La consommation excessive du tabac chez les jeunes adolescents favorise la délinquance, a déclaré, vendredi, un psychologue, à Kasumbalesa, dans la province du Haut-Katanga, au cours d’un entretien avec l’ACP, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale sans tabac.

 » La consommation excessive du tabac constitue un des facteurs non négligeables de la délinquance chez les jeunes adolescents qui se caractérise par le vol, le vagabondage, le viol sur mineur et autres dérives sur le comportement humain« , a fait savoir le psychologue Gabriel Kalenga

Selon lui, le tabac en grande consommation entraîne des troubles mentaux qui affectent la pensée, l’humeur ou le comportement psychique d’une personne moins âgée qui est, d’après la médecine, en pleine évolution psychologique.

 » Je conseille aux jeunes de s’abstenir de la consommation excessive du tabac. Cela est nuisible à la santé et nuit spécifiquement sur le comportement humain. S’il y a beaucoup d’enfants dans la rue, à 50% cela est dû à une consommation exagérée du tabac pendant l’adolescence« , a-t-il renchéri.

Il a, par ailleurs  invité le gouvernement par le biais du ministère de la santé, à sensibiliser la population, notamment les jeunes adolescents, sur les risques de la consommation du tabac et interdire, avec peine, toute sa consommation par cette catégorie de personnes. 

ACP/CC



Les travaux du deuxième Sommet des aînés d’Afrique et de ses diasporas (SIAAD 2024) se poursuivent à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. 

Pour ce jeudi 30 mai 2024, les participants réunis en atelier, ont été édifiés notamment sur leur place dans l’économie en Afrique et la diaspora. 

« L'importance de mon sujet, c'est que je voulais parler d'un thème qui intéresse les aînés, c'est-à-dire toutes les personnes de troisième âge : leur place dans l'économie d'un pays.  D'abord, il fallait que je classifie les différents domaines, parce que les problèmes, c'est quoi ? Avec tout ce que beaucoup de pays ont eu comme avancées dans le système sanitaire, dans leurs économies, il y a ce qu'on appelle un vieillissement retardé. C'est-à-dire, avant, l'espérance de vie était de 40 ans, 50 ans, maintenant, nous sommes dans les 90 ans. Il y a maintenant des gens qui restent vieux longtemps et lorsqu'ils restent vieux pendant longtemps, ça crée des besoins sur le plan santé, ça crée des besoins sur le plan des services, (...) il y a maintenant des choses, mais qui coûtent quand même », a rapporté à la presse Charlotte Kashamura, cheffe de projets au Réseau international francophone des aîné (s), section de la RDC.

Les aînés d’Afrique ont été également sensibilisés à l’agriculture pour ne pas manquer de quoi se nourrir. 

« C'est parmi les branches que RIFA maîtrise, c'est aider les familles à ne pas manquer à manger. Parce qu'il fallait montrer comment cultiver dans le sac. Les choses qu'on a l'habitude de jeter, quand on les remet dans la terre, ça doit repousser. Et ça, c'est parmi les gestes que nous, les aînés, nous avons le devoir de montrer afin qu'ils arrivent à faire le même geste. Cela permettra à ce que dans leurs maisons, qu'ils ne puissent pas manquer à manger », a fait savoir Mangalibi Mosengo, un des intervenants. 

Plusieurs autres intervenants ont pris la parole au cours desdits travaux. Il s’agit, entre autres, du docteur Paulo Sow. Dans l’après-midi, un atelier dénommé « Villes amies des aînés » a été organisé.

La deuxième édition du Sommet international des aînés d’Afrique et de ses diasporas est organisée par le Réseau international des aînés (RIFA). Ouvertes samedi dernier, ces assises vont se clôturer le 1ᵉʳ juin prochain. 

L’objectif de ces travaux est de sensibiliser et mettre en œuvre des campagnes de plaidoyer afin que la problématique des personnes de troisième âge soit placée au cœur des préoccupations des institutions, gouvernements et organisations non gouvernementales. 

Pour l’édition 2024, la situation des personnes âgées en situation de conflit a été ajoutée à l’agenda, compte tenu de la situation socio-politique et de l'insécurité qui prévaut au Kivu (Est de la RD-Congo) particulièrement et dans d’autres coins du continent africain. 

Prince MAYIRO



Les Léopards dames ont perdu, jeudi 30 mai, face aux Lionnes de l’Atlas sur le score d’un but à zéro, au municipal Stadium de Berkane au Maroc. 

Après avoir concédé le score à la 70e minute, les Congolaises ont réussi à revenir au score à la 77e, grâce à Naomie Kabakaba.

Cependant, les Marocaines ont inscrit le but victorieux dans les arrêts de jeu.

Le match retour entre les deux formations aura lieu ce lundi 3 juin à partir de 19H00 dans les mêmes installations sportives.

Ces explications s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique de Nations de football féminin 2024.

Les Léopards dames de la RDC sont au Maroc depuis lundi 27 mai courant. 

Voici la liste de 23 joueuses choisit pour ces matchs

Gardiennes

Fideline Ngoy

Brigitte Ngamita

Ruth Konde

Défenseuses

Belange Vuluku

Aimeraude Mawanda

Tracy Nkodia

Natacha Boyengwa

Danny Ngoyi

Prescille Tabala

Milieux

Beni Kubiena

Marlene Kasaj

Falonne Pambani

Francesca Lueya

Sarrive BAdiambile

Deborah Boleki

Attaquantes

Grace Mfwamba

Naomie Kaba Kaba

Merveille Kanjinga

Ruth Kipoy

Deborah Ngalula

Virginie Kadiata

Esther Dikisha

Olga Massombo

radiookapi.net/CC



Les prix des produits de première nécessité continuent, depuis quelques mois, de grimper sur différents marchés de Kinshasa à la suite de la dépréciation de la monnaie nationale, le franc congolais, face à la devise américaine, le dollars.

Ce constat a été fait jeudi 30 mai, par des reporters de Radio Okapi, qui ont sillonné  plusieurs marchés et autres lieux de vente de la capitale congolaise.

Un sac de braise, par exemple, se  vend actuellement à 70 000 francs congolais (environ 25 USD) , alors qu’il y a quelque temps, il se négociait entre 35 voire 40 000 FC ( environ 15 USD ).

Cette flambée de prix  met plusieurs ménages en difficulté, car ils ont du mal à nouer les deux bouts du mois.

« Le cout de la vie est de plus en plus élevé », se plaignent plusieurs  femmes kinoises,  qui dénoncent le fait que le dollars américain, cette  devise étrangère puisse être apprécié au détriment du franc congolais dans presque tous les domaines de la vie économique en RDC.

Mêmes les vendeuses de légumes  disent avoir revu le prix de leurs produits  à la suite de la dépréciation de la monnaie nationale.

Cette situation n’épargne personne. Même les femmes qui font de petits commerces, disent ne plus s’en sortir, comme c’était le cas il y a quelques mois, et dénoncent elles aussi, cette instabilité et l’inflation qui les appauvrissent davantage.

« La hausse du dollar américain nous cause énormément de problèmes, l’État doit trouver une solution pour qu’on  retrouve l’équilibre économique », a laissé entendre une ménagère.

Les  fonctionnaires de l’État sont eux aussi touchés par cette situation.  

Patrick, ce tenancier de bureau de change  les reçoit souvent pour diverses opérations.

« On reçoit des plaintes des fonctionnaires de l’État qui viennent s’approvisionner pour payer les frais scolaires de leurs enfants et d’autres pour payer le loyer exigé en dollars. Ils se plaignent du fait qu’ils ont toujours acheté le dollar à un certain taux  et aujourd’hui ils l’achètent à un autre taux plus enlevé », a témoigne ce changeur de monnaie.

Pour plusieurs Congolais, l’amélioration de la situation socio-économique reste parmi les priorités du Gouvernement Suminwa qui a été publié mercredi 29 mai.

radiookapi.net/CC



La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV), les familles biologiques de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana la CNDH ainsi que les ONGs de la société civile qualifient ces deux activistes de droits de l’homme de « martyrs de la démocratie ».

Ils les ont ainsi considérés à la veille du 14e anniversaire de leur assassinat, à Kinshasa.

Ce double meurtre sera commémoré sous le thème : « 14 ans après votre assassinat, tous unis pour honorer votre mémoire et continuer la défense des droits humains ».

Plusieurs activités sont prévues samedi 1er juin à Kinshasa, jour où Chebeya et Bazana avaient été assassinés en 2010.

La famille de l'ancien Directeur exécutif de la VSV venait d'exhumer le corps de Chebeya pour l'enterrer dans son mausolée, construit à côté de celui de feu Étienne Tshisekedi, dans la commune urbano-rurale de la Nsele.

C'est ici d'où partiront diverses cérémonies avant de chuter à la Paroisse Notre-Dame de Fatima, commune de la Gombe, où sera dressé  un état des lieux du procès de ce double assassinat.

radiookapi.net/CC



En marge de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle célébrée chaque 28 mai, l'ONG Leadership de la femme des médias (LFM) a organisé, en partenariat avec la société DKT, une journée de sensibilisation à la santé sexuelle et reproductive ainsi qu'à l'hygiène menstruelle au camp Lufungula.

Placée sous le thème « Les règles, parlons-en », cette initiative visait le renforcement des capacités des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) et d'autonomisation corporelle, en accord avec les principes du protocole de Maputo.

Plus de 50 femmes et filles de militaires ont pris part à cette activité, au cours de laquelle elles ont été sensibilisées sur différentes thématiques liées à l'hygiène et aux droits à la santé sexuelle et reproductive, à l'avortement sécurisé, ainsi qu'au planning familial, par des méthodes contraceptives naturelles et artificielles.

Pour Grâce Shako, coordonnatrice de LFM, le choix du camp Lufungula a été motivé par la précarité des femmes et des filles dans les camps militaires. 

"L'objectif a été pleinement atteint, comme en témoignent l'implication active et l'enthousiasme des participantes qui ont souhaité renouveler l'expérience", a-t-elle déclaré.

Célébrée chaque année le 28 mai, la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle a pour objectif de lutter contre les stigmatisations et de sensibiliser à l'importance d'une bonne gestion hygiénique des menstruations pour les femmes et les adolescentes du monde entier.

En 2024, le thème choisi est Ensemble pour un monde adapté aux règles. Il s'agit d'un appel à l'action collective pour créer un environnement où toutes les femmes et les filles peuvent gérer leurs règles de manière sûre, confortable et digne.

Nancy Clémence Tshimueneka



Le gouvernement du second mandat de Félix Tshisekedi a finalement été rendu public ce mercredi 29 mai. Le nouvel exécutif est composé de 54 membres.

Réagissant à la publication de ce gouvernement, Jonas Tshiombela, coordonnateur de la « Nouvelle société civile congolaise » (NSCC), a indiqué à Media Congo Press que ce gouvernement a été publié dans la « précipitation », au regard de sa composition.

Pour le coordonnateur de la NSCC, il s’agit simplement d’un remaniement du gouvernement de l’ancien Premier ministre, Sama Lukonde. « Ce gouvernement est tout sauf le gouvernement que le peuple attendait. C’est une sorte de remaniement de l’équipe Sama, avec l’arrivée de nouvelles têtes et le départ d’anciens membres du gouvernement avec leur chef », a-t-il estimé.

En outre, Jonas Tshiombela a déclaré soupçonner une absence de compromis entre les membres du présidium de l’Union sacrée. « À quoi auront servi les consultations d’Augustin Kabuya et celle initiées par madame la Première ministre ? Fallait-il 5 mois pour nommer des gens que l’on connaissait déjà ? Nous venons de perdre 5 mois pour rien. La RDC est décidément prise en otage par une minorité égoïste de l’Union sacrée », a indiqué le président de la NSCC.

À cet effet, ce dernier a déclaré ne rien attendre de cette équipe gouvernementale qui, selon lui, ne reflète pas les aspirations de la population et n’inspire pas confiance. « Toutefois, nous les attendons sur les 6 points inscrits dans le discours du chef de l’État, lors de son investiture et le rétablissement de la paix à l’Est du pays. Le peuple congolais est appelé à mettre la pression sur cette équipe constituée des mêmes figures », a conclu Jonas Tshiombela.

Jean-Pierre Bemba Gombo, Patrick Muyaya, Guy Loando Mboyo, Aimé Boji Sangara, Alexis Gisaro, Augustin Kibassa Maliba, Muhindo Nzangi, Didier Budimbu ou encore Aimé Molendo Sakombi sont notamment les membres du gouvernement Sama Lukonde qui ont été reconduit dans le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa.

Djodjo Vondi



Les récentes photos de Charlotte Dipanda postées sur les réseaux sociaux ces derniers jours avaient surpris de nombreux internautes. En effet, la silhouette de la chanteuse apparaissait beaucoup plus mince que par le passé, soulevant des interrogations sur son état de santé.

C’est lors de son passage dans l’émission camerounaise Naja diffusée sur YouTube que la star surnommée « La Chacha nationale » s’est enfin exprimée sur le sujet. Interrogée sur sa perte de poids significative, Charlotte Dipanda a révélé avoir modifié son alimentation en mangeant moins et en privilégiant des repas plus légers.

Elle a également indiqué s’être mise au sport de manière régulière. Elle a a révélé qu’elle avait diminué ce qu’elle avait sur son assiette.
 
Par ces quelques révélations, la chanteuse a tenu à rassurer ses nombreux fans sur son état de santé. « Tout va bien, je suis en très bonne santé, je suis heureuse », a-t-elle déclaré pour clore les interrogations sur sa perte de poids soudaine ces derniers mois. Preuve que Charlotte Dipanda a simplement souhaité adopter un mode de vie plus sain tout en conservant une silhouette élancée.
 
Miguel Jegou Mpiutu


La session de mars se clôture le 15 juin prochain. Lors de son discours d'ouverture de la séance plénière de ce mercredi 29 mai, Vital Kamerhe a mentionné l'investiture du gouvernement Suminwa parmi les 4 points qui doivent être vidés avant cette clôture de cette session ordinaire.

« Nous avons tous suivi, à la télé, la publication du gouvernement Sumwina. Au nom de l’assemblée plénière et au mien propre, je présente mes sincères félicitations aux heureux nominés. Nous les attendons chaleureusement dans cette salle pour leur investiture », a-t-il déclaré. 

Les quatre matières restantes de cette  session sont : 

1. La mise en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et de la commission des sages ;
2. Examen et adoption du budget de l’Assemblée nationale, exercice 2025 ;
3. Examen et approbation du programme du gouvernement suivi de son investiture ;
4. Examen du réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation aux fins d’instruction.

En outre, le bureau a accordé 3 jours aux députés pour constituer les commissions permanentes.

MD



Le CONATC -Conseil Supérieur de l'Autorité Traditionnelle et Coutumière- a exprimé les sentiments de satisfaction, de voir la nomination, ce mercredi 29 mai, de Ndeze Katurebe Jean-Baptiste comme vice ministre des Affaires coutumières.

Pour Sa majesté Difima Ntinu, président de cette association coutumière, «cette nomination est l'aboutissement de grands sacrifices d'une longue et permanente lutte.» Pour cela, l'autorité coutumière remercie le Président de la République, témoignant la profonde gratitude des gardiens des coutumes rd-congolaises.

Tenez, Ndeze Katurebe Jean-Baptiste, actuel vice-ministre des Affaires coutumières est le Grand Chef coutumier de la chefferie de Bwisha, en territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

opinion-info/CC

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