Le sénateur Louis Mbonga Magali de la législature précédente, en République démocratique du Congo, est décédé, dimanche, à Bruxelles en Belgique, de suite d’une maladie, a appris l’ACP le même jour de source politique.

«L’élu des élus Louis Mbonga Magali est mort ce dimanche à Bruxelles. Il était malade», a déclaré à l’ACP, Jimmy Mukelenge, secrétaire national chargé de communication à l’Alliance des forces démocratiques et sociales (AFDC) du sénateur Modeste Bahati Lukwebo, parti auquel appartenait l’illustre disparu.

Lors de la précédente législature, il avait été désigné comme candidat du Sénat à la Cour constitutionnelle, la plus haute instance judiciaire de la RDC.

Sur demande du Chef de l’Etat et conformément aux dispositions de la Loi fondamentale, le Sénat et l’Assemblée nationale s’étaient réunis en Congrès un lundi 23 mai 2022 au Palais du Peuple, pour entériner la désignation du candidat Mbonga.

Cet ancien secrétaire général au Plan devrait ainsi succéder au juge Polycarpe Mongulu, décédé en avril 2021.

Selon la Constitution, sur les neuf juges qui composent la Cour constitutionnelle, trois proviennent du Parlement. Les Juges Bokona Wipa et Corneille Wasenga, qui siégeaient à cette Haute Cour pour le compte du Parlement, avaient été désignés par l’Assemblée nationale. Louis Mbonga, désigné par le Sénat, devrait ainsi combler le vide sur le quota du Parlement.

Le sénateur Louis Mbonga Magalu s’était retiré de la course pour la désignation d’un juge constitutionnel pour le compte du Parlement de la RDC. Il avait déposé sa lettre de désistement le samedi 28 mai 2022, au Président de la Chambre haute, Modeste Bahati.

Gouverneur honoraire de la province de la Mongala, Louis Mbonga était également vice-président de l’AFDC chargé de la Mongala et coordonnateur du caucus au sein de la même province.

ACP/C.L./CC



 Cinq femmes métisses (nées des Belges de l’administration coloniale) ont cité l’État belge en justice pour répondre de la politique raciale menée pendant sa tutelle sur le Congo entre 1908 et 1960, a annoncé dimanche l’agence Belga.

«À la base de cette action, dont le procès a lieu lundi et mardi, se trouvent cinq femmes qui ont été victimes de l’enlèvement et de la ségrégation des très jeunes enfants métis au Congo. Elles demandent que la justice condamne l’État belge pour avoir organisé ce système violent de discrimination raciale aux lourdes conséquences sur leur vie», a fait savoir l’Agence de presse belge.

Cette plainte, qui est une première du genre en Europe, avait été traitée en première instance en 2021. Le tribunal civil de Bruxelles avait rejeté la demande des cinq requérantes, défendues par Me Michèle Hirsch, Me Christophe Marchand et Me Nicolas Angelet entre autres.

Les cinq femmes, qui sont nées au Congo belge entre 1946 et 1950, attaquent l’État belge en responsabilité civile pour crime contre l’humanité, réclamant des dommages et intérêts pour l’important préjudice causé lorsqu’elles ont été enlevées. Elles sollicitent aussi la production d’archives concernant leurs origines et leur histoire.

Nées de l’union des Belges et des Congolaises durant la période où le Congo était colonie belge, elles ont été arrachées à leur foyer pour être placées de force dans des orphelinats, comme la plupart de très jeunes enfants métis, a expliqué Belga.

Loin d’être un cas isolé

Selon l’agence belga, des documents officiels issus des archives coloniales, dévoilés par les avocats des plaignantes, ont indiqué que des rapts d’enfants métis ont été organisés par des officiers de l’État belge et mis en œuvre avec le concours de l’Église.

 Les fonctionnaires de l’État colonisateur recevaient des instructions pour organiser les enlèvements des enfants issus d’une union mixte, en contraignant les mères à se séparer d’eux.

Les enfants étaient placés dans des missions catholiques qui se trouvaient sur le territoire du Congo belge, mais aussi au Rwanda et au Burundi, loin de chez eux. Dès leur plus jeune âge – de quelques mois à cinq ans – les métis ont ainsi été arrachés à leurs mères et à leurs villages par le recours à la force, aux menaces ou à des manœuvres trompeuses alors que ces enfants n’étaient ni abandonnés ni délaissés, ni orphelins.

En 2018, Charles Michel, alors Premier ministre, avait présenté ses excuses au nom de l’État belge pour l’enlèvement forcé et la ségrégation ciblée des enfants métis au Congo, au Rwanda et au Burundi. Pour les plaignantes, ces excuses sont une première étape, la seconde étant de réparer le dommage causé.

ACP/C.L./CC

 


L’artiste Innoss’B a félicité l’équipe de V. Club pour sa victoire en coupe du Congo ce samedi 15 juin 2024.

L’équipe de Kinshasa a remporté la finale de la Coupe du Congo en battant le FC Céleste de Mbandaka par un score de 1 but à 0. Elle valide ainsi son ticket pour la Coupe de la confédération africaine et empoche une cagnotte de 100 000 dollars.

Le chanteur Innoss’B était certainement très heureux de voir les verts et noirs remporter la coupe. Il a alors posté sur sa story Instagram les images du sacre de l’équipe Kinoise, avec ce message de félicitation : « Félicitations BANA VEA ?❤️champion ».

mbote/CC



Aux fins de matérialiser sa volonté de voir une meilleure collaboration entre les pouvoirs Exécutif et Législatif pour une  mise en œuvre efficace du programme du gouvernement, la première ministre Judith Suminwa Tuluka participe, ce samedi 15 juin 2024, à la clôture de la session ordinaire de mars de l'Assemblée Nationale.

"Le Programme d’Actions du gouvernement est assorti d'un agenda législatif et des instruments de collaboration avec l’Assemblée qui sont essentiels pour assurer un fonctionnement démocratique et efficace du gouvernement, en permettant une supervision et un contrôle parlementaires appropriés. La présence de Judith Suminwa à la cérémonie de ce jour marque déjà le début de cette collaboration, étant entendu l'habilitation du Gouvernement prévue à l'ordre du jour.", explique une dépêche de la cellule de communication de la cheffe du gouvernement.

Lors de son investiture Judith Sumwina avait souhaité des mécanismes de collaboration avec le parlement pour la mise en œuvre du programme afin de favoriser une communication ouverte, une collaboration constructive et un engagement mutuel.

Dans son discours de présentation du programme de son gouvernement, la première ministre a promis de soumettre à l’assemblée nationale dans un bref délai l’agenda législatif du gouvernement, sans toutefois violer le principe de la séparation des pouvoirs.

Dans cet agenda, Judith Tuluka a cité, entre autres:
    1.    l’amendement de la loi portant principes fondamentaux de l’agriculture, 
    2.    le projet de loi semencière, la révision du code des investissements, 
    3.    la révision de la loi sur les finances publiques, 
    4.    la révision de la loi sur les marchés publics, 
    5.    le régime fiscal adapté aux très petites entreprises, 
    6.    le projet de loi Inga , 
    7.    le projet de loi sur la gestion des déchets ménagers, 
    8.    l’amendement de la loi FONER ainsi que la réforme de la portant fixation des subdivisions territoriales à l’intérieur des provinces.

Bienfait Luganywa

 
 


L'artiste musicien, Ferré Gola et son orchestre se sont produits, dans la nuit du samedi 15 juin 2024, à Genève Arena, en Suisse. Près de 9.000 spectateurs venus de plusieurs villes d'Europe ont pris à cette fête de la musique.

Le concert a débuté à 19h00, et Ferré Gola est sur scène à 21h00. Ce dernier est devenu le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique de Suisse, et a livré du beau spectacle devant tous ses fanatiques, qui ont fait le déplacement de la plus grande ville francophone de Suisse.

Après Genève Arena, Ferré Gola va prester, le samedi 29 juin prochain, à Bruxelles, en Belgique, dans le cadre du Festival Couleur Café. Plus de 80 artistes confirmés et émergents, ainsi qu'une dizaine de remarquables DJ's viendront animer les 6 scènes du magnifique parc d'Osseghem, au pied de l'Atomium.

Outre le patron du groupe "Jet-set", plusieurs artistes internationaux prendront part à cette grande fête de la musique, qui va se dérouler du 28 au 30 prochain. Il s'agit, entre autres, de la Nigériane Tems, de la Sud-africaine Tyla, du Malien Sidiki Diabaté, du Brésilien VHOOR, de l'Américain Masego, du Jamaïcain Romain Virgo, du Français Disiz, du Belge Dikke, et la Britannique Nybya Garcia.

Gratis Makabi



Plusieurs artistes musiciens de la République Démocratique du Congo sont nominés au Nafa Awards 2024, auquel la cérémonie de remise des trophées est prévue, le samedi 31 août prochain, à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Fally Ipupa est nominé dans la catégorie "Artiste francophone de l'année". Celui qu'on appelle affectueusement "Aigle" est challenger de Toofan, Didi B, Josey, Roseline Layo, et Emma'a.

GIMS et Dadju sont nominés dans la catégorie "Personnalité internationale francophone". RJ Kaniera est nominé grâce à sa chanson "Tia".

Il est à noter que, Pierre-Emeric Aubameyang, Sadio Mane, Emerse Fae, Francis Ngannou, et Davido sont nominés dans d'autres catégories.

Gratis Makabi

 

 


Dans une mise au point parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce samedi 15 juin, Blaise Mbula Kilimbalimba, Commissaire divisionnaire adjoint de la police/ville de Kinshasa, est revenu avec regret sur les actes de violences qui ont scandalisé l'opinion, lors de la cérémonie de remises et reprises des membres du gouvernement, jeudi dernier, à Kinshasa. 

Au regard de cette situation qui laisse à désirer, le patron de la police provinciale de Kinshasa renseigne que les auteurs de ces actes ont été interpellés et vont, par ricochet, répondre de leurs actes.

"Il ne s’agit pas d’enlèvement, plutôt d’arrestation pour besoin sécuritaire. Pas de confusion ni d’amalgame à ce sujet", a martelé Blaise Mbula. 

Entre-temps, le commissaire provincial de la police demande aux responsables des partis politiques de se pencher aussi sur leurs rôles pédagogiques d’initier leurs militants et sympathisants au civisme, pour éviter des scènes désastreuses lors des manifestations publiques.

Évoquant la résurgence du phénomène Kuluna dans la commune de Limete, à Ndanu sur Poids lourds, le commissariat provincial de la police rassure les Kinoises et Kinois que la traque de ces bandits urbains se poursuit sans relâche.

En attendant l’aboutissement du processus pour un procès public déjà en cours, le commissariat provincial de la police appelle la population au calme et à demeurer vigilante, surtout à collaborer avec les éléments des forces de l’ordre les plus proches, pour dénoncer tous les malfaiteurs.

Stentor



La polémique sur les rémunérations des députés nationaux  s'intensifie. Martin Fayulu, figure de l'opposition, a critiqué les déclarations du président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, concernant les émoluments des législateurs.

Fayulu a insisté ce dimanche que le montant de 14 millions de francs congolais par mois, évoqué par Kamerhe comme la rémunération totale d'un député, ne représente en réalité que leur salaire de base, excluant d'autres avantages et primes.

Selon Fayulu, cette sous-estimation des rémunérations des députés constitue une "pure contre-vérité" et un mensonge envers les citoyens congolais. Il a exigé une enquête approfondie et des sanctions contre les responsables de cette désinformation. En août 2022, Fayulu avait déjà exprimé son indignation en découvrant que les députés percevaient jusqu'à 21 000 dollars par mois, qualifiant cette rémunération de disproportionnée comparée à celle des autres professions essentielles dans un pays où la majorité de la population vit avec moins de 2 dollars par jour.

De son côté, Kamerhe a réaffirmé que les salaires des députés avaient été réduits pour atténuer la "tension salariale" au sein du gouvernement. Il a mis au défi quiconque de prouver que les députés gagnent 21 000 USD, soulignant la transparence et la volonté de son administration de clarifier ces chiffres.

La situation continue de susciter des débats houleux tant au sein du gouvernement que parmi le public, illustrant les tensions persistantes autour de la gestion des finances publiques en RDC.

actualite.cd/CC



Dirigé par Firmin Mvonde, le parquet général près la Cour de Cassation a obtenu samedi 15 juin 2024 de l'Assemblée nationale l'autorisation d'ouvrir une instruction judiciaire contre l'ancien ministre des Finances et élu de la circonscription électorale de Miabi (Kasaï Oriental), Nicolas Kazadi. Cette décision a été prise par la chambre basse du parlement après avoir approuvé les conclusions de la commission spéciale temporaire mise en place pour statuer sur la demande du procureur général près la Cour de Cassation. Cette commission était présidée par Guy Mafuta Kabongo.

À ce stade, a souligné le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, Nicolas Kazadi bénéficie encore de ses immunités parlementaires. Selon lui, cette démarche va libérer le procureur général près la Cour de Cassation et aussi permettre à l'ancien ministre des Finances de présenter ses moyens de défense face aux allégations de "surfacturation" dans le dossier des forages et lampadaires.

"Nous allons laisser au procureur, c'est-à-dire au parquet général, procureur général près la Cour de Cassation, exercer pleinement ses pouvoirs. Ce que nous lui accordons aujourd'hui, c'est uniquement l'autorisation d'instruction. La résolution est votée, et le procureur général près la Cour de Cassation peut ouvrir ou poursuivre l'instruction afin d'éclairer les éléments en sa possession quant à la culpabilité ou non de notre collègue Nicolas Kazadi. Honorables députés, ce n'était pas facile, mais il fallait qu'on le fasse puisque cela libère à la fois le procureur près la Cour de Cassation et aussi notre collègue de se défendre librement parce qu'il avait déjà commencé à répondre aux questions de la Cour de Cassation," a fait remarquer le président de la chambre basse du parlement après l'adoption de la résolution.

Dans le rapport présenté successivement par Guy Mafuta Kabongo et Dorothée Madiya, respectivement président et rapporteur de la commission spéciale, cette dernière avait relevé des irrégularités dans le réquisitoire du juge de la Cour de Cassation contre Nicolas Kazadi. Pour Vital Kamerhe, il est essentiel de respecter le droit de la défense et le principe de la présomption d'innocence.

"Nous avons bien suivi le président de la commission, nous avons suivi Madame la Rapporteur. Le procureur général près la Cour de Cassation, avant d'entamer l'instruction, devait nous déposer son réquisitoire pour demander l'autorisation. Cependant, la commission a constaté que le procureur près la Cour de Cassation nous avait fait l'honneur de venir, je l'ai accueilli personnellement et il s'est rendu à la commission, et Nicolas Kazadi, notre collègue, est venu, ce qui constitue une contradiction. La commission a constaté qu'une mesure avait déjà été prise à l'encontre de l'honorable Nicolas Kazadi. Cela devait se faire avec l'autorisation de l'Assemblée nationale pour l'ouverture de l'instruction," a observé Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement.

Et de poursuivre :

"Nous respectons toujours le droit de la défense, qui est universel, et la présomption d'innocence. Nous n'avons pas dit que l'Assemblée nationale a décidé aujourd'hui que Nicolas Kazadi devient libre et donc exempté de toutes les charges. Non, ce n'est pas le cas. Il y a deux étapes ici : l'instruction. J'espère que vous avez bien suivi. Nous avons voulu laisser le parquet général faire son travail, nous ne pouvons pas restreindre ses pouvoirs. Nous allons autoriser le procureur près la Cour de Cassation à poursuivre ou à ouvrir son instruction."

La mise en place de cette commission avait été décidée lors de la toute première plénière tenue le 29 mai dernier par Vital Kamerhe en tant que nouveau président de la chambre du parlement. Le 27 avril, Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, avait sollicité de l'Assemblée nationale l'autorisation d'ouvrir une instruction judiciaire à l'encontre de Nicolas Kazadi, ministre des Finances, et François Rubota, ministre d'État, ministre du Développement rural.

Au mois d'avril dernier, le ministre d'État, ministre du développement rural honoraire, François Rubota, l'ancien ministre des finances Nicolas Kazadi, et Guy Mikulu Pombo, ancien ministre du développement rural dans le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, étaient interdits de quitter la ville de Kinshasa ainsi que le territoire national. Dans une correspondance adressée au directeur général de la Direction générale des migrations (DGM), Firmin Mvonde Mambu, procureur général près la Cour de Cassation, justifiait cette décision suite à une enquête judiciaire en cours à l'encontre de ces trois personnalités.

Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, lors d'une conférence de presse axée sur sa participation à l'Assemblée générale de printemps des institutions de Bretton Woods, avait abordé les questions d'actualité concernant les projets de forages et de lampadaires. Il avait clarifié que ces projets n'avaient pas débuté sous son administration actuelle, mais sous celle de l'ancien Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Réfutant les accusations de surfacturation, Nicolas Kazadi avait expliqué que les paiements au prestataire avaient été approuvés sous l'administration de son prédécesseur, José Sele Yalaghuli, avec un contrat totalisant 80 millions USD divisé en cinq versements annuels. Jusqu'à présent, trois paiements totalisant 71 millions USD ont été effectués, le solde restant étant conditionné à l'achèvement complet des livraisons.

Clément MUAMBA



Après le tollé général suscité lors de la législature passée avec Christophe Mboso, Vital Kamerhe va-t-il mettre fin au débat sur les rémunérations exorbitantes des députés nationaux ? La question mérite d'être posée au regard du dernier discours de Vital Kamerhe à l'occasion de la clôture de la session ordinaire de mars samedi 15 juin 2024 au Palais du Peuple, siège du parlement congolais.

Dans sa communication, l'élu de Bukavu Ville (Sud-Kivu) a révélé que le salaire du député national, tous avantages compris, s'élève désormais à 14 millions FC par mois. Selon lui, pour des raisons de transparence, il était important de réduire la tension salariale concernant la rémunération des élus nationaux.

"Je ne saurais terminer mon discours sans apporter une clarification et un témoignage. Les députés qui ont travaillé, puisque nous avons le devoir de transparence, leur salaire peut être vérifié par tout le monde, et je mets quiconque au défi de prouver que le député gagne 21.000 USD. Cette chanson doit disparaître car aujourd'hui le député, tous avantages confondus, a 14 millions FC, et le chef de division a près de 5 millions FC. Nous avons dit que nous allons réduire la tension salariale. Je voulais dire que je ne pouvais pas terminer mon discours sans apporter cette clarification et ce témoignage", a déclaré Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale avec fermeté.

Sans le citer nommément, Vital Kamerhe s'est attaqué au Centre des recherches en finances publiques et développement local (CREFDL) qui a révélé que 14 millions USD auraient été décaissés par l'État pour « motiver » les députés nationaux, avant le vote de confiance du gouvernement. Il n'exclut pas des poursuites judiciaires contre de telles organisations qui font des déclarations sans preuves.

"Je voudrais qu'à partir d'aujourd'hui, toutes ces ONG qui créent les chiffres, et d'ailleurs le rapporteur a été instruit, vous avez écrit à l'ONG qui avait prétendu que les députés auraient reçu des sommes faramineuses, de venir ici à l'Assemblée nationale. Les portes sont ouvertes, qu'ils nous apportent leurs preuves et qu'ils consultent nos livres au niveau de la comptabilité. Sa réponse ne sera disponible qu'au début de la première quinzaine du mois de juillet, mais pour écrire sur les réseaux sociaux, il était disponible, et ceci doit cesser parce que cela peut conduire au pénal, et le procureur près la Cour de Cassation doit se préparer puisqu'il y aura beaucoup d'actions dans ce sens. Je n'accepterai pas qu'on puisse ternir l'image d'une aussi grande institution de la République. Je voudrais dire à haute et intelligible voix que le salaire du député est de 14 millions FC, tous avantages confondus. Allez dans les banques, ça se passe au niveau de la banque, alors cessez d'inventer des histoires", a prévenu Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement.

Vital Kamerhe a salué le comportement de ses collègues députés nationaux qui ont accepté de réduire leurs émoluments pour se pencher sur des questions de développement. Il a rassuré la première ministre Judith Suminwa, présente dans la salle, que les élus du peuple ne vont pas réclamer auprès d'elle l'amélioration ou l'augmentation de leurs émoluments.

"Je voudrais vous remercier, vous, honorables députés, d'avoir accepté que votre salaire, qui était rejeté par la population, soit divisé par deux, et là, c'est un geste de patriotisme. Vous devez vous applaudir. Je vous ai dit que sans sacrifice, nous ne ferons rien. Madame la Première Ministre, nous tenons à vous rassurer que nous ne vous demanderons pas une augmentation de salaire de député, c'est ma parole pendant tout cet exercice budgétaire, nous serons ensemble comme vous l'avez souhaité, nous allons échanger sur des questions essentiellement qui touchent le bien-être du peuple congolais, l'accomplissement de votre programme pour que notre pays recouvre finalement sa place naturelle, qui est celle de locomotive du décollage de l'Afrique Subsaharienne et son rôle dans ce monde en ce moment de réchauffement climatique. Le Congo a des solutions à proposer au monde, et le Congo doit être respecté, protégé", a fait remarquer Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement.

Quelques mois avant les élections de décembre 2023, Martin Fayulu s'était dit « profondément indigné d'apprendre que la rémunération des députés nationaux s'élève depuis janvier 2022 à 21 000 dollars par mois, en violation flagrante de la loi budgétaire. »

Sur son compte X, Martin Fayulu disait ne pas comprendre que, dans un pays comme la RDC, « où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, un député soit rémunéré 15 fois plus qu’un professeur d'université, 30 fois plus qu’un médecin et 200 fois plus qu’un huissier de la Fonction publique. »

Clément MUAMBA

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