centrafrique ;

Chapeau 4 : Niger, Zimbabwe, Rwanda, Gambie, Burundi, Libéria, Éthiopie, Botswana, Lesotho, Eswatini, Soudan du Sud, Tchad

Jenovic Lumbuenadio



Le film de Moimi Wezam et Nelson Makengo dénommé “Virunga Énergies de l’obscurité à la lumière” a connu sa première ce vendredi 21 juin 2024 à l’académie des beaux-arts de Kinshasa. Un film très attendu pour la situation sociale dans laquelle il s’inscrit, étant une expérience vécue, connue ou curieuse d’être connue. Dans le jardin de cet institut des beaux-arts, les invités ont suivi ce court métrage qui met en avant l’expérience d’un opérateur d’électricité qui a su se montrer salvateur à un moment crucial de la vie de la ville de Goma.

C’est l’ambassade des États-Unis en RDC qui a qui a organisé la projection de ce film-documentaire parce que l’ayant appuyé pour sa matérialisation, et à travers l’USAID, les USA ont mis une somme de 16 millions USD pour Virunga Énergies.

« Les États-Unis sont ravis de soutenir l’électrification de la RDC à travers nos programmes de soutien qui aident la population surtout dans les zones rurales. C’est avec beaucoup de joies que nous avons collaboré avec ces jeunes cinéastes pour faire un film sur Virunga Énergies qui est une association liée à l’ICCN », a expliqué Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC.

Cette première projection publique de ce film a permis de mettre en lumière le parcours de Virunga Énergies, sa conception ainsi que la construction de ses centrales hydroélectriques et leur impact sur la vie des populations. Et cela devant un public de Kinshasa, avant d’aller à Goma, la ville où tout a été tourné et où l’impact est réellement ressenti.

Le film

La ville de Goma plonge dans le noir total le 6 novembre 2023. Pour cause, le bombardement des installations d’une ligne Haute tension de Virunga Énergies. Tout de suite, on ressent l’importance de l’électricité car bien des choses vont se mettre à dysfonctionnel et la vie risque de ralentir, faisant sombrer la ville dans un gouffre économique et social assez critique. L’obscurité est de l’ordre de l’inhabituel. Écoliers, parents, médecins et les autres corps de métier sont dans une impasse accablante.

C’est dans cette cacophonie que les équipes de Nelson Makengo vont se rendre dans certaines habitations pour vivre l’expérience. Des accouchements se sont faits à l’aide des torches à certains lieux, au risque et péril des femmes qui n’avaient pas vraiment le choix. Une situation confuse qui va voir renaître une initiative courageuse avec des ambitions bienheureuse pour la population.

En 27 minutes, ce court métrage raconte des témoignages poignants des personnes qui ont vécu des décennies de conflits qui les a placés dans une sorte d’instabilité stable. Virunga Énergies, s’inscrivant dans une démarche de développement durable, développe l’hydroélectricité autour du parc de Virunga, avec des méthodes plus écologiques que les barrages à l’ancienne. Le but, fournie de l’énergie à environ 3,8 millions d’habitants de la ville de Goma.

Le fait que l’initiative se fait autour du parc de Virunga, l’un de plus anciens de l’Afrique, avec près de 100 ans d’existence, la question de la protection de l’environnement se pose pour ce patrimoine de l’humanité depuis 1959. D’où Virunga Fondation est en partenariat avec l’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN) pour mener à bien ce projet.

Des témoignages sont venus aussi des gardes du parc qui ont assuré que 11% d’emplois créés grâce aux activités de Virunga Énergies ont été occupés par les anciens rebelles des groupes armés. Ce qui a permis de réduire, tant soit peu, le taux de criminalité.

“Virunga Énergies : de l’obscurité à la lumière” est aussi une histoire de la protection de la nature, de l’écosystème autour du parc entre bataille rebelles, l’exploitation agricole etc. 50% des revenus générés vont à la communauté et 50 autre pour soutenir l’ICCN.

En somme, 4 zones de réseau électrique ont été construits, une zone industrielle de Goma et 107 Km de réseau d’éclairage public dont bénéficient 500 000 habitants de la région. Virunga Énergies produit actuellement 30 Mégawatts et seront étendus dans les prochaines années. Chaque mégawatt crée 800 à 1 000 emplois, luttant ainsi contre l’insécurité et stimulant la création d’environ 1 000 petites et moyennes entreprises.

Une œuvre qui s’inspire du quotidien

La RDC connaît encore un accès à l’électricité très réduit. Un congolais sur 10 y a accès en milieu urbain et moins de deux pour-cent en milieu rural. Ce projet de Virunga Énergies est tombé donc à point nommé avec l’appui des États-Unis. Comme impact, en fin 2023, plus de 30 000 foyers étaient raccordés au réseau Virunga Énergies, ce qui a permis à plus de 140 000 personnes d’obtenir de l’électricité. Ce qui a indubitablement changé la vie quotidienne de la population.

Ces avancées sont d’une grande joie pour le Docteur Sandrine Mubenga, directrice de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC, qui a assisté à la projection de ce film.

« La partie qui m’a fait plaisir est celle de voir le témoignage de la population, voir les enfants qui travaillent le soir. En tant que régulateur, ça nous encourage à travailler davantage pour permettre d’avoir plus d’électricité en RDC », a-t-elle confié.

Les témoignages des gens qui sont passés de l’obscurité à la lumière, ce qui a également retenu l’attention de Lucy Tamlyn, l’ambassadeur des États-Unis en RDC.

« Ce qui m’a plus touché, c’est les témoignages des gens qui ont maintenant accès à l’énergie. Ça change la vie. Les devoirs des enfants peuvent se faire la nuit, les petites entreprises fonctionnent, ça impacte toute la ville car il y a de la lumière », a-t-elle dit.

De l’obscurité à la lumière, une métaphore qui se comprend dans deux sens dans le cadre de ce film, explique un des réalisateurs Moimi Wezam.

« C’est à la fois métaphorique et simple. Il y a beaucoup de maux à l’Est et nous avons porté à la lumière un aspect de ce qui se passe. En même temps, c’est le projet qui amène de l’électricité dans vie des gens, ce qui est très important. C’est un message d’espoir qui montre que dans la partie Est de la RDC, ce n’est pas que l’enfer mais il y a aussi des initiatives qui peuvent être copiées dans d’autres villes », souligne-t-il.

Son compair dans la réalisation du film, Nelson Makengo, évoque aussi le coup de communication pour laisser entendre que l’Est de la RDC est bien un lieu où des rêves peuvent se concevoir, naître et grandir.

« On voulait dire que malgré toutes les formes de conflits, de guerre, d’inaccessibilité là-bas, il y a la vie, il y a des gens qui vivent et qui ont des rêvent. Ils ont les ambitions, ils veulent les partager, ils veulent que la paix règne », dit-il.

L’électricité en RDC, un secteur où investir

Depuis que la fourniture en électricité n’est plus un domaine exclusif de l’Etat, il y a une quarantaine d’opérateurs comme Virunga Énergies qui se sont lancés à travers le pays mais qui ont des difficultés pour obtenir des fonds, confie Docteur Sandrine Mubenga, directrice de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC.

Leurs dossiers sont reçus et les contacts avec des partenaires techniques et financiers tels que la banque mondiale, l’USAID, Power Africa, BAD, etc. sont établis. Mais le processus demeure lent.

« Nous avons vu l’importance et le besoin de pouvoir mettre les opérateurs en contact avec les partenaires techniques et financiers afin de pouvoir se procurer plus d’investissements et les placer dans le secteur de l’électricité en RDC et augmenter le taux électrification chez nous », a ajouté Docteur Sandrine.

Depuis que l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC est là, la production électrique a augmenté de 26%. « Nous continuons à travailler pour qu’il y en ait plus », conclut la directrice de l’ARE.

Kuzamba Mbuangu



Le rappeur français d’origine congolaise Guy2bezbar a été filmé en train de reprendre avec ferveur une chanson du groupe BCBG, montrant son admiration pour la musique de la star congolaise JB Mpiana.

Au travers d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Guy2bezbar a été capturé à bord d’un bus en train de chanter avec enthousiasme « Choisy Matata », un titre du groupe BCBG mené par le chanteur Zulema. Bien que la chanson soit en lingala, langue nationale de la RDC, le rappeur a démontré une maîtrise parfaite des paroles, témoignant de son attachement à l’artiste congolais JB Mpiana.

Zulema, l’une des voix aimée du groupe BCBG, ne cache pas non plus son admiration pour le travail de JB Mpiana, considéré comme l’un des plus grands noms de la musique congolaise.
 
Nombre s’interroge si Guy est vrai fan de Bin Adam qui à son actif a plusieurs titres à succès tels que « Feu de l’amour » et bien d’autres chansons qui ont fait sa renommée.
 
Ordi Mande
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A Propos

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