Le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS), le Dr Patrick Kanga, a indiqué mercredi 5 mai que près de 4500 personnes ont succombé au VIH-SIDA au cours de l'année 2023. Le Dr Patrick Kanga l'a révélé lors de la réunion de coordination multisectorielle de ladite structure.

À cette occasion, le Dr Patrick Kanga a plaidé pour l'octroi de moyens financiers supplémentaires de la part de l'État afin de renforcer la lutte contre le VIH-SIDA et de mettre à jour les données concernant les Personnes vivantes avec le VIH ( PVV).

«Nous exigeons au chef de l'Etat de démobiliser plus de fonds pour mener la lutte. Le constat est que cette lutte est plus laissée aux partenaires extérieurs. Au niveau provincial, que les gouverneurs puissent mettre en place des stratégies durables pour faire avancer la lutte contre le VIH. Et que les acteurs renforcent les capacités des prestataires communautaires et cliniques », a recommandé le Dr Patrick Kanga.

Il a également souligné que le manque de ressources a contribué à l'obsolescence des données sur le taux de prévalence, la dernière mise à jour datant de 2013.

D'après le Dr Patrick Kanga, Kinshasa, la capitale congolaise compte un nombre important de porteurs du VIH qui s'ignorent, principalement en raison d'un déficit de dépistage.

radiookapi.net/CC

 
 


Environ 2 millions d’enfants du Sud-Kivu sont concernés par la campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue du 13 au 15 mai dans les 34 zones de santé de cette province.

Le coordonnateur provincial du Programme élargi de vaccination (PEV) au Sud-Kivu, Dr Joseph Matundanya a livré ces chiffres, mercredi 5 mai devant la presse.

Le même jour, les médecins superviseurs réunis au Centre RIO de Nguba à Bukavu ont été instruits de collaborer avec les autorités à la base pour la réussite de cette activité vaccinale.

Cette campagne sera couplée avec la supplémentation en vitamine A et le déparasitage à la Mebendazole pour résoudre le problème de parasitose aux enfants et renforcer l’immunité à tous les enfants de 0 à 59 mois.

Et la stratégie pour cette campagne c’est celle de la stratégie de porte à porte et les vaccinateurs vont passer ménage par ménage et vacciner les enfants.

« Il y a les équipes qui ont été déployées vu que nous ayons des difficultés de maitriser la population, donc ce sont ces équipes-là qui sont déjà sur terrain, ils passent aussi ménage par ménage pour identifier les enfants qui seront concernés par l’activité », a souligne Dr Joseph Matundanya.
 
Il a en outre fait savoir que l’idée est d’éradiquer toutes les zones de santé de la poliomyélite.
 
« La raison pour laquelle c’est une occasion pour sensibiliser tous les parents de faire vacciner leurs enfants pour renforcer l’immunité et éradiquer la poliomyélite », a conclu le coordonnateur provincial du PEV au Sud-Kivu.

radiookapi.net/CC



En RDC, la Banque Centrale du Congo (BCC) a annoncé mardi une série de mesures visant à renforcer l'utilisation du franc congolais (CDF) et à réduire la dollarisation de l'économie. Ces décisions, qui obligent notamment les établissements de crédit et les sociétés financières à configurer leurs Terminaux de Paiement Électroniques (TPE) pour n'accepter que la monnaie nationale, marquent une étape cruciale dans la politique monétaire du pays.

L'objectif principal de cette initiative est d'augmenter la demande pour le franc congolais et de réduire la dépendance au dollar américain. En effet, la dollarisation excessive de l'économie congolaise a contribué à l'effondrement de la monnaie nationale, exacerbant l'instabilité économique et financière du pays. Actuellement, seulement 13% des TPE en service sur l'ensemble du territoire national sont configurés pour accepter le franc congolais, favorisant ainsi l'usage des devises étrangères.

La mesure de reconfiguration des TPE s'ajoute à d'autres initiatives prises par la BCC pour renforcer l'utilisation du franc congolais. Parmi celles-ci, on note l'obligation de fixer et d'afficher les prix en monnaie nationale et la décision de payer tous les impôts, taxes, redevances et droits dus à l'État exclusivement en franc congolais. La BCC prévoit également de mettre en place un système de "switch monétique" pour assurer l'intégration de toutes les cartes bancaires et faciliter les transactions, quel que soit l'émetteur de la carte. Cette politique vise à rendre les transactions en dollar plus coûteuses que celles en franc congolais, incitant ainsi les usagers à privilégier la monnaie nationale.

Ces mesures sont également destinées à améliorer le niveau d'inclusion financière en RDC, qui reste relativement faible. En 2022, le taux d'inclusion financière s'établissait à 38,5%, contre une moyenne de 55% en Afrique subsaharienne. La BCC s'est fixée un objectif ambitieux d'atteindre un taux d'inclusion financière de 65% d'ici 2028. Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions sont prévues dans le plan 2023-2028. Parmi celles-ci, la BCC prévoit de fixer par décret l'obligation de payer les salaires de tous les secteurs par voie bancaire, d'assurer l'interopérabilité de tous les émetteurs de monnaie électronique, et de mettre en place une plate-forme électronique pour les paiements des consommations d'eau et d'électricité.

De plus, la BCC prévoit d'homologuer le franc congolais auprès des fabricants de distributeurs automatiques de billets (GAB) pour faciliter les dépôts en monnaie nationale, de créer des bureaux de crédit et de mettre en place un identifiant financier unique. Une banque spécialisée dans les crédits à moyen et long termes sera créée, et la Caisse de Dépôts et Consignations du Congo (CADECO) sera restructurée. Enfin, l'éducation financière sera intégrée dans le programme scolaire pour promouvoir une culture économique saine dès le plus jeune âge.

Les experts s'accordent à dire que les mesures prises par la BCC sont bénéfiques car elles ne sont pas autoritaires mais incitatives. Cependant, ces initiatives doivent être accompagnées par des politiques visant à garantir la stabilité du franc congolais. La réduction de la dollarisation et l'amélioration de l'inclusion financière nécessitent un engagement à long terme et une coordination efficace entre les différents acteurs économiques et financiers du pays.

En renforçant l'utilisation du franc congolais et en améliorant l'inclusion financière, la BCC espère non seulement stabiliser l'économie congolaise mais aussi restaurer la confiance de la population dans la monnaie nationale. Ces efforts sont essentiels pour promouvoir un développement durable et équitable en RDC, et pour assurer une meilleure gestion des ressources économiques du pays.

actualite.cd/CC

 
 


Lors de son dernier concert au stade des Martyrs, l’entrée en scène du pasteur Moïse Mbiye avec des danseurs portant des flambeaux et la tête couverte avait suscité la polémique auprès de certains spectateurs.

Ces derniers y avaient vu une mise en scène à caractère démoniaque, inappropriée pour un leader religieux.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse à Lubumbashi, à quelques jours de se produire au stade Kibasa Maliba, le pasteur a tenu à dissiper les malentendus.
 
« Pour nous le saint est représenté depuis l’époque de la Pentecôte par les feux. Mes flambeaux représentent la victoire de Gédéon, de Samson et des disciples et les têtes couvertes des danseurs représente chez les Juifs l’humiliation et l’humilité » a-t-il expliqué

Ainsi, le pasteur musicien a tenu à rétablir le sens spirituel qu’il donnait à cette mise en scène controversée, rejetant fermement toute interprétation démoniaque comme cela lui avait été reproché.

 
Ordi Mande


La Banque centrale du Congo a renforcé son dispositif d’encadrement du secteur de paiements. Dans le cadre de l’application des mesures d’accompagnement du franc congolais arrêtées, en juillet 2023, par le gouvernement pour inciter la population à utiliser davantage la monnaie locale, la BCC a enjoint les établissements de crédits et sociétés financières de paramétrer leurs Terminaux de paiements électroniques « uniquement » en franc congolais au plus tard le 31 juillet prochain. 

Via un communiqué, cette institution financière a expliqué que cette décision vise à pousser la population congolaise à utiliser plus le franc congolais plutôt que le dollar américain. La décision de la BCC, qui a suscité des critiques tant négatives que positives dans le chef des congolais, est jugée « simple et logique » par Al Kitenge. 

Joint par la Rédaction de 7SUR7.CD, ce jeudi, cet analyste économique affirme que ce n’est pas correct que 97% des TPE soient configurés en dollar américain au Congo-Kinshasa. À l’en croire, la réalité est que, par sa décision, la BCC est en train de pousser la population à utiliser les paiements électroniques et les paiements électroniques libellés en franc congolais. 

« C'est très simple. Je ne comprends pas pourquoi les s'emballent. Le plus théorique, ce que quand vous arrivez à la caisse, vous payez soit en cash, soit par carte. Et quand vous payez en cash, vous pouvez payer en franc congolais comme vous pouvez payer en dollar. Maintenant, lorsque vous payez par carte, 97% de nos Terminaux sont exclusivement en dollar. Ça ne fait pas correct. Donc, la Banque centrale dit : pour le paiement aux Terminaux, nous allons pousser et les banques et les commerçants à accepter le franc congolais. La réalité, ce que la Banque est en train de pousser les gens à utiliser les paiements électroniques et les paiements électroniques libellés en franc congolais. C'est quelque chose de simple et de logique. C'est de nature à pousser les congolais à utiliser le franc congolais, leur monnaie, et à diminuer la pression sur le dollar pour des besoins internes », a-t-il déclaré.

Pour Al Kitenge, il n’y a aucune raison que le pays ait besoin du dollar américain pour des besoins internes. Ce stratège exhorte, par ailleurs, les congolais à poser des actions qui sont de nature à transformer l’économie nationale.

« Il n'y a aucune raison que nous ayons besoin du dollar en interne, sauf pour des raisons de portabilité, ce qui est complètement annulé par rapport au fait que lorsque c'est la monnaie électronique, il n'y a pas de différence entre le dollar et le franc congolais. Et donc, c'est une opération plutôt logique et normale. Les gens devront pouvoir s'y habituer et il est important que nous apprenions à faire des choses qui sont de nature à transformer notre économie », a-t-il souligné. 

Mesure suffisante pour dédollariser l’économie ?

D’après cet analyste économique, la mesure prise par la BCC n’est pas suffisante pour dédollariser l’économie de la RD-Congo. Il estime qu’il faut un paquet de mesures dans les secteurs financier et économique. Il appelle également à produire localement pour que la population soit à mesure d’utiliser le franc congolais pour des biens produits avec la monnaie locale. 

« Maintenant, est-ce que cette mesure seule est suffisante ? La réponse est non ! Il y a tout un paquet de mesures qui doivent être prises : les unes dans le secteur financier et donc monétaire, et les autres dans le secteur économique. Il faut que nous apprenions à produire localement pour que nous soyons à mesure de naturellement utiliser le franc congolais pour acheter des produits que nous allons produire avec le franc congolais. Parce qu'aujourd'hui, la dominance que nous avons par rapport au dollar américain, c'est le simple fait que nous importons tout et rien », a-t-il soutenu. 

La décision de la BCC concerne les TPE (Terminaux de paiement électroniques) qui sont utilisés principalement dans les commerces pour accepter les paiements par carte bancaire. Elle ne concerne pas les ATM (Automated Teller Machines), appelés aussi distributeurs automatiques des billets, qui permettent aux clients d’effectuer, de manière autonome, des opérations bancaires (retrait, dépôt, etc.). 

Prince MAYIRO



Les Léopards de la RDC -République Démocratique du Congo- seront reçus par les Lions de la Teranga du Sénégal, ce jeudi 06 juin 2024, au stade Abdoulaye Wade de Dakar, en match comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La rencontre est prévue à 20h00, heure de Kinshasa.

Le sélectionneur national, Sébastien Desabre, s'est montré confiant lors de la conférence de presse d'avant-match, et espère que ses poulains pourraient surprendre les Fauves sénégalais. 

«On a l’habitude de jouer des équipes qui sont supérieures à nous. Comme le Maroc et l’Egypte qu’on a su bien manœuvrer», a-t-il déclaré.

Troisième du groupe B avec 3 points, derrière le Soudan et le Sénégal qui comptent respectivement 5 et 4 unités, la RDC est dans l'obligation de s'imposer à Dakar, pour prendre le fauteuil de leader, avant la réception du Togo, dimanche prochain, à Kinshasa.

Il est à noter que le capitaine du Sénégal, Sadio Mane, est forfait pour cette rencontre, en raison des douleurs au genou droit. Outre l'attaquant d'Al-Nassr, Krepin Diatta et Ismail Jacobs seront également indisponibles.

Gratis Makabi

 


Augustin Kabuya est sorti de son silence, après les critiques formulées à son encontre, au sujet du travail abattu en tant qu’informateur et celui des consultations initiées par Vital Kamerhe avec les regroupements politiques, avant l’investiture du Gouvernement Suminwa. D’après le secrétaire général de l’UDPS -Union pour la démocratie et progrès social-, les consultations menées actuellement par le speaker de la chambre basse du parlement ne remettent pas en cause le travail de l’informateur reconnu par la Constitution, en son article 78.

Alors que certains prédisaient déjà un malaise au sein de la famille politique du chef de l’État, Félix Tshisekedi, Augustin Kabuya, membre du Présidium de l’USN -Union sacrée de la Nation-, clarifie sa mission de l’informateur, tout en invitant les uns et les autres à privilégier la concorde, surtout au sein de la majorité parlementaire.

Pour lui, les consultations initiées par la chambre basse n’ont rien à voir avec l’identification de la majorité parlementaire reconnue à l’information et déjà réalisée.

« Le travail mené par le bureau de l’Assemblée nationale, avec son président Vital Kamerhe, n’a rien à voir avec les consultations menées par ma modeste personne, en tant qu’informateur. Au moment où nous parlons, il y a une majorité bien identifiée au sein de la chambre basse du Parlement. J’avais bien identifié la majorité, et c’est ce qui a même poussé le Président de la République à nommer l’actuelle Première ministre issue de l’UDPS », a-t-il indiqué.

A l’instar des regroupements politiques reçus par Vital Kamerhe, dans le cadre des consultations, Augustin Kabuya donne, lui aussi, son quitus pour l’investiture du Gouvernement Suminwa.

Il sied de noter qu’après deux jours d’intenses consultations, les députés nationaux via le bureau définitif de l’Assemblée nationale, ont finalement donné leur quitus pour l’investiture de l’équipe gouvernementale dirigée par Judith Tuluka Suminwa. Jusque-là, la date précise pour l’investiture n’est pas encore officiellement arrêtée. A l’issue de l’échange avec le chef de l’État, à la cité de l’Union africaine, Vital Kamerhe a évoqué la date du 10 soit du 11 juin prochain.

opinion-info.cd/CC



Les Léopards seront aux prises au stade Abdoulaye Wade ce jeudi 06 juin 2024 à 20 heures avec les Lions de la Teranga Sénégal. Ce match de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 États-Unis, Canada Mexique 2026 marque le retour en compétition des fauves :  en stand by en Mars. 

Devant des sénégalais qui n'ont ménagés aucun effort dans la préparation de ce duel des titans du groupe B après leur CAN 2023 arrêtée brusquement en huitièmes des finales, la bande de Sébastien Desabre aura des arguments à faire montre. 

«La préparation s'est bien passée comme tout le monde. Les dates du mois de juin sont particulières compte tenu de la programmation. Content de se retrouver ensemble, il y a beaucoup d'énergies après un petit break au mois de Mars. On a préparé ces deux matchs avec d'humilité toujours en essayant de progresser. Les matchs se jouent pour les gagner, l'important est de finir premier au bout des dix journées. L'idéal n'est pas d'être premier ce match même si c'est toujours bien. Nous, on aborde tous les matchs pour essayer de les gagner pour avoir de l'ambition dans le jeu, ce qui sera le cas pour cette explication. Le Sénégal, ce n'est pas pour rien qu'ils sont deuxièmes en Afrique et 17è au monde, on respecte beaucoup. Je pense que nous avons les qualités à faire valoir on est sur une phase de progression. Pour nous c'est de jouer face à ce qui se fait de mieux en Afrique pour montrer ce dont on est capable. On essaye de se concentrer au maximum sur nos qualités » a souligné le français en conférence de presse d'avant match. 

L'un des classiques de ces éliminatoires met en scène deux géants africains avec des effectifs fournis dans tous les secteurs de jeu. Le Sénégal entrera amputé de son pion majeur, Sadio Mané. Une absence, une paralysie dont le sélectionneur Aliou Cissé va y remédier pour composer un Onze compatible sans influence de l'ancien Reds. La RDC, aura à cet effet une opportunité à point nommé à saisir pour faire le coup parfait, elle qui compte tous ses pions majeurs à l'occurrence de Gaël Kakuta, Yoan Wissa.

Le signe indien à briser 

Amené par le Maestro Kakuta ces Léopards se doivent de cravacher dans une explication qui s'annonce intense pour reprendre du poil de la bête les Lions qu'ils n'ont plus battu au bout du temps réglementaire 55 ans durant. La dernière victoire traverse les décennies. Elle date du 26 janvier 1969 (4-0). Les face à face en date (en 2011 et 2010) en marge des éliminatoires de la CAN 2012 ont été tourné à une leçon et à un vrai fiasco : défaite 4-2 à Lubumbashi et 2-0 à Dakar.

Jenovic Lumbuenadio



L’édition numéro 2 du prix de la littérature écologique s’est intéressée aux plus jeunes, aux élèves. Dans le but de les préparer à une conscience environnementale durable pour l’avenir, les élèves des 7 écoles dénommées American Academy for Excellence (AAE) ont été choisis pour concourir à la rédaction de textes littéraires sur la protection de l’environnement et à réaliser des dessins dans le même sens.

Ce mercredi 5 juin 2024 marquait l'aboutissement de cette deuxième édition, qui a vu 39 élèves être récompensés pour leurs textes et 17 pour leurs dessins. Un livre, une anthologie, a été éditée pour l’occasion et présentée aux élèves, parents, enseignants et bien d’autres invités du jour. Dans une ambiance scolaire et écologique, l’activité s’est tenue à l’école AAE 4 de Kindobo, dans la commune de Maluku.

Écrire pour laisser des traces

Les organisateurs de ce concours littéraire ont choisi de recourir à la littérature pour sensibiliser sur l’environnement. Pour cette édition, il a été jugé bon d’utiliser l’imaginaire des plus jeunes pour atteindre un objectif plus large. Pendant toute l’année scolaire, les élèves ont été encadrés pour écrire des textes et réaliser des dessins. Les meilleures productions ont été retenues et récompensées.

« Nous voulons participer à l’éducation de la jeunesse tout en faisant de la littérature romanesque. Mais nous voulons que le concept de la littérature écologique prenne de l’ampleur dans notre société. Nous sommes en RDC, nous sommes le deuxième poumon du monde. Nous ne blâmons pas les gens mais nous disons que les responsables, les autorités doivent prendre conscience du danger qui nous guette », a expliqué Marthe Bosuandole Bulamatari, initiatrice du prix de la littérature écologique “LitEco”.

Plus de 720 élèves des écoles primaires et secondaires AAE ont participé à ce concours, parmi lesquels 409 du primaire et 319 du secondaire. 56 lauréats ont été sélectionnés : 39 pour leurs textes sur différents thèmes tels que le manguier, le potager, planter un arbre, la gestion des déchets à l’école et la pollution, l’agriculture et l’environnement ; et 17 pour leurs dessins autour du thème de l’eau. Les textes ont été corrigés par un jury indépendant et édités, et le livre publié porte le titre de « Ma belle forêt du Congo ».

Pho

Des récompenses ont été remises aux élèves pour les encourager, notamment des certificats nominatifs, l’anthologie contenant leurs textes, des cahiers, stylos, sacs et autres objets scolaires. Le grand gagnant a obtenu, en plus, la prise en charge de ses frais scolaires par l’organisation du prix littéraire écologique pour l’année scolaire prochaine. C’est l’élève Mujiko Kambala de la 6ème année à AAE 7 qui a fini grand gagnant de cette édition.

« Nous voulons travailler pour la protection de l’environnement, nous estimons qu’au-delà de l’action publique, il revient à chacun de nous de travailler pour la protection de l’écosystème, de la planète, de l’environnement. C’est pour cela que nous disons qu’il faut préparer les jeunes générations, il faut apprendre aux enfants de ne jamais jeter les déchets n’importe où, et à choisir des objets biodégradables », a ajouté Marthe Bulamatari.

Prix de la littérature écologique

Installer une littérature verte dans les pays du bassin du fleuve Congo est l’un des objectifs poursuivis par le prix littéraire écologique. Cela vise à faire entendre la voix des écrivains sur les questions environnementales qui touchent la planète entière. Lors de la première édition, cinq lauréats ont été primés et leurs textes publiés dans une anthologie intitulée « Village ravagé ».

Le prix de la littérature écologique surnommé “LitEco” se base sur des textes qui promeuvent l’émergence d’acteurs littéraires engagés dans la sensibilisation pour la protection de l’environnement et la lutte contre les effets du changement climatique. Il est organisé par le site littéraire www.mbbactu.net et l’Association pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable (APEDD).

Dans ses éditions classiques, ce prix est destiné aux ressortissants ou résidents de l’un des pays du Bassin du Congo : la RD Congo, la République du Congo, la République Centrafricaine, le Cameroun, la Guinée-Équatoriale et le Gabon.

Pho

Journée mondiale de l’environnement

Le monde célèbre chaque 5 juin la journée mondiale de l’environnement, une journée d’une importance capitale qui concentre l’attention sur la question écologique, la nature et les conséquences désastreuses de la détérioration de l’environnement sur les humains. La chaleur extrême provoque la perturbation de l’équilibre naturel, la pénurie alimentaire, des risques pour la santé, la pauvreté et les déplacements.

L’augmentation de la gravité des tempêtes se traduit par des tempêtes plus violentes et fréquentes, susceptibles de provoquer des inondations et des glissements de terrain, de détruire des maisons et des communautés, et de coûter des milliards de dollars. La perte de biodiversité, les incendies de forêt, les conditions météorologiques extrêmes, les espèces nuisibles et les maladies comptent parmi les menaces liées aux changements climatiques. Si certaines espèces peuvent se déplacer et survivre, d’autres ne peuvent pas en faire autant.

Face à l’urgence d’agir pour la préservation de l’environnement, les efforts se multiplient. Les pays du bassin du Congo ont la responsabilité de préserver notamment la forêt tropicale, qui subit les conséquences de l’agriculture sur brûlis, l’urbanisation, la croissance démographique rapide, la production de charbon de bois, la déforestation, l’exploitation forestière et minière illégale, le commerce de la viande de brousse et le changement climatique.

Le bassin du Congo est un réservoir de biodiversité qui s’étend sur six pays d’Afrique centrale. Connu comme le « deuxième poumon du monde », ce bassin, avec plus de 500 millions d’acres, est la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Ses arbres absorbent environ 1,2 milliard de tonnes de dioxyde de carbone chaque année et abritent 30 milliards de tonnes métriques de carbone – l’équivalent de trois ans d’émissions mondiales totales de combustibles fossiles, soit 20 ans d’émissions de gaz à effet de serre des États-Unis.

La forêt tropicale du Congo est connue pour sa biodiversité extraordinaire, comprenant des millions d’espèces endémiques. Elle abrite plus de 75 millions de personnes de plus de 150 groupes ethniques distincts.

Kuzamba Mbuangu



Se dirige-t-on vers une crise au Sénat, la chambre dite "des sages"? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par le collectif des avocats du regroupement politique des Forces Politiques Alliés à l'UDPS/Tshisekedi (FPAU) représentant le sénateur Jonas Mukamba contre l'actuel président du bureau d'âge du Sénat Pascal Kinduelo Lumbu.

Pour ces avocats, à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs à 93 ans en la personne du Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba.

Ces avocats précisent que leur client n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau d'âge de la chambre du parlement.

"Considérant qu'à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs a 93 ans, en la personne du Patriarche Honorable Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, témoin privilégié de l'histoire et de l'indépendance du pays, élu de la province de l'Equateur qu'il représente au Sénat. Le Collectif relève également que le Patriarche Honorable sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau provisoire du Sénat et informe l'opinion nationale et internationale qu'incessamment, il convoquera la plénière pour des matières restantes à traiter, notamment la rédaction du règlement intérieur et l'élection des membres du Bureau définitif", ont-ils fait savoir dans une déclaration ce mercredi 5 juin dont copie est parvenue à ACTUALITE.CD.

Ils fustigent les propos tenus par Pascal Kinduelo Lumbu après sa rencontre avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi lundi 3 juin dernier annonçant l'installation probable du bureau définitif au plus tard le 15 juin. Selon les avocats de M. Mukamba, si Pascal Kinduelo Lumbu s'obstine à se maintenir à la présidence, tout le travail réalisé partira en vain.

"Le Collectif des Avocats des “FPAU” relève, à l'intention de l'opinion nationale et internationale, que la Constitution de la République, en son Article 114 alinéa 1, donne droit au plus âgé des sénateurs de diriger le bureau provisoire et la plénière nouvellement constituée ayant entre autres tâches, celle de rédiger le règlement intérieur et d'organiser les élections des membres du bureau définitif. Face à toute tentative de violation des dispositions constitutionnelles ici décriée et manifestée par le non-respect des dispositions constitutionnelles pré rappelées, ce qui précède, persister sur cette voie, c'est exposer tout le travail que ferait la plénière présidée par un bureau d'âge dirigé par un moins âgé à la censure d'inconstitutionnalité sur le plan interne et aux critiques sur le plan international" ont-ils prévenu dans leur déclaration

Pascal Kinduelo Lumbu était parmi les 84 sénateurs élus à l'issue des opérations de vote organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante le 29 avril dernier. Certaines provinces n'étaient pas considérées lors de ces élections. Après l'organisation des élections sénatoriales le 26 mai dernier dans 4 nouvelles provinces à savoir Nord-Kivu, Mai Ndombe, Ituri et Équateur, c'est là que Jonas Mukamba a été élu comme sénateur sur la liste FPUA dans la province de l'équateur faisant de lui le plus âgé de tous les sénateurs y compris de Pascal Kinduelo Lumbu qui assume déjà la présidence du bureau d'âge comme doyen d'âge.

Après l'élection des sénateurs dans les provinces du Nord-Kivu (4), Ituri (4), Équateur (4) et Mai-Ndombe (4), 16 nouveaux sénateurs viennent de s'ajouter aux 84 autres proclamés élus précédemment par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmés déjà par la Cour constitutionnelle. Ceci ramène la République a un total de 100 sénateurs  élus en y ajoutant le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, la chambre haute du parlement devra compter sur 101 membres sur les 109 membres prévus. Il ne manque plus que les sénateurs des provinces du Nord Ubangi (4) et Kwilu (4) pour atteindre 109 sénateurs prévus conformément à la législation congolaise (108 sénateurs élus et 1 Sénateur à vie). 

Clément MUAMBA

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