La répartition des postes ministériels au sein du Gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa renseigne que l’UDPS et ses mosaïques se taillent la part du lion en raflant près de 65% de postes.

Le parti politique majoritaire au parlement et ses mosaïques sont suivis de l’UNC de Vital Kamerhe et du regroupement AB de Sama Lukonde, trois figures connues de la société civile et l’AFDC-A de Modeste Bahati.

Parmi les partenaires de l’UDPS à l’Union sacrée, seul Jean-Pierre Bemba a été reconduit comme vice-premier ministre au Gouvernement avec une permutation de la Défense aux Transports.

Après recoupement, c’est un gouvernement de l’UDPS. Sur les 6 vice-premiers ministres par exemple, 5 sont de l’UDPS, ses mosaïque et alliés en l’occurrence Jacquemin Shabani à l’Intérieur, Guy Kabombo à la Défense, Daniel Mukoko de A4C à l’Economie, Jean-Pierre Lihau et Guylain Nyembo à la Fonction Publique et au Plan.

 Sur les 10 ministres d’Etat : 4 au moins sont de l’UDPS : Thérèse Kayikwamba, Raïssa Malu, Alexis Gisaro et Acacia Bandubola. Un seul poste revient à l’opposition républicaine de Constant Mutamba nommé à la justice.

Eve Baziaba du MLC se maintient à son poste. Le regroupement politique AB rafle 2 ministères d’Etat dont le Développement rural avec Muhindo Nzangi et l’Aménagement du territoire avec Guy Loando.

Sur les 24 ministres, au moins dix sont de l’UDPS et sa mosaïque : on peut citer ceux des Finances, Ressources hydrauliques, Mines, Droits humains, Santé publique, Recherches scientifiques, Enseignement supérieur et universitaire.

L’AFDC-A se retrouve avec deux portefeuilles dont l'Emploi et le Travail et la Formation professionnelle.

L’UDPS/Kibasa conserve son unique poste. Le PALU également avec Patrick Muyaya. AVC/AB de Didier Budimbu se retrouve avec deux ministères.

L’UNC aux Hydrocarbures et AB50 de Julien Paluku pour le Commerce extérieur.

L’on note aussi une entrée remarquable de la société civile avec Mme Léonie Kandolo, défenseure des droits de l’homme de longue date qui s’occupe du Genre, Famille et Enfants.   

Un cas qui attire l'attention, c’est l’inamovibilité de Jean-Lucien Busa avec son regroupement CODE. Six fois ministres depuis le Gouvernement de Samy Badibanga, M. Busa gère, dans le nouveau Gouvernement, le Portefeuille.

Parmi les 4 ministres délégués, Mme Irene Esambo de la société civile garde son fauteuil. L’ACP occupe un poste à l’environnement. L’AAGPC de Pius Mwabilu reste à l’Urbanisme et habitat avec Didier Tenge.

Thérèse Kayikwamba Wagner de l’UDPS va s’occuper des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie.                     

Au niveau des vice-ministres, on compte au moins un AFDC-A aux Affaires étrangères, un député UDPS à l’Intérieur, l’ATEC-ACRD de Christophe Mboso à la Justice et le Chef coutumier du Nord-Kivu, Jean-Baptiste Katurebe (société civile) aux Affaires coutumières.

radiookapi.net/CC



Christian Moleka, analyste politique et président de la Dynamique des politologues de la RDC, qualifie le Gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa comme étant celui des compromis et des rapports de force. Il souligne également un déséquilibre dans cette équipe de 54 membres, particulièrement en raison de l'absence de représentants de la province du Maniema.

"La première lecture est que c’est une équipe de compromis. On voit qu’il y a beaucoup de compromis entre la feuille de route de départ qui voulait un gouvernement resserré entre 40 et 47 personnes. Un gouvernement sans chef de parti. Les négociations politiques ont ramené cette initiative de départ à un Gouvernement un peu plus large de 54 personnes et il présente toujours des chefs des partis", analyse Christian Moleka.

Il poursuit en soulignant le déséquilibre dans la composition du gouvernement.

"Les gens remarquent l’absence de la province du Maniema, pour un gouvernement de 54 membres, c’est quand même déséquilibré de voir une province qui n’est pas représentée. Ensuite on sent quand même la montée en puissance de l’espace oriental qui a 8 ministres, le Nord-Kivu qui reste parmi les provinces qui donnent plus de ministres au gouvernement. L’équilibre, il tient également en termes de poids politiques. Ce déséquilibre, il est également lié au fait que géopolitiquement le centre du pouvoir reste le Centre Sud et l’Est", constate-t-il.

Les élus du Maniema ont, de leur côté, exprimé leur mécontentement en dénonçant l'absence d'un ministre issu de leur province dans l’équipe gouvernementale publiée le mercredi 29 mai.

radiookapi.net/CC



Après un lancement réussi la semaine dernière dans la ville de Lubumbashi, Orange a dévoilé à Kinshasa sa nouvelle signature dénommée « Orange est là ». C’est un nouveau slogan qui augure des investissements massifs, des offres adaptées aux clients, un engagement sociétal fort et des salariés engagés au service des clients. Orange veut réaffirmer à tous ses abonnés et à tous les clients qui vont le rejoindre bientôt, son engagement à être un acteur de confiance, présent pour eux, à chaque étape de leur parcours et en toute circonstance.

Ce nouveau slogan accompagnera les prises de parole et campagnes publicitaires d’Orange dans les différentes langues de la RDC, explique Ben Cheick Haidara, Directeur Général d’Orange RDC.

« Cette nouvelle approche souligne l’importance que nous accordons chez Orange à la qualité de la relation clients et à la satisfaction de leurs besoins. Elle souligne également l’engagement des femmes et des hommes du groupe Orange en général, et d’Orange RDC en particulier. C’est aussi l’opportunité pour nous de parler à nos abonnés dans les différentes langues nationales, leurs langues. C’est ainsi que cette signature a été traduite dans les 4 langues nationales », a-t-il précisé lors de la conférence de presse de lancement à Kinshasa.

« Orange est là » vient remplacer la signature précédente, « Vous rapprochez de l’essentiel ». Ce slogan a été également décliné dans les 4 langues nationales : « Orange aza » pour le lingala, « Orange iko apa » pour le swahili, « Orange kele awa » pour le kikongo et « Orange udi kôku » pour le tshiluba. Ce slogan exprime mieux les valeurs, les promesses et les ambitions revendiquées par la marque Orange RDC.

« Cette signature est simple, parlante et proche, et fait écho au quotidien de nos clients. Elle nous offre l’opportunité de communiquer avec un style d’expression plus concret et entrer dans la réalité, ce qui va significativement changer nos publicités et nos affiches. Il n’y a rien de plus rassurant que quelqu’un qui vous dit "je suis là" et qui est pleinement là », a souligné Gladys Moth, directrice Marketing d’Orange RDC.

Cet engagement a été présenté par des preuves, en exclusivité, aux participants à cette cérémonie de présentation qui n’a pas réuni que des journalistes. Une centaine de personnes a été conviée, dont le personnel d’Orange. Une série de questions a été posée au directeur général Ben Cheick Haidara, ainsi qu’aux intervenants qui sont passés tour à tour pour expliquer l’engagement d’Orange dans différents secteurs de la vie. Parmi les intervenants, on comptait notamment Djo Tshabadala, directeur technique d’Orange ; Abdramane Diallo, Directeur Général d’Orange Money ; Serge Kaozi, Directeur B2B ; Kathia, Directrice du Pôle Orange Énergies ; et Ariane Kala, Directrice de l’Expérience client.

Ben Cheick Haidara a rappelé que cette signature repose sur des investissements énormes. « Orange est là, c’est aussi et surtout des investissements importants dans le réseau en RDC, des investissements qui nous ont valu pour la deuxième année consécutive, le titre de meilleur réseau mobile. C’est aussi des offres généreuses et adaptées à nos clients. C’est une qualité de service supérieure à celle de la compétition, induite par les importants investissements que nous faisons et que nous continuerons de faire », a-t-il dit.

Et d’ajouter :

« Orange est là, c’est également l’inclusion numérique, des actions sociétales à travers la formation et l’insertion socioprofessionnelle, surtout des jeunes, à travers l’Orange Digital Center, dans les régions et les universités. Orange est là, ce sont des salariés engagés au quotidien pour la satisfaction des clients mais également pour impacter leurs communautés à travers des actions sociétales ».

La nouvelle signature de marque repose sur quatre principaux piliers qui font la force d’Orange RDC : un réseau haut débit fixe et mobile, une qualité inégalée de l’expérience client, des produits et services aussi généreux que performants, ainsi qu’un capital humain expert et engagé. « Orange est là » s’appuie sur des infrastructures résilientes et performantes pour offrir la meilleure qualité de l’expérience client.

Les investissements d’Orange visent notamment la disponibilité du réseau avec des investissements énormes dans tout ce qui est centre technique et data center pour travailler dans la fiabilisation et la capacité. Également sur la couverture réseau et sa capacité. Orange a mis en place plus de 700 sites qui représentent à peu près 45% de croissance par rapport au parc de sites qu’il y avait en fin 2022.

Orange a aussi investi dans la modernisation du système de transport, en déployant plus de 1 000 km de fibre en une année. Ce sont des fibres entre grandes villes, des fibres métropolitaines. « 1 000 km de fibre, ça n’avait jamais été fait dans ce pays », précisait Djo Tshabadala, directeur technique d’Orange. L’entreprise a également fibré les sites chez les abonnés Fttx. « Nous sommes le seul opérateur mobile qui a des ambitions fermes dans ce domaine », ajoute Djo Tshabadala.

À travers « Orange est là », Orange RDC se mobilise pour rester aussi proche qu’accessible pour ses clients particuliers comme pour les entreprises, tout en continuant à se dépasser pour le développement de la République Démocratique du Congo. Ainsi, dans toutes les zones et régions du pays, les solutions d’Orange RDC sont là pour faciliter le quotidien des Congolais, les aider à partager leurs moments de vie, mais aussi pour accompagner la réalisation des projets de la RDC de demain.

Kuzamba Mbuangu



Pour la toute première plénière conduite par Vital Kamerhe, l’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi 29 mai, la mise en place d’une commission devant statuer sur le réquisitoire du procureur général près la Cour de Cassation sollicitant l’ouverture d’une instruction contre Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances et député national et François Rubota, ancien ministre du développement rural cités dans le dossier de « surfacturation des lampadaires et Forages ».

Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a assuré que ce dossier sera traité dans la sérénité conformément à l’article 106 du règlement intérieur de cette institution, laquelle disposition a été lue par le rapporteur Jacques Djoli lors de la plénière.

« Nous allons effectivement mettre en place cette procédure pour répondre à cette demande d’instruction et nous attendrons le travail de cette commission qui sera mise en place comme on l’a décidé », a dit Kamerhe.

L’article 106 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale stipule ce qui suit : « En cours de session, si le procureur général près la Cour de cassation, estime que la nature des faits et la gravité des indices relevés justifient l’exercice de l’action publique, il adresse au bureau de l’Assemblée nationale un réquisitoire aux fins d’instruction. L’Assemblée plénière constitue une commission spéciale et temporaire chargée d’examiner le réquisitoire. A cet effet, la commission spéciale et temporaire entend à huis clos le ministère public dans son réquisitoire ainsi que le député qui peut se faire assister par deux de ses collègues ou par un avocat de son choix. Elle transmet son rapport au bureau de l’Assemblée nationale, qui l’inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée plénière. La commission spéciale et temporaire fait rapport à l’Assemblée plénière qui, à l’issue du débat, adopte, le cas échéant, à la majorité absolue, une résolution autorisant l’instruction sollicitée ».

Rappelons qu’en date du 27 avril, Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, a sollicité à l’Assemblée nationale l’autorisation pour ouvrir une instruction judiciaire à charge des précités.

Channel Mweya



Dans la bataille contre l'agression rwandaise et la rébellion du M23, Félix Tshisekedi mentionne souvent plusieurs fronts. Plusieurs responsables de ces divers fronts ont récemment été remplacés. Avec son nouveau gouvernement, le chef de l’Etat congolais, a apporté des changements qui visent à renforcer la réponse du gouvernement face aux défis sécuritaires, diplomatiques, juridiques et médiatiques posés par le M23 soutenu par Kigali.

Sur le front militaire, Jean-Pierre Bemba, dont l'arrivée à la tête du ministère de la Défense avait suscité de grandes attentes, est désormais chargé du ministère des Transports, tout en conservant son rang de vice-premier ministre.

Ancien rebelle et ex-vice-président de la République, Bemba était perçu comme celui qui allait renforcer les systèmes de sécurité.

Le ministère de la Défense est maintenant confié à Guy Kabongo Mwadianvita, ancien directeur général du Journal officiel et proche du président.

Concernant la sécurité intérieure, Jacquemain Shabani, un autre proche de Félix Tshisekedi, prend la tête du ministère de l'Intérieur avec le rang de vice-premier ministre, remplaçant Peter Kazadi.

Sur le front diplomatique, Christophe Lutundula, qui s'était efforcé de faire reconnaître l'agression rwandaise par la communauté internationale et d'obtenir des sanctions contre les dirigeants du M23 et certains responsables rwandais, quitte le gouvernement.

Il est remplacé par Thérèse Kayikwamba, ancienne de Harvard et ex-fonctionnaire des Nations Unies

Sur le front juridique, Rose Mutombo, ministre de la Justice, qui avait déposé une plainte à la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les dirigeants du M23 soutenus par Kigali en mai 2023, est remplacée par Constant Mutamba, une surprise que très peu d’analystes avaient anticipée.

Sur le front économico-financière, Nicolas Kazadi a été écarté.

Sur le front médiatique, le ministre de la Communication Patrick Muyaya est maintenu à son poste, continuant de piloter la stratégie médiatique du gouvernement.

Il faut aussi noter l’arrivée de Daniel Mukoko Samba, une figure bien connue de la politique congolaise et ancien vice-premier ministre du Budget sous Joseph Kabila, rejoint également ce cercle en tant que vice-premier ministre et ministre de l’Économie.

actualite.cd/CC



Guylain Nyembo fait son entrée au gouvernement Suminwa comme Vice-premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement. Cela survient près de trois ans après avoir occupé la fonction de Directeur de Cabinet du Président de la République Félix Tshisekedi, mettant fin à l'intérim d'Eberande Kolongele à la suite de l'arrestation de Vital Kamerhe. Son entrée au gouvernement et le départ de certains collaborateurs du Président à d'autres responsabilités vont ouvrir la voie à une restructuration et à la mise en place de nouveaux animateurs au sein du cabinet du Président de la République. Il s'agira du tout premier remaniement du cabinet présidentiel depuis le début du second quinquennat de Félix Tshisekedi à la tête de la République Démocratique du Congo.

Outre Guylain Nyembo, avec la mise en place des nouvelles institutions, Félix Tshisekedi devra également perdre un de ses directeurs de cabinet adjoint chargé des questions économiques et financières, André Wameso Nkwaloki, qui a été élu député national à Songololo dans la province du Kongo Central. Il en est de même pour l'ambassadeur itinérant du Chef de l'État, M. Danny Banza Maloba, qui a été élu député provincial, national et sénateur dans la province du Haut-Lomami.

À l'heure actuelle, Danny Banza Maloba attend également la validation de son mandat comme sénateur. Il en est de même pour Sylvain Taupin Kabongo Mukengeshayi. Le coordonnateur du secrétariat administratif du Président de la République a été élu sénateur dans la province du Kasaï Central. Il siège désormais au Sénat et attend la validation de son mandat à la chambre haute du parlement.

Il y a également le départ de Maître Jacquemain Shabani, conseiller principal du Chef de l'État Félix Tshisekedi en matière politique et processus électoral. Originaire du Nord-Kivu, il va désormais piloter au sein du gouvernement Suminwa le méga ministère de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières. À ce départ s'ajoute celui de Stéphanie Mbombo, membre du service personnel du Chef de l’État et envoyée spéciale du Président de la République pour la Nouvelle Économie du Climat. Elle a été nommée vice-ministre au sein du gouvernement Judith Suminwa en charge de la Nouvelle Économie du Climat.

La dernière restructuration du cabinet de Félix Tshisekedi remonte à l'année 2023. D'après les ordonnances lues sur la chaîne nationale aux mois de janvier et mai, certaines personnes ont été permutées, d'autres écartées et de nouveaux entrants ont été nommés. Certaines fonctions ont aussi été supprimées. Il sied de noter que ces nouvelles mises en place au sein de son cabinet intervenaient après l'annonce du remaniement du gouvernement Sama Lukonde, mais aussi à la veille des nouvelles élections générales prévues au mois de décembre 2023.

Clément Muamba



L’artiste franco-congolais NAZA vient d’annoncer une grande première: il se produira sur la scène de l’Accor Arena, anciennement Bercy, le 30 octobre 2025. Un événement qui marquera un jalon important dans sa carrière prometteuse.

La billetterie de ce concert parisien très attendu ouvrira dès ce jeudi 30 mai, à quelques jours à peine de l’annonce. Il s’agira de la première fois que le chanteur se produira dans une salle d’une telle capacité, pouvant accueillir près de 20 000 personnes.

NAZA prouve une fois de plus l’énorme succès qu’il rencontre auprès du public, aussi bien en France qu’en Afrique et dans la diaspora. Avec ce concert événement dans la plus grande salle française, il s’impose un peu plus comme l’une des plus grandes stars de sa génération.
 
Ses fans français et congolais trépignent déjà d’impatience à l’idée de le découvrir en live sur la mythique scène parisienne. Un show prometteur qui s’annonce mémorable.
 
Ordi Mande


Suite à la publication, ce mercredi 29 mai, de la liste des membres du premier gouvernement Suminwa, le porte-parole d’Ensemble pour la République, Herve Diakiese, exprime des doutes quant à la capacité des nouveaux ministres à répondre aux attentes de la population.

Herve Diakiese évoque plusieurs problèmes urgents auxquels la population attend des solutions, notamment l'emploi, l'accès à l'eau et à l'électricité, l'état des routes, et l'insécurité. "La guerre dans la partie Est de notre pays et les kulunas dans les centres urbains" sont des problèmes particulièrement préoccupants, commente-t-il.

Selon ce proche collaborateur de l'opposant Moise Katumbi, le peuple est abandonné à son sort et le profil des membres du gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa ne va pas apporter de changements significatifs. Il exprime également des doutes sur la capacité de cette nouvelle équipe à relever les défis liés à la restauration de l'État de droit et au respect des droits de l'opposition à manifester et à organiser librement ses activités.

Hervé Diakese critique le gouvernement Suminwa, le qualifiant de "simple remaniement de l'ancien gouvernement de Sama Lukonde ». Selon lui, la Première ministre n'a pas réussi à former un gouvernement de technocrates ni à réduire le nombre de ministres, comme elle l'avait initialement souhaité.

radiookapi.net/CC



Après le forfait infligé à Lubumbashi Sport, le TP. Mazembe, 34 points, est sacré champion de la Ligue national de football (LINAFOOT), avant la lettre.

Le comité exécutif du championnat national de football, reproche au club lushois d’avoir aligné deux joueurs litigieux : Shaiba Abdalla et Josué Kabulo lors du match numéro   31, l’opposant au TP Mazembe.

Par conséquent les corbeaux gagnent deux points de plus.

Dans sa dénonciation de l'administration du TP Mazembe dénonçait l’irrégularité des joueurs Josué Kabulo, dossard numéro 20 qui, selon lui, dispose de trois licences et Shabu Abdalla, dossard numéro 4 de nationalité tanzanienne n’est enregistré ni à la FECOFA ni à la LINAFOOT.

Aucun autre club ne bénéficiera du forfait en rapport avec la qualification du joueur visé.

Par voie de conséquence, le TPM grimpe à 34 points et ne peut être rejoint au classement par son dauphin, l'AS Maniema Union qui reste à 29 points.

MalgréSaint-Eloi Lupopo est assuré d'être africain puisque le FC les Aigles du Congo garde ses 20 points, malgré son match à jouer ce mercredi 29 mai contre les Corbeaux à Kamalondo.

La cérémonie de remise de trophée est prévue pour ce mercredi après le match TP Mazembe vs Les Aigles du Congo.

radiookapi.net/CC



L'équipe gouvernementale de Judith Suminwa publiée ce mercredi 29 mai 2024, compte 17 femmes contre 37 hommes. 

Aucune femme vice premier ministre, quatre femmes ont été nommées  ministres d'Etat, six femmes ministres, quatre femmes Vice-ministres, et  trois femmes ministres déléguées. Ces chiffres forment une représentation de 31% des postes accordés aux femmes dans ce nouveau gouvernement contre 28% dans le précédent gouvernement.

Pour les ministères d'Etat

Thérèse Kayikwamba Wagner nommée ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophones. Elle succède à Christophe Lutundula. Elle est anthropologue et politologue. Mme Kayikwamba est une ancienne de Harvard. Elle a travaillé aux Nations Unies.

Raïssa Malu Dinanga, nommée ministre d’État, ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté. Elle est physicienne, professeure et auteure. Elle fait la promotion de l’éducation des sciences physiques, mathématiques et technologiques (STEM) en RDC.

Ève Bazaiba Masudi, nommée ministre d’État, ministre de l’Environnement et développement durable. Elle est membre du MLC de Jean Pierre Bemba. Elle est reconduite à ce poste.

Acacia Bandubola Mbongo, nommée ministre d’État, ministre des Affaires foncières. Elle est ministre honoraire de l'Économie nationale du gouvernement Ilunkamba, alors qu'elle occupait la fonction de vice-présidente de l'UDPS-France. Elle a été co-directrice de la campagne de Felix Tshisekedi à l'élection Présidentielle de 2023. 

Pour les ministères

Chantal Shambu Mwavita, nommée ministre des Droits Humains. Elle est licenciée en Droit de l’Université de Kinshasa, elle possède un diplôme spécialisé en Droit de l’Homme de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique, Master Européen en médiation, gestion et résolution des conflits de l’Université Kört Bosch à Sion en Suisse. Elle est avocate près la Cour d’Appel du Nord-Kivu à Goma depuis une décennie.

Safi Sombo Ayane, nommée ministre de l'enseignement supérieur et universitaire. Elle est Docteure en médecine de l’Université de Kinshasa depuis 2004, spécialiste en neuropsychiatrie, elle preste comme médecin collaborateur au CHME/MONKOLE depuis 2012. Membre du comité d’éthique de l’Ecole de santé publique de la Faculté de médecine de l’Université de Kinshasa depuis octobre 2020, également membre de certains projets au ministère de la santé de la RDC notamment au Groupe technique consultatif pour la vaccination (GTCV) et au Projet KONZO/NIH-RDC à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB).

Nathalie Munanza Aziza , nommée ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale. Elle est administratrice chez MAZEX Trading Company.

Kandolo Omoyi Leonnie, nommée ministre du Genre, Famille et Enfant. Elle est une consultante et formatrice dans le domaine des droits humains. Vice présidente du groupe voix et leadership des femmes. Elle est la fille de Damien Kandolo, premier PDG de la Générale congolaise des minerais (plus tard GECAMINES).

Yolande Elebe Mandembo, nommée Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine. Elle est journaliste, poétesse congolaise engagée dans la promotion de l’écriture. Elle est la fille du défunt journaliste Philippe Elebe, une des grandes figures des lettres zaïroises.

Noella Ayeganagato Nakwipon, nommée ministre de la Jeunesse et Éveil Patriotique.

Pour les Vice-ministères

Eugénie Tshela Kamba, nommée vice-ministre de l’intérieur, sécurité et décentralisation. Elle est députée nationale pour le compte de l'UDPS. Élue en 2019 et réélue en 2023 dans la ville de Kananga, province du Kasaï central.

Gracia Yamba Kazadi, nommée vice-ministre des Affaires étrangères. Elle est membre de l'ANB. Élue députée nationale dans le haut Lomami en 2019 et réélue en 2023.

O'neige Nsele Mpimpa, nommée vice-ministre des Finances. Elle est reconduite à ce poste, et première femme à occuper cette fonction.

Wivine Moleka, nommée vice-ministre des Hydrocarbures. Elle est membre de l’union sacrée, et reconduite à ce poste.

Pour les délégués des ministères

Bestine Kazadi Ditabala, nommée ministre déléguée près le ministre des affaires étrangères en charge de la coopération internationale et Francophonie. Elle est diplômée en droit et sciences sociales de Liège. Présidente des asbl Bureau de réflexions et d'études congolaises (BREC), et Société civile féminine congolaise (SOCIFEC). Elle est la première femme présidente du Rotary Club Kinshasa en République démocratique du Congo, et première femme élue présidente de l'AS Vita Club (football) en 2020.

Stéphanie Mbombo Muamba, nommée ministre déléguée près la ministre de l’environnement et développement durable en charge de la nouvelle économie du climat. Elle est présidente du Cercle des réformateurs intègres du Congo(CRIC), parti allié à l’UDPS-Tshisekedi. Elle était membre au service personnel du Chef de l’État en tant que Envoyée spéciale du Président de la République pour la nouvelle économie du climat. Elle a travaillé au Parlement européen et à la Commission européenne, mais aussi au Maroc pour le compte des Nations Unies. Elle a représenté la Chambre des Mines de la RDC en Australie où elle s’occupait de la Gouvernance des Mines.

Irène Esambo Diata, nommée ministre déléguée près le ministre des affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap. Elle était depuis septembre 2019 ministre chargée des personnes vivant avec handicap.

Nancy Clémence Tshimueneka

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